Lamas, animaux sacrés

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

 

 Guanaco (Lama guanicoe)Animaux sacrés des peuples Indiens des Andes, sans lesquels ils n’auraient pu subsister dans cette région aride, aux conditions climatiques parfois extrêmes. Les lamas jouent un rôle important dans la mythologie et les rituels des indigènes, et ceux-ci les considèrent comme leurs « frères sans parole ». Dans les régions habitées les plus élevées (4 à 5000 m) la seule activité possible pour les petits paysans indiens est l’élevage extensif. Un peu plus bas (3 à 4000m) ils peuvent complémenter l’élevage par la culture de tubercules, principalement des pommes de terre, en de nombreuses variétés. Celle-ci sont cultivés non pas dans les vastes plaines, qui sont très exposés au gêl, mais sur les pentes environnantes, car l’air froid y descend dans les plaines.

A cause de la disparition rampante des structures agricoles traditionelles, les lamas ne sont plus élevés que pour leur viande dans certaines régions, comme ici dans le nord du Chili.

L’alpaga est un cousin proche du lama, plus petit et plus lainé que celui-ci et producteur d’une laine de très grande qualité. Comparable en de nombreux points au lama, il est plus grégaire, c’est à dire très lié à la vie en troupeau et moins proche de l’homme, qu’il n’a jamais servi d’aussi près que son congénère. Les alpagas se différencient en plusieurs points clairement des lamas: Ils sont nettement plus petits, toujours moins d’un mètre au garrot, de préférence moins de 90 cm. Le poids adulte varie autour de 60 à 70 kg. Les oreilles sont droites, pointues et assez courtes.

 L’inclinaison du bassin est plus prononcée ce qui donne à l’animal un aspect plutôt arrondi en contraste avec la silhouette rectangulaire ou carrée du lama. La tête et plus courte et plus pointue. Mais avant tout la laine est plus dense, plus fine et plus uniforme que chez la plupart des lamas. Les meilleurs individus n’ont pratiquement plus de gros poil dans la toison du dos et des flancs.

Fichier:Alpaka 33444.jpgLes relations homme-alpagas sont néanmoins nettement plus rébarbatives qu’avec les lamas pures (sans sang guanaco), car leur caractère est franchement plus nérveux et buté. En tant qu’animal de loisirs le lama est davantage polyvalant, mais vous pouvez évidemment aussi promener votre alpaga.

 L’origine des lamas de la Montagne Bleue: la plus grande partie du troupeau, autour de 150 têtes en moyenne, descend des deux premières importations du Chili en 1991 et 1994. Entre temps des lignées argentines et nord-américaines s’y sont rajoutées.  La première importation de lamas et d’alpagas au départ du Chili est arrivée en France en 1991. A l’époque il n’y avait pas encore d’associations d’éleveurs de petits camélidés, mais d’une manière ou d’une autre, l’engouement pour ces animaux extraordinaires était arrivé en Europe par le biais de l’Amérique du Nord.

 Avant cette nouvelle ère des importations, on ne trouvait sur le vieux continent qu’une population de camélidés très restreinte, végétant dans des zoos ou cirques et chez quelques rares détenteurs privés.

 Malgré le fait que cet inventaire de base était génétiquement appauvri par manque de sélection, par consanguinités répétées et un taux important de croisements avec surtout des guanacos, la demande pour les lamas et alpagas montait de manière spectaculaire à partir des années 90 et les prix de vente également. Ce n’était pas dû au hasard, car les petits camélidés remplissent un besoin grandissant, qui a ce moment là était mûr à point. Le Chili était (et l’est encore) le seul pays d’Amérique Latine a posséder le statut sanitaire requis pour des importations d’animaux vivants vers l’Union Européenne (surtout par rapport à la fièvre aphteuse).

 Les lamas Chiliens sont élégants, génétiquement riches en couleurs et d’un caractère particulièrement doux. Les Argentins ont une ossature robuste et une laine dense. Les Nord-Américains de leur côté apportent une certaine touche de classe et de rayonnement. 

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Les lamas sont des chameaux

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Les lamas sont des chameaux dans LAMA 220px-Vicu%C3%B1a_Vigogne_El_Tatio_4200m_Chile_Luca_Galuzzi_2006De la famille du chameau, le lama n’est autre qu’un Guanaco domestiqué principalement au Pérou où on l’utilise pour le transport de charges.

 Autrement il vit en Amérique du Sud, à l’état sauvage dans la Cordillière des Andes. Il est plutôt de couleur sable mais peut aussi être blanc ou de toute autre couleur.

Le lama a un long cou, des oreilles très mobiles et de grands yeux protégés par de longs cils bien fournis. Il salive beaucoup et crachera si on l’opportune.

 C’est bien sur un mammifère ruminant. Il se nourrit exclusivement de feuilles et d’herbe. Il peut se passer de boire pendant assez longtemps.

 Le mâle possède son harem et il n’y a pas de période spéciale pour l’accouplement. Ce qui fait que la femelle peut mettre bas à n’importe quel moment de l’année. La gestation dure 11 mois et la femelle accouchera à tous les deux ans.

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Le Lama, protecteur de troupeau

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Comme le chien ou l’âne, le lama peut aussi être utilisé comme animal de protection des troupeaux ovins.

  Vigogne (Vicugna vicugna)Le lama réagit agressivement envers les animaux qui s’approchent d’un troupeau (chiens, coyotes, renards, loups). Les lamas qui pèsent entre 115 et 225 kg peuvent facilement effrayer les loups. Le lama émet des cris d’alarme aigus et pourchasse les prédateurs en s’interposant entre le troupeau et le prédateur.

 Comme le chien le lama doit avoir noué des liens étroits avec les moutons. On Place d’abord le lama près des brebis, dans un enclos séparé. Dès que les brebis se sont habituées à sa présence, on laisse le lama entrer dans l’enclos des brebis. Peu à peu le lama adoptera sa nouvelle famille en adoptant des comportements doux avec les moutons. Il devient alors un compagnon très protecteur et défend son territoire et le troupeau avec énergie.

 Témoignage d’un éleveur utilisant des lamas pour protéger son troupeau

 Après un an d’apprentissage chez nous, « Tonto Chuno », mâle lama de six ans est parti en novembre 2000 dans un troupeau de 350 brebis, sur le versant Ouest du Vercors, pour participer à leur protection contre les prédateurs.

