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Serpent des Pyrénées

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012


messe de Saint-Sécaire (Gascogne) (D’après « Les Légendes des Hautes-Pyrénées » paru en 1855

et « Revue de l’Agenais » paru en 1882)

 

LE SERPENT
Serpent des Pyrénées dans SERPENT 451px-Dendroaspis_polylepis_01Une légende gasconne affirme qu’il y avait autrefois, dans la Montagne (les Pyrénées), un Serpent long de cent toises, plus gros que les troncs des vieux chênes, avec des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée. Ce Serpent comprenait et parlait les langues de tous les pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n’était en état de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables de l’enfer, et si goulu que rien ne pouvait le rassasier.

Nuit et jour, le Serpent vivait au haut d’un rocher, la bouche grande ouverte comme une porte d’église. Par la force de ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens et les pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et venaient plonger dans sa gueule. Cela fut au point que nul n’osait aller garder son bétail à moins de trois lieues de la demeure du Serpent. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les villages : « Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le Serpent, sera libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

En ce temps-là vivait un jeune forgeron, fort et hardi comme Samson, avisé comme pas un. « C’est moi, dit-il, qui me charge de tuer le Serpent, et de gagner la récompense promise. » Sans être vu du Serpent, il installa sa forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture, avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement l’autre bout dans la pierre de la grotte. « Maintenant, dit-il, nous allons rire. »

Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de l’haleine du Serpent, les sept barres de fer rouges s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte. Une heure après, sept autres barres de fer rouge, grosses comme la cuisse, s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans la gueule du Serpent. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte.

Ce travail dura sept ans. Les barres de fer rouge avaient mis le feu dans les tripes du Serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois qu’il avalait sept nouvelles barres de fer rouge. Enfin, la male bête creva. De l’eau qu’elle vomit en mourant, il se forma un grand lac. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et dirent au forgeron : « Ce qui est promis sera fait. Tu es libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »

Un an plus tard, il ne restait plus que les os du Serpent sur le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les gens du pays firent bâtir une église. Mais l’église n’était pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien souvent, par des tempêtes et des grêles comme on n’en avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le Bon Dieu n’était pas content de ce qu’ils avaient fait, et ils mirent le feu à l’église.

LA MESSE DE SAINT SÉCAIRE
Pour se garder d’une sorcière sans être passible de châtiment, on affirmait encore au XIXe siècle qu’il fallait bien surveiller celle qui voulait vous donner du mal. Quand elle passe près de vous et quand elle étend le bras pour faire sa mauvaise œuvre, dites en vous-même : « Que le Diable te souffle au derrière. ». Aussitôt, la sorcière pâtit cent fois plus que vous n’auriez pâti, et vous n’aurez plus rien à craindre d’elle. Pareille chose arrive, quand vous la voyez venir de loin, si vous dites, toujours en vous-même : « Je te doute. Je te redoute. Pet sans feuille. Monte en haut de la cheminée. »

2855658832_small_1 dans SERPENTIl y a toutefois quelque chose de bien plus rare et de pire que le mal donné par les sorcières. C’est la messe de saint Sécaire. L’homme à qui elle est adressée sèche peu à peu, et meurt sans qu’on sache pourquoi ni comment, et sans que les médecins y voient goutte. Bien peu de curés savent la messe de saint Sécaire, et les trois quarts de ceux qui la savent ne la diront jamais, ni pour or, ni pour argent. Il n’y a que les mauvais prêtres qui se chargent d’un pareil travail. Ces prêtres ne demeurent jamais deux jours de suite dans le même endroit. Ils marchent toujours la nuit, pour s’en aller, aujourd’hui dans la Montagne, demain dans les Grandes Landes de Bordeaux ou de Bayonne.

