La Mouche à Olives

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

La mouche de l’olive (Bactrocera oleae) est un ravageur de l’olive qui cause bien du souci aux oléiculteurs, autour du bassin méditerranéen et dans les zones du monde à climat méditerranéen où cette culture a été introduite

Fichier:Bactrocera oleae g5.jpgLes femelles nouvellement écloses émettent des phéromones qui attirent les mâles. Dès la fécondation, la femelle se met à la recherche d’olives. Elle incise la peau d’une olive de taille convenable avec l’extrémité de sa trompe, se désaltère avec le jus de l’olive puis, en se retournant, introduit l’œuf sous la peau avec son ovipositeur.

Elle marque l’olive avec le dépôt d’une substance odorante. Ce marquage a pour but d’empêcher la mouche de piquer la même olive deux fois mais n’empêche pas d’autres mouches de piquer.

À température moyenne de 25°, la larve éclot au bout de 2 jours. Cette larve est blanche dans les olives jeunes (vertes) et acquiert une teinte vineuse dans les olives mûres (noires). Elle creuse une galerie dans la pulpe de l’olive en restant à l’intérieur. L’olive attaquée vire au noir et peut tomber au sol.

Au bout de 9 jours, la larve se nymphose en une pupe. Au bout de 10 jours d’immobilité, la mouche adulte s’extirpe de la coque de la pupe, fore l’épiderme de l’olive avec un trou de 1 mm de diamètre, sort de l’olive, se sèche et s’envole. Le cycle aura duré 21 jours depuis la ponte.

En automne, quand les températures commencent à baisser, les olives piquées tombent. Les asticots s’enterrent à 10-15 cm dans le sol où ils se transforment en pupes. Ils passent l’hiver jusqu’à ce que la montée de température provoque le réveil et la sortie des mouches du sol, quand celui-ci atteint 25 °C (mi-juin).

À l’état adulte, les mouches mesurent 4 à 5 mm de long. L’abdomen est de couleur orangé avec deux striures noires. Les ailes sont transparentes, sauf une tache noire à chaque extrémité.

La femelle se distingue du mâle par son abdomen muni d’un ovipositeur. Elle perce la peau des olives pour déposer son œuf lorsque l’olive mesure 9 mm. Le trou est invisible à l’œil nu mais la mouche marque l’olive où elle ne pond qu’un œuf. Elle peut ainsi piquer jusqu’à 400 olives. Plusieurs femelles peuvent piquer la même olive en cas de pullulation de l’insecte.

Un adulte peut vivre jusqu’à 6 mois, se nourrissant de jus sucrés, de nectars, de rosée, de miellats de cochenilles ou de jus de décomposition de fruits et de fumiers. L’adulte est inhibé par les températures trop basses (moins de 25 °C). Sous toutes ses formes (œuf, asticot ou imago) la mouche est tuée à 0 °C ou par les fortes chaleurs (supérieures à 42 °C). L’adulte a besoin d’ombre pour s’abriter. Jusqu’à 5 générations peuvent se succéder entre juin et octobre voire novembre (une génération = un « vol »).

Les variétés d’olives les plus sensibles sont la Lucques (olive précoce, Hérault), la Bouteillan, la Verdale de l’Hérault…

On distingue deux sortes de lutte :

  • la lutte préventive qui consiste à empêcher le parasite de se développer et d’attaquer les olives en le détruisant avant qu’il ne puisse pondre, par des moyens chimiques ou non chimiques (pièges);
  • la lutte curative qui consiste à tuer les vers dans l’olive, dès leur éclosion et ceux qui ont commencé à se développer.

La Mouche à Olives dans MOUCHE 273px-Mouche1-67000La lutte non-chimique se fait par des pièges constitués par des bouteilles d’eau minérale récupérées percées de petits trous de 5 mm sur la collerette sous le bouchon (piège Olipe espagnol©®). Remplir la bouteille à demi d’une solution de phosphate d’ammoniaque à 50 g/L (le phosphate sert d’engrais pour jeunes oliviers). On peut ajouter par bouteille une grosse cuillerée de mélasse ou de miel et une cuillerée de vinaigre. Suspendre la bouteille dans l’arbre, vers le sud-ouest (vers la mer). Attention, en cas de fortes chaleurs, les mouches arrivent du côté nord de l’arbre (côté abrité du soleil). Pensez à changer les pièges de place ou à en rajouter. Pour la lutte chimique par produits phytosanitaires, consulter les législations nationales et/ou régionales (en France, un appât empoisonné commence à donner de bons résultats : homologué en 2006).

