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La Blatte domestique

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

 

Les blattes dites domestiques sont fort heureusement bien moins nombreuses, et en France les espèces peuplant les habitations sont au nombre de quatre, ce qui ne les empêche pas d’être parfois fort nuisibles du fait de leur tendance à proliférer et de leur facilité d’adaptation. Les plus petites espèces, telles la blatte germanique (Blattella germanica) excèdent à peine les 10 mm à l’état adulte, tandis que la blatte orientale (Blatta orientalis) et la blatte américaine (Periplaneta americana) dépassent respectivement les 20 et 30 mm. La dernière à être arrivée sous nos latitudes est la « blatte des meubles » (Supella Longipalpa), il y a à peine un siècle. Toutes ces espèces sont plus ou moins cosmopolites et ont colonisé de nombreux pays, dont la France, à la faveur des transports et des échanges commerciaux internationaux. La blatte américaine notamment, est très répandue dans les villes portuaires. Celle qui représente 90% des infestations est de genre Blatella, d’espèce germanica qui ne viens d’ailleurs pas d’Allemagne mais, comme la plupart de ses congénères, d’Afrique de l’Ouest.
la propagation de ces insectes est grandement facilitée en milieu urbain du fait de la densité de l’habitat. On peut noter que les blattes ont plus ou moins tendance à se regrouper, mais ces sortes de « colonies » correspondent plus une opportunité d’alimentation qu’ à une véritable socialisation.

    > Blatella germanica: Cette espèce mesure 11 à 12 mm de long. A l’instar de ses consœurs, elle présente dès l’éclosion un régime alimentaire omnivore, s’accommodant de produits laitiers, de viande, d’aliments sucrés ou amidonnés…Ses élytres sont lancéolés et de couleur jaunâtres. La partie avant du corps porte deux bandes longitudinales brunes. La Blatte germanique est surtout fréquente en ville dans les cuisines, les boulangeries, les magasins d’alimentation, les hôtels, habitations et dans toutes sortes de locaux chauffés et humides. Elles se rencontrent donc dans les logements d’habitations collectives comportant vide- Blaberus giganteus - Muséum de Toulouseordures, gaines de ventilation ou encore passage de canalisation. Elle dégage une odeur caractéristique fort désagréable et court très vite.

    > Blatta orientalis: Cette blatte est communémet appelée cafard. Elle est de grande taille, supérieure à 20 mm, de couleur très sombre, elle présente un très grand dimorphisme sexuel: le mâle a des élytres et les ailes bien développés, la femelle a des élytres réduits à des lobes courts et pas d’ailes. Très commune en ville dans les caves, les boulangeries, les entrepôts, les cuisines, les hôtels, les douches et autres lieux chauds et humides. Cachée le jour dans les fentes des murs, les placards, cette Blatte manifeste une intense activité la nuit. Elle consomme principalement des produits alimentaires et se montre friande de la colle des reliures.

    > Supella Longipalpa: Cette Blatte à bandes brunes mesure environ 5 à 8 pouces de long. Les ailes ont deux bandes jaunâtres. Elle est nécrophage (se nourrit de cadavres) mais mange à peu près de tout. Cette Blatte a une activité nocturne, peut voler et se retrouve dans n’importe quelle structure, mais préfère les endroits chauds et secs, les hauteurs et l’intérieur du mobilier. Son bien être ne dépend pas autant de l’humidité que les autres espèces. Communément appelée coquerelle, il arrive qu’elle soit confondue avec la Blatte germanique.

 

La Blatte domestique dans BLATTES - TERMITESPar delà les espèces dites « domestiques », il existe en France plus d’une vingtaine d’espèces de blattes « sauvages », relevant pour la presque totalité du Genre Ectobius. Certaines d’entre-elles sont très fréquentes, notamment en milieu rural, où elles vivent par exemple dans les herbes, les feuilles mortes, ou encore sur les buissons Les incursions dans l’habitat ne sont pas rares, mais ces petites blattes n’y séjournent pas, et ne présentent donc pas de risques. Bien entendu elles s’y rencontrent en exemplaires isolés, ce qui permet de les différencier des blattes « domestiques » qui elles « colonisent » très vite les lieux !