La messe de saint Sécaire ne peut être dite que dans une église où il est défendu de s’assembler, parce qu’elle est à moitié démolie, ou parce qu’il s’y est passé des choses que les chrétiens ne doivent pas faire. De ces églises, les hiboux, les chouettes et les chauves-souris font leurs paradis. Les Bohèmes y viennent loger. Sous l’autel, il y a tout plein de crapauds qui chantent.

Le mauvais prêtre amène avec lui sa maîtresse, pour lui servir de clerc. Il doit être seul dans l’église avec elle, et avoir fait un bon souper. Sur le premier coup de onze heures, la messe commence par la fin, et tout à rebours, pour finir juste à minuit. L’hostie est noire et à trois pointes. Le mauvais prêtre ne consacre pas de vin. Il boit l’eau d’une fontaine où on a jeté un enfant mort sans baptême. Le signe de la croix se fait toujours par terre, et avec le pied gauche. Il se passe encore, à la messe de saint Sécaire, beaucoup d’autres choses que personne ne sait, et qu’un bon chrétien ne pourrait voir sans devenir aussitôt aveugle et sourd-muet pour toujours.

Voilà comment certaines gens s’y prenaient pour faire sécher peu à peu leurs ennemis, pour les faire mourir mystérieusement. On pensait que les mauvais prêtres et les gens les payant pour ce travail auraient un grand compte à rendre, le jour du dernier jugement. Aucun curé ni évêque, pas même l’archevêque d’Auch, n’avait le droit de leur pardonner.

Il y aurait une contre-messe permettant de se garder contre la messe de saint Sécaire. Elle aurait le pouvoir de faire sécher peu à peu le mauvais prêtre et les gens qui l’ont payé. Ils sèchent peu à peu, et meurent sans savoir ni pourquoi ni comment, et sans que les médecins y voient goutte.

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Boa arc-en-ciel ou Epicrates

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

 

un genre de serpents de la famille des Boidae. Ils sont appelés Boa arc-en-ciel ou serpent foulard

Les espèces de ce genre se rencontrent aux Antilles, en Amérique du Sud et en Amérique centrale.

 Epicrates cenchriaIl existe un dizaine de sous-espèces de boa arc-en-ciel, mais le boa arc-en-ciel Brésilien est celui le plus souvent gardé en captivité. On en retrouve quand même d’autres sous-espèces sur le marché et les plus fréquentes après le Brésilien sont le boa arc-en-ciel Colombien et le boa arc-en-ciel d’Argentine. Le boa arc-en-ciel doit son nom à ses écailles luisantes qui lui donne un aspect mouillé et multicolore. Il est de couleur orange rougeâtre parfois, avec de multiples cercles vides sur le dos et des taches rodes noires sur les blancs.

 

Le boa arc-en-ciel n’est pas un serpent de débutant. Cependant, quelqu’un avec de l’expérience en boa/python n’aura aucune difficulté à garder ce serpent en captivité. Il demande un grand taux d’humidité qu’il est impérial de respecter si on veut qu’il soit en santé. On doit lui fournir un terrarium d’au moins 40 gallons, quoique plus grand est vraiment l’idéal.

Relativement calme comme serpent. Les bébés sont souvent nerveux et mordent tout ce qui bouge, mais avec des manipulations régulières, ils peuvent devenir assez faciles à prendre. On les trouve au sud du Venezuela, au Guyana jusqu’à la forêt amazonienne au Brésil. Il peut vivre jusqu’à 20 ans.

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Boomslang, Serpent des arbres

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

Dispholidus typus, unique représentant du genre Dispholidus, est une espèce de serpent venimeux de la famille des Colubridae.

Son nom français est Serpent des arbres ou Boomslang. Son nom signifie serpent arboricole en afrikaans et en néerlandais (boom, signifiant arbre, et slang, serpent).

Dispholidus typusCette espèce se rencontre sur un large territoire couvrant tout ou partie de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe.