En Languedoc, lors des canicules des derniers étés (2005 et 2006), la chaleur extrême a inhibé l’activité des mouches de l’olive. La période critique pour les olives en cours de maturation se situe fin août-début septembre, après les premiers orages qui rafraîchissent et humidifient l’atmosphère. L’activité piqueuse atteint un sommet fin septembre et l’infestation maximale est atteinte début octobre.

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La Mouche de Libye

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

 

La Mouche de Libye, ou La lucilie bouchère  est une espèce de diptère de la famille des Calliphoridae.

Elle est connue également sous le nom de mouche de Libye, bien qu’elle soit originaire d’Amérique centrale. Elle fut décrite pour la première fois par le médecin français Charles Coquerel en 1858, qui en observa les larves dans les plaies des bagnards de l’île du diable (Guyane). Ses larves se nourrissent exclusivement de matière vivante (ce qui constitue une notable exception dans le comportement habituellement nécrophage des asticots) après que les œufs ont été pondus dans les plaies ouvertes ou atteintes cutanées suffisantes pour laisser la larve pénétrer dans les tissus.

 Cochliomyia hominivoraxL’Ivermectine a été utilisée avec succès dans le traitement des myases causées par ce parasite.

En utilisant la technique des mâles stériles, les États Unis ont officiellement éradiqué la lucilie bouchère en 1982. La même chose se produisit en Libye en 1990, au Guatemala et au Belize en 1994, au Salvador en 1995, et au Honduras en 1996. Il y a des campagnes en cours contre la mouche au Mexique, au Nicaragua, au Costa Rica et en Jamaïque, tous avec l’assistance financière du département de l’Agriculture des États Unis.

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La Mouche des Pluies

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

 

L’anthomyie pluviale (Anthomyia pluvialis), ou mouche des pluies, est une petite mouche facilement reconnaissable à ses dessins noirs sur fond gris pâle. Les larves vivent dans les matières fécales, les champignons et les nids d’oiseaux, les imagos se rencontrent sur les fleurs, mais aussi sur les charognes et les excréments.

 Anthomyie pluviale (Anthomyia pluvialis)

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La Mouche domestique…

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

La mouche domestique, de son nom latin Musca domestica, est la plus commune des espèces de mouches. Elle porte le nom de domestique bien que ce ne soit pas un animal domestique, mais c’est un insecte qui entre volontiers dans les maisons. Cette synanthropie en fait l’un des insectes ayant la plus vaste aire de répartition dans le monde.

 Musca domesticaLes adultes mesurent de 5 à 8 mm de long. Leur thorax est gris, avec quatre lignes noires longitudinales sur le dos. La face ventrale de l’abdomen est grise. Le corps entier est recouvert de poils. Elles ont des yeux composés rouges. Les femelles sont légèrement plus grosses que les mâles. Les pièces buccales de la mouche forment une trompe se terminant par deux coussinets munis de pores, par lesquels la mouche aspire sa nourriture.

Chaque femelle peut pondre jusqu’à 500 et même jusqu’à 1 000 œufs, généralement en 5 fois avec chaque fois une centaine d’œufs déposés. Les œufs sont blancs et mesurent environ 1,2 mm de longueur. Au bout d’une seule journée, les larves (asticots) en sortent ; elles vivent et se nourrissent sur la matière organique (généralement morte et en voie de décomposition avancée, telle qu’un cadavre, des détritus ou des excréments) sur laquelle elles ont été déposées. Les asticots sont blancs pâles, d’une longueur de 3 à 9 mm. Ils sont plus fins dans la région buccale et n’ont pas de pattes. À la fin de leur troisième mue, les asticots rampent vers un endroit frais et sec et se transforment en pupes, de couleur rougeâtres ou bruns et mesurant environ 8 mm de long.

