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Escargot Géant en Floride

Posté par othoharmonie le 28 juin 2012

 

 Escargot Géant en Floride dans ESCARGOT escargot-geant2 Quelles sympathiques petites bêtes. Des escargots géants africains ont élu domicile en Floride. Comment sont-ils arrivés d’Afrique ? Personne ne sait. Mais ils n’en sont pas à leur première invasion transatlantique, puisqu’ils squattent déjà la Martinique, la Guadeloupe, et quelques autres territoires des Caraïbes. Et sont déjà venus à Miami par le passé. Pour le plus grand dégoût des habitants.

  Ils ne sont pas vraiment dangereux, mais ils sont énormes (jusqu’à 20 cm de longueur et 10 cm de diamètre), gluants, s’agglutinent par centaines dans les jardins des Floridiens, et en plus, se reproduisent à une vitesse éclair : un escargot peut en engendrer pas moins de 1200 par an. Autrement dit, quand vous en voyez un vous risquez d’en avoir quatre pour le même prix. Véridique : en 1966, un jeune garçon avait amené trois de ces escargots comme animaux de compagnie. Il s’en était finalement lassé et sa grand-mère les avait libérés dans la nature. Ils avaient donné naissance à 18 000 de leurs congénères, et une traque de neuf ans s’en était suivie. Bref, un vrai scénario de série B.  

Le gastéropode est la vedette d’une religion afro-caribéenne, la santeria. Peut-être un explication. Reste que les conséquences ne sont pas drôles : dans sa bave, cet escargot peut contenir un ver qui transmet une forme non- mortelle mais très douloureuse de la méningite, causant des maux de ventres. Qui plus est il est très glouton, et pas difficile, affichant pas moins de 500 plantes à son menu, qu’il dévore sauvagement menaçant la faune et la flore floridienne. Bref, la chasse est lancée. Chaque jardin est ainsi traité avec des granulés de phosphate de fer qui coupent l’appétit des escargots qui arrêtent de s’alimenter. Et cela risque de durer.

 

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Escargots terrestres

Posté par othoharmonie le 28 juin 2012


Escargots terrestres dans ESCARGOT 185px-Snail-WA_edit02Les escargots terrestres ne sont actifs que lorsque l’humidité est suffisamment élevée. Dans le cas contraire, l’animal se rétracte à l’intérieur de sa coquille qu’il obture par un voile muqueux (courte inactivité) ou par un épiphragme, ce qui lui évite la déshydratation. La photopériode et la température sont des variables saisonnières qui induisent les états d’inactivité. Hibernation et estivation sont des réponses à des stress environnementaux prévisibles. Chaque espèce présente une stratégie adaptée pour résister à ces stress.

L’épiphragme est un bouchon de mucus, plus ou moins imprégné de calcaire, qui durcit en séchant.

Reproduction

Tous les escargots terrestres sont hermaphrodites, produisant spermatozoïdes et ovules. Quelques escargots d’eaux douce et marine ont des sexes différents et sont donc mâles ou femelles.

 Avant la reproduction, tous les escargots terrestres pratiquent une cour rituelle de deux à douze heures avant l’accouplement. Les escargots terrestres pulmonates, prolifiques reproducteurs, s’inséminent réciproquement par paires afin de fertiliser leurs ovules. Chaque portée peut contenir jusqu’à cent œufs.

 Les escargots, parmi d’autres animaux, possèdent une spermathèque. Lorsqu’une nouvelle portée d’œufs arrive, ceux-ci sont donc fécondés par un mélange de spe Cantareus apertusis millimètres de diamètre jusqu’à six centimètres pour les escargots terrestres géants africains. Après deux à quatre semaine de climat favorable, ces œufs éclosent et les jeunes sortent. Les escargots peuvent pondre des œufs jusqu’à une fois par mois.

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L’escargot se protège

Posté par othoharmonie le 28 juin 2012

 

Comme le ver de terre, l’escargot a la particularité de concentrer dans ses tissus les substances chimiques présentes dans le sol, l’air et les plantes de son environnement (cadmium, plomb, zinc, cuivre, mercure, arsenic). En observant ce qui est accumulé dans l’organisme du gastéropode, on peut donc savoir si un sol est pollué mais également évaluer la quantité de polluants susceptible de se disperser dans la nature et de contaminer les êtres vivants. Des informations très utiles pour tester des pesticides par exemple et qu’il serait impossible d’obtenir avec une méthode classique d’analyse du sol.

