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Protection du Lynx

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2012


Protection du Lynx dans LYNX Lynx_lynx_cub_200507091-300x199

Le Lynx roux est listé en Annexe II de la CITES, ce qui signifie qu’il n’est pas considéré comme en voie d’extinction, mais que sa chasse et son commerce doivent être réglementés. Les populations sont régulées dans les trois pays de son aire de répartition ; on le trouve dans de nombreuses aires protégées des États-Unis. L’U.S. Fish and Wildlife Service estime le nombre de Lynx roux entre 700 000 et 1 500 000 aux États-Unis en 1988, avec un accroissement de la densité de population et de son aire de répartition durant les années précédentes. Pour cette raison, les États-Unis ont lancé une demande de retrait du Lynx roux de l’appendice II à la CITES, mais celle-ci fut refusée. Les populations du Canada et du Mexique restent stables et saines. Le Lynx roux est classé comme en préoccupation mineure (LC) par l’UICN.

L’espèce est considérée comme en danger dans l’Ohio, l’Indiana et le New Jersey. Il a été retiré de la liste des espèces menacées dans l’Illinois en 1999 et dans l’Iowa en 2003. En Pennsylvanie, le piégeage et la chasse limités sont à nouveau autorisés après avoir été interdits de 1970 à 1999. Les populations de Lynx roux ont décliné au New Jersey durant le XIXe siècle, principalement à cause du développement commercial et agricole qui a fragmenté son habitat. En 1972, le Lynx roux est légalement protégé, et a été listé comme en danger dans cet État en 1991. Des réintroductions ont été conduites en 1990 dans l’île de Cumberland en Géorgie et en 1994 dans le New Jersey.

 dans LYNXAu Canada, le Lynx roux n’est pas considéré comme une espèce en danger, toutefois des mesures de protection internes aux provinces peuvent être mises en place : le Québec interdit ainsi la chasse et le piégeage du Lynx roux depuis 1991.

La sous-espèce du Mexique Lynx rufus escuinipae a été considérée comme en danger par l’U.S. Fish and Wildlife Service mais a été retirée de la liste des espèce en danger en 2005.

Présence dans les zoos

Le Lynx roux ne fait l’objet d’aucun programme d’élevage en captivité, ni d’un studbook en Europe et aux États-Unis. Sa population captive est évaluée à 245 individus en 2009 selon ISIS, les différentes sous-espèces étant très peu représentées.

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Le Lynx Ibérique

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2012

 

Le lynx d’Espagne ou lynx ibérique (nom scientifique Lynx pardinus), ou lynx pardelle, est une espèce du genre Lynx.

Comme tous les lynx, la face du Lynx pardelle est ornée d’un collier de poils longs autour du cou avec des oreilles triangulaires surmontées d’une touffe de poils noirs. Il n’a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins. La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps.

Le Lynx Ibérique dans LYNX 250px-Linces1-231x300Le Lynx pardelle a une robe beaucoup plus tachetée que celle des autres espèces du genre Lynx. Il se distingue du lynx commun par une queue plus courte que celle du Lynx boréal.

Le Lynx pardelle pèse en moyenne 9 à 13 kilogrammes, le mâle étant en général plus gros et plus grand que la femelle. La longueur totale est de 85 à 110 cm avec une queue entre 12 et 13 cm. La hauteur au garrot est de 42 à 47 cm.

Le Lynx pardelle est un excellent sauteur, grâce à ses membres postérieurs particulièrement adaptés au bond : à titre d’exemple, un lynx captif s’est évadé en sautant par-dessus une clôture électrifiée de quatre mètres.

C’est une espèce en situation critique à cause d’une population fragmentée et localement menacée. La plus grosse population, en Espagne, est notamment victime d’une régression de sa nourriture : lapin et petits mammifères qui ont pâti de l’épidémie de myxomatose et de l’extension de la culture industrielle de la fraise, en Europe principalement produite en Espagne depuis les années 1980 (330 000 t récoltées en 2006, dont un quart, soit 83 000 tonnes en 2006, exportées vers la France) ; Ces cultures très polluantes étaient en 2007-2008 selon WWF à 40 % illégales et empiètent sur plus de 100 ha dans le parc naturel national de Doñana.

En 2010, trois spécimens élevés en captivité sont morts d’une infection rénale chronique d’origine inconnue et plus d’un tiers des individus captifs présentent des symptômes de cette infection.

Sa forte ressemblance avec le lynx d’Eurasie mais aussi la probable cohabitation des deux espèces dans les Pyrénées dans le passé laisse les scientifiques perplexes. Le lynx d’Espagne est peut être une sous-espèce du lynx boréal. Ce dont on peut être sûr est qu’ils ont un ancêtre commun plus récent qu’avec les autres lynx. Les scientifiques travaillent sur ce sujet, surtout pour déterminer à quel point le lynx pardelle est menacé.