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L’histoire du cafard automate

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

                                                  

 

C’est une imposture peu banale que vient de mener à bien une équipe de biologistes et d’ingénieurs européens. Coordonné entre 2002 et 2005 par le Belge Jean-Louis Deneubourg, responsable du service d’écologie sociale de l’Université Libre de Bruxelles, et financé à hauteur de 1,5 million d’euros par le programme “Future & Emerging Technologies” de l’Union Européenne, le projet L'histoire du cafard automate dans BLATTES - TERMITES cafard-4Leurre a introduit un mini-robot dans une société de blattes et essayé d’influencer la prise de décision du groupe par l’intermédiaire du robot. Mission réussie ! Deux ou trois robots ont suffi pour entraîner une dizaine de cafards à leur suite, vers un abri clair au lieu d’un abri sombre, la préférence naturelle des insectes.

L’Insbot, l’insecte robot conçu par les chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), ressemble à un gros morceau de sucre de 2 cm sur 3, bardé d’électronique, d’émetteurs récepteurs infrarouges, d’une caméra miniature d’une définition de 128 pixels et deux micromoteurs lui permettant d’imiter les déplacements des bestioles originales. Drapés dans la douzaine de molécules chimiques « odorantes » utilisée par les cafards pour identifier leurs congénères (ces phéromones dites « cuticulaires », découvertes en 2002 à l’Université de Rennes, se disposent sur la carapace de l’insecte), ces petits robots ont réussi à tromper leur monde. Autonomes, programmés à reproduire les comportements des membres de leur colonie d’accueil, les insbots ont pu ainsi interagir avec les autres cafards, répondre aux stimuli tactiles et modifier la dynamique du groupe. Composant à partir de quelques règles de collision et un zeste de fragrances la première « société mixte », un corps social à base d’insectes et de machines communicantes. 

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Blattes fossiles

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

 

Ce sont de très « vieux » insectes en ce sens que les formes fossiles sont assez comparables aux actuelles. Plusieurs milliers d’ espèces de blattes sont connues de par le monde, mais la plupart d’entre-elles habitent les zones équatoriales et tropicales car ces insectes affectionnent tout particulièrement la chaleur et l’humidité.

Les blattes dites domestiques sont fort heureusement bien moins nombreuses et en France les espèces les plus représentatives se comptent sur les doigts de la main, ce qui ne les empêche pas d’être parfois fort nuisibles du fait de leur tendance à proliférer et de leur facilité d’adaptation. Les plus petites espèces, telles la « blatte germanique » (Blattella germanica), ou encore la « blatte des meubles » (Supella supellectilium) excèdent à peine les 10 mm à l’état adulte, tandis que la « blatte orientale  » (Blatta orientalis) et la « blatte américaine » (Periplaneta americana) dépassent respectivement les 20 et 30 mm. Toutes ces espèces sont plus ou moins cosmopolites et ont colonisé de nombreux pays, dont la France, à la faveur des transports et des échanges commerciaux internationaux. A titre d’exemple les transports maritimes sont à l’origine de l’infestation des grandes zones portuaires, et des villes avoisinantes, par la blatte américaine. De même la blatte orientale, bien connue du Maghreb, a très vite envahi tout le sud-est.

Blattes fossiles dans BLATTES - TERMITES cockroach_trilobite_fossil

Les blattes sont très polyphages et toute matière organique d’origine animale ou végétale (fraîche ou corrompue) fait l’affaire. Elles ont besoin de chaleur, d’humidité, et leur caractère lucifuge (fuite de la lumière) fait qu’elles recherchent l’obscurité et que leur activité est pour l’essentiel nocturne. Bien que fréquemment dotées d’ailes, au demeurant peu adaptées à un vol soutenu, nos blattes se déplacent plus volontiers « à pattes », et très souvent avec une extrême vélocité telle la petite blatte germanique ou encore l’américaine, véritable « blatte de course ».

