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Lion d’Esope 1

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Lion d'Esope 1 dans LION du-lion-de-l-ours-et-du-renardDu Lion et de la Mouche.
Une Mouche défia un Lion au combat, et le vainquit : elle le piqua à l’échine, puis aux flancs, puis en cent endroits ; entra dans ses oreilles, ensuite au fond de ses naseaux ; en un mot, le harcela tant, que de rage de ne pouvoir se mettre à couvert des insultes d’un insecte, il se déchira lui-même. Voilà donc la Mouche qui triomphe, bourdonne, et s’élève en l’air. Mais comme elle vole de côté et d’autre pour annoncer sa victoire, l’étourdie va se jeter dans une toile d’Araignée et y reste.  » Hélas ! disait-elle, en voyant accourir son ennemie, faut-il que je périsse sous les pattes d’une Araignée, moi qui viens de me tirer des griffes d’un Lion ? « 

Analyse des Fables d’Esope

BARSEPA - feuilles d'automne

De l’Homme et du Lion.

Un Homme et un Lion voyageaient ensemble, et disputaient, chemin faisant, sur les avantages de leur espèce. Au fort de la dispute, il aperçurent un bas-relief qui représentait Hercule étouffant un Lion.  » Cette figure, dit l’Homme, en se tournant vers le Lion, peut t’apprendre que les Hommes sont plus forts que les Lions. – Votre raisonnement porte à faux, répliqua le Lion ; car si nous avions parmi nous des Lions Sculpteurs, on verrait beaucoup plus d’Hommes terrassés et étouffés par les Lions, que de Lions par les Hommes.  » Cette raison ne convainquit point l’Homme, qui s’opiniâtra toujours de plus en plus à défendre son opinion. Le Lion fatigué de cette dispute, se jeta sur l’Homme et le mit en pièces.  » Tu vois bien maintenant, lui dit-il, lequel est le plus fort de l’Homme ou du Lion. « 

Analyse des Fables d’Esope

 BARSEPA - feuilles d'automne

Du Lion, du Sanglier et des Vautours.
    Le Lion et le Sanglier acharnés l’un sur l’autre s’entre-déchiraient. Cependant des Vautours regardaient attentivement le combat, et se disaient les uns aux autres :  » Camarades, à bien juger des choses, il n’y a ici qu’à gagner pour nous. Ces Animaux-ci ne quitteront point prise, que l’un des deux ne soit par terre. Ainsi, ou Lion, ou Sanglier, voici la proie qui ne peut nous manquer.  » Ils n’y comptaient pas à tort ; car ils l’eurent en effet et même plus grosse qu’ils ne pensaient. Le Sanglier fut étranglé sur l’heure par le Lion, et celui-ci que l’autre avait percé d’un coup de ses défenses, mourut quelques jours après de sa blessure, de sorte que les Vautours profitèrent de l’un et de l’autre.

 Analyse des Fables d’Esope

cerfeau dans LION

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Lion des neiges

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Le lion des neiges (peut s’écrire Gang Seng en utilisant la Translittération Wylie) est un animal légendaire du Tibet. Il incarne les valeurs de courage et de gaité et symbolise la vivacité, une des quatre dignités de la voie de Shambhala et un des quatre éléments (on lui associe la Terre) avec le dragon, le tigre et le garuda.

« Le lion des neiges réside à l’Est et représente la joie inconditionnelle, la tranquillité de l’esprit, la sérénité. Il a la beauté et la dignité qui découlent d’un corps et d’un esprit en parfaite symbiose. Le lion des neiges possède la jeunesse, l’énergie vibrante de la bonté et un sens inné du plaisir. Parfois, le trône de Bouddha est dépeint accompagné de huit lions des neiges, représentant dans ce cas les huit disciples-Bodhisattva de Gautama Bouddha, le bouddha historique. Le lion est associé au courage, à la domination des montagnes et à la Terre »

— Les quatre Dignités, Rudy Harderwijk

 

Dans le rugissement du lion des neiges figurent le grand vide (Sanskrit: Śūnyatā), le courage et la vérité, et parce qu’il est synonyme du Buddhadharma, les enseignements de Bouddha tout comme la liberté du karma ou l’Éveil.

Le cri du lion est si puissant qu’il peut vaincre jusqu’à sept dragons.