Dispholidus typus mesure entre 100 à 160 cm à l’âge adulte mais peut, parfois, dépasser les 180 cm. Ses yeux sont très grands et ont une pupille ronde. Sa couleur est très variable, les mâles adultes sont vert clair avec des écailles bordées de noir ou de bleu, les femelles adultes sont brunes. Les juvéniles sont gris-bleu et ne prennent leur coloration adulte qu’après plusieurs années.

Dispholidus typus est ovipare. Les œufs ont une assez longue période d’incubation.

Dispholidus typus est un serpent diurne, principalement arboricole. Son régime alimentaire comprend des caméléons, des lézards arboricoles, des grenouilles et occasionnellement de petits mammifères, des oiseaux et des œufs qu’il avale entier. Pendant les périodes froides, il hiberne pour de courtes périodes, souvent enroulé à l’intérieur de nids fermés d’oiseaux comme ceux des tisserins.

Alors que la plupart des membres de la famille des Colubridae qui sont considérés comme venimeux sont pratiquement inoffensifs pour les humains, car ils ont de petites glandes à venin, relativement peu de venin, ou que leur venin est inefficace chez l’Homme, Dispholidus typus dispose d’un venin très puissant qu’il inocule par l’intermédiaire de grands crocs situés à l’arrière de la mâchoire. Le venin de Dispholidus typus est essentiellement une hémotoxine. Celle-ci inhibe le processus de coagulation du sang et la victime meurt à la suite de saignements internes et externes. D’autres signes et symptômes sont les Boomslang, Serpent des arbres dans SERPENT 320px-Black_mambasuivants : maux de tête, nausées, somnolence et troubles mentaux. Parce que le venin est lent à agir, les symptômes peuvent ne se manifester que plusieurs heures après la morsure. Cela donne le temps de se procurer le sérum mais cela peut conduire les victimes à sous-estimer la gravité de la morsure. La victime peut aussi se sentir mieux quelques heures après et immédiatement avant le décès va perdre du sang par tous les orifices de son corps.

Adulte, Dispholidus typus a de 4 à 8 mg de venin. Cinq milligrammes suffisent à tuer un homme.

En 1957, l’herpétologiste Karl Schmidt est mort après avoir été mordu par un Dispholidus typus. D.S. Chapman affirme que, entre 1919 et 1962, il y a eu huit graves morsures de Dispholidus typus, dont deux ont été mortelles. La société South African Vaccine Producers (l’ancien Institut sud-africain de recherche médicale) fabrique un sérum monovalent contre les morsures de Dispholidus typus.

Dispholidus typus est un serpent craintif qui ne mord généralement que lorsqu’on tente de le manipuler, le capturer ou le tuer.

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Le Cobra Royal

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

Le Cobra Royal dans SERPENT 220px-Ophiophagus_hannah2Le Cobra royal est le plus long serpent venimeux du monde. Il mesure en moyenne entre 3 et 5 mètres de long. Les plus grands spécimens peuvent atteindre une longueur de 5,5 m. Toutefois, un cobra royal élevé dans un zoo de Londres a atteint la taille record de 5,71 m. Quand ce serpent veut impressionner une proie ou bien quand il se sent menacé, à l’instar des cobras, il déploie sa « coiffe » et dresse verticalement sa tête ainsi une partie de son corps.

Les soldats grecs et macédoniens d’Alexandre le Grand mentionnent des rencontres avec un énorme serpent qui pouvait accomplir ces prouesses, et seul le Cobra royal correspond à une telle description.

Son poids peut atteindre 10 kg. Sa peau est noire, verdâtre ou brune, souvent avec des barres blanches ou jaunes ; lorsque le serpent est encore jeune, ces lignes sont plus distinctes.

Le Cobra royal a une longévité de 20 ans. Il a également une acuité visuelle excellente qui en fait un chasseur hors pair. C’est l’un des rares serpents, avec le Mamba noir  à être territorial, ce qui leur vaut une réputation d’agressivité étant donné qu’a contrario des autres serpents, il fuit plus rarement devant le danger, l’affrontant parfois pour protéger son territoire.