Les mouches adultes en émergent grâce à leur ptiline. Les adultes vivent de deux semaines à un mois dans la nature ou plus longtemps dans les conditions plus confortables d’un laboratoire. Après avoir émergé de la pupe, les mouches cessent de grandir. De petites mouches ne sont pas des mouches jeunes, mais ce sont des mouches qui n’ont pas eu suffisamment de nourriture durant leur stade larvaire.

A peu près 36 heures après son émergence de la pupe, la femelle est réceptive pour l’accouplement. Le mâle la monte sur le La Mouche domestique... dans MOUCHE 220px-Housefly_matingdos pour lui injecter du sperme. Normalement la femelle ne s’accouple qu’une seule fois, stockant le sperme afin de l’utiliser pour plusieurs pontes d’œufs. Les mâles sont territoriaux : ils défendent un certain territoire contre l’intrusion d’autres mâles et cherchent à monter toute femelle qui entre sur ce territoire. Les mouches dépendent des températures chaudes ; généralement, plus la température est chaude, plus les mouches se développent. Durant l’hiver, la plupart d’entre elles survit au stade de larve ou de pupe dans des lieux chauds protégés.

La mouche domestique est l’objet de recherches en biologie, principalement du fait d’une qualité remarquable : le mécanisme de détermination du sexe. Bien qu’il existe une grande variété de mécanismes de détermination du sexe dans la nature (par exemple l’hétérogamie mâle et femelle, l’haplodiploïdie, les facteurs environnementaux) la façon dont le sexe est déterminé est habituellement fixe au sein d’une espèce. Cependant, la mouche domestique a plusieurs mécanismes différents pour mettre en place le sexe des individus, tels que l’hétérogamie mâle (comme la plupart des insectes et des mammifères), l’hétérogamie femelle (comme chez les oiseaux) et le contrôle maternel sur le sexe de la descendance. Ceci fait de la mouche domestique une des espèces les plus utiles pour étudier l’évolution de la détermination sexuelle.

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Petite mouche domestique

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

Fichier:House Fly on Wall.jpgLa petite mouche domestique (Fannia canicularis) est l’autre espèce de mouche commune dans les maisons avec la mouche domestique (Musca domestica) qui est un peu plus grosse.

La petite mouche domestique adulte mesure 6 mm de long pour une envergure de 12 mm. Son thorax gris est marqué de 3 nervures longitudinales moins prononcées que chez sa cousine la mouche domestique. La Fannia canicularis possède à la base de son abdomen, une large tache jaune. Au repos, ses ailes sont repliées le long du dos.

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La Mouche dorée

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

 

 Lucilia caesarLa mouche dorée, ou Lucilia caesar est une espèce de mouche de la famille des Calliphoridae. On la nomme parfois mouche verte et plus vulgairement mouche à merde, appellation quelque peu injuste puisque cette mouche n’a aucun contact avec les fèces.

Au stade adulte, Lucilia caesar se nourrit principalement de pollen et de nectar et compte donc parmi les nombreuses espèces pollinisatrices. Elle pond ses œufs sur des charognes qui serviront de nourriture aux larves. Comme elle fait partie des premiers insectes à visiter les corps en décomposition, Lucilia caesar est l’une des clés fondamentales de l’entomologie médico-légale.

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Mouche du Chou

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

 

La mouche du chou ou Delia radicum est une mouche mesurant 6 à 8 mm de long, elle est grise et marquée de taches noires.

 Delia radicumC’est un insecte ravageurs des crucifères sauvages ou cultivés comme le chou, le radis, le navet, le colza…

Mouche grise de 6 à 8mm marquée de taches noires. Les femelles ont une durée de vie assez courte (10 à 15 jours) et peuvent pondre environ 150 œufs.

Asticot dont l’extrémité postérieure est ornée d’une couronne de 10 petites pointes noires membraneuses dont 2 sont fendus (dites bifides), ils formerons les stigmates de la pupe. Après éclosion, elle s’enfonce dans le sol et dans les racines dont elle se nourrit.

La Pupe : Petit tonnelet brunâtre de 7 à 8 mm de long. Le stade pupe dure environ 20 jours.

