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Les Tombes à escargots

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

 

Par M. Lionel Bonnemère.

A plusieurs reprises, M.Lionel Bonne mère a déjà eu l’honneur d’entretenir la Société au sujet de tombes curieuses qu’on trouve assez fréquemment dans le département de Maine-et-Loire. Elles sont rondes et creusées dans les puissantes assises de tuf qui, sur la rive gauche du grand fleuve, comprend presque partout le sous-sol de l’arrondissement de Saumur.

 La tombe de l'escargot blessé dont j'avais envoyé la photo ?D’une manière générale on peut dire qu’elles affectent la forme et les dimensions d’une barrique. Je ne reviendrai pas sur leur description. On la trouvera dans nos Bulletins. Je veux seulement indiquer un moyen bien simple pour reconnaître à quelle religion appartenaient les hommes dont la dépouille mortelle leur avait été confiée. J’ai dit qu’il fallait les faire remonter à la fin de l’Empire romain et même au commencement des temps mérovingiens. Des fouilles plus récentes n’ont point modifié mon opinion à cet égard. A mon avis, les sépultures païennes sont reconnaissables aux rares objets qu’on y rencontre et qui forment un très pauvre mobilier funéraire.

 Les tombes chrétiennes ne renferment que les os du mort et d’assez nombreuses coquilles d’escargots. C’est sur elles que je veux appeler l’attention bienveillante de mes collègues.

Les premiers chrétiens, toujours en quête de symboles, prirent l’escargot pour figurer l’immortalité de l’âme. Ce mollusque, et surtout celle de ses variétés qui est connue sous le nom d’Hélix pomatia et qui est si abondamment répandue partout, ce mollusque, dis-je, quand vient la mauvaise saison, s’enterre avec sa coquille après avoir pris soin de la fermer au moyen d’un opercule sécrété par lui-même. Il est donc, en quelque sorte, clos dans un tombeau. Au retour de la belle saison, l’animal brise la porte de son cercueil ; jl renaît à la vie avec plus de force.

 M. Arnould Locard, dans sa belle Histoire des mollusques dans l’antiquité, nous donne les détails les plus probants sur ce symbole de l’escargot. Il nous dit qu’on a souvent observé « dans les tombeaux des chrétiens et des martyrs de la Gaule et de l’Italie, des Gastéropodes marins ou terrestres, entiers ou brisés, fixés à l’intérieur même des cercueils ou loculi, dans lesquels le cadavre était déposé lorsqu’il n’était pas soumis à la crémation. D’après M. Martigny,  placées dans de telles conditions, ces coquilles pouvaient être du nombre des objets que les premiers chrétiens fixaient dans la terre ou le mortier des loculi, comme signe de reconnaissance… ».

 M. Arnould Locard ne s’en tient pas à ses généralités. Il nous cite des faits relevés en Gaule… « Des coquilles d’escargots, Helix pomatia et H. Âspersa, ont été trouvés dans les sarcophages. Dans la tombe de Saint Eutrope, à Saintes, découverte en 1843, on a trouvé des coquilles, et M. Letronne prouve que leur introduction n’a pu être l’effet du hasard .

 On en a rencontré dans une sépulture mérovingienne du cimetière de Vicq, et M. l’abbé Cochet, on a signalé un grand nombre d’exemples, dans ses fouilles, notamment près de Dieppe, à l’intérieur d’une tombe du temps de Charlemagne. Rappelons également qu’il était d’usage chez les peuples païens, de manger ces mêmes escargots sur la tombe personnes chères; à Pompéi, on a trouvé de nombreux amas d’escargots dans les cimetières romains. »

Dans la région de l’Anjou que j’ai explorée je n’ai jamais trouvé de tombes à escargots mélangées à d’autres qui n’en avaient pas, et on doit, ce me semble, conclure de ce fait, que dès les temps les plus reculés il existait un antagonisme entre les deux religions en présence.

 Leurs adeptes, qui ne frayaient guère ensemble durant le cours de leur vie, après la mort voulaient reposer loin de ceux qu’ils regardaient comme des ennemis.