Un lama, gardien du troupeau ? Pourquoi un lama se mettrait-il à protéger des moutons contre un prédateur ?

 Le Lama, protecteur de troupeau dans LAMA 2224953835_small_2Et bien tout simplement parce que cela s’inscrit dans le comportement normal de cet animal : c’est une particularité comportementale du lama que de défendre un territoire et les petits. Un éleveur de lamas vous dira que le mâle est très attaché aux jeunes lamas qui naissent : lors d’une naissance, il se précipite pour flairer le nouveau-né, il reste très souvent couché près des jeunes lamateaux pendant que les mères broutent. Et lorsque le lama est dans un troupeau de moutons, il n’est pas rare de voir les agneaux lui sauter sur le dos comme ils le font habituellement avec les brebis.

 Un lama est toujours aux aguets : il surveille tout ce qui se passe dans le pré. Parfois, si le terrain le permet, il aime monter sur un lieu plus élevé : surélévation du terrain, petite colline, rocher… d’où il a une vue encore plus large.

 Très territorial, le lama chasse les intrus qui risquent de présenter un danger pour son groupe. Donc, il sera efficace pour éloigner les chiens, loups et renards.

On peut se demander avec raison si le lama est efficace dans toutes les situations : des loups qui attaquent en meute, plusieurs chiens qui se liguent etc….

Aux États-Unis où les grands prédateurs ne sont pas rares (ours, pumas), les lamas sont connus pour prévenir les bergers en cas d’attaque : le lama va signaler le danger en poussant le cri d’alerte : une sorte de hennissement que l’éleveur reconnaît parfaitement. En ce qui me concerne, j’ai observé une femelle alpaga (donc de taille moitié moindre qu’un lama) qui hennissait. Je me suis précipitée : elle signalait la présence dans le champ d’un taureau, animal qu’elle savait ne pas faire partie de notre élevage… D’autres éleveurs ont observé le lama se mettre entre les moutons et le danger.

 Très souvent, le lama va devenir le chef du troupeau, et assumera son rôle en conduisant le troupeau pour manger, boire ou se mettre à l’abri. Il peut également empêcher le troupeau d’aller dans un lieu où se trouve un prédateur et ramener ses moutons dans un endroit plus sûr. Nous avons observé un jour le troupeau revenir sans raison apparente. Tout le troupeau avait une attitude « bizarre ». En allant regarder de près, j’ai vu que dans le bois d’où les lamas revenaient, il y avait un sanglier de belle taille… Je pourrais vous raconter dès dizaines d’exemples similaires…

 Tous les éleveurs qui utilisent des lamas aux États-Unis confirment l’arrêt presque total des mortalités dues aux prédateurs depuis qu’ils y ont introduit leur lama, et certains attestent de la reprise de cette mortalité lorsque, pour une raison ou une autre, ils ont enlevé le lama. C’est vrai qu’à la maison, je sais tout de suite s’il s’est passé quelque chose, les lamas le disent : une naissance, une barrière mal fermée, un lama qui n’est pas dans son parc, un sanglier ou un chien étranger…

 

Un Éleveur de Lamas

 Si vous désirez acheter un lama pour aider à la protection de votre troupeau de moutons, d’oies ou de canards gras. Bernard et Christiane Giudicelli vous proposent plusieurs lamas aptes à cette fonction, formation et conseils d’élevage : comment nourrir et soigner un lama, quels comportements adopter pour assurer son éducation. Ils ont également développé tout un chapitre sur ce sujet dans le nouveau livre « Lamas et Alpagas, les connaître, les élever », indiquant les conditions de succès pour cette activité.

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Le LAMA BLANC

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Le LAMA BLANC dans LAMA 514EKD3TSNL._SL500_AA300_LIVRE de Alexandro Jodorowsky (Scénario)

17 février 1929 : Naissance d’Alexandro Jodorowsky à Iquique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s’installer.

Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure…

Résumé du livre

Dans le Tibet occupé par la Chine, le millénaire grand Lama se réincarne dans un enfant blanc, né par accident dans les montagnes tibétaines… Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure.

 

La réédition du best seller de Bess et Jodorowsky en intégrale 

Série d’aventure empreinte de spiritualité, Le Lama Blanc est un best seller qui a marqué plusieurs générations de lecteurs. Il raconte l’histoire d’un enfant blanc né dans les montagnes tibétaines et qui est la réincarnation du Grand Lama. Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure.

 

Six tomes en un seul volume

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Lama de Précolombie

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

La culture de Chavín est une civilisation précolombienne. Elle doit son nom au village de Chavín de Huántar, au Pérou, où les ruines les plus significatives ont été retrouvées.

Lama de Précolombie dans LAMA 440px-Panorama_Chav%C3%ADn

Les travaux de Julio Tello ont contribué à établir son rôle de matrice, de culture mère de toutes les civilisations andines. Une société dirigée par une élite de prêtres dont le culte tourne autour de l’image du Jaguar ou du puma. Le lama était aussi considéré comme un dieu. À des fins religieuses, les Chavíns utilisaient un cactus hallucinogène: le « San Pedro« . La drogue contenue dans le cactus mettait les prêtres en état de transe, donc plus proche des dieux, et autre avantage, elle leur permettait d’améliorer leur vision (dilatation des pupilles) et de pénétrer au fond du temple, dans le noir absolu, là se trouve un monolithe « El Lanzón » représentant un dieu, qu’eux seuls pouvaient donc voir et consulter pour savoir quelles décisions prendre. Un cours d’eau dévié dans un tunnel, ressortant devant le temple et percé de trous aurait d’après les archéologues, eut un fonctionnement semblable à une flûte géante. En effet, l’inclinaison du sol au-dessus du tunnel fait que chaque trou percé a une taille différente. Lorsque l’eau passant dans le tunnel se fait rare, la résonance du tunnel augmente et les trous émettraient alors des sons aux tonalités variées, indiquant le manque d’eau à venir. Les Chavíns représentaient leurs dieux sur des stèles. Ils sacrifiaient aussi des animaux pour satisfaire leurs dieux.

220px-80_-_Machu_Picchu_-_Juin_2009_-_edit dans LAMAElle a émergé vers 1000 av. J.-C. et a vu son apogée vers 800-200 av. J.-C. Elle a disparu vers 200 av. J.-C.. Elle était essentiellement localisée le long du littoral de l’océan Pacifique.