Lion des neiges dans LION 220px-Snow_Lions_protect_the_entrance_to_the_Potala_PallaceLe lion dans l’art Bouddhique

Le lion est un animal sacré, symbole du pouvoir royal, dans beaucoup de cultures, de l’ancienne Égypte aux empires grec et romain ainsi que, plus à l’Est, la Perse et l’Inde. Le lion des neiges est le protecteur de Bouddha et il est souvent présent dans les représentations artistiques de chaque côté du trône. Le corps de l’animal est blanc comme la neige alors que la crinière, la queue et les boucles sur ses pattes sont bleues ou vertes. Si la plupart des lions des neiges sont asexués dans l’art bouddhiste, quand ils sont représentés sous la forme de deux lions affrontés, le lion de droite est le mâle et celui de gauche la femelle.

Deux lions des neiges affrontés sont représentés au centre de l’ancien drapeau du Tibet. Ils tiennent entre leurs pattes deux « joyaux ». Celui du haut, tricolore, symbolise les Trois joyaux du bouddhisme : le Bouddha, le Dharma et le Sangha ; celui du bas, bicolore, représente selon le gouvernement du Tibet en exil l’attachement manifesté par les peuples à la discipline personnelle et la bonne conduite morale (selon l’optique bouddhiste, les dix vertus élevées et les seize façons de se comporter avec humanité).

 

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Le lion de Richard

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Le lion de Richard dans LION Richard-Coeur-Lion-CroisadeCe majestueux et imposant mammifère, qu’on appelle « le roi des animaux », vit dans la brousse et la SAVANE. Le soir, il guette, près des points d’EAU où ils viennent se désaltérer, les GAZELLES et les ZÈBRES qu’il tue d’un seul coup de ses pattes puissantes et dont il nourrit sa lionne et ses lionceaux. Le JOUR, il se repose de sa CHASSE nocturne et DIGÈRE son festin de chair fraîche à l’ombre ou joue avec ses petits. Il n’attaque l’homme que s’il est blessé. « C’est un lion » : se dit d’une personne intelligente et courageuse.

Le roi d’Angleterre Richard 1er, né à Oxford en 1157, avait choisi cet ANIMAL comme emblème et est entré dans l’Histoire sous le nom de Richard Coeur de Lion. Ce prince fut un guerrier valeureux, mais un médiocre homme d’État. Duc d’Aquitaine, possession anglaise en France, il participa avec le roi Philippe Auguste à la troisième CROISADE pour délivrer Jérusalem, en 1190. Mais en Terre Sainte il se fâcha avec son allié. Au retour, il fut retenu prisonnier par l’Empereur d’Autriche avec qui il était en conflit et dut payer une forte rançon pour être libéré. En 1199, luttant contre la France, il fut tué devant le château de Chalus, en Limousin, qu’il assiégeait avec son armée.

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Le Lion d’Esope

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Le Lion d'Esope dans LION Les-Fables-d-Esope1_carre_192       Du Lion irrité contre le Cerf qui se réjouissait de la mort de la Lionne.
Un Lion avait invité tous les quadrupèdes à honorer les obsèques de sa Femme qui venait de mourir. Pendant que tous les Animaux ressentaient à la mort de la Reine une douleur inexprimable, seul, le Cerf, à qui elle avait enlevé ses fils, étranger au chagrin, ne versait pas une larme. Le Roi s’en aperçut. Il fait venir le Cerf pour le mettre à mort. Il lui demande pourquoi il ne pleure pas avec les autres la mort de la Reine.  » C’est ce que j’aurais fait, dit celui-ci, si elle ne me l’avait pas défendu. Quand j’approchai, son âme bienheureuse m’apparut. Elle se rendait aux demeures Élyséennes, ajoutant qu’il ne fallait pas pleurer son départ, puisqu’elle se rendait vers les parcs riants et les bois, séjour enchanté du bonheur.  » À ces mots, le Lion plein de joie accorda au Cerf sa grâce. Cette fable signifie que c’est parfois le devoir d’un Homme prudent de feindre et de s’abriter de la fureur des puissants derrière une honorable excuse.

analyse d’Esope

 

 BARSEPA - feuilles d'automne

 

Du Lion et du Rat.

