Posté par othoharmonie le 23 juin 2012
Espèce protégée : Escargot de Bourgogne
Depuis 1979 en France, certaines espèces d’escargots, en particulier Helix pomatia, font l’objet d’une protection spéciale prévoyant l’interdiction du ramassage pendant la période de reproduction, du premier avril au 30 juin inclus. Durant les autres mois de l’année, le ramassage de l’escargot de Bourgogne est autorisé, à l’exception des sujets dont le diamètre est inférieur à trois centimètres.
L’escargot de Bourgogne est généralement considéré par les amateurs comme ayant meilleur goût que le petit-gris.
L’extrait préparé à partir de cet escargot (hélicidine) est utilisé pour ses propriétés broncho-relaxantes. Cette substance est utilisée dans des sirops contre la toux sèche.
Un extrait d’Helix pomatia était utilisé en immuno-hématologie comme sérum test anti-A, car il se lie spécifiquement à la N-Acétylgalactosamine.
L’escargot de Bourgogne est un mets traditionnel de la gastronomie française, en particulier dans les cuisines bourguignonne et champenoise.
Les œufs de cette espèce sont aussi utilisés pour faire du « caviar » d’escargot.
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Posté par othoharmonie le 23 juin 2012
L’escargot des bois (Cepaea nemoralis), ou escargot des haies, est une espèce d’escargot dont la coquille est extrêmement variable, ce qui rend sa détermination difficile. Il peut être facilement confondu avec Cepaea vindobonensis et surtout Cepaea hortensis qui se rencontre dans les mêmes habitats. Il se distingue de Cepaea hortensis par la couleur du renflement sur le bord de la coquille, qui est généralement de couleur brun foncé.
Son habitat est très varié et on peut le rencontrer dans le bois, les haies, les friches, les dunes et les prairies. Il se rencontre jusqu’à 1 200 m dans les Alpes et 2 200 m dans les Pyrénées. Il se rencontre partout dans l’ouest de l’Europe.
Particularités : Les escargots ont la capacité de faire cicatrisé leur coquille en cas de choc. Il a une langue avec des dents miniatures qu’on appelle « Radula « . Il a quatre cornes et pour mieux glisser l’escargot des bois bave donc il peut glisser sur des tiges de roses sans se blesser. L’escargot des bois se défend en rentrant dans sa coquille et en faisant des bulles.Quand la température descend jusqu’en dessous de 12° à 15°, l’escargot des bois entre en hibernation et le bouchon du mucus se minéralise en s’imprégnant de calcaire.
Description : C’est un escargot qui a la coquille extrêmement variable, ce qui rend sa détermination difficile. Il est souvent confondu avec le « Cepaea vindobonensis » et surtout avec le « Cepaea hortensis » car il se rencontre dans le même habitat. Seule la dissection permet de différencier ces deux espèces. Sa coquille mesure 2 à 2,5 cm de long et 1,5 à 2 cm de haut.
L’escargot des bois a des rayures noires.Il a un petit trou sous sa coquille qui lui sert à respirer et un autre pour faire des crottes.
Son habitat est très varié comme dans les bois, les haies, les friches, les dunes et les prairies. On peut le voir jusqu’à 1 200 mètres dans les Alpes et 2 000 mètres dans les Pyrénées. Il se rencontre dans tout l’ouest de l’Europe.
Nutrition : Il se nourrit de feuilles et de tiges. Il dévore des morceaux de plante grâce à sa langue râpeuse.
Espèces : Il existe plus de 60 000 espèces d’escargots terrestre et aquatique, la plupart des espèces sont herbivores.
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Posté par othoharmonie le 23 juin 2012
La coquille de l’escargot de Corse ressemble superficiellement à celle de l’escargot petit-gris. Toutes deux sont de forme semblable, globuleuses, ornées de bandes sombres et dépourvues d’ombilic. Celle de l’espèce corse est toutefois nettement plus petite : 25 mm au maximum contre 45 mm pour le petit-gris. Son test est très mince et l’ouverture de la coquille (péristome) peu épaissie (chez le petit-gris adulte, le péristome est épais et blanc).
La sole pédieuse de cette espèce est particulièrement développée : elle s’étale latéralement de façon exceptionnelle pour un escargot lorsqu’il est actif. Cette particularité pourrait-être une adaptation au déplacement sur des substrats sableux mouvants.
De nos jours, il semble se confirmer que la répartition de l’escargot de Corse se limite à une étroite bande côtière de 6 hectares environ, en retrait de la plage du Ricantu au sud-est d’Ajaccio, à proximité immédiate de l’aéroport. Depuis sa découverte en 1843, il n’a été observé que dans ce même secteur de Campo dell’Oro. À l’époque historique, c’est-à-dire depuis le milieu du XIXe siècle, le maximum de sa distribution dans cette zone très exiguë n’aurait pas dépassé une cinquantaine d’hectares.
Des fouilles archéologiques dans des sites des régions de Bastia et Bonifacio datant d’une époque comprise entre 7000 et 2500 ans av. J.-C. ont toutefois permis de trouver des coquilles qui, quoique légèrement plus grandes que les actuelles, ont été rapportées à cette espèce. Au Néolithique, la distribution de Thyrrenaria en Corse était donc bien plus vaste qu’aujourd’hui. On ignore si la régression est due à des causes d’origine climatique ou anthropique (modification du milieu naturel, utilisation alimentaire…).
L’environnement de l’escargot de Corse sur le Campo dell’Oro est constitué d’un haut de plage et d’une plaine sableuse partiellement inondable. Celle-ci est colonisée par une végétation buissonnante dominée par le genêt de Salzmann et la scrophulaire rameuse. Le milieu a un aspect général de lande en mosaïque, c’est-à-dire une alternance de zones densément buissonnantes, de clairières et d’espaces nettement dénudés. Il est localement très dégradé par la fréquentation et les activités humaines, ou envahi par des plantes rudérales.
C’est dans les secteurs où la végétation est mosaïque que l’escargot est le plus abondant : il évite les zones de végétation dense. De la même manière, il préfère les sols meubles et se raréfie sur les terrains que la fréquentation humaine a dénudés ou rendus compacts.
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