La civilisation de Chavín a introduit le travail du bronze et de l’or en Amérique du Sud. La méthode de travail des métaux était très avancée pour l’époque. Elle pratiquait également d’autres formes d’artisanat, comme la poterie et le tissage. Des stèles qui représentent des félins stylisés en creux, sont attribuées à cette culture. Ils apprirent aussi à apprivoiser le lama.

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Domestication du Lama

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Les lamas sont domestiqués depuis environ 6 000 ans en Amérique du Sud.

 Lama (Lama glama)Les lamas, étroitement associés à la civilisation andine, connaissent leur apogée sous l’Empire Inca. Les lamas ont été décimés sous les conquistadors. Leurs effectifs ont pu se reconstituer à partir d’un petit noyau. Les lamas, remarquablement adaptés à l’altitude, peuvent encore être utile pour les indiens de l’altiplano.

La domestication des lamas en Amérique du Sud a débuté depuis 6 000 ans environ. C’est un des exemples de l’étroite association qui peut exister entre des groupes ethniques et une espèce animale. Chaque fois c’est grâce à l’exceptionnelle adaptation de ces animaux au milieu que l’homme a pu occuper durablement des territoires, a priori, inhospitaliers.

C’est ainsi que les indiens ont eu l’idée de domestiquer les guanacos sur les hauts-plateaux de la cordillère des Andes. Les lamas, adaptés à l’altitude, serviront d’animaux de bât pour le transport, ils fourniront leur chair pour l’alimentation, leur laine pour les vêtements, leur cuir pour les chaussures, leurs os pour les outils ou l’ornement, et jusqu’à leurs excréments pour le chauffage. Ses effectifs ont atteint leur apogée sous l’Empire Inca. Le cheptel avait alors une grande importance économique mais les lamas étaient omniprésents également dans les rites religieux, les mythes, légendes, superstitions des peuples andins. Les lamas, comme représentant le bien le plus précieux, étaient régulièrement offerts en sacrifice pour s’attirer la bienveillance des dieux.

A cette époque l’élevage des lamas a été encadré par l’administration inca permettant un certain degré de sélection des animaux. Mais avec l’arrivée des conquistadors, l’Empire Inca s’effondra brutalement (capture d e l’Inca Atahualpa par Pizarro le 16 Novembre 1532 à Cajamarca). En quelques années les effectifs de Petits Camélidés furent réduits de 90 % par l’abattage, l’épuisement dans le transport impitoyable de  chargements de minerais précieux, les maladies comme la gale importée avec les moutons des espagnols.

Les effectifs de lamas se reconstituèrent cependant peu à peu à partir de troupeaux difficilement accessibles sur les hauts-plateaux. On trouve donc des lamas aujourd’hui en Bolivie, Pérou, Chili et Argentine essentiellement ; aujourd’hui, même si son rôle d’animal de bât a reculé, son adaptation à l’altitude en fat un animal irremplaçable, tant que subsistera la volonté de certains hommes de vouloir vivre sur la terre de leurs ancêtres.

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Lama et rituels Inca

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Lama et rituels Inca dans LAMA 220px-Pisac_Terassen_mediumLa divination tenait une place prépondérante dans la civilisation inca. Avant chaque action d’importance, on faisait appel à celle-ci et rien d’important ne pouvait être entrepris sans avoir auparavant consulté les auspices. La divination était utilisée aussi bien pour prédire le déroulement des batailles que pour punir un crime.

Il existait plusieurs méthodes de divination : on pouvait observer des araignées se déplacer ou analyser la disposition que les feuilles de coca prennent sur une assiette plate. Des prophéties pouvaient être aussi faites à partir de l’étude des entrailles d’animaux sacrifiés, et notamment les poumons de lamas.

À chaque occasion importante, on offrait un sacrifice. L’animal le plus utilisé était un lama, le choix des animaux sacrifiés étant soumis à des règles précises sur la couleur de la fourrure.

Les sacrifices et offrandes étaient quotidiens, dédiés aux dieux ou aux huacuas

Parallèlement au culte du soleil, les Incas reconnaissaient et adoraient plusieurs autres divinités. Le plus important d’entre-eux est Viracocha, un dieu agricole responsable notamment de l’aménagement du sol – les techniques d’irrigations revêtant une importance particulière pour les peuples andins. Le lien entre Viracocha et Inti, le soleil, n’est pas clairement établi. La subordination de l’un à l’autre est floue et dans certaines légendes ils semblent même interchangeables. Après Viracocha, les Incas révéraient également l’Éclair, Inti Illapa le dieu du ciel, du tonnerre et de la foudre.

233px-Llama_with_numbers.svg dans LAMAL’Empire inca se composant d’une mosaïque de peuples qui n’ont pas forcément été détruits ou réduits en esclavage, certains cultes locaux ont pu perdurer sans pour autant que le peuple originaire de Cuzco ne les adopte. Le culte de Pachacamac en est un exemple : c’est un dieu de la côte centrale du Pérou dont les origines sont incertaines, mais dont le culte était en tout cas antérieur à celui de Viracocha. Le plus grand temple connu consacré à ce dieu s’appelle lui-même Pachacamac et remonte à l’époque de la culture Lima. Le culte serait probablement apparu entre l’an 300 et l’an 600. C’est cependant avec la culture Ishmay, civilisation locale qui se situait entre les fleuves Rimac et Lurin (1000-1450 après J.C.), que le site de Pachacamac connaît son apogée 

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Classification du Lama

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Classification du Lama dans LAMA 320px-Lama_animalAvant le débarquement des Espagnols sur le continent sud-américain, le lama y était le seul animal domestique. Utilisé comme bête de somme, il était aussi très prisé pour sa fourrure et sa viande, mais sa charge maximale étant d’une vingtaine de kilos, il ne peut être monté.

 Les premiers écrits concernant le lama le comparent généralement au mouton. Pourtant, on s’aperçut très vite de sa parenté avec le chameau, et donc avec les camélidés.

