Blattes en général
Posté par othoharmonie le 25 mai 2012
Définition générale: (du latin, blatta) Insecte applati, de moeurs nocturnes, coureur rapide, appelé aussi cafard, cancrelat ou meunier, dont plusieurs espèces tropicales répandues dans le monde se nourrissent de déchets alimentaires.
Description: La blatte est un insecte de l’ordre des dictyoptères pourvu d’une carapace lisse. Bien que fréquemment dotées d’ailes, au demeurant peu adaptées à un vol soutenu, nos blattes se déplacent plus volontiers « à pattes », et très souvent avec une extrême vélocité. Elles possèdent une forme générale très profilée (en ovale allongé) et un corps fortement aplati doté de téguments à la fois lisses et souples, ce qui leur confère la propriété de rechercher le contact d’objets et donc de suivre le contour des obstacles, ou encore de s’insinuer dans les moindres fissures, fentes, ou interstices. La couleur des Blattes est le plus souvent brunâtre, plus ou moins foncé, quelques fois jaunâtre ou noir.
Deux puissants détecteurs de mouvement, les cerques, structures courtes en forme de cigare, sont situés à l’extrémité arrière de l’abdomen et font courir l’insecte dans la direction opposée à la moindre vibration suspecte. Il s’agit de poils tactiles qui sont sensibles aux sons ou plus généralement aux vibrations de l’air. De plus, ils ont une sensibilité directionnelle qui permet que cette première réaction motrice de fuite soit orientée dans le sens du mouvement d’air, et donc en sens opposé au prédateur. Les antennes se chargent quant à elles de l’odorat, un autre sens extrêmement développé chez la Blatte et dont l’utilité est indéniable en matière de reproduction. La Blatte utilise davantage ses antennes que ses yeux. Les antennes sont aussi longues que le corps et sont presque continuellement en mouvement, explorant le milieu environnant. Ses pattes velues dotent la Blatte d’un sens tactile à toute épreuve grâce à des poils minuscules les recouvrant. Ces soies sont donc souvent abondantes sur les pattes des insectes mais sont aussi particulièrement nombreuses sur les antennes qui sont également des appendices tactiles.
Certains animaux se sont adaptés au vent tel le pika qui crée un mur de cailloux pour stocker des plantes et herbes sèches à l’abri. Les cancrelats savent tirer parti des vents légers pour échapper à leurs prédateurs. Les animaux herbivores se positionnent en fonction du vent et de la topographie afin de bénéficier du transport des odeurs, comme des bruits, par le vent et ainsi percevoir l’approche d’un prédateur qui s’est lui-même adapté en approchant autant que possible sous le vent donc avec un vent soufflant de sa proie vers lui.
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