Une autre caractéristique est la recherche du contact (phénomène qu’on appelle le thygmotactisme), d’où leur propension à suivre le contour des obstacles, ou encore a s’insinuer dans les moindres fissures, fentes, ou interstices. Cette faculté est en outre favorisée par une forme générale très profilée (en ovale allongé), et surtout par un corps fortement aplati doté de téguments à la fois lisses et souples.

Les blattes sont sexuées et selon le cas le dimorphisme sexuel (différence entre mâle et femelle) est plus ou moins prononcé, et peut par exemple porter sur la présence ou non d’ailes, ou encore sur leur longueur. Ces blattes sont ovipares et les oeufs sont regroupés, et parfaitement alignés, dans une capsule rigide et carénée appelée oothèque. De l’ordre du cm chez nos grosses blattes cette véritable boîte à oeufs est élaborée par la femelle et elle pointe plus ou moins à l’extérieur de l’extrémité abdominale. Chez certaines espèces l’oothèque est rapidement abandonnée au gré des déplacements de l’insecte , et chez d’autres elle est portée quasiment jusqu’à la naissance des larves. Dans tous les cas ces dernières ressemblent aux adultes, mais les ailes ne s’acquièrent qu’à la fin du développement larvaire, lors de la mue dite imaginale.

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La Punaise de lit

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

La punaise de lit est un insecte parasite qui empoisonne la vie des animaux domestiques, des rongeurs, des volailles, des oiseaux et des hommes.

Elles font partie des insectes piqueurs-suceurs et elles préfèrent le sang humain. Elle est active la nuit, et laisse des traces de sang et d’excréments sur les draps et les matelas. Elle peut être porteuse de maladies. Son corps est aplati et permet à la punaise de lit de se glisser dans les coutures du matelas et de s’y cacher.

Cimex lectulariusLa femelle peut pondre 200 oeufs, au rythme de deux par jour. Elle les colle sur une surface, de manière à ce que lorsqu’ils écloront au bout de 3 semaines, ils soient près d’une source de nourriture.

La nymphe passe par trois stades de mues avant de devenir adulte, période qui dure de 15 à 30 jours. Elle peut vivre une dizaine de semaines comme elle peut aussi bien vivre une année. Une punaise adulte peut passer une année sans manger.

Elle s’infiltre dans les coussins, derrière la tapisserie, les rideaux, derrière les cadres, etc… Elle dégage une mauvaise odeur et est souvent résistante aux insecticides et autres produits anti punaises. Il faut donc répéter le traitement d’insecticide contre les punaises pour être bien sûr d’avoir délogée la punaise de lit complètement.

L’éradication des punaises de lit est réputée difficile et de nombreuses entreprises proposent leurs services à des prix particulièrement élevés, souvent plusieurs centaines d’euros, y compris pour de petites surfaces.

Néanmoins, il est possible de trouver dans des drogueries différents aérosols dédiés à l’éradication de ces insectes. Ils ne détruisent généralement pas les œufs, ce qui implique l’utilisation de plusieurs de ces aérosols dans le temps (tous les 10 ou 20 jours) multipliant ainsi le coût.

Une troisième solution, certainement la moins coûteuse (quelques dizaines d’euros seulement) et la plus efficace, consiste à se procurer en pharmacie des aérosols contre ces minuscules insectes, comme par exemple Acardust. Une seule diffusion par pièce suffit alors pour éradiquer les punaises de lit et leurs œufs.

Une autre solution consiste à empêcher le contact entre la punaise et sa victime, en entourant le matelas et en tapissant les murs de papier collant. Cette méthode possède l’avantage de ne pas présenter de risque grave pour la santé de l’homme.

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La Scutigère

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

 

 Scutigère véloce (Scutigera coleoptrata)La Scutigere, qu’on appelle aussi mille-pattes de maison, est un animal invertébré qui est répandu dans le monde entier. Ce n’est pas un insecte, car il a plus de trois paires de pattes et ne porte pas d’ailes.

Ce sont des animaux arthropodes, mais ce ne sont pas des mille-pattes, car ils n’ont qu’une seule paire de pattes par segment, et non deux.