 Les paléontologues Joseph Leidy, Edward Drinker Cope et Othniel Charles Marsh ont interprété la découverte d’espèces disparues de l’ère tertiaire sur le continent américain, qui apporte des lumières sur l’apparition de cette famille et leurs relations avec les autres mammifères. À l’origine, les lamas n’étaient pas cantonnés à la partie du continent américain située au sud du canal de Panama comme ils le sont de nos jours. On en a découvert de nombreuses traces datées du pléistocène dans la région des montagnes Rocheuses ainsi qu’en Amérique centrale, dont certains beaucoup plus grands que les spécimens actuels. De nombreux animaux apparentés aux chameaux, montrant des mutations génétiques et une série progressive de changements, y ont été découverts dans des strates allant du pliocène au début du miocène. Comme aucune trace de camélidé n’a – à ce jour – été découverte dans des fouilles du vieux continent, il est actuellement admis que les Amériques sont leur terre d’origine et que certains sont passés en Asie, descendant vers le sud en fonction des modifications climatiques pour devenir les chameaux. Il y a peu de mammifères dont le passé paléontologique a été retracé avec autant de succès.

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A propos des Lamas !

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Offrandes chez les Incas

Les « vierges du Soleil »

Fichier:Lama glama.jpgLeur nom véritable en quechua est acclacuna, « femme choisie ». Garcilaso traduisit par vierge du soleil car tout simplement elles devaient rester vierges, étant consacrées au soleil et son représentant l’Inca… Elles étaient chargées de préparer la nourriture et la boisson du Soleil, de faire les prières pour celui-ci. On les sacrifiait parfois lors de rituels, et l’Inca choisissait ses épouses parmi elles. On les choisissait parmi les plus jeunes filles de chaque communauté, à l’âge de huit ans en général, puis vers douze ans. Grâce à plusieurs cérémonies elles accédaient au statut de novices. Enfin, trois ans plus tard, elles choisissaient entre le mariage et devenir une vraie accla-cuna. Si elles faisaient ce dernier choix, elles ne pouvaient plus se marier (du moins de leur propre volonté) et se devaient de rester chastes. Si elles prenaient un amant elles étaient enterrées vivantes, leur amant pendu, et toute la communauté de celui-ci massacrée ainsi que leurs animaux. Pour achever le travail, le village était rasé et on stérilisait les terres avec du sel. En fait, même une personne prise simplement à tenter d’entrer dans la maison des acclas était pendue immédiatement. Dans leur vie de tous les jours, les acclas faisaient des tentures ou des vêtements précieux destinées à l’Inca et sa famille ou qu’on offrait en cadeaux. Elles devaient veiller également à la conservation du feu sacré d’Inti. On peut constater qu’elles présentent de nombreuses ressemblances avec les vestales romaines. Les acclas avaient leur propre hiérarchie interne, celles qui restaient en bas de l’échelle tenaient le rôle de servantes des autres.

A propos des Lamas ! dans LAMA 242px-Lombards_Museum_005_bisLes incas, pour le culte des dieux, faisaient de nombreuses cérémonies pour les événements particuliers. La plus importante était l’Inti Raymi, la fête du Soleil : une procession vers un lieu sacré avait lieu avant son lever, puis à l’aube l’Inca entonnait un hymne. Alors, la cérémonie en elle-même commençait. Pendant une période d’une semaine, le peuple était en fête… Lors des processions, on pouvait transporter des statues divines ou des momies. Des nobles importants suivaient. Seules les personnalités les plus importantes participaient. Au cours des rites, on avait souvent recours à la divination. Celle-ci était indispensable avant toute action importante : on recherchait l’approbation des dieux et on voulait savoir si la réussite serait au rendez-vous. Les méthodes variaient : observation du mouvement d’animaux, d’entrailles d’un lama sacrifié… On pouvait aussi entrer en  » communication  » avec le monde des choses invisibles en absorbant de la coca. Celle-ci était souvent utilisée dans des rituels et considérée comme une plante sacrée. La divination pouvait aussi servir à rechercher un coupable ou chasser les démons… La danse était une autre façon d’entrer en transe. On dansait jusqu’à l’épuisement afin d’entrer en contact avec les dieux. Les danseurs pouvaient être masqués et costumés, et interprétaient les divers mythes. Ces danses avaient une signification religieuse.

Des offrandes étaient faites aux dieux. On donnait par exemple de la nourriture liée à ces derniers, comme le maïs qui avait une place importante dans la société inca, ou la plante sacrée, la coca. La chicha, sorte d’alcool fait à partir de maïs fermenté, était aussi très souvent offert .Il était lié au culte divin et fabriqué par les  » vierges du soleil « . Une autre sorte d’offrande était le sacrifice. La victime était souvent un lama. Il était considéré digne de remplacer l’homme et d’être offert aux dieux ; le lama noir était pour les incas l’animal le plus pur. Parfois avaient aussi lieu des sacrifices humains. Généralement, il s’agissait de prisonniers de guerre. Ils pouvaient être égorgés ou jetés d’une falaise. Des  » vierges du soleil  » étaient parfois aussi enterrées  Un lama devant le Machu Picchuvivantes, quand il ne s’agissait pas d’enfants, comme dans la légende de Tanta Carhua qui évoque une petite fille choisie pour être offerte aux dieux. Le sacrifice était considéré comme la mort la plus digne avec la chute au combat. La victime rejoignait les dieux dans l’au-delà. Souvent, le sacrifié buvait pendant la cérémonie une coupe de chicha qui engourdissait ses sens. Viracocha, le Créateur, était supérieur encore au Soleil, car il était l’être suprême. C’était le dieu adoré par les premiers habitants du Pérou. Son culte commença dans la société inca sous le règne de Viracocha, qui prit comme nom de roi celui du dieu, et prit son essor sous Pachacuti. Ce dernier rapporta que Viracocha lui était apparu en rêve, et qu’il était son protecteur particulier. Par conséquent l’empereur fit ériger un magnifique temple avec une statue en or à l’effigie du dieu. C’est de Viracocha dont il est question dans le mythe de la création : issu du lac Titicaca, il est à l’origine du soleil, de la lune et des étoiles. Ensuite, il fit sortir du lac Titicaca quatre couples, dont le chef était Ayar Capac (lequel prit ensuite le nom de Manco Capac), qui furent à l’origine de la civilisation inca. Viracocha le Créateur, le Civilisateur et le Transformateur, aussi orthographié Huiracocha ou Wiraqoca, est un dieu bon qui rassure ses fidèles. C’est une des raisons de sa popularité. On le représente généralement comme un vieil homme barbu portant une robe, un sac sur le dos. Un mythe raconte les derniers jours de Viracocha sur terre. Etant très âgé, il se préparait à quitter le monde. Il donna son bâton, lorsqu’il le croisa, au père de Manco Capac. Celui-ci devint le premier empereur inca. Ensuite Viracocha promit de revenir un jour et alla s’enfoncer dans les eaux du Pacifique. 