  • 3 à 4 générations par an d’avril à octobre.
  • Deux arrêts de développement dans l’année :
    • En été, les nymphes entrent en quiescence dès que la température du sol où elles se trouvent passe au-dessus de 22 °C, elles en sortent quand la température passe sous les 20 °C.
    • En hiver, les nymphes entrent en diapause vers septembre-octobre avant de reprendre leur développement au printemps suivant.

Ils sont provoqués par les larves sur les racines. Il y a donc des pertes de rendement sur lors des récoltes de graines ou feuilles (colza, choux) ou lors des récoltes des légumes racines (radis…). Les dégâts sur les graines ou feuilles sont dus à une mauvaise absorption des nutriments quant aux dégâts sur légumes racines, ce sont les pourritures qui rendent les récoltes impropres à la consommation. De plus, les pourritures attirent d’autres diptères saprophages.

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Mouche du fromage

Posté par othoharmonie le 15 avril 2012

Mouche du fromageLa mouche du fromage, de son nom latin Piophila casei, est un membre de l’ordre des diptères (mouches), famille qui inclut aussi les deux familles maintenant désuètes des néottiphilidées et des thyreophoridées depuis leur inclusion. La plupart se nourrissent de détritus animaux et de pourritures. Piophila casei, la mieux connue de cette famille, est une petite mouche d’environ quatre millimètres qui est partout répandue dans le monde. Sa larve qui mesure environ huit millimètres infeste la viande faisandée, le poisson fumé, les fromages et les animaux en décomposition. Cheese skipper, un de ses noms anglais, fait référence à sa possibilité de sauter d’un fromage au fromage voisin. Lorsqu’il est dérangé ou veut se déplacer subitement, ce petit asticot peut en effet effectuer un bond à la verticale de 15 cm.

Les larves résistent à l’acide stomacal et peuvent vivre un certain temps dans l’intestin après une ingestion accidentelle ou autre. On parle alors de « myase entérique ou intestinale ». Les larves de mouches du fromage sont la principale cause des myases chez l’humain et sont les insectes retrouvés le plus souvent dans l’intestin. Elles peuvent causer des lésions sévères en tentant de perforer la paroi intestinale. Les symptômes incluent la nausée, les vomissements, les douleurs abdominales et une diarrhée sanguinolente. Les larves mortes ou vivantes peuvent passer dans les selles.

La médecine légale se sert de la présence des larves de l’espèce pour estimer la date d’un décès, celles-ci n’arrivant dans la dépouille qu’après trois à six mois.

Mouche du fromage dans MOUCHE F2AF43A9A6CCEA458ECEF315886Le corps de la mouche adulte est noir, bleu noir ou bronze, avec un peu de jaune sur la tête, les antennes et les pattes. Une légère iridescence peut être aperçue sur les ailes qui reposent sur l’abdomen au repos. La mouche avec ses quatre millimètres fait environ le tiers de la mouche domestique. Liopiophila est un genre typique de cette mouche.

Les larves arrivent à sauter en se repliant sur elles-mêmes, attrapant leur arrière-train avec leurs crochets buccaux, tendant leurs muscles, puis relâchant prise rapidement. Un effet de ressort les propulse en l’air. Une galerie de photographies visible sur internet illustre ce phénomène chez la petite piophilidée Protopiophila litigata, à laquelle les anglais ont donné le nom de antler fly, une appellation qui peut se traduire librement en « mouche des panaches », puisque l’espèce n’infeste que les bois en décomposition des  cervidés.

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La Mouche du melon

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

 

La mouche du melon sévi sur 125 espèces en y pondant ses œufs. L’ensemble des cucurbitacées, à la fois sur des espèces tropicales (pastèque, calebasse, luffa, etc) et tempérées (melon, courgette, concombre, citrouille, courge, poivron, etc) sont touchées ainsi que la tomate, le haricot vert, la dolique mongette et occasionnellement l’aubergine, l’orange, la papaye, la mangue, la pêche, la figue, la passiflore, la margose et la coloquinte. Elle attaque aussi les fleurs, les feuilles, les tiges et les racines.