Comme son nom scientifique (Ophiophagus) l’indique, cette espèce est ophiophage et se nourrit principalement d’autres serpents ; principalement les couleuvres (notamment les plus grandes espèces tels que les Ptyas. Il peut aussi s’attaquer à des espèces venimeuses comme les serpents coraux asiatiques ou les bungares ; ou plus grandes que lui tels que les pythons molure et réticulé. Cannibale, il n’hésite pas à attaquer d’autres cobras tels que le cobra à lunettes ou d’autres spécimens plus petits de la même espèce. Il est possible que la vipère de Russell fasse aussi partie de son régime alimentaire.

S’il n’a plus d’autres choix, il peut chasser d’autres petits vertébrés : lézards (varans, geckos…), souris, rats. Il chasse principalement de jour, à vue, et est donc classé comme diurne.

220px-King-Cobra2 dans SERPENTÀ dose équivalente, le venin du Cobra royal est moins toxique que celui du Mamba noir et du Taïpan, mais le volume (7 ml) par morsure est tellement important qu’il peut tuer même un éléphant en trois heures ou l’équivalent de vingt à trente êtres humains. La dose létale 50 (DL50) du Cobra royal est de 1,31 mg/kg en intraveineuse, celle du Mamba noir est de seulement 0,25 mg/kg en intraveineuse. Quant à celle du Taïpan, elle est de 0,013 mg/kg en intraveineuse. Néanmoins la grande quantité de venin injecté rend la morsure du Cobra royal extrêmement dangereuse. Cependant on impute à ce serpent bien moins d’accidents qu’au Cobra indien ou même aux vipéridés du genre Daboia et Echis qui sont responsables de la grande majorité des envenimations en Asie.

Son venin contient une neurotoxine qui attaque le système nerveux de la victime et induit rapidement une vision brouillée, des vertiges, et une paralysie faciale. Dans les minutes et les heures qui suivent, le système respiratoire cesse de fonctionner, et la victime tombe dans un coma hypoxique. La mort s’ensuit par asphyxie.

Deux types de sérum anti-venin sont réalisés spécifiquement pour traiter les morsures de cobra royal. La Croix-Rouge de Thaïlande en produit un, et le Central Research Institute en Inde produit l’autre. Les deux sont réalisés en faibles quantités, et ne sont pas distribués très largement. Dans les cas d’envenimations sévères une respiration artificielle doit être mise en œuvre.

Les cobras royaux n’ont pas de prédateurs naturels, bien que les mangoustes soient réputées pour attaquer les jeunes et voler les œufs. Cependant la plus grande menace est due à l’empiètement des hommes sur son territoire et à la perte de son habitat qui conduit à une chute du nombre de ces serpents.

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Le venin du Mamba noir

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

 Dendroaspis polylepisLe venin du mamba noir contient des neurotoxines et des cardiotoxines. Sa morsure inocule en général 100 à 120 mg de venin, mais cela peut aller jusqu’à 400 mg, 10 à 15 mg de son venin étant mortel pour un humain adulte qui succombe entre 10 et 20 minutes après l’injection.

La létalité de sa morsure dépend d’un certain nombre de facteurs, tels que la quantité de venin injecté et l’emplacement de la morsure. Cependant, si le venin atteint la circulation sanguine rapidement, les risques de mortalité augmentent drastiquement. Le premier symptôme d’une morsure est une douleur locale dans la zone de la morsure, cependant moins douloureuse que celle des serpents disposant d’un venin chargé d’hémotoxines. Puis la victime sent des fourmillements à ses extrémités, cligne des yeux, sa vision se rétrécit, elle se met à transpirer et à saliver de manière excessive, puis perd le contrôle de ses muscles (d’abord la bouche et la langue). Si la victime ne reçoit pas de soins appropriés très rapidement, les symptômes progressent, et elle éprouve alors des nausées, perd son souffle, est confuse, a des problèmes pour respirer et se paralyse. Elle peut éventuellement être prise de convulsions, d’un arrêt respiratoire, d’un coma, ou mourir de la suffocation résultant de la paralysie des muscles respiratoires.