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Troupeau de Lamas

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Le site à votre disposition : http://www.lamasdespyrenees.fr/elevage-lamas-troupeau-llamero.html

 

Troupeau de Lamas dans LAMA 320px-Lamas_in_the_sunset_San_Pedro_de_Atacama_Chile_Luca_Galuzzi_2006Dans la vallée de Saleix La Ferme des Lamas dispose d’une quarantaine d’hectares près du village ; le site est parfaitement adapté aux lamas avec des prairies de montagne et de vastes zones de taillis et épineux (en particulier ronces et acacias). Ce « paradis » pour lamas est situé entre 750 et 1200 mètres d’altitude en soulane, versant exposé au sud.

 La superficie, le type de végétation et l’exposition permettent au troupeau de vivre en plein air intégral toute l’année et de se nourrir parfaitement avec très peu d’apports extérieurs. Les terrains sont clos et chaque parcelle dispose d’un point d’eau et d’abris ouverts où les animaux pourront choisir de s’abriter, principalement quand le temps est humide. Les lamas disposent de foin à volonté pendant l’hiver.

 

Le troupeau

Nos objectifs étant d’une part la reproduction et d’autre part la randonnée, le troupeau d’une trentaine de lamas est organisé entre :
 Les mères en reproduction, gestantes ou allaitantes avec leurs petits
 Les mâles castrés, pour les balades et randonnées
 Un étalon, pour la reproduction.

Le troupeau (hormis l’étalon, les petits en période de sevrage et parfois les mères au moment de la mise bas) est continuellement ensemble et se déplace en groupe entre les parcelles pour le débroussaillage et la gestion de l’herbe. Dans l’ensemble nos lamas sont peu lainés et très rustiques.

 La reproduction…

La sélection (choix pour retenir une femelle comme future reproductrice ou un étalon) est basée sur plusieurs critères :

  LamaLa conformation, il s’agit principalement de sélectionner des animaux avec de bons aplombs pour leurs déplacements continuels en terrain escarpé. Pour les mâles destinés à la randonnée ce critère est essentiel, incluant l’aptitude au portage.
 La rusticité, il s’agit de plusieurs facteurs dont les aspects sanitaires et la résistance à la vie en extérieur en période chaude et froide.
 Le comportement, nous sélectionnons les lamas les plus sereins et « bien dans leur tête », sans difficultés au sein du troupeau ainsi que dans leurs relations avec l’homme Le choix de l’étalon est particulièrement important, il est renouvelé tous les 3 ans environ afin d’éviter toute consanguinité. Nous gardons chaque année des femelles de remplacement à partir de nos meilleures lignées de mères, qui sont en reproduction entre 3 et 10 ans.
Nous organisons les saillies afin que les petits naissent au printemps (mai-juin) au moment où l’herbe est la plus nourrissante permettant une bonne fin de gestation ainsi qu’un allaitement optimum.

 Depuis leur naissance La Ferme des Lamas laisse les petits avec leur mère pour perturber le moins possible cette relation ainsi qu’avec le troupeau. C’est le gage d’ animaux sereins et confiants . L’étape d’apprentissage et de manipulation viendra ensuite, après le sevrage (en moyenne vers 6 mois).

La Ferme des Lamas est membre actif du SNELA : Syndicat National des Eleveurs de Lamas et Alpagas, qui a pour objet la représentation et la défense des éleveurs de lamas et alpagas dans le cadre d’actions d’intérêt collectif.  www.snela.org

Visitez le site : http://www.lamasdespyrenees.fr/elevage-lamas-troupeau-llamero.html

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Les espèces de Lamas

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

Selon Wikipédia…

 

Fichier:170 - Torres del Paines - Guanaco - Janvier 2010.JPGLe lama (genre Lama) est un terme générique désignant un grand camélidé de 2,5 m de long, originaire de la cordillère des Andes. Le terme « lama » désigne en lui-même trois espèces de camélidés d’Amérique du Sud :

  • une espèce sauvage (guanaco)
  • deux espèces domestiquées (alpaga et lama).

La forme de la tête est l’un des éléments caractéristiques qui les différencient.

Selon ITIS:

Selon MSW:

Voir également l’espèce proche :

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Comportement du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

Comportement du LAMA 

  • Cri du lama : Le lama s’exprime par toute une gamme de sons, qui peuvent traduire la tristesse, la mise en garde de ses congénères contre un danger supposé, l’hostilité vis-à-vis d’un rival, voire la satisfaction sexuelle.

Le lama crache pour sa défense (très rarement sur l’homme, plus souvent sur ses congénères). Ce crachat est constitué, dans les cas graves, de régurgitations gastriques visqueuses, plus fréquemment, d’une sorte de nébulisation salivaire qu’il projette sur l’objet de sa colère.

Le lama est un animal qui rumine mais n’est pas classé parmi les ruminants.

Comportement du Lama dans LAMA 68917865

Un troupeau de lamas blancs assiste au coucher du soleil dans le désert d’Atacama, près de San Pedro de Atacama, au Chili.

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Lama / Vigogne des Andes

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

 Vigogne (Vicugna vicugna)La vigogne  est une espèce de mammifères d’Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes. La laine de sa toison particulièrement fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe. C’est la seule espèce du genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.

La vigogne a une hauteur au garrot de 0,7 à 1,10 mètre et elle est longue de 1,40 à 2 mètres, ce qui fait d’elle le plus petit des camélidés. La vigogne possède un cou long et musclé et un museau fin. Sa courte queue est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous. Ses oreilles sont longues, pointues et fines, ses pattes, longues et fines également. Les incisives inférieures de la vigogne sont très longues et poussent continuellement, comme chez les rongeurs.

La vigogne vit en groupes constitués d’un mâle, de deux ou trois femelles et de leurs petits dans 80 % des cas. Ces groupes sont appelés harems. Les 20 % restants sont des groupes constitués de quelques mâles célibataires qui partagent un même territoire.