La Mouche du melon dans MOUCHE 273px-Mouche1-67000Les individus sont attirés par le cue-lure (une phéromone) et peuvent parcourir des distances allant de 50 à 100 kilomètres. Ils se nourrissent de nectars de plantes et d’insectes. Durant les jours chauds, les adultes volent le matin et en fin d’après-midi et se reposent sur le dessous des feuilles ou dans des zones ombragées la journée.

La mouche du melon est l’une des cinq espèces les plus nuisibles au monde. En Malaisie et en Indonésie, cette espèce est considérée comme la plus destructrice concernant les fruits.

Des pièges peuvent être fabriqués en imbibant des bouts de papier d’un mélange de cue-lure et d’insecticide. Des moyens de prévention comme le ramassage des fruits tombés à terre, la limitation du transport des fruits, leur emballement et leur mise en quarantaine sont aussi efficaces. Cette méthode est utilisée dans les îles Salomon.

Entre 1947 et 1952, 32 espèces d’insectes prédateurs des mouches des fruits furent introduits à Hawaii afin de limiter leur prolifération.

La mouche du melon (Bactrocera cucurbitae) est une mouche de la famille des Téphritidés des régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. melon fly et melon fruit fly en anglais.

La mouche du melon est originaire d’Inde et est présente dans la majorité des pays d’Asie et Océanie tropicale ainsi qu’en Égypte, en Tanzanie, au Kenya, à Maurice et à Hawaii (depuis 1895).

Le développement de la ponte au stade adulte dure de 14 à 28 jours durant l’été avec une dizaine de générations tout au long de l’année.

320px-Scatophaga.stercoraria.6983 dans MOUCHELes œufs de la mouche du melon sont pondus sous la peau des fruits, préférentiellement mûrs. Blancs, elliptiques, courbés et mesurant deux millimètres de longueur, ils éclosent au bout de un à trois jours. Les larves, blanc crème et longues de dix millimètres, se développent en se nourrissant de la chair du fruit durant quatre à sept jours si les températures sont supérieures à 21 °C. Une fois achevée sa croissance, la larve, qui mesure alors 7,5 à 11,8 millimètres de longueur, quitte le fruit et passe au stade de pupe sur le sol durant neuf à onze jours.

Dans les conditions optimales, la femelle pond 1 000 œufs tout au long de sa vie, en moyenne 300. Les adultes vivent plus d’une année…

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Mouche du vinaigre

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

 

nom tiré du grec signifiant « amateur de rosée au ventre noir ». Elle est encore appelée mouche du vinaigre.

C’est un insecte diptère (donc à une seule paire d’ailes). C’est l’espèce de drosophile qui est en général utilisée dans des expériences en génétique, depuis les premières expériences réalisées par Thomas Morgan au début du XXe siècle ; c’est l’un des organismes modèles les plus utilisés en biologie. Dans la littérature biologique contemporaine, elle est souvent désignée tout simplement sous le nom de son genre, Drosophile (qui contient pourtant de nombreuses autres espèces).

Mouche du vinaigre dans MOUCHE 250px-Drosophila_melanogaster_-_top_akaCes mouches sont de couleur brun jaunâtre, avec des anneaux transversaux noirs au travers de l’abdomen. Elles ont des yeux rouges vif. Elles présentent un dimorphisme sexuel : les femelles mesurent environ 3 à 4 millimètres de long ; les mâles sont un peu plus petits et la partie arrière de leur corps est plus foncée. Les antennes elles sont courtes et possèdent une extrémité plumeuse. De plus, cette mouche possède des ailes de taille réduite et chiffonnée. Pour un néophyte qui essaierait de décrire la différence entre les sexes sous un microscope, le caractère distinctif le plus marquant est probablement l’amas de poils entourant l’anus et les parties génitales du mâle. Sur le site web FlyBase (voir lien plus bas), l’on trouve des images concrètes à ce propos.

