Consommation du Petit-Gris
Posté par othoharmonie le 24 juin 2012
Le Petit-gris fait l’objet d’une cueillette active pour consommation durant les mois autorisés. La récolte des escargots est réglementée depuis très longtemps malgré une surveillance minime. Par exemple, on ne doit pas ramasser un escargot non bordé, c’est-à-dire dont la coquille n’a pas encore de repli épais à l’ouverture.
L’escargot est très peu sensible à la pollution. Il mange tout ce qu’il trouve, bon ou mauvais, et ne s’en porte pas plus mal. Cette résistance en fait un très mauvais indicateur de pollution et le consommateur doit veiller à ne pas manger des escargots récoltés en terrain potentiellement pollué car dans ce cas, ces escargots normalement comestibles pourraient devenir toxiques.
Le petit-gris est l’animal fétiche des Charentes (Charente et Charente-Maritime) où on le préfère à l’escargot de Bourgogne, tant pour une raison de proximité que de préférence gastronomique.
Cet escargot est associé proverbialement aux Charentais, appelés familièrement les « cagouillards ». Le Charentais et le petit-gris seraient aussi lents. Le Charentais aimerait le confort intérieur, comme le petit-gris qui se replie souvent confortablement au fond de sa coquille. Le nom de cagouille est par ailleurs d’origine charentaise, saintongeaise et angoumoisine, mais il est aussi employé en Dordogne et en Gironde. Plus au nord de l’Aunis et dans le Poitou, l’espèce est appelée luma.
La production de l’héliciculture de Charente-Maritime atteint 400 tonnes, soit la moitié de la production annuelle française, ce qui fait de ce département le premier producteur de ce pays qui en consomme 45000 tonnes en équivalent escargot par an. La production a lieu d’avril à septembre le long de la côte atlantique.
Le petit-gris se nourrissant de végétaux, il est considéré comme un nuisible par les agriculteurs et arboriculteurs. Dans certains pays, on utilise le bulime tronqué comme moyen de lutte biologique contre le petit-gris. Il se nourrit aussi bien sûr de salade comme les escargots que l’on trouve dans nos jardins
manger un escargot : beuark ………..
moi aussi pendant longtemps j’avais les mêmes préjugés envers les escargots ; mais l’année dernière, suite à une mauvaise action envers un escargot (je l’ai jeté et il a fini sur les pierres) , j’ai eu moi même un choc et ai crié « mon dieu ! qu’ai je fait !!! » … j’étais horrifiée ..
à partir de ce jour, j’ai décidé d’en prendre soin, de les aimer, de les nourrir … et ils en sont contents !
et maintenant, certains me (re)connaissent et se laissent transporter quand j’en sauve un de l’écrasement …
et en plus, ils ne se reproduisent pas trop : l’année dernière, sachant instinctivement que les voisins ne les aiment pas trop (ou alors , dans la casserole -beuark- ) , je leur ai demandé de faire attention à la reproduction … ils m’ont écoutée !!
voilaaaaaaa