Les Incas tondaient autrefois les vigognes pour fabriquer des livrées impériales. La toison de la vigogne est constituée de fils particulièrement fins (12 microns de diamètre) qui permettent de tisser une étoffe de très haute qualité procurant une excellente isolation au froid. Ce tissu, qui ne peut être fabriqué que manuellement, est utilisé pour l’habillement de luxe (il est plus cher que l‘alpaga). Le cachemire semble rêche en comparaison du tissu obtenu, qui n’est pas teint pour préserver sa douceur. Plusieurs couturiers utilisent désormais ce tissu ce qui constitue une véritable aubaine pour les villageois qui vendent la laine des animaux qu’ils élèvent et tondent.

La vigogne vit exclusivement en Amérique du Sud, principalement dans les Andes centrales. On trouve ces animaux en Bolivie, au Pérou, au Chili, et dans le nord-ouest de l’Argentine. Le Pérou possède la population la plus importante, tandis que la Bolivie compte une importante population sauvage dans le sud-ouest du pays.

Une partie des populations de vigognes d’Argentine, du Chili, toutes les populations du Pérou et de Bolivie sont inscrites à l’annexe II de la Cites. Toutes les autres populations sont inscrites à l’annexe I de la Cites. La protection instaurée depuis les années 1960 a permis à la population de se reconstituer, et elle est estimée à 150 000 animaux en 2008. La vigogne reste la cible du braconnage du fait du prix élevé de la laine.

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Lama / Le Guanaco

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

( sous-espèce de Lama glama) (du quéchua huanacu, « lama ») est un camélidé sauvage présent en Amérique du Sud.  Guanaco (Lama guanicoe)Apparenté au lama, il n’a pas été domestiqué, contrairement à ce dernier.

La fourrure du guanaco est uniformément brun roussâtre : son museau et ses oreilles sont gris noirâtre, tandis que le ventre ou l’intérieur des pattes sont blancs. Le guanaco mesure près de 1,10 mètre au garrot et peut atteindre 100 kg pour les mâles. Montant rarement à plus de 3 000 mètres d’altitude, on le rencontre du Pérou méridional à la Terre de Feu; actuellement, il est plus répandu en Patagonie, où il vit généralement en petits groupes d’une vingtaine d’individus conduits par un mâle dominant.

Les principaux prédateurs naturels du guanaco sont le puma et, pour les jeunes animaux, le condor. Cependant, l’homme, exterminant ces animaux pour leur fourrure de qualité, constitue l’ennemi le plus redoutable. La population totale des guanacos est encore estimée entre 400 et 600 000 individus.

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Lama / L’Alpaga

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

L’alpaga est un mammifère domestique membre de la famille des petits camélidés, comme le lama, le guanaco et la vigogne. Comme ces derniers, il rumine mais n’est pas classé dans la famille des ruminants. Selon leur pelage, on distingue deux types d’alpagas : les suris et les huacayas.

 Lama pacosL’alpaga adulte mesure environ 90 centimètres au garrot et environ 150 centimètres jusqu’à la pointe des oreilles. Les oreilles d’un alpaga sont plus petites que celles des lamas, droites et se terminent en pointes. Il a le dos arrondi. Il peut vivre une vingtaine d’années.

C’est un animal de compagnie, d’agrément et d’ornement. Il est très calme et doux, avec une affinité naturelle pour les enfants, il garde une certaine indépendance sans pour autant être farouche. C’est un animal très curieux et très intelligent, il n’a aucune agressivité, ni envers l’homme, ni envers d’autres animaux. Il peut cohabiter facilement et n’est pas fugueur. Cependant, pendant la saison des amours, les mâles deviennent plus farouches et crachent sur les autres mâles des boules de contenu gastriques, comme le font d’ailleurs les lamas.

La laine d’alpaga est une fibre très haut de gamme, plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton. On peut le tondre tous les ans, mais sa toison peut être gardée 2 voire 3 ans.

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Domestication du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Domestication depuis 6000 ans environ en Amérique du Sud..
Le lama, étroitement associé à la civilisation andine, connaît son apogée sous l’empire inca.
Le cheptel a été décimé sous les conquistadors .Il a pu se reconstituer à partir d’un petit noyau.
Domestication du Lama dans LAMA 320px-Rose_Hill_Farm_Alpaca_04Sa remarquable adaptation à l’altitude est encore intéressante aujourd’hui pour les indiens de l’altiplano.

La domestication des lamas en Amérique du Sud a débuté depuis 6000 ans environ. C’est un des exemples de l’étroite association qui peut exister entre des groupes ethniques et une espèce animale : on pourrait citer les lapons et le renne, les nomades du désert et le dromadaire, les cavaliers des steppes et le cheval, et même les tibétains et le yack.

Chaque fois c’est grâce à l’exceptionnelle adaptation de ces animaux au milieu que l’homme a pu occuper durablement des territoires, a priori, inhospitaliers. C’est ainsi que les indiens ont eu l’idée de domestiquer les guanacos sur les hauts-plateaux de la cordillère des Andes .Cet animal, adapté à l’altitude, servira d’animal de bât pour le transport, il fournira sa chair pour l’alimentation, sa laine pour les vêtements, son cuir pour les chaussures, ses os pour les outils ou l’ornement, et jusqu’à ses excréments pour le chauffage.

Ses effectifs ont atteint leur apogée sous l’Empire Inca. Le cheptel avait alors une grande importance économique mais le lama était omniprésent aussi dans les rites religieux, les mythes, légendes, superstitions des peuples andins. Les lamas, comme représentant le bien le plus précieux, étaient régulièrement offert en sacrifice pour s’attirer la bienveillance des dieux. A cette époque l’élevage a été encadré par l’administration inca permettant un certain degré de sélection des animaux.

Mais, avec l’arrivée des conquistadors, l’Empire Inca s’effondra en un jour (capture de l’Inca Atahualpa par Pizarro le16 Novembre 1532 à Cajamarca. ) En quelques années les effectifs de Petits Camélidés furent réduits de 90% par l’abattage, l’épuisement dans le transport impitoyable de chargements de minerais précieux., les maladies comme la gale importées avec les moutons des espagnols. Les effectifs se reconstituèrent cependant peu à peu à partir de troupeaux difficilement accessibles sur les hauts-plateaux.

Aujourd’hui, même si son rôle d’animal de bât a reculé, son adaptation à l’altitude en fait un animal irremplaçable, tant que subsistera la volonté de certains hommes de vouloir vivre sur la terre de leurs ancêtres.