Selon l’UICN, le lynx ibérique est le mammifère le plus menacé à court terme dans le monde.
Face à cette menace, des projets de préservation, de renforcement, et de réintroduction de l’espèce ont été mis en place, notamment en Andalousie. La Commission européenne a soutenu ces projets grâce au programme LIFE (l’instrument financier pour l’environnement) piloté par la DG environnement. Ces projets visent à améliorer la population du lynx ibérique en Andalousie et à favoriser son expansion. Plusieurs types d’actions doivent alors être envisagés pour garantir le succès des projets, tels que la restauration de leur habitat, l’amélioration de la population de lapins pour leur assurer une alimentation viable, l’élimination des causes de mort non naturelles (comme les collisions routières), faciliter la liaison entre les populations isolées, et sensibiliser la population en améliorant leur perception du lynx. Cette liste n’est pas exhaustive.

Un projet de renforcement de population est également en cours en Andalousie. Ce projet est jumelé avec un programme d’élevage en captivité (conservation ex situ) des individus en vue de les réintroduire dans la vie sauvage ultérieurement. Un budget de plus de 25 millions d’euros a été débloqué pour ce projet. La contribution LIFE est à hauteur de 10 millions d’euros.

220px-Lince_Ib%C3%A9rico_Do%C3%B1ana dans LYNXUn programme d’élevage du Lynx pardelle a été décidé en urgence en juin 2003. Le parc national de Doñana met en place plusieurs systèmes permettant de fournir aux lynx sauvages de quoi se nourrir sans émousser leur instinct de chasseur : des lapins sont contenus dans des enclos spéciaux, difficiles d’accès et proposant de nombreuses cachettes. En parallèle, le centre de reproduction permet d’accroître rapidement la population : toutes les naissances devraient, à terme, être réintroduites.

En mars 2009, le lynx pardelle a été la figure récurrente d’une campagne d’affichage anti-avortement menée par le clergé espagnol. L’affiche montre un petit lynx estampillé « Lynx protégé », à côté un bébé qui implore « Et moi ? Protège ma vie ! ».

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Le Lynx Boréal

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2012

 

 Lynx lynxLe Lynx boréal également appelé Lynx d’Eurasie, Lynx commun, Loup-cervier et improprement Lynx d’Europe, est une espèce de félin du genre Lynx. Aisément reconnaissable à ses longues pattes, sa courte queue et sa face aux oreilles pointues, le Lynx boréal apparaît dans de grandes variétés de robes et de tailles.

Habitant des forêts boréales, c’est un félin discret chassant les petits ongulés comme le chevreuil. Largement distribuées, ses populations ont cependant régressé en Europe de l’Ouest, où plusieurs tentatives de réintroduction ont eu lieu.

Objet de superstitions depuis le Moyen Âge, le Lynx boréal est resté méconnu jusqu’au début des années 1980. Il est encore l’objet de débats, particulièrement lors de sa réintroduction, avec les chasseurs et les bergers.

La face du Lynx boréal est ornée d’un collier de poils longs autour du cou. Comme tous les lynx, ses oreilles triangulaires sont surmontées d’une touffe de poils noirs, qui mesurent jusqu’à 4,5 cm de long ; le revers est marqué par une tache blanche. Des rayures verticales barrent le front, et une marque noire part du coin externe de l’œil jusqu’aux joues. Il n’a que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins ; toutefois, le Lynx boréal possède comme caractéristique de pouvoir avoir une dent surnuméraire.

La queue courte se termine par un manchon noir. Les jambes sont longues et les pieds volumineux en comparaison du reste du corps. Il s’agit d’une adaptation au déplacement dans la neige : les longues pattes permettent de se dégager plus facilement dans un épais manteau neigeux. Du fait de ses pieds larges, le Lynx boréal exerce une pression sur le sol trois fois plus faible que celle du Chat sauvage (Felis silvestris). Par conséquent, le Lynx boréal s’enfonce moins dans la neige, comme s’il portait des raquettes et marche silencieusement.

La couleur de sa fourrure est la plus variable du genre Lynx. Elle varie du blanc crème au brun foncé, avec plus ou moins de taches noires sur le corps, qui peuvent être pleines ou en rosettes. Le Lynx boréal a une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9 000 poils/cm2 contre 4 600 sur le ventre. La pilosité est composée de douze à treize poils de bourre pour un poil de jarre.

Le Lynx boréal est deux fois plus gros que les trois autres espèces de lynx. Il pèse de 9 à 35 kg, la plus grande sous-espèce étant le Lynx de Sibérie ; la moyenne est de 25 kg pour les mâles et 21 kg pour les femelles. Il mesure de 65 à 75 cm à l’épaule et sa longueur est de 77 à 135 cm. Le dimorphisme sexuel est important : les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.

