Mante religieuse et l’homme
Posté par othoharmonie le 19 mai 2012
L’aspect cannibale de la femelle a servi de métaphore pour de nombreuses affaires criminelles, à l’instar de l’araignée veuve noire, mais également pour de nombreuses fictions. Symbole, parmi d’autres de la gynocratie, elle fut également utilisée comme contre-argument aux justifications naturelles de la phallocratie. On a émis la théorie que la femelle dévore le mâle après l’accouplement, cela reste cependant à démontrer. Cet acte est généralement observé dans les vivariums. Après l’accouplement, la femelle est tiraillée par la faim et mange alors ce qu’elle trouve. Dans la nature il semble que le mâle puisse s’échapper de sa femelle . Elle part ainsi à la recherche d’une autre proie, ce qui est impossible dans un vivarium.
Les caractéristiques très prédatrices de la mante religieuse en ont fait un symbole de force à l’instar du Lion. L’art martial de la mante religieuse symbolise : Sang froid (inspirant l’impossibilité de compromis, et la rationalité), énergie sauvage. Dans son art martial, l’adversaire est débordé par des saisies au bras enchainées par des techniques dans tous les angles ; il y a peu de déplacement. Ennemi naturel des prédateurs de culture, la mante fut louée par certains peuples, comme le montre la Dōtaku, cloche japonaise ornée de mantes et autres alliés servant aux prières pour avoir une bonne récolte. La mante est entrée dans les légendes et films sous les atours de monstre mutant comme la Kamacuras apparue dans la série Godzilla.
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