Bien qu’avec un traitement il soit possible de soigner 99 % des victimes, si la morsure n’est pas traitée, le taux de mortalité est de 100 %. La paralysie causée par le venin n’est pas permanente, bien que la victime ait besoin de respirer artificiellement jusqu’à ce que son propre système immunitaire ait complètement nettoyé le sang de toute trace du venin.

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La Couleuvre obscure de l’Est

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

La Couleuvre obscure de l'Est dans SERPENT 398px-Natrix_natrix_0671La couleuvre obscure de l’Est est le plus long serpent au Canada. Ce reptile inoffensif pour les humains vit en Ontario. La principale cause de son déclin est la perte d’habitat au profit de l’agriculture et de l’urbanisation. Parcs Canada travaille avec ses partenaires pour protéger cette espèce.

Son corps est le plus souvent noir brillant avec le menton et la gorge blanchâtres. Les jeunes couleuvres ont des motifs tachetés. Elles sont plus pâles que les adultes et leur couleur s’obscurcit avec le temps.

La couleuvre obscure de l’Est grimpe bien aux arbres. Elle se nourrit surtout d’œufs d’oiseaux, d’oisillons, d’insectes et de petits mammifères : l’écureuil gris est le plus gros animal qu’elle est capable d’attraper.

Ses prédateurs naturels sont les visons, les buses, les coyotes et les ratons laveurs.

Au Canada, cette couleuvre peut vivre jusqu’à 25 ou 30 ans. Son rythme de reproduction est plutôt lent. En effet, elle a besoin de 10 à 12 ans pour devenir adulte et la femelle pond des oeufs seulement aux deux ans.

Son habitat préféré est l’orée des bois : là où la forêt de feuillus rencontre des espaces ouverts comme les champs, les clairières ou les étangs. Elle trouve aussi refuge et nourriture près des bâtiments abandonnés.

Les couleuvres, comme tous les serpents, sont des animaux à sang froid : beaucoup de leurs habitudes servent à trouver la bonne température pour vivre.

 

Voir le PDF en détailcouleuvre obscure de l’Est (Elaphe spiloides)

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Les Couleuvres

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

 Lampropeltis triangulum triangulumLa plupart des couleuvres appartiennent à la famille des Colubridae et des Lamprophiidae, mais on trouve également dans cette famille des serpents appelés ratiers (genre Boiga entre autres), serpents volants (genre Chrysopelea), coronelle (genre Coronella), serpents rois (genre Lampropeltis)… ainsi que de nombreuses espèces qui n’ont pas de nom vernaculaire français.

Le terme « couleuvre » est aussi utilisé en Guyane pour désigner certains Boidae (serpents qui utilisent leur venin).

Bien que considérées comme non venimeuses pour l’homme, certaines couleuvres possèdent malgré tout des crochets à venin même si ce venin est nettement moins puissant que chez la plupart des autres serpents venimeux. Ces crochets, peu mobiles, sont situés au fond de la mâchoire supérieure et sont cannelés. Ils sont utilisés sur les proies prises dans la gueule de l’animal, et non pour mordre (exemple : la couleuvre de Montpellier )

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Quelques couleuvres

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

La Couleuvre à collier, Natrix natrix, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae.

Cette couleuvre est un serpent non venimeux d’Europe. Son collier clair, ses pupilles rondes, et ses larges écailles frontales la distingue des Vipères, dont elle contribue à limiter la population. Elle se distingue également par une allure plus fine, tandis qu’elle peut dépasser les 60 cm de longueur et atteindre 150 cm.