Drosophila melanogaster ou Mouche du Vinaigre, est l’un des organismes modèles les plus étudiés en recherche biologique, en particulier en génétique et en biologie du développement. Il y a plusieurs raisons pour cela :

  • Elles sont petites et faciles à élever en laboratoire
  • Leur cycle de génération est court (environ deux semaines) et a une grande productivité (les femelles peuvent pondre jusqu’à 500 œufs en dix jours)
  • Les larves matures ont des chromosomes géants dans les glandes salivaires.
  • Elles n’ont que 4 paires de chromosomes : 3 autosomiques, et 1 sexuel.
  • Les mâles n’effectuent pas de recombinaison, ce qui facilite les études génétiques.
  • Des techniques de transformation génétique sont disponibles depuis 1987.
  • Leur génome, qui est compact, a été séquencé en 1998.
  • D’un point de vue génétique, les êtres humains et les drosophiles ont des similitudes significatives. Environ 61 % des gènes associés à des maladies connues ont un homologue identifiable dans le génome de la drosophile et 50 % des protéines de cette mouche ont des analogues chez les mammifères. Drosophila est utilisée comme modèle génétique pour diverses maladies humaines dont la maladie de Parkinson et celle de Huntington.

220px-Drosophila_melanogaster_-_front_%28aka%29 dans MOUCHELes ailes d’une mouche peuvent battre jusqu’à 250 fois par seconde. Les mouches volent par des séquences directes de mouvement alternant avec de rapides rotations appelées saccades. Au cours de ces rotations, une mouche peut effectuer une rotation de 90 degrés en moins de 50 millisecondes.

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Mouche grise de la viande

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

 

La mouche grise de la viande , aussi appelée « mouche à damier » ou « mouche grise », est l’une des grosses mouches communes de la famille des Sarcophagidae qui, en zone tempérée, entre dans les maisons pour pondre sur la viande. Dans la nature, elle pond sur les animaux morts dont ses asticots se nourrissent.

Son nom scientifique, comme le mot « sarcophage » vient du grec : sarcos=chair et phagein=dévorer.

C’est une des espèces que les hygiénistes cherchent à éloigner de l’habitation en raison de la possibilité qu’elle véhicule des bactéries, champignons ou virus pathogènes notamment prélevés sur des cadavres à l’extérieur.

 Sarcophaga carnariaLa majorité des faunistes ont adopté le nom de Linnaeus comme l’auteur de cette espèce. En 1987, R. Richet a voulu clarifier l’identité de cette espèce, qui n’a pas un type original, qui n’a pas une série-type, qui n’a pas une description intelligible dans Systema naturae de Linnaeus (1758 : 596), qui n’a pas des spécimens étudiés par Linnaeus et avec étiquettes originales, etc. Elle a été attribuée au Linnaeus, seulement parce qu’il a mentionné une Musca carnaria de l’Amérique et les auteurs ont pensé qu’elle est synonyme de Sarcophaga carnaria sensu Böttcher, 1912. Cependant Richet a soutenu, sans aucune preuve scientifique, que Sarcophaga dolosa Lehrer, 1967 est l’espèce de Linnaeus, en dépit du fait qu’un grand nombre de chercheurs ont vu cette espèce dans Sarcophaga schulzi Mueller, 1922, Musca variegata (Scopoli,1763) etc. et en ignorant (comme Thompson & Pont, 1993 :58) le fait que Böttcher (1912 :533 et 1913 :5) a été le premier réviseur qui a illustré la génitalie mâle de celle-ci. Récemment, vérifiant la description de Linnaeus sur sa Musca carnaria, A. Lehrer (2008 :15-17) a établie, en conformité avec le Code International de Nomenclature Zoologique, que cette espèce est un nomen nudum et que Sarcophaga carnaria Böttcher, 1912 est le type porte-nom du genre Sarcophaga, le genre-type de la famille Sarcophagidae.

Mouche grise de la viande dans MOUCHE 220px-MoucheaDamierVoici la description originale de Linnaeus pour sa « Musca carnaria », mais qui ne peut être attribuée sûrement à aucune espèce des Sarcophagidae.  : « M. antennis plumatis pilosa nigra, thorace lineis pallidioribus, abdomine nitidulo tessellato : major.» et « Habitat in Cadaveribus Europae, etiam America ».