Il mesure de 25 à 30 mm et son corps est composé de segments auxquels sont rattachées 15 paires de pattes, une paire par segment.

Les pattes arrières sont plus longues que les autres, comme des antennes, et il est difficile de faire la différence entre l’avant et l’arrière de l’animal.

Il est de couleur jaunâtre, son dos est traversé de 3 bandes foncées et son ventre est blanc.

La scutigère se déplace à grande vitesse, capture ses proies et les paralyse avec le venin contenu dans ses glandes fixées sous sa tête.

Souvent, les maisons sont envahies par les scutigères, ce qui est considéré comme un fléau. Par contre cet animal est très utile, car son alimentation est composée d’insectes qu’il élimine comme les moustiques, les punaises de lit, les fourmis, les blattes et les termites.

Les scutigères sont des animaux invertébrés qui sont inoffensifs pour l’homme.

Il se reproduit en déposant sa semence sur le sol, la femelle la récupère et elle sera ainsi fécondée.

Pour éliminer les scutigères de votre maison, il faut absolument éliminer l’humidité des lieux, et aussi éliminer les insectes de la maison dont ils se nourrissent.

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La Scutigère véloce

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

La Scutigère véloce dans BLATTES - TERMITES 220px-Scutigera_coleoptrata_reducedLa scutigère véloce (Scutigera coleoptrata, Linnaeus 1758) ou mille-pattes de maison est un arthropode myriapode originaire d’Europe qui s’est répandu dans le monde entier. Ayant plus de trois paires de pattes, les scutigères ne sont pas des insectes.

La scutigère véloce adulte possède quinze paires de pattes fragiles et qui se détachent facilement, soit, comme tous les chilopodes, une paire de pattes par segment. Les pattes postérieures sont plus longues que les autres. La taille du corps lui-même varie de 25 à 30 mm (longueur maximum : 50 mm), mais peut atteindre une dizaine de centimètres avec les pattes comprises. Les pattes arrières ressemblant à des antennes, il est difficile de distinguer l’avant de l’arrière de l’animal au repos.

Son corps est recouvert d’un exosquelette de chitine divisé en neuf plaques tergales ressemblant à des boucliers (d’où le nom de « scutigère »).

Sa couleur varie de beige à jaunâtre, son dos est strié tout du long de 3 raies foncées tandis que le dessous est presque blanc.

Elle est dite « véloce » parce qu’elle se déplace très vite, jusqu’à 0,4 m/s, pour attaquer ses proies afin de les paralyser à l’aide du venin délivré par ses forcipules fixées sous la tête, sur le premier segment de son corps.

À l’éclosion de l’œuf, les jeunes scutigères n’ont que quatre paires de pattes. Elles se développent en plusieurs phases, acquérant ensuite 5 puis 7, 9, 11, 13 et enfin 15 paires de pattes.

Il s’agit d’un arthropode lucifuge et hygrophile. On le rencontre généralement dans les maisons, en train de fuir à la vue de l’homme. Ce prédateur est capable de sauter d’un meuble ou d’effectuer des virages à 90 degrés vers une cachette propice. Les sens de la vision, de l’ouïe et de l’odorat sont assez développés.

Inoffensive pour les humains, la scutigère véloce ne pique ses agresseurs qu’en dernier recours, à l’aide de pattes qui ont évolué en dards. Le venin provoque alors une réaction épidermique semblable à celle d’une piqûre de guêpe. De très rares cas d’allergies peuvent être observés.

Il s’agit d’un animal très utile car il débarrasse la maison de nombreux nuisibles pour l’homme, tels les moustiques, les punaises des lits, les fourmis, les termites, les blattes ou les poissons d’argent. Son installation dans une maison est le signe de la présence d’insectes, dont elle se nourrit. Pour éliminer ce carnivore, le meilleur moyen est d’éliminer les insectes, eux-mêmes attirés en général par les denrées périssables.

Prédateur très actif, la scutigère véloce peut aussi attaquer des insectes comme les guêpes.

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