Coquille d'escargot, à l'envers, cellée par une cloison blanc beigeLes escargots peuvent pour partie refléter la qualité de leur environnement en accumulant dans leur chair ou dans leur coquille certains polluants ou toxiques présents dans leur milieu. Leur mucus les protège des agressions extérieures, bactériennes et fongiques notamment. Il contribue à leur régulation thermique. Comme ce mucus est riche en acide sialique, la cible du virus grippal, la question a été posée de leur capacité à abriter une partie du cycle du virus grippal.

 Les escargots terrestres sont très sensibles aux paramètres thermohygrométriques et semblent également sensibles à la pollution lumineuse qui peut dérégler leur système chronobiologique et perturber les phases d’estivation (photo ci-contre) ou d’hibernation.

Les escargots ont disparu d’une grande partie des territoires agricoles cultivés à cause des pesticides. Le réseau bocager leur permet de mieux survivre, et il est permis d’espérer que les bandes enherbées rendues récemment obligatoires sur certaines surfaces en Europe puissent augmenter leurs chances de survie dans les milieux cultivés.

 

Escargot comme bioindicateur pour l’écotoxicologie ?

L’escargot est facile à collecter et souvent à identifier. On le trouve presque partout. Il bioaccumule de nombreux contaminants.

L'escargot se protège dans ESCARGOT 320px-Helix_pomatia_%28Dourbes%29 Sa physiologie et son écologie et sa variabilité sont maintenant connus et il est facile à élever en condition normalisée de laboratoire. Il est sensible à de nombreux contaminants.

La qualité de la croissance et reproduction de certains escargots donnent des indices de degré de pollution du sol, par exemple en pesticides ou certains éléments-trace métalliques, pour l’évaluation de la teneur en chrome bioassimilable d’un sol par exemple ou de pesticides organophosphorés. L’AFNOR travaille en 2010-2011 à plusieurs projets de normes, dont un projet de norme PR NF EN ISO 15952 /Qualité du sol – Effets des polluants vis-à-vis des escargots juvéniles (Helicidae) – Détermination des effets sur la croissance par contamination du sol (soumis à enquête et consultation du public jusqu’au 28 février 2011).

 Via la pluie et la rosée, les végétaux et le contact avec le sol superficiel, l’escargot est en contact avec divers contaminants qu’il absorbe par voie transcutanée, par voie digestive ou respiratoire. Il peut accumuler dans sa coquille des métaux ou radionucléides qui mémorisent une partie de son exposition à certains contaminants.

 Comme il est saprophage et phytophage, et qu’il pond et hiverne dans le sol, il semblait pertinent de le considérer comme une espèce sentinelle tester ses vertus bioindicatrices.

L’AFNOR considère que l’espèce qui se prête la mieux à ce travail en France est le petit-gris (Helix aspersa aspersa Müller), car le plus commun et facile à trouver. De plus, bien que d’origine européenne, il a été introduit dans le monde entier (hors sur le continent antarctique).

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Prédateurs de l’escargot

Posté par othoharmonie le 28 juin 2012


Prédateurs de l'escargot dans ESCARGOT 320px-Kadina-snails-climb-fence-0716Les escargots sont un élément important des réseaux trophiques. Ils ont de nombreux prédateurs tels que des mammifères, rongeurs ou hérissons notamment, ou des oiseaux, mais aussi parfois d’autres escargots tels que le bulime tronqué. Il existe même un rapace, le milan des marais dont la nourriture quasi exclusive est constituée de gros escargots aquatiques sud-américains de la famille des Ampullariidae, dont essentiellement Pomacea bridgesii.

 Certains escargots sont des espèces protégées comme Otala punctata, Iberus gualterianus et d’autres bénéficient d’une protection partielle dans la nature comme en France l’escargot de Bourgogne (Helix pomatia), le petit gris (Helix aspersa) et l’escargot peson (Zonites algirus) dont le ramassage des jeunes spécimens est interdit mais également la collecte des escargots de Bourgogne adultes en période de reproduction (1er avril au 30 juin). 

En Région wallonne, non seulement le ramassage des Escargots de Bourgogne et Petits gris sont limités, mais l’introduction ou la mise en liberté d’espèces non indigènes ( Helix lucorum, Helix adanentis, Helix cincta ou Achatina fulica) est interdite.

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