Parce que Sarcophaga carnaria est nécrophage, elle peut être utilisée en médecine légale pour estimer la date du décès d’un cadavre. Les spécialistes doivent bien identifier les espèces qui se développent dans les cadavres humains et ne pas les dénommer automatiquement avec le nom générique de Sarcophaga carnaria. Car les différentes espèces de Sarcophagides ne se déterminent que d’après la forme des organes sexuels mâles.

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La Mouche Grise

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

Mouche grise des céréales

 (Fallén, 1825) synonyme Phorbia coarctata est une mouche ravageuse des cultures de céréales, surtout du blé.

L’adulte mesure de 6 à 7 mm au corps gris clair. Les pattes du mâle sont noirâtres, celles de la femelle sont jaunes, à l’exception des tarses restées noirâtres.

La Mouche Grise dans MOUCHE 220px-BeelzebubLa ponte a lieu en été: l’œuf, blanc, oblong, de 1 mm, est déposé dans les anfractuosités du sol.
L’œuf subit une diapause, qui ne peut être levée qu’après une période de froid de 4 à 6 mois, à une température inférieure à 12 °C. Ensuite, les jeunes larves éclosent dans le sol. Elles pénètrent à partir de janvier dans les tiges des graminées où elles vivent en mineuses au niveau du bourgeon terminal. Une même larve peut miner toutes les tiges de la plante et les détruire. Son développement dure de 1,5 à 2 mois puis elle abandonne la plante et se nymphose dans le sol.

Les adultes apparaissent à la fin mai et vivent jusqu’au mois de septembre.

Les dégâts sont les plus importants en février-mars au stade 2-3 feuilles. Les jeunes plants montrent d’abord un flétrissement puis surtout un jaunissement de la feuille centrale qui se détache facilement lorsque l’on tire dessus. L’intérieur de la tige est miné jusqu’au plateau de tallage. Dans les semis tardifs, lorsque les attaques précèdent le tallage, les dégâts peuvent être spectaculaires.

On emploie des semences enrobées d’insecticides pour lutter contre la mouche grise des céréales. Il n’y a pas de moyens de lutte en végétation.

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La Mouche mineuse

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

 

Liriomyza huidobrensis (« mouche mineuse de la pomme de terre » ou « mouche mineuse sud-américaine »), est une espèce d’insecte de l’ordre des diptères et de la famille des Agromyzidae, originaire d’Amérique du Sud, et connue comme  ravageur de nombreuses cultures, notamment de pommes de terre.

Synonymes :

  • Agromyza huidobrensis Blanchard, 1926
  • Liriomyza cucumifoliae (Blanchard, 1938)
  • Liriomyza langei (Frick, 1951)
  • Liriomyza dianthi (Frick, 1958)

La Mouche mineuse dans MOUCHE 300px-Anthomyiidae_sp._1_%28aka%29L’adulte est une petite mouche, de moins de 2,5 mm de long, d’un noir brillant, avec des taches jaunes sur diverses parties du corps.

Liriomyza huidobrensis, ou mouche Mineuse est une espèce originaire des régions de montagnes andines, s’est diffusée dans de nombreuses parties du monde. Elle est présente en Amérique du Sud, du Venezuela à l’Argentine et au Chili (y compris le Brésil), en Amérique centrale (Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panamá), dans les Caraïbes (République dominicaine). On la rencontre également en Amérique du Nord (Mexique, États-Unis, notamment en Californie et en Floride), en Europe centrale et occidentale, au Moyen-Orient (notamment en Israël), en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est. Elle est signalée également en Afrique du Nord et du Sud et en Océanie.

Cette espèce, décrite pour la première fois au Brésil en 1926, est hautement polyphage et affecte plus de 300 espèces végétales dans le monde. Elle est présente sur de nombreuses plantes cultivées, maraîchères et ornementales, aussi bien en cultures de plein champ qu’en serre, ainsi que des adventices. Ces hôtes appartiennent à diverses familles de plantes, dont les Alstroemeriaceae, Apiaceae, Asteraceae, Brassicaceae, Caryophyllaceae, Chenopodiaceae, Cucurbitaceae, Leguminosae, Liliaceae, Linaceae, Oxalidaceae, Polemoniaceae, Solanaceae, Tropaeolaceae et Violaceae. Parmi les cultures les plus touchées au plan économique figurent la laitue (Lactuca sativa), la betterave (Beta vulgaris), le chrysanthème (Chrisanthemum indicum), l’épinard (Spinacia oleraceae), le pois (Pisum sativum), la fève (Vicia faba), l’ail (Allium sativum), le piment (Capsicum annuum), la pomme de terre (Solanum tuberosum.