Lorsque la couleuvre à collier est dérangée, sa première défense est la fuite. Elle a tendance à se sauver en nageant à grande vitesse à la surface de l’eau. Sinon, elle peut siffler fortement, simuler une attaque en frappant sans ouvrir vraiment la gueule. Il est extrêmement rare qu’elle se défende en mordant. Si on la saisit, elle s’enroule autour de son agresseur, et sécrète une forte odeur en déversant le contenu malodorant de ses glandes cloacales. Elle peut aussi simuler la mort et de mettant inerte sur le dos, la bouche ouverte et la langue pendante.

La couleuvre à collier est une espèce protégée sur l’ensemble du territoire métropolitain français

Détail de la tête de Natrix natrix avec, en couleur, l'écaille temporale (en rouge), les écailles post-oculaires (en vert) et l'écaille préoculaire (en bleu).

La Couleuvre vipérine (Natrix maura) est une espèce de serpent de la famille des colubridés

Elle se rencontre en Europe (France, Espagne, Portugal, Suisse, Italie) ainsi qu’en Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc et Libye). On la rencontre également sur certaines îles alentours comme la Sardaigne.

Natrix maura fréquente généralement des sous-bois et milieux humides, vivant souvent non loin de points d’eau (mares, lacs ou cours d’eau n’ayant pas beaucoup de courant).

Elle est appelée « vipérine » car ses motifs ressemblent à ceux de certaines vipères. Contrairement à celles-ci, elle ne possède pas de venin et présente des pupilles rondes et non fendues verticalement. Elle est souvent confondue, de ce fait, avec Vipera aspis var. atra de couleur grise et Vipera aspic var. fransciredi (marron orangé) avec qui elle partage une partie de son aire de répartition. Cette stratégie adaptative lui permet de faire croire à de potentiels prédateurs qu’elle est venimeuse, à l’instar de la vipère aspic.

Cette confusion a par ailleurs donné naissance au mythe de « l’aspic d’eau » qui serait une vipère vivant dans les cours d’eau. Il s’agit en réalité de la couleuvre vipérine et non de la vipère aspic puisque cette dernière ne fréquente généralement pas les milieux humides.

Quelques couleuvres dans SERPENT 220px-Natrix_maura_02_by-dpc

 

Coronella est un genre de serpents de la famille des Colubridae. Les membres de ce genre sont couramment appelés coronelles.

Les espèces de ce genre se rencontrent en Afrique du Nord, sur une grande partie du continent eurasien, de la France à la Russie, et en Inde.

Les membres de ce genre dépassent rarement les 60 cm de longueur. Leur cou est peu marqué, de sorte que le tête s’inscrit dans le prolongement du corps. Leurs pupilles sont rondes. Les dents de la mâchoire supérieure sont plus grandes vers l’arrière de la gueule. Le corps est presque cylindrique et couvert d’écailles lisses. Les sous-caudales sont jumelées.

Un serpent grisâtre est lové sur des rochers

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Couleuvre à ventre rouge

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

Cette espèce se rencontre à l’est de l’Amérique du Nord, au sud du Québec, ainsi qu’.