 Un Lion fatigué de la chaleur, et abattu de lassitude, dormait à l’ombre d’un arbre. Une troupe de Rats passa par le lieu où le Lion reposait ; ils lui montèrent sur le corps pour se divertir. Le Lion se réveilla, étendit la patte, et se saisit d’un Rat, qui se voyant pris sans espérance d’échapper, se mit à demander pardon au Lion de son incivilité et de son audace, lui représentant qu’il n’était pas digne de sa colère. Le Lion touché de cette humble remontrance, lâcha son prisonnier, croyant que c’eût été une action indigne de son courage de tuer un animal si méprisable et si peu en état de se défendre. Il arriva que le Lion courant par la forêt, tomba dans les filets des chasseurs ; il se mit à rugir de toute sa force, mais il lui fut impossible de se débarrasser. Le Rat reconnut aux rugissements du Lion qu’il était pris. Il accourut pour le secourir, en reconnaissance de ce qu’il lui avait sauvé la vie. En effet, il se mit à ronger les filets, et donna moyen au Lion de se développer et de se sauver.

analyse d’Esope

 BARSEPA - feuilles d'automne

Du Lion et du Renard.

 Le Lion affaibli par la vieillesse, ne pouvait plus prendre les autres animaux à la course. Il résolut de se servir d’artifice pour les surprendre et pour en faire curée. Il se retira dans le fond de sa caverne pour mieux exécuter ce dessein, et fit savoir partout qu’il était malade. Les autres animaux accoururent pour le visiter, mais il les étranglait et les dévorait à mesure qu’ils entraient dans sa caverne. Le Renard se douta de la ruse du Lion, et du mauvais tour qu’il avait joué à ceux qui étaient venus le visiter. Il se contenta donc de demander de loin au Lion, et sans entrer dans sa caverne, comment il se portait.  » Je me porte fort mal, dit le Lion ; pourquoi n’entrez-vous pas, ajouta-t-il ? – C’est, lui répliqua le Renard, que je vois fort bien les vestiges de ceux qui sont entrés dans cette caverne, mais je n’aperçois point les traces de ceux qui en sont sortis. « 

Analyse des Fables d’Esope

 BARSEPA - feuilles d'automne

Du Lion amoureux.
Un Lion devint amoureux de la Fille d’un Chasseur, et ce fut si éperdument, qu’il courut chez le Père, et la lui demanda en mariage. Celui-ci, qui ne pouvait s’accommoder d’un gendre si terrible, la lui eût refusée net, s’il eût osé ; mais comme il le craignait, il eut recours à la ruse.  » Comptez sur ma Fille, dit-il au Lion, je vous l’accorde ; mais avant que d’en approcher, songez que vous ne sauriez lui marquer votre tendresse, qu’elle ne soit en danger d’être blessée, ou par vos dents, ou par vos ongles. Ainsi, Seigneur Lion, trouvez bon, s’il vous plaît, qu’après vous avoir limé les unes, on vous rogne encore les autres. Vos caresses en seront moins dangereuses, et par conséquent plus agréables.  » Le Lion, que l’amour aveuglait, consentit à tout, et sans penser qu’il allait se mettre à la merci de son ennemi, se laissa désarmer. Dès qu’il le fut, les Chiens, le Chasseur et la Fille même se jetèrent sur lui, et le mirent en pièces.

Analyse des Fables d’Esope

esop58 dans LION

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La Girafe et le pacha

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

                                

La Girafe et le pacha dans GIRAFECe mammifère ruminant qui vit en Afrique est le plus grand des animaux. Sa taille atteint près de 6 m et son poids 1.200 kilos. Son très long cou est garni d’une crinière rigide et sa tête est surmontée de petites cornes poilues. Son dos est fortement incliné, ses pattes démesurées, son pelage curieusement tacheté. La girafe se nourrit des feuilles des arbres que sa haute stature lui permet de brouter aisément.

En 1826, le pacha d’Egypte offrit une girafe au roi de France Charles X en témoignage d’amitié. On n’avait encore jamais vu cet ANIMAL dans le pays; aussi son arrivée souleva-t-elle une grande curiosité. Pour lui faire traverser la MER, on fréta un bateau dont le pont fut percé d’un trou pour qu’elle puisse sortir son cou et sa tête. Elle était trop grande pour tenir dans la cale ! Elle arriva le 23 octobre 1826 à Marseille où elle passa l’HIVER, car il faisait trop FROID pour lui faire poursuivre son voyage. Au PRINTEMPS de l’ANNÉE suivante, elle prit la route de Paris. On lui avait confectionné un imperméable avec un capuchon pour la protéger de la PLUIE. Une foule énorme se pressait tout le long de la route. Elle fut reçue au château de Saint-Cloud par le roi, entouré de tous les dignitaires du royaume. Plus de 600.000 Parisiens lui rendirent visite au JARDIN des Plantes en moins de 6 MOIS. L’année 1827 fut appelée « l’année de la girafe », tant parut extraordinaire cet événement.

