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Conservation de l’escargot de Corse

Posté par othoharmonie le 22 juin 2012

L’escargot de Corse est une espèce essentiellement nocturne, ne circulant que la nuit ou par temps pluvieux. De jour et aux périodes chaudes, il s’enfonce dans le sable, parfois jusqu’à 60 cm de profondeur.

 La composition du régime alimentaire des escargots est généralement déterminée par l’analyse de leurs crottes (coprologie). Les végétaux consommés sont identifiés à partir des restes d’épiderme caractéristiques de chaque espèce botanique.

 Conservation de l'escargot de Corse dans ESCARGOT 240px-Genista_salzmanniiSi l’alimentation de Tyrrhenaria ceratina varie selon les saisons, l’espèce se nourrit toujours de matériel végétal, qu’il soit frais au printemps ou surtout mort à l’automne. Dans 80 % des cas, et quelle que soit la saison, son alimentation comporte des feuilles, des fleurs ou des gousses du genêt de Salzmann ; y figure également la giroflée des dunes et la jasione des montagnes ainsi que des graminées. Elle comporterait en outre des mousses, des lichens et des matériaux organiques obtenus en ingérant du sable.

 La période de reproduction dure de la fin du mois d’août à la mi-octobre. Quelques jours après les accouplements, les œufs, une vingtaine au maximum, sont déposés sous le sable dans une cavité consolidée par du mucus. Ils éclosent au bout de 15 à 16 jours.

Des observations menées en terrarium montrent que les jeunes ne quittent les abords du nid souterrain qu’au-delà d’une période d’une quinzaine de jours à trois semaines, à partir de quoi ils peuvent être observés en surface. Jusqu’à ce moment, on ne sait s’ils vivent sur leurs réserves où s’ils sont capables de se nourrir de petits débris de genêt. Il leur faut de 2 à 4 ans pour devenir adultes, et leur longévité pourrait atteindre de 6 à 10 ans.

 Réduit à 6 hectares dans la périphérie d’Ajaccio, l’habitat naturel de lescargot de Corse, unique représentant au monde du genre Tyrrhenaria, reste menacé par le développement péri-urbain de cette ville. Il s’agit donc d’une espèce considérée comme « en danger critique d’extinction » sur la Liste rouge de l’UICN.

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Escargot géant d’Afrique

Posté par othoharmonie le 22 juin 2012


L’Escargot géant africain, Achatine ou Achatine foulque (Achatina fulica, syn. Lissachatina fulica), est un grand escargot dont les adultes mesurent en général environ 8 cm de long mais peuvent dépasser les 20 cm pour un poids allant jusqu’à 1 500 g.

 Divers escargots d'Amérique du NordAchatina fulica est la seule espèce du genre Achatina selon la plupart des classifications classiques mais les classifications phylogénétiques placent une trentaine d’espèces dans ce genre, ainsi qu’un sous-genre : Lissachatina.

 Sa coquille brune avec des marques transversales plus sombres est de forme conique et est deux fois plus haute que large.

 Cet escargot est herbivore polyphage, c’est-à-dire qu’il est peu exigeant en matière de végétaux consommés. Il peut se reproduire 6 à 7 fois par an à raison de 200 œufs pondus à chaque fois (avec un taux de survie de 90 %). Il devient adulte en six mois et vit en général un an et demi, cependant certains individus ont été maintenus vivant six ans en élevage.

 Originaire d’Afrique, l’espèce a été largement introduite en Asie, dans les Antilles, dans les îles du Pacifique et de l’Océan Indien où sa taille et son taux de reproduction important ont rapidement posé problème en l’absence de prédateurs naturels : outre les dégâts qu’une population incontrôlée peut faire subir aux cultures, Achatina fulica pose aussi un problème de santé publique, étant le vecteur de parasites et d’agents pathogènes dont certains peuvent toucher les êtres humains.

 Parmi les mesures prises afin de contrôler les populations d’escargot géant africain, la lutte biologique par l’introduction d’espèces d’escargots prédatrices (comme le Euglandina rosea) et de vers plats s’est montrée relativement inefficace et a parfois eu des conséquences dramatiques sur des populations d’autres escargots autochtones.

 Son habitat d’origine est l’Est de l’Afrique, surtout le Kenya et la Tanzanie. Aujourd’hui on le trouve dans presque toutes les régions tropicales et humides du globe où il a été introduit parfois de façon volontaire, souvent involontairement. Il est capable de survivre dans des habitats variés comme les zones agricoles, les côtes, les terrains vagues, les forêts naturelles, les zones urbaines ou humides. Il est actif la nuit et se réfugie dans le sol durant le jour.