 J’ajoute que dans le pays que j’ai le plus particulièrement fouillé l les tombes à escargots sont beaucoup moins communes que les autres. On peut donc légitimement en conclure que le plus grand nombre des habitants étaient encore fidèles au culte des anciens Dieux. On peut trouver là un élément pour déterminer l’époque à laquelle il convient de faire remonter ces sépultures.

J’ai dit qu’elles remontaient toutes à la même époque environ, et j’ai indiqué la fin de l’Empire romain.

Les Tombes à escargots dans ESCARGOT Le-parc-aux-escargots Un fait semblerait me donner tort. Dans une tombe isolée j’ai trouvé, auprès du squelette, une belle petite hache en pierre polie.

 Je crois qu’il ne faut tirer aucune conséquence de cette découverte qui ne s’est pas renouvelée. Dans notre pays d’Anjou, les pierres polies, pierres de tonnerre comme on les appelle encore parfois, ont toujours été des objets auxquels la superstition s’est attachée, et il n’y a pas bien longtemps qu’on n’en place plus dans les édifices, notamment pour les préserver de la foudre et de l’incendie. J’ajoute qu’on a trouvé plusieurs fois un peu partout des haches en pierre polie dans des sépultures plus récentes.

 Je le répète donc, sans crainte de me tromper, les sépultures que j’ai décrites remontent donc bien à l’époque que j’ai indiquée ainsi que le prouve la généralité des faits observés.

Je suis charmé qu’une nouvelle occasion d’appeler l’attention de mes savants collègues sur leur compte se soit présentée à moi, car jusqu’à présent elles ont été peu étudiées, et je serais heureux si je pouvais déterminer quelques-uns d’entre eux à y pratiquer des fouilles nouvelles.

Lionnel Bonnemère

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Hésiode de l’Escargot

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012


Nous n’allons pas dire grand chose sur Hésiode parce que personne n’en sait grand chose.

Pour preuve, ce qui en est dit dans l’Encyclopedie Encarta :

  »Hésiode (VIIIe-VIIe siècle av. J.-C.), poète grec qui occupe une place particulière dans la littérature grecque pour ses préceptes moraux et pour son éloge de la paix et du labeur. Le nom d’Hésiode est souvent associé à celui d’Homère, dont il avait été le contemporain. Les deux poètes s’opposent dans leur art, car, si Homère est le chantre des guerriers et des héros, Hésiode chante la paix et les paysans. Hésiode est né à Ascra, en Béotie. Après la mort de son père il s’installa à Naupaktos, où il gardait des moutons et menait une vie de paysan. À part ce que son œuvre révèle de sa vie, on connaît peu de chose sur Hésiode…. »

 Hésiode de l'Escargot dans ESCARGOT 220px-Cornusalat

et ce qui en est dit par Imago Mundi :

 « Hésiode : célèbre poète didactique grec, originaire de Cumes en Eolie, naquit ou du moins vécut dans le bourg d’Ascra en Béotie, d’où il est nommé Ascræus pœta. On croit, sur l’autorité d’Hérodote, qu’il était contemporain d’Homère, et vivait au commencement du IXe siècle av. J.-C.; les Alexandrins le placent plus d’un siècle après Homère; du reste on ne sait rien de certain sur sa vie.« 

 Pour preuve aussi le visage qu’on lui prête : une copie romaine qu’on trouve au musée national archéologique d’Athènes et, à droite, une sculpture de l’institut archéologique de l’université de Göttingen.

 Mais, ce qu’on sait, c’est qu’il est l’auteur de Les travaux et les jours et, peut-être, d’une Théogonie.

LES TRAVAUX ET LES JOURS (on peut consulter le texte complet ici)

 Nous allons nous intéresser essentiellement aux troisième et quatrième parties du texte d’Hésiode Les travaux et les jours qui donnent leur nom au poème. Ce dernier ayant certainement été écrit au VII ème av. J.-C., nous aurons ainsi une idée des calendriers de l’époque. Époque baptisée orientalisante ou haut archaïsme par les historiens.