  • au Canada dans le Sud-Est du Saskatchewan, dans le Manitoba, en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Québec et dans l’Île-du-Prince-Édouard ;
  • dans l’Est des États-Unis dans le Minnesota, dans l’Iowa, dans le Nebraska, dans l’Est du Kansas, dans l’Est de l’Oklahoma, dans le Dakota du Sud, dans le Dakota du Nord, dans l’Est du Texas, dans le Missouri, dans l’Arkansas, en Louisiane, dans le Wisconsin, dans l’Illinois, dans le Michigan, dans l’Indiana, dans l’Ohio, dans le Kentucky, dans le  Couleuvre à ventre rougeTennessee, dans le Mississippi, dans l’Alabama, en Géorgie, dans le Nord de la Floride, en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, en Virginie, en Virginie-occidentale, en Pennsylvanie, dans le Delaware, dans le Maryland, dans le New Jersey, dans l’État de New York, dans le Connecticut, dans le Massachusetts, dans le Vermont, dans le Sud du New Hampshire et dans le Sud du Maine.
  • Elle mesure environ de 20 à 30 cm de longueur. La couleur de son corps est brun, gris ou noir et le ventre est rouge orangé vif. Son cou est orné de trois taches claires.
  • Cette espèce niche sous des troncs d’arbres, des tas de bois, des terrains boisés ou découverts. Contrairement aux autres couleuvres, celle-ci sort rarement se chauffer au soleil.
  • La Couleuvre à ventre rouge se nourrit presque exclusivement de vers de terre.
  • La Couleuvre à ventre rouge possède des écailles carénées et une plaque anale divisée. Cette espèce est ovovivipare et donne naissance à une portée de trois à douze petits.

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La Vipère

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

Ce serpent est somme toute très dur à confondre avec les colubridés de nos régions, et il n’y a guère qu’avec ses 3 cousines françaises que l’identification peut parfois être problématique (Vipère péliade, Vipère de Séoane et Vipère d’Orsini).

Fichier:ViperaAspis 1468AE1.jpgLa vipère dépasse rarement 60cm adulte, pouvant néanmoins atteindre exceptionnellement 90cm (les mâles le plus souvent). Sa robe peut aller du gris clair ou brun/rouille. Celle-ci est toujours bariolée de motifs sombres plus ou moins en zig zag sur le dos. A noter qu’il existe une exception à cette règle: des vipères complètement noires (forme mélanique). Celles-ci se trouvent en montagne dans l’est de la France, au nord de l’Italie et en Suisse.

Sa tête est très bien marquée par rapport au cou, d’aspect un peu « triangulaire » vu de dessus. La vipère aspic arbore une sorte de nez retroussé qui là aussi est très reconnaissable et ne prête à aucune forme de confusion avec une couleuvre. Ce museau est moins marqué chez les autres espèces de vipères françaises. Autre détail majeur: La pupille des vipères est verticale, tandis que celle-ci est ronde chez tous les colubridés français.

La vipère aspic est présente partout en France à l’exception de l’extrême nord du pays. Sa cousine péliade occupe quant à elle la moitié nord du pays. La vipère de Séoane est cantonnée à une petite région des Pyrénées tandis que la vipère d’Orsini se trouve dans les alpes maritimes. C’est un animal diurne, devenant nocturne dès que les températures lui permettent (à partir de mai/juin), par conséquent à moins de se trouver en montagne, il est très peu probable d’en croiser une active le jour en plaine en plein mois d’août…

Ce serpent est très peureux et bien moins agressif que la plupart des couleuvres, ne mordant que si ouvertement agressée, mise en danger ou blessée. La plupart des accidents (85% des envenimations recensées) sont le fruit de morsures aux mains, donc sur des personnes ayant voulu s’en saisir… Autre chiffre très parlant: il y a statistiquement plus de chance d’être frappé par la foudre en France que d’être mordu accidentellement par une vipère (sans l’avoir vu quoi…).

Sur les 4 espèces de vipères présentes en France, seules deux ont entrainé des décès humains: la vipère aspic et la péliade. Ces décès sont principalement dû à des morsures non traitées… Il faut savoir que la toxicité des venins est variable en fonction de l’espèce de vipère (l’aspic venant de loin en tête) mais aussi en fonction de la localité de l’animal, ainsi les vipères aspic du sud-ouest français (Vipera aspis zinnikeri, reconnaissable grâce à une ligne dorsale brune en plus des motifs en zig-zag) possèdent un venin 4 fois plus toxique que ses cousines du reste du pays.