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Elevage de Lamas, la Montagne Bleue

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Elevage de lamas et de bergers d’Asie à Kiffis

 

Ronald Guldenshuh est un actif un peu spécial. Depuis 1991, il consacre son temps à l’élevage de lamas et de bergers d’Asie dans sa ferme du Hornihof ou Montagne Bleue. Deux passions à poil long, affectueuses et vigoureuses. Ceux qui ont peur des animaux peuvent s’abstenir (sauf si votre patron vous y emmène de force) ! Voilà. Le décor étant planté, nous pouvons à présent entrer dans l’enclos… euh, le vif du sujet, pardon.

L’élevage du Hornihof, la Montagne Bleue

Un troupeau d’une centaine de lamas ça n’est pas rien. Pour vous situer, voilà quelques détails techniques :

Originaires des Andes, Les Lamas (lama glama) sont des camélidés, comme il en existe quatre espèces, originaires d’Amérique du Sud. Alpagas et lamas sont domestiqués depuis 7 à 8000 ans. Indispensables aux peuples Indiens des Andes, les lamas jouent un rôle important dans les rituels et la mythologie indigène. Les animaux sont même considérés comme Elevage de Lamas, la Montagne Bleue dans LAMAdes frères sans paroles.

Les lamas évoluent : à l’origine aide agricole, le lama n’est plus sélectionné pour sa vigueur et ses qualités génétiques, de ce fait, sont en train de changer : épidémies, manque de nourriture et phénomènes climatiques modifient le type de l’animal.

La plus grande partie du troupeau (une centaine de têtes en moyenne) descend des deux premières importations du Chili en 1991 et 1994. Entre temps des lignées argentines et nord-américaines s’y sont rajoutées. Blanc, crème, fauve, charbonnée, paille, roux, brun, gris-brun, gris et noir, bringé, pie et tacheté, le lama c’est un peu comme la haute couture, tous les goûts sont représentés.

Visites libres ou guidées de la ferme et de la propriété en français, allemand ou anglais jusqu’à 120 personnes (durée : 1h30).

Possibilité d’effectuer des promenades avec un lama en laisse pour les enfants.

Vente de lamas et de chiens Bergers d’Asie Centrale.

Horaires d’ouverture du Hornihof

  • Le dimanche après-midi, de 15h à 17h : possibilité de visites guidées.
    Visites guidées sur demande pour les groupes et les scolaires en semaine.
    Visites guidées organisées par l’Office de Tourisme de Ferrette en saison estivale.

Renseignements

Ferme du Hornihof : -mail : Ronald.Guldenschuh@wanadoo.fr

Site Internet : Ferme du Hornihof

Ronald Guldenschuh
et
Petra Mellert
Hornihof
68480 Kiffis

Tél : +33 (0)3 89 40 33 60

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Bibliographie du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Sites à visiter :

http://www.blue-lamas.fr/lamas-pourquoi-home-g/home.html

 

http://www.lamas-bouble.com/

http://leslamasdubarroux.com/

http://aixenlama.fr/   

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Esope et le Chat

Posté par othoharmonie le 1 mai 2012

Du Chat et du Coq.

 Un Chat s’étant jeté sur un Coq, et voulant trouver des raisons apparentes pour le tuer avec quelque espèce de justice, lui reprocha qu’il était un importun, et qu’il empêchait par son chant tous les voisins de dormir.  » Ce que j’en fais, repartit le Coq, n’est pas pour les incommoder ; c’est pour leur utilité, et pour les appeler au travail, que je les réveille. – Au moins, lui répliqua Esope et le Chat dans CHAT 220px-Ojo_de_gata_trimle Chat, tu es un infâme, puisque tu n’épargnes ni ta mère, ni tes soeurs dans tes sales amours. – Ce que j’en fais, dit encore le Coq, c’est pour le profit de mon Maître, et afin qu’il ait une plus grande quantité d’oeufs. – Voilà, répondit le Chat, des raisons spécieuses ; mais je meurs de faim, il faut que je mange, et tu ne m’échapperas pas aujourd’hui.  » Alors il se jeta sur le Coq, et l’étrangla.

analyse d’Esope

 

 

Du Chat et des Rats.
 Un Chat, la terreur des Rats, en avait presque détruit l’engeance. Il eut bien voulu croquer le peu qui en restait ; mais le malheur des premiers avait rendu les derniers plus sages. Ceux-ci se tenaient si bien sur leurs gardes qu’il n’était pas aisé de les avoir.  » Je les aurai pourtant, dit le Chat, et bon gré mal gré qu’ils en aient.  » Cela dit, il s’enfarine et se blottit au fond d’une huche. Un Rat qui l’aperçut le prit pour quelque pièce de chair, et s’en approcha ; le Chat se retourne aussitôt sur ses deux pattes, et lui fait sentir sa griffe. Un second vint après, puis un troisième, qui fut suivi de plusieurs autres, et de ceux-ci pas un ne s’en retourna. Cependant un dernier, vieux et ratatiné mit la tête hors de son trou, et d’abord regarda de tous côtés ; puis de là, sans vouloir s’avancer plus loin, se mit à contempler le bloc enfariné ; enfin secouant la tête,  » À d’autres, mon ami s’écria-t-il ; il ne te sert de rien à mon égard de t’être ainsi blanchi ; quand tu serais farine, sac, huche, ou tout ce qu’il te plaira, je n’en approcherais pas en mille ans une fois. « 

Analyse de Fables d’Esope

 

220px-Cat_tongue_macro dans CHATDu Singe et du Chat.
 Le Singe et le Chat méditaient au coin du feu comment ils s’y prendraient pour en tirer des marrons qui y rôtissaient.  » Frère, dit le premier à l’autre, ces marrons que tu vois, il nous les faut avoir à tel prix que ce puisse être ; et pour cela, comme je te crois la patte plus adroite que la mienne, tu n’as qu’à t’en servir, écarter tant soit peu cette cendre, et nous les amener ici.  » L’autre approuve l’expédient, range d’abord les charbons, puis la cendre, porte et reporte la patte au milieu du feu, en tire un, deux, trois ; et pendant qu’il se grille, le Singe les croque. Un Valet vient sur ces entrefaites troubler la fête, et les galants prennent aussitôt la fuite. Ainsi le Chat eut toute la peine, et l’autre tout le profit.