 Si nous devions définir rapidement cette partie du poème, nous dirions qu’il s’agit d’un « agenda agricole » ou, plus précisément d’un parapegme dont voici la partie qui nous intéresse ici.

 

ANIMAUX ET PLANTES

Grue (448) Observe chaque année le temps où tu entendras les cris de la grue retentir du haut des nuages
Coucou (487) Dés que le coucou chante dans le feuillage du chêne…
Hirondelles (568) Bientôt après, la fille de Pandion, la plaintive hirondelle reparaît le matin aux yeux des hommes…
Escargots (572) …le limaçon, fuyant les Pléiades, grimpe de la terre sur les plantes…
Chardon (583) Lorsque le chardon fleurit, lorsque la cigale harmonieuse, assise au sommet d’un arbre, fait entendre sa douce voix en agitant ses ailes…
Figuier (678) lorsque l’homme voit bourgeonner à la cime du figuier des premières feuilles aussi peu sensibles…

 

Les ETOILES :

Pléiades
(lever et coucher héliaque)
(383-384) Commence la moisson quand les Pléiades, filles d’Atlas, se lèvent dans les cieux, et le labourage quand elles disparaissent ; elles demeurent cachées quarante jours et quarante nuits, et se montrent de nouveau lorsque l’année est révolue, à l’époque où s’aiguise le tranchant du fer.
Sirius (416) …l’astre du Sirius roule moins longtemps pendant le jour sur la tête des malheureux mortels et prolonge davantage sa course nocturne…
Arcturus (565) …, l’étoile Arcture, abandonnant les flots sacrés de l’Océan, se lève et brille la première à l’entrée de la nuit.
Orion
(lever héliaque)
(599) Dès que l’impétueux Orion commencera à paraître…
Orius, Sirius (au méridien)
Arcturus (lever héliaque)
(609) …Lorsque Orion et Sirius seront parvenus jusqu’au milieu du ciel, et que l’Aurore aux doigts de rose contemplera Arcture,
Pléiades, Hyades, Orion
(coucher héliaque)
(615) Quand les Pléiades, les Hyades et l’impétueux Orion auront disparu…
Pléiades, Orion
(coucher héliaque)
(618) Redoute l’époque où les Pléiades, fuyant l’impétueux Orion, se plongent dans le sombre Océan…

 

Consulter l’intégralité des textes ici http://www.louisg.net/E_calendrier_hesiode.htm

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Escargotière capsienne

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

 

La civilisation capsienne

Ces hommes sont porteurs d’une industrie préhistorique qui a reçu le nom de Capsien, du nom antique de Gafsa (Capsa) auprès de laquelle furent reconnus pour la première fois les constituants de cette culture. Le Capsien couvre une période moins longue que l’Ibéromaurusien ; elle s’étend du VIIIe au Ve millénaire.

 Escargotière capsienne dans ESCARGOT 220px-Helix_pomatia_agGrâce au grand nombre de gisements plaisamment nommés escargotières et à la qualité des fouilles qui y furent conduites, on a une connaissance satisfaisante des Capsiens et de leurs activités. On peut, dans leur cas, parler d’une civilisation dont les nombreux faciès régionaux reconnus à travers la Tunisie et l’Algérie révèlent certains traits constants. Sans nous appesantir sur l’industrie de pierre caractérisée par des outils sur lames et lamelles à bord abattu, des burins, des armatures de formes géométriques (croissants, triangles, trapèzes), nous rappellerons qu’elle est fort belle, remarquable par les qualités du débitage, effectué parfois au cours du Capsien supérieur par pression, ce qui donne des lamelles normalisées. Elle est remarquable également par la précision de la retouche sur des pièces d’une finesse extraordinaire, comme par exemple les micro-perçoirs courbes dits de l’Aïn Khanga. Mais le Capsien possède d’autres caractères qui ont pour l’archéologue et l’ethnologue une importance plus grande, je veux parler de ses œuvres d’art.