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Le petit écureuil valeureux

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012


Légende amérindienne 

Il y a très longtemps où les hommes et les animaux vivaient en harmonie, ils pouvaient et même parler ensemble. Grand Esprit veillait à la paix de ce monde.

Grande ourse avait un terrible défaut, elle était gourmande et goûtait à tout.
Un jour, elle a attrapé un petit indien et l’a avalé tout rond. Elle l’a trouvé si délicieux qu’elle s’est mise à rechercher les petits indiens, telle une confiserie et en croqua ainsi plusieurs.

Le petit écureuil valeureux dans ECUREUIL granvilleLes Indiens étaient désespérés et se précipitèrent chez Grand Esprit afin qu’il fit cesser le massacre. Il convoqua immédiatement Grande Ourse et lui fit la morale.

Toute penaude la Grande Ourse repartit dans la forêt mais sa gourmandise prit de nouveau le contrôle de ses gestes et se remit à dévorer les petits des Indiens.

Grand Esprit était hors de lui que Grande Ourse lui ait désobéi et décida de la transformer en petit écureuil. Grande Ourse ne pourra plus manger de petits indiens car on sait que les écureuils mangent des noisettes et des glands et vit dans les arbres !
Petit à petit, Les rapports de Grande Ourse avec les êtres de la forêt évoluèrent et elle se mit à avoir même quelques Indiens dans le cercle d’amis !

Il se produisit, l’hiver suivant une grande catastrophe, le printemps ne venait pas car les oiseaux, les fauvettes n’étaient pas venues l’annoncer de leurs chants mélodieux.

Grande Ourse qui voulait se racheter de ses fautes du passé partit à leur recherche dans la forêt.
Après avoir marché des jours et des jours, elle crut entendre quelques gazouillis venant du sol.
Elle se rapprocha prudemment et découvrit un énorme trou dans lequel les fauvettes étaient retenues prisonnières par un méchant sorcier et un grand ours blanc.

Elles étaient attachées par les pattes à la paroi grâce aux petites racines de mélèze.

Grande Ourse se dit qu’elle devait absolument sauver les oiseaux mais sous la forme d’un écureuil, elle avait beaucoup moins de force ! Heureusement, elle avait conservé sa grosse voix, et, alors que le sorcier s’était absenté, elle s’adresse au grand ours blanc :  » Bonjour cousin ! « .
Le grand ours blanc regarda de tous les côtés, mais ne vit personne car Grande Ourse était 
cachée !
Il crut d’abord ne rien avoir entendu mais elle répéta son bonjour.

stock-photo-10539208-squirrel-antique-animal-illustrations dans ECUREUILGrand ours blanc se dit qu’il était incapable de la repérer. Grande Ourse lui dit alors :
 » Tu as des soucis aux yeux cousin, ferme-les et je vais te mettre une pommade dont tu me diras des nouvelles « .
Grand ours blanc s’exécuta et petit écureuil lui colla les yeux avec de la résine si forte qu’il n’arrivait plus à ouvrir un œil. Elle put ainsi aller délivrer toutes les fauvettes qui s’élancèrent dans le ciel en chantant afin de remercier le courage de la grande Ourse.

 

Mais le méchant sorcier était de retour…Grande ourse s’échappa à toutes jambes, mais se sont de toutes petites jambes pour un écureuil ! Il décolla en un rien de temps les yeux de Grand ours blanc et tous deux s’élancèrent à sa poursuite.
Elle fila vers le nord mais ils étaient toujours à ses trousses. Elle eu beau sauter encore et encore plus loin, elle sentait qu’ils se rapprocha dangereusement…

Elle grimpa donc dans un sapin à toute allure et sauta dans le ciel. Grand ours blanc la suivit et le sorcier banda son arc et décrocha une flèche qui transperça le bout de la queue de petit écureuil et alla se planter dans la voûte céleste.

