L’origine du Lama
Posté par othoharmonie le 4 mai 2012
Les Lamas (lama glama) font partie de la famille zoologique des camélidés. Il existe quatre espèces de petits camélidés d’Amérique du Sud: les lamas et les alpagas, domestiqués depuis 7 à 8000 ans, ainsi que leurs cousins et ancêtres sauvages, les guanacos et les vigognes.
Leur ancêtre commun (procamélus) est apparu il y a 11 à 14 millons d’années en Amérique du Nord, de là il a migré vers l’Asie et, il y 5 mio d’années, vers l’Amérique du Sud, pour finalement disparaître dans sa région d’origine. La laine des Vigognes, les petits camélidés les plus rares et les plus petits, fait parti des fibres animales les plus fines. Jusque dans les années 60 on les chassait pour leur toison, au point de presque les exterminer. Depuis, des mesures de protection drakoniennes ont permis à la population des vigognes de se reconstituer peu à peu. Récemment des groupes de vigognes sauvages sont à nouveau, comme à l’époque des Inkas, attrapés périodiquement pour les tondre, avant de les relacher (chaco de vigogne). Il paraît qu’ils soient trop sensibles au stress pour être domestiqués.
Comme les lamas perdent de plus en plus leur fonction d’animal de bât dans la plupart des régions de l’Altiplano, ils ne sont plus guère sélectionnés et leurs qualités génétiques, produits de millénaires de travail d’éleveur, dégénèrent rapidement. Leur nombre n’est pas encore assez réduit pour faire craindre leur disparition, mais la population est constamment exposée à des sécheresses et au manque de nourriture dû à des changements climatiques. >> Les lamas sont clairement la forme domestiquée des guanacos. Depuis des temps immémoriaux ses animaux de bât, ils sont les petits camélidés les plus proches de l’homme. Très variés en couleur, taille et toison, ils fournissent aux autochtones des haut-plateaux arides également laine, peaux et viande.
Mais comme les lamas perdent de plus en plus leur fonction d’animal de bât dans la plupart des régions de l’Altiplano, par la migration des paysans vers les villes ou leur travail dans les mines, ils ne sont plus guère sélectionnés et leurs qualités génétiques, produits de millénaires de travail d’éleveur, dégénèrent rapidement.
Leur nombre n’est pas encore assez réduit pour faire craindre leur disparition, mais la population est constamment exposée à des épidémies et au manque de nourriture dû à des phénomènes climatiques.
Les petits camélidés vivent avant tout dans les pays andins suivants: le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Chili et l’Argentine. Avant l’invasion des Espagnols leur aire de répartition comprenait toutes les zones non-tropicales de la région, du niveau de la mer jusqu’au fin fonds de l’altiplano. Dans la première décennie après l’arrivée des conquérants 90 % des camélidés et 80% des indigènes périrent. Depuis les animaux domestiques importés d’Europe les ont repoussés de plus en plus dans le haut pays (entre 3000 à plus de 5000 m d’altitude). On estime que 60 % de la population totale des petits camélidés d’Amérique du Sud vivent en Bolivie. Suivi par le Pérou avec la plus grande densité d’alpagas et avant tout la meilleure qualité de laine. En Equateur, au Chili, et en Argentine, les trois autres pays andins avec une certaine population de camélidés, on ne trouve plus que quelques groupes isolées.
La Colombie a déjà un climat trop tropical. Le Chili est dans une position particulière, car c’est le seul pays de la région possédant un statut sanitaire qui lui permette d’exporter directement vers l’Union Européenne. Par conséquence on y trouve, en dehors des haut-plateaux andins, quelques débuts d’élevage pour l’exportation.
Avant l’invasion des Espagnols leur aire de répartition comprenait toutes les zones non-tropicales de la région, du niveau de la mer jusqu’au fin fonds de l’altiplano. Dans la première décennie après l’arrivée des conquérants 90 % des camélidés et 80% des indigènes périrent. Depuis les animaux domestiques importés d’Europe les ont repoussés de plus en plus dans le haut pays (entre 3000 à plus de 5000 m d’altitude).
Les indiens Aymara et Quechua, qui ont créés les lamas et alpagas il y a des millénaires à partir de leurs formes sauvages, ont malgré et contre tout réussi à préserver leurs animaux jusqu’à aujourd’hui. Leur survie future est vitale pour toute la région, car les lamas sont particulièrement bien adaptés à la vie dans ces régions extrêmement arides et dans l’air rare des grandes altitudes.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.