Analyse de Fables d’Esope

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Chat-Vamprire de Nabeshima

Posté par othoharmonie le 1 mai 2012

Le chat-vampire de Nabeshima est une légende japonaise mettant en scène un chat qui absorbe le sang d’une victime féminine et usurpe ensuite son identité, afin de séduire l’homme amoureux de la jeune fille. Cette légende s’inscrit dans la plus large thématique du chat au Japon, animal auquel est consacré un folklore important dans ce pays

Chat-Vamprire de Nabeshima dans CHAT Black_cat_eyesLes chats arrivent au Japon au VIe siècle en même temps que la doctrine bouddhiste, mais sa réelle introduction date du 19 septembre 999, date de l’anniversaire de l’empereur Ichijo, qui reçut un chat pour ses treize ans. L’image du chat a beaucoup évolué au Japon où il sera considéré tantôt porte bonheur pour son pelage écaille de tortue, tantôt maléfique. Le succès du chat est si important dans le pays qu’une loi du XVIIIe siècle interdit l’enfermement et le commerce de l’animal. Certaines histoires racontent que les japonais câlinaient tant leurs chats que ces derniers finirent par ne plus chasser les souris, rats et souris se mirent à proliférer à tel point que les japonais durent peindre des chats sur les murs de leur maison pour chasser les rongeurs.

Le chat est bien représenté dans l’art japonais, d’abord sous les traits d’une écaille de tortue blanc, puis de plus en plus comme des chats blancs et des chats sans queue : le bobtail japonais. De grands peintres se sont illustrés dans la représentation des chats, comme Utagawa Hiroshige ou Utagawa Kuniyoshi. Utamaro allie toujours les chats avec les belles femmes[3], ce qui se retrouve dans les poèmes japonais, où le chat est étroitement associé à la grâce de la femme. Symbole de la sensualité, du désir, le chat représente également le charme et la décadence.

« Dans les ténèbres de cette ville immense
Seule dort l’ombre d’un chat bleu [...]
L’ombre bleue d’un bonheur que je poursuis.»— Le chat bleu de Sakutaso Hagiwara

Toutefois, il existe également une version sombre et inquiétante du chat, issue de la tradition populaire. Parmi celle-ci, il y a Aïnous le chat revenant, le chat né des cendres d’un monstre, et celui à deux queue d’Okabe. Pierre Loti évoque également dans ses Japoneries d’automne une ronde de chats se réunissant dans un jardin isolé les nuits d’hiver, au clair de lune. Le chat vampire de Nabeshima est une légende, très racontée au cours de l’ère Edo, qui met en scène un chat démon ou un chat vampire s’attaquant à la famille des Nabeshima.

La légende

O Toyo est la plus ravissante femme qui soit de tout l’Empire et est la favorite du prince Nabeshima de Hizen. Le sommeil d’O Toyo est régulièrement troublé par le rêve d’un gros chat qui l’épie. Une nuit, alors qu’elle se réveille en sursaut, elle voit deux  dans CHATyeux phosphorescents qui l’observent. Terrifiée, elle ne peut pas proférer une parole ni appeler de l’aide. Un énorme chat noir lui saute à la gorge et l’étrangle. Il traîne le cadavre de la favorite jusqu’au jardin et l’enterre. Puis, revenant dans la chambre, il prend l’aspect physique de celle qu’il vient de tuer.

Nabeshima lui-même ne s’aperçoit pas de la métamorphose tant la nouvelle O Toyo ressemble à l’ancienne. Tandis qu’il continue à fréquenter la fausse O Toyo, le prince tombe malade : son visage est livide, il ressent perpétuellement une immense fatigue. Son corps ne porte aucune blessure. Les médecins, appelés à son chevet, parlent de « langueur » sans pouvoir émettre de diagnostic plus précis. Le mal s’aggrave : le prince fait des cauchemars affreux dont il ne se souvient pas le lendemain. Sa raison vacille. La princesse, sa femme, décide de le faire veiller par des hommes en armes.

Chaque nuit, tous les hommes postés pour la garde s’endorment en même temps. Le jeune soldat Itô Sôda se présente et demande timidement la permission de veiller sur le prince qu’il tient en grande estime. La nuit suivante, Itô Sôda figure parmi les gardes chargés de protéger le prince en entourant sa couche. Il voit ses camarades céder au sommeil l’un après l’autre et lui-même a les paupières lourdes. Il s’entaille le genou de son poignard afin que la douleur le tienne éveillé. Chaque fois qu’il s’engourdit, il remue le couteau dans la plaie et réussit à garder les yeux ouverts.

Tout à coup, les portes de la chambre ou repose le prince glissent silencieusement. Une femme d’une grande beauté entre dans la pièce ; le vaillant jeune homme reconnait O Toyo. Avec la souplesse fluide d’un félin, elle se glisse entre les gardes et s’approche du prince endormi. Itô Sôda se dresse et s’interpose entre la femme et le prince. Il en est de même chaque fois que la dame veut trop s’approcher de la couche où repose Nabeshima. À l’aube, la femme disparaît.

110px-Kuroki_Neko_by_Hishida_ShunsoLe soldat fait son rapport : il est chaleureusement félicité, d’autant plus que pour la première fois depuis longtemps, le prince se sent reposé. La nuit suivante, Itô Sôda est encore de garde. Le manège se répète mais il empêche toujours la magnifique femme de s’approcher du prince. Les nuits suivantes, elle ne revient plus. Les gardes restent éveillés. Le prince reprend des forces. Tout le palais est en fête.

Itô Sôda estime qu’il n’a pas fini sa tâche. Il fait annoncer à O Toyo qu’il lui apporte un message du prince et tandis qu’elle ouvre la missive, le guerrier tire son sabre et lui tranche la tête. Sur le sol gît non pas le cadavre d’une jeune femme mais, la tête coupée, un gros chat noir. Le chat-vampire qui, nuit après nuit, venait boire le sang du prince. Une autre version de la légende explique que le chat réussit à s’échapper dans les montagnes, et qu’il fut abattu lors d’une battue organisée par le prince guéri.

La légende du chat vampire est issue du shintoïsme, religion la plus ancienne du Japon. Le gros chat noir représente ici l’esprit de la Nature, qui non seulement consume les hommes mais prend son apparence.

Autres chats vampires

  • Une légende judéo-espagnole raconte que Lilith pouvait prendre la forme d’un chat-vampire qui suçait le sang des nourrissons.

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