Toutes les nuits vous pouvez encore observer cette course poursuite : Petit écureuil tourne en rond autour de la flèche qui immobilise le bout de sa queue ( l’Étoile Polaire ) et Grand ours blanc qui ne cesse de la poursuive.

Petit Écureuil est représenté par la constellation de la petite Ourse et Grand ours blanc représente celle de la Grande ourse.

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Le renard analysé par Esope

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Le renard analysé par Esope dans RENARD 9782261400904Du Renard qui a perdu sa queue.
  Un Renard tomba dans un piège, et s’en retira, mais ce ne fut qu’après y avoir laissé sa queue pour gage. Il en était au désespoir ; car le moyen de se montrer aux autres ainsi écourté, sans exciter leurs risées ? Pour s’en garantir, que fait-il ? Il se met en tête d’avoir des compagnons ; ensuite il assemble les Renards, leur conseille en ami, disait-il, de se défaire de leurs queues ; elles embarrassaient beaucoup plus qu’elles n’ornaient ; ce n’était qu’un poids fort superflu. En un mot, une queue ne servait, à l’entendre, qu’à balayer les chemins. Il eut beau le remontrer, on le hua dans toute l’assemblée.  » Ami, lui dit un vieux Renard, j’ignore ce qu’on pourrait gagner à se passer d’une queue ; mais ce que je sais certainement, c’est que tu ne m’en aurais jamais fait observer l’inutilité, si tu avais encore la tienne »

Analyse des Fables d’Esope

 

 

Du Renard et du Chat.

 Dans une dispute que le Renard eut avec le Chat, il se vantait d’être le plus rusé de tous les animaux, et de mettre lui seul plus de finesses en pratique que tous les autres ensemble. Le Chat lui répondit qu’il n’en savait pas tant, mais qu’il avait de bonnes griffes ; que son agilité lui tenait lieu de finesse, et le tirait de toutes sortes d’embarras. Lorsque le Renard s’apprêtait à lui répliquer, on entendit tout à coup plusieurs Chiens aboyer, et qui venaient fondre sur eux. Le Chat, sans marchander davantage, grimpa promptement sur un arbre, où il demeura en sûreté ; mais le Renard qui ne put se sauver si vite, fut pris et dévoré par les Chiens, malgré toutes ses finesses.

Analyse des Fables d’Esope

 

  BARSEPA - bambou

Du Renard et du Chat.

 Un Renard tombé par hasard dans un puits, était sur le point de se noyer, lorsqu’il aperçut un Loup sur le bord du puits. Il le pria très instamment de l’assister dans ce péril extrême, et de lui jeter une corde pour le tirer de ce puits. Le Loup plaignant sa disgrâce, lui fit plusieurs questions pour savoir comment ce malheur lui était arrivé.  » Ce n’est pas maintenant le temps de discourir, répliqua le Renard ; quand tu m’auras tiré d’ici, je t’expliquerai à loisir toutes les circonstances de cette aventure. « 

Analyse des Fables d’Esope

 

 BARSEPA - bambou

Du Renard et du Bouc.

 Le Renard et le Bouc pressés de la soif, descendirent dans un puits. Après qu’ils se furent désaltérés, ils cherchèrent les moyens d’en sortir. Le Renard ayant rêvé quelque temps, dit au Bouc qu’il avait trouvé un bon moyen pour se tirer d’embarras l’un et l’autre.  » Il faut te dresser sur les pieds de derrière, et appuyer les deux cornes de devant contre le mur ; je grimperai aisément le long de ton dos ; et quand je serai hors du puits, je te donnerai du secours pour en sortir après moi.  » Le Bouc approuva la proposition du Renard, et se mit en posture pour lui faciliter la sortie. Mais quand le Renard se vit en assurance, il se mit à sauter de tous côtés, sans se soucier de l’embarras où était le Bouc, qui lui reprochait son indifférence et sa mauvaise foi, puisqu’il n’accomplissait pas les conditions de leur traité.  » Mon ami, lui dit le Renard en l’insultant, si tu avais autant d’esprit et autant de bon sens que de barbe, tu ne serais pas descendu dans ce puits, sans avoir auparavant songé aux moyens d’en sortir. « 

 

Analyse des Fables d’Esope

 BARSEPA - bambou

 

Le Renard trahi par le Coq.