 Des mesures de quarantaine prise à son égard ont permis d’intercepter de nombreuses importations de cette espèce par exemple sur le sol des États-Unis. Cependant, une mode est apparue récemment de conserver cette espèce comme animal de compagnie mais ceci est illégal dans plusieurs pays dont les États-Unis.

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Risques avec l’escargot géant

Posté par othoharmonie le 22 juin 2012

L’escargot géant africain est le vecteur de Angiostrongylus cantonensis (Nématode; Protostrongylidae), le ver rond responsable de la méningo-encéphalite éosinophilique chez les humains dont l’expansion correspond à celle de l’escargot. Il n’en est pas le seul vecteur, d’autres espèces d’escargots introduits dans les régions tropicales transmettent également ce parasite.

 Inversement, il peut être utilisé comme bioindicateur pour mesurer la pollution. L’Académie des sciences russes a en effet mis au point une technique pour équiper des Achatina d’appareils à fibre optique qui contrôlent leur motricité et leur rythme cardiaque, deux paramètres corrélés au niveau de pollution des fumées.

 

Lutte contre Achatina fulica

 Achatina fulicaUne fois l’escargot géant introduit quelque part, il est très difficile, souvent impossible à éradiquer. Les meilleures méthodes de lutte semblent être celles qui consistent à l’éliminer à la main, l’utilisation de molluscicides, de lance-flammes et de lutte biologique. Dans certaines régions, on tente de promouvoir sa consommation en espérant que celle-ci pourrait diminuer ses populations. Mais il est toujours dangereux de promouvoir une espèce nuisible à cause des risques d’inciter les gens à le répandre encore plus.

 Les tentatives de lutte biologique, quant à elles, ne semblent pas avoir été d’une grande efficacité contre Achatina fulica et sont la cause de la diminution et parfois de la disparition d’espèces locales.

 L’une des méthodes de lutte biologique la plus utilisée contre l’escargot géant africain est l’introduction d’escargots prédateurs, surtout d’Euglandina rosea.

 Les premiers essais d’un tel contrôle eurent lieu dans l’archipel hawaien. Quinze espèces d’escargots carnivores furent introduites délibérément. Neuf d’entre elles ne s’établirent pas, on ignore le devenir de trois autres, les trois dernières ont toutes posé des problèmes environnementaux : Euglandina rosea, Gonaxis kibweziensis, Gonaxis quadrilateralis. De plus, elles n’ont eu aucun impact manifeste sur les populations d’Achatines.

 Des tentatives aussi néfastes eurent lieu ailleurs. Euglandina rosea a été en particulier introduit en Polynésie française, dans les Samoa américaines, sur Guam et dans d’autres îles du Pacifique et l’océan Indien.

 En plus de l’introduction délibérée d’escargots prédateurs, le ver plat Platydemus manokwari a aussi été introduit bien que moins largement. Cet agent pathogène semble avoir effectivement contribué à diminuer les populations d’escargot géant bien que son impact réel ne soit pas complètement démontré. Cependant, ce ver a aussi été responsable du déclin d’espèces endémiques sur l’île de Guam.

 

Achatiniculture

 HeterostrophaCertaines espèces d’escargots géants africains des genres Achatina et Archachatina fournissent une viande de brousse très prisée depuis la Guinée jusqu’en Angola. Dans ces pays gros consommateurs d’escargots géants africains, les cheptels sauvages sont parfois menacés par la cueillette menée trop intensivement depuis de nombreuses années. L’objectif majeur du mini-élevage dont relève l’achatiniculture est de permettre progressivement l’abandon des procédés de cueillette et leur remplacement par des techniques rationnelles de production.

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Escargot des jardins

Posté par othoharmonie le 22 juin 2012

 Cepaea hortensisL’escargot des jardins (Cepaea hortensis) est une espèce d’escargot originaire du centre et de l’ouest de l’Europe répandu dans d’autres régions du monde tel que l’Amérique du Nord.

Son habitat est très varié, on le trouve dans les bois et les prairies, les haies et les dunes.

Les dessins de la coquille de cet escargot sont extrêmement variables et l’animal peut être aisément confondu avec des espèces proches comme Cepaea nemoralis et C. sylvatica. Il se distingue de Cepaea nemoralis par la couleur du renflement sur le bord de la coquille, qui est de couleur claire.

 

Il apprécie les feuilles d’arbres fruitiers tels que le pommier.

 

Il possède comme prédateur la grive musicienne.

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