Bien que les fossiles soient rares chez les félins, les lynx font office d’exception. Le Lynx d’Issoire (Lynx issiodoriensis) est généralement considéré comme l’ancêtre commun du genre Lynx. Possédant une aire de répartition très large, Lynx issiodorensis présentait une morphologie proche des  félinés  tout en ayant les caractéristiques des lynx. Plusieurs hypothèses d’« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d’Issoire ont été proposées. Une hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx.

Fichier:Lynx lynx (Kerkrade Zoo) 01.jpgLe Lynx boréal est plus éloigné de Lynx issiodorensis que le Lynx pardelle (Lynx pardinus) : une hypothèse proposée est que le Lynx boréal, originaire d’Asie, aurait repoussé le Lynx pardelle sur la péninsule espagnole. Le Lynx du Canada et le Lynx boréal sont en fait issus d’une même forme de Lynx d’Issoire asiatique qui aurait effectué une colonisation des Amériques en traversant le détroit de Béring.

Le Lynx boréal est un prédateur solitaire, actif du crépuscule au lever du soleil. Le territoire du mâle recouvre celui d’une ou plusieurs femelles. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, mais ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles. Les territoires comportent cependant des « zones neutres » où il est possible de circuler sans qu’il y ait affrontement : il s’agit fréquemment des limites du territoire.

Chaque adulte a un territoire de 11 à 300 km2, selon l’abondance des proies ; lorsqu’elles sont rares le lynx doit patrouiller des zones plus vastes pour se trouver à manger. Une formule permettant de calculer la densité de Lynx boréal pour 100 km2 en fonction de la biomasse d’ongulés a été proposée à partir de l’analyse de territoires de lynx de différents pays occupés, mais elle reste incertaine étant donné la variété des méthodes de comptage.

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Le Lynx du Canada

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2012

 

Le Lynx du Canada dans LYNX 200px-Canadian_lynx_by_Keith_WilliamsLe Lynx du Canada aussi appelé Lynx gris, Lynx polaire, Lynx Bleu ou Loup-cervier est une espèce de lynx. Adapté aux climats froids, son aire de répartition englobe essentiellement le Canada et l’Alaska (États-Unis) ainsi que nord-est des États-Unis et dans une partie des Rocheuses.

Il a une fourrure longue et épaisse gris et brun jaunâtre possédant parfois des taches sombres. Sa queue est courte, avec une extrémité foncée. Il possède des pattes postérieures longues. Ses pieds sont très grands et recouverts d’un pelage dense : ils peuvent mesurer 10 cm. Ces « raquettes » l’empêchent de s’enfoncer dans la neige profonde. Ses oreilles sont surmontées d’un fin pinceau de poils noirs et il possède le plus souvent une collerette flottante de fourrure autour du cou.

Les longues pattes et le pelage épais font paraître ce lynx beaucoup plus grand qu’il n’est. Les mâles pèsent 10 kg environ, les femelles sont légèrement plus petites : environ 8,5 kg. Ces lynx peuvent mesurer de 80 à 100 cm pour la tête et le corps, avec une queue de 5 à 13 cm.

Le Lynx du Canada peut être confondu avec le Lynx roux qui partage une partie de son aire de répartition. Le Lynx roux a toutefois des pattes plus courtes et des pieds plus petits, sans poil sur les coussinets. La touffe de poils qui surmonte ses oreilles est également beaucoup plus petite que celle du Lynx du Canada ; enfin, la queue du Lynx du Canada est plus courte et son extrémité est complètement noire tandis que celle du Lynx roux est claire sur le dessous.

La classification du Lynx du Canada a fait l’objet d’un débat : fallait-il le classer comme Lynx rufus ou Felis lynx ; le Lynx du Canada devait-il, avec les trois autres espèces de Lynx, être classé dans son propre genre Lynx ou être un sous-genre de Felis ? Il est à présent admis qu’il fait partie du genre Lynx et il est listé comme Lynx canadensis dans toutes les références taxonomiques modernes.

 Lynx du Canada (Lynx canadensis)Selon une étude menée par Johnson en 2006, les Lynx partageraient un clade avec les lignées du Puma, Prionailurus et Felis depuis 7,15 millions d’années. Le genre Lynx serait le premier à avoir divergé, il y a environ 3,24 millions d’années. Les populations de Lynx du Canada sont issues d’Asie et auraient évolué indépendamment de celles du Lynx roux qui a colonisé l’Amérique du Nord bien moins tardivement.

Au Canada, le lynx n’est pas considéré comme espèce en péril par le COSEPAC, vu sa grande dispersion sur le continent nord-américain. Par contre, sa situation dans les provinces du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse semble plus préoccupante. Ainsi, l’UICN reconnaît que ses populations sont en péril en statuant celle du Nouveau-Brunswick comme espèce en danger et en qualifiant de préoccupante celle de la Nouvelle-Écosse.

Aux États-Unis, il est classé comme espèce menacée (threatened) selon l’Endangered Species Act. Ceci signifie que cette espèce semble ou sera menacée d’extinction. Son habitat y est aussi partiellement protégé par le gouvernement.

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