 Un Paysan outré de dépit de voir ses poules égorgées par un Renard, lui tendit des pièges, et le prit. Le Coq seul fut le témoin de sa disgrâce. Le Renard le pria très instamment de lui apporter des ciseaux pour couper les filets, ou du moins de ne pas avertir son Maître qu’il était pris, jusqu’à ce qu’il eût rongé les cordons avec ses dents. Le Coq lui promit sur-le-champ de faire l’un et l’autre, quoiqu’il ne fût pas dans la résolution de lui tenir parole. En effet, il courut vers son Maître, et lui dit que le Renard avait donné dans le piège. Le Paysan prit une massue pour en assommer le Renard, qui voyant venir de loin son ennemi :  » Que je suis malheureux ! s’écria-t-il, ai-je dû me flatter que le Coq me serait fidèle, après lui avoir égorgé tant de femmes ? « 

Analyse des Fables d’Esope

 

 BARSEPA - bambou

Du Renard voulant tuer une Poule sur ses oeufs.
Un Renard entré dans la maison d’un paysan trouva au nid une Poule qui couvait. Elle le pria en ces termes :  » Ne me tue pas pour le moment, je t’en supplie. Je suis maigre. Attends un peu que mes petits soient éclos. Tu pourras les manger tendres et sans dommage pour tes dents.  » Alors le Renard :  » Je ne serais pas digne, dit-il, d’être un Renard si, maintenant que j’ai faim, dans l’attente de petits qui sont encore à naître, je renonçais à un manger tout prêt. J’ai des dents solides capables de mâcher n’importe quelle viande, même la plus dure.  » Là-dessus il dévora la Poule. Cette fable montre que c’est être fou que de lâcher, dans l’espoir incertain d’un grand bien, un bien présent.

Analyse des Fables d’Esope 

9782745944580-couverture_tailleNormale dans RENARD

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Gobe Mouton en 1835

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

Gobe mouton et égagrophiles

(D’après un article paru en 1835)

 

Quelques campagnards méchants et madrés ont peut-être encore la recette des gobe-mouton, espèces de pilules destinées à faire mourir le troupeau du voisin.

Gobe Mouton en 1835 dans MOUTON moutonsCes pilules se composent, dit-on, de bourre ou de filasse roulées en boulettes que l’on fait frire, ou que l’on enduit de poix de beurre, ou de miel. L’innocent animal, affriandé par l’enveloppe, GOBE avidement les pilules meurtrières placées le long du chemin, ou cachées cautereusement sous l’herbe par l’ennemi de son maître.

On a ouvert des moutons soupçonnés d’avoir été GOBÉS ; leur estomac contenait en effet les fatales boulettes qui paraissaient confectionnées comme nous venons de l’expliquer.

En 1792, un laboureur des environs d’Evreux, accusé d’avoir détruit ainsi un troupeau, fut condamné à la flétrissure et à six années de galères. Cet homme appela du jugement. Le tribunal d’appel crut devoir consulter la société royale d’agriculture, sur la question de savoir si le gobe-mouton était en effet un moyen d’empoisonnement.

Il résulta du rapport de cette société que les prétendus gobe-mouton n’étaient que des égagropiles, c’est-à-dire des pelottes de poils ou de laines que l’on trouve dans la panse de plusieurs animaux ruminants, qui sont recouverts d’un enduit visqueux produit par les sucs de l’estomac, et qui en effet peuvent causer leur mort. (Egagropile est formé des mots grecs aïx, chèvre ; agrios, sauvage ; pilos, balle de laine).

Le séjour des poils et de la laine dans l’estomac en altère la couleur, de sorte qu’on peut les prendre pour de la vieille bourre. La société d’agriculture expliqua ainsi la formation des égagropiles.

Les animaux, en léchant leurs petits et se léchant eux-mêmes, ramassent sur leur langue des poils et des filaments de laine qui passent dans l’estomac ; les moutons particulièrement avalent de la laine ; en hiver, les plus avides s’enfonçant dans les rateliers, couvrent leur toison de fragments de fourrages que les autres s’empressent de brouter en arrachant de la laine qu’ils avalent en même temps ; en été, des flocons de laine s’accrochent aux broussailles, et les bêtes les mangent en broutant.

La société d’agriculture fortifia son avis d’un certificat du maître de poste de Nonancourt, qui avait plusieurs fois placé des gobe-mouton sur les chemins où paissait son troupeau et qui n’avait vu aucun animal y toucher.