La vipère est un animal discret, aux mouvements lents sauf quand dérangée. Elle reste immobile, misant sur son mimétisme pour ne pas attirer l’attention, puis s’enfuyant lentement quand le danger est passé. Elle fréquente des biotopes secs de broussailles, de friches, les abords de sous-bois ou les zones de roches (éboulis) où elle peut facilement trouver le gite et le couvert.

Jeune, elle se nourrit de lézards, de grenouilles, d’insectes… Adulte elle préfèrera les rongeurs qu’elle chasse à l’affut. Une fois la proie à proximité, elle lui inoculé son venin puis se met à sa recherche, pistant à l’odeur le chemin emprunté par le rongeur jusqu’au lieu où, mort, celui-ci git.

La Vipère dans SERPENT 265px-ViperaAspis_1469AEA noter que la vipère d’orsini est protégée par la convention de Berne (annexe 2), idem pour les 3 autres espèces (annexe 3). Mais seulement la vipère d’Orsini et la vipère de séoane eut égard à leur rareté (ainsi que l’ensemble des colubridés de France) sont protégés stricto sensu par la loi française (L415.3 du code de l’environnement: six mois de prison et 9000€ d’amende en cas de destruction, de maintenance, de transport ou de vente). Les deux autres espèces de vipère peuvent être tuées eut égard au danger qu’elles peuvent représenter MAIS ne peuvent être mutilées ou déplacées ou maintenues ou vendues (art2 de l’arrêté du 22 juillet 1993)…

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Vipère et pharmacie

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

 Vipère du GabonOutre leur utilisation dans la préparation de la thériaque, on considérait au XVIIe siècle que la chair de vipère était le meilleur antidote aux envenimations causée par cette espèce ou par d’autres. Les animaux, dans certaines régions étaient élevés dans des vipèreries, lieux qui survécurent jusqu’au XIXe siècle. L’ignorance autour de leur biologie en faisait de véritables panacées.

Certains médecins ou pharmaciens de cette époque, comme Moïse Charas qui publie une étude assez sérieuse à leur sujet en 1670, en avaient fait leur spécialité. Sa pratique est encore empreinte du poids des connaissances du Moyen Âge et d’un peu d’alchimie. Il se spécialise notamment sur les vipères. Outre leur utilisation dans la préparation de la thériaque, on considérait à son époque que la chair de ces animaux était le meilleur antidote aux envenimations causées par cette espèce ou par d’autres. L’ignorance autour de leur biologie en faisait de véritables panacées. Charas publie en 1669 les Nouvelles expériences sur la vipère, les effets de son venin, et les remèdes exquis que les artistes peuvent tirer du corps de cet animal où il étudie son anatomie, sa reproduction et ses mœurs et, même s’il continue à propager certaines croyances erronées, il établit notamment une meilleure connaissance de leurs vertus thérapeutiques. Charas fut d’ailleurs en opposition avec Francesco Redi au sujet de la formation du venin, Charas affirmant que la salive de l’animal devenait toxique seulement si celui-ci était en colère, tandis que Redi pensait qu’elle était constamment toxique.

C’est probablement Francesco Redi (1626-1697) qui fut l’un des premiers à démontrer comment le venin de la vipère était injecté et qu’il était sécrété par une glande située dans la tête de l’animal.

Le venin de vipère est quelquefois utilisé dans des préparations pharmaceutiques visant à dissoudre un éventuel bouchon de cérumen.

L’ancrod est un extrait de venin d’une vipère de Malaisie (Calloselasma rhodostoma) ayant une activité anticoagulante importante par destruction rapide du fibrinogène, protéine intervenant dans la formation des caillots. L’ancrod a été testé dans différentes maladies et semblent avoir une certaine efficacité dans les accidents vasculaires cérébraux pris très précocement.

La chair de vipère était réputée, au XVIIe siècle, avoir des vertus revigorantes permettant d’allonger la durée de vie. Elle n’était pas consommée comme telle, mais donnée à manger à de la volaille, cette dernière aboutissant sur la table des élites.

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