 Elles sont les plus anciennes en Afrique et on peut affirmer qu’elles sont à l’origine des merveilles artistiques du Néolithique. Elles sont mêmes, et ceci est important, à l’origine de l’art berbère. Il y a un tel air de parenté entre certains de ces décors capsiens ou néolithiques et ceux dont les Berbères usent encore dans leurs tatouages, tissages et peintures sur poterie ou sur les murs, qu’il est difficile de rejeter toute continuité dans ce goût inné pour le décor géométrique, d’autant plus que les jalons ne manquent nullement des temps protohistoriques jusqu’à l’époque moderne.

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Escargot de la Création

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

 

Escargot de la Création dans ESCARGOT escargot011La mythologie nauruane est issue de l’ancienne religion totémique pratiquée sur l’île de Nauru par les Nauruans. Les deux principales divinités sont Eijebong, la déesse de la féminité, et Buitani, l’île des esprits déifiée.

Cette religion ne possède plus que de rares croyants à cause de l’occidentalisation et de l’évangélisation de la population depuis la fin du XIXe siècle.

La religion totémique nauruane reposait sur un système de croyances mythologiques et de rituels apparenté au culte des ancêtres.

 Comme dans une grande partie de l’Océanie, un de ces rituels consistait pour les hommes à boire chaque nuit du kava. La boisson, extrêmement amère, est très désagréable à boire mais il était nécessaire que les hommes pratiquent ce rituel chaque nuit en tant que symbole des difficultés de la vie qui doivent être surmontées.

 Chaque foyer nauruan avait un esprit protecteur qui recevait chaque jour en offrande de la part de la famille un peu de farine déposée devant la maison.

 La frégate jouait aussi un rôle important car cet oiseau était considéré comme étant le réceptacle des esprits et le lien avec Buitani. Durant des cérémonies en juillet, une frégate était capturée et bénéficiait des meilleurs traitements.

 Selon la mythologie nauruane, le monde a été créé par une araignée appelée Areop-Enap avec les différentes parties d’une moule :

 -          la valve supérieure a donné le ciel,

-          la valve inférieure la Terre,

 escargot012 dans ESCARGOT

-          deux escargots la Lune et le Soleil,

-          une chenille la Voie lactée

-          et sa sueur la mer.

Les îles proviennent de la chair de la moule et la végétation de la soie d’Areop-Enap.

Areop-Enap créa les humains à partir de pierres pour qu’ils supportent le monde ainsi qu’une créature volante à partir de boue pour connaître tous les habitants du monde.

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Escargot

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

Escargot dans ESCARGOT escargot002Encore appelé LIMAÇON ou colimaçon, l’escargot est un mollusque gastéropode, du genre Helix, caractérisé par une coquille spiralée dans laquelle il s’enferme pour échapper à ses ennemis. Il existe de nombreuses espèces d’escargots, de taille et de couleur variables, dont certaines, comestibles, font le régal des gourmets. L’escargot se nourrit de feuilles et de pousses : il est l’ennemi des jardiniers qui doivent répandre des produits toxiques sur leurs plantations pour les protéger. L’escargot est hermaphrodite, c’est-à-dire qu’il est, à la fois, mâle et femelle. Laissant derrière lui une traînée de bave, il se déplace très lentement, en rampant sur le SOL, d’où l’expression « aller comme un escargot ».

 

Les Romains goûtaient fort la chair des escargots et c’est l’un d’eux, Fulvius Hirpinus, qui, le premier, eut l’idée de construire de véritables parcs à escargots. C’étaient de vastes enclos, fermés par des murettes de cendre ou de sciure de bois que les escargots ne pouvaient franchir. Dans ces parcs, appelés cochlearia, les escargots, élevés par milliers, attendaient d’avoir atteint une grosseur suffisante pour être consommés. Les Romains établirent des cochlearia dans toutes les provinces conquises, assurant la diffusion des escargots comestibles.

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