Le malheureux laboureur ne fut point marqué du fer rouge, il n’alla pas aux galères, il fut absout. Mais on peut croire qu’avant lui, d’autres accusés moins heureux avaient été condamnés au supplice pour le même délit par des tribunaux qui avaient jugé sans un examen aussi approfondi.

 

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Le Chien, ami de l’Homme

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012


Légende amérindienne

Iduga, jeune chasseur de la tribu Sénecas, avait deux chiens, comme lui bons chasseurs. Aussi Induga les aimait-il et en était il fier. Les chiens, de leur coté, savaient apprécier l’adresse de leur maître et sa bonté pour eux.

Le Chien, ami de l'Homme dans CHIEN i_logo10 Un jour d’hiver ils partirent tous les trois vers le nord, afin d’aller chasser. Après une longue marche, ils dressèrent leur campement dans une forêt. La chasse promettait d’être fructueuse : pendant trois jours, Iduga tua plus de gibier qu’il n’en avait jamais tué à lui seul dans aucune de ses expéditions.

 Il se reposait le soir du troisième jour lorsque, tout d’un coup, ses chiens se mirent à aboyer et quittant le campement, coururent à perdre haleine dans la direction du lac. Induga les suivit une touche à la main.

 Après s’être arrêté un instant au pied de l’arbre, l’un des chiens revint vers sont maître et lui dit :

 « Frère, nous allons peut être mourir ce soir. Il y a la bas un animal étrange et tel que nous n’en avons jamais vu de semblable »

 En effet, arrivé a peu de distance d’un grand sapin, Iduga vit, tout au sommet de l’arbre, éclairée par la lune, une forme qui lui sembla terrifiante.

L’homme distingua nettement une tête où brillaient d’énormes yeux phosphorescents un mufle hideux garni de longue dents aigues et il entendit un grognement lugubre.

 « Laissons le, retournons au campement, nous verrons demain ce que nous pourront faire » Leur dit il.

 Les chiens le suivirent, mais ils dirent :

 « Frère, demain il sera trop tard. Nous allons être attaqués cette nuit. Peut être ne pourrons nous pas nous défendre contre cet animal aux griffes énormes. Il vous faut chercher du renfort au village. Courrez-y vite. Ne prenez avec vous ni torche, ni flèche, qui généraient votre course. Nous vous protégerons et pour cela, nous nous ferons tuer s’il le faut »

 Et le Séneca, comprenant que ses chiens avaient raison, suivit leur conseil. Jetant au loin sa torche, il se à courir de toutes ses forces. Il courait depuis un bon moment, lorsqu’il fut rattrapé par l’un des chiens.

 «  L’animal est sur votre piste, nous allons essayer de lui tenir tête jusqu’à ce que vous soyez en sûreté. Coures plus vite » dit-il.

 Iduga essaya d’aller plus vite encore. Les rugissements se rapprochaient de lui. Bientôt, les furieux aboiements des chiens indiquèrent que la lutte avait commencé.

A un moment, il lui sembla que l’avait dû se libérer et se mettre à sa poursuite, car il l’entendait nettement de nouveau.

 8844417-les-hommes-d-39-attente-pour-le-debut-des-combats-de-chiens-dans-le-district-de-chaman-e-babrak-a-ka dans CHIENLes chiens rejoignirent sans doute le monstre, car leurs aboiements devinrent féroces, acharnés, désespérés même ; puis tout à coup, l’un des chiens se tut. Iduga comprit qu’il avaiot succombé et voulut essayer de sauver son compagnon en arrivant, avec ses amis,k à temps pour le défendre. Cette pensé lui donna l’énergie nécessaire pour continuer de courir et pour courir plus vite encore.

 Enfin ; il vit le feu du village briller dans le lointain. Il appela a l’aide et tomba épuisé, incapable d’expliquer ce qui était arrivé.

 Lorsqu’il revint à lui, ses amis se mirent à la recherche de la bête féroce afin de l’abattre. Il leur fut impossible de retrouver sa piste, mais les traces du combat étaient visibles et sur le sol, à l’endroit où ils avaient désespérément lutté, gisaient les ossements des deux braves chiens, morts pour que leur maître eût la vie sauve.

 C’est depuis ce temps là que les Sénecas honorent les chiens et les reconnaissent comme les meilleurs amis de l’homme.

 

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