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Mouche orientale des fruits

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

La mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) est une mouche de la famille des Téphritidés des régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique.

L’espèce a aussi pour nom vernaculaire mouche orientale des arbres fruitiers et mouche des fruits asiatique en français, Oriental fruit fly en anglais, Orientalische Fruchtfliege en allemand et mosca oriental das frutas en portugais.

 Bactrocera dorsalisL’individu, long de huit millimètres et un peu plus grand que la moyenne des mouches des fruits, a un thorax foncé sur le dos passant au brun-orangé et pâle à foncé sur l’abdomen. Celui-ci porte une bande foncée longitudinale médiane qui forme un T avec l’autre bande foncée présente à la base du segment III. Les ailes sont longues de 7,3 millimètres et l’ovipositeur est proéminent.

L’espèce peut être confondue avec B. carambolae, B. papayae, B. philippinensis et B. occipitalis mais est facilement identifiable grâce aux deux taches noires présentes sur le bout des antennes.

Le développement de la ponte au stade adulte dure seize jours durant l’été mais se déroule tout au long de l’année.

Les œufs de la mouche orientale des fruits sont pondus sous la peau des fruits, préférentiellement mûrs. Blancs, elliptiques et mesurant 1,17 millimètre de longueur pour 0,21 millimètres de diamètre, ils éclosent au bout de un à trois jours. Les larves, blanc crème et longues de dix millimètres, se développent en se nourrissant de la chair du fruit durant 9 à 35 jours si les températures sont supérieures à 13 °C. Une fois achevée sa croissance, la larve quitte le fruit et passe au stade de pupe sur le sol durant une à deux semaines. L’adulte qui en sort en général entre sept et huit heure du matin met neuf jours a atteindre la maturité sexuelle.

Dans des conditions optimales, la femelle peut pondre 3 000 œufs durant sa vie mais la moyenne se situe autour de 1 200 à 1 500.

L’espèce s’attaque aux fruits cultivés et sauvages en y pondant des œufs, rendant toute consommation humaine impossible. C’est une des espèces les plus nuisibles du genre Bactrocera. Elle sévit sur 117 espèces hôtes (76 genres et 37 familles) en Asie et 173 à Hawaii. Les fruits les plus attaqués sont l’avocat, la mangue et la papaye mais l’espèce s’en prend aussi au citron, psidium, banane, nèfle du Japon, tomate, cerise de Cayenne, fruit du jamrosat, fruit de la passion, kaki, ananas, pêche, poire, abricot, figue et café.

 Drosophile (Drosophila melanogaster)En Polynésie française, elle affecte l’avocatier, le badamier, le bananier, le carambolier, le châtaignier de Tahiti, le corossol, le goyavier, le manguier, l’oranger, le pamplemoussier, le papayer et le prunier de Cythère.

Les mâles sont attirés par le méthyle eugénol.

Des pièges au méthyl eugénol sont confectionnés dans la méthode dite d’éradication des mâles : des pièces de bois, de bourre de coco ou de tissus sont trempés dans un mélange de méthyle eugénol et d’insecticide et cloués sur les arbres ou éparpillés sur de grandes surfaces. Un renouvellement du mode opératoire tous les deux mois pendant six à huit campagnes suffit en général à éradiquer l’espèce. Cette méthode fut efficace à Guam, aux îles Mariannes du Nord et à Nauru mais moins en Polynésie française.

Les fruits (plus particulièrement la mangue, le psidium, la châtaigne tahitienne, le jamrosat et le badamier) sont surveillés. Des moyens de prévention comme le ramassage des fruits tombés à terre, la limitation du transport des fruits, leur emballement et leur mise en quarantaine sont aussi efficaces.

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La mouche Verte

Posté par othoharmonie le 13 avril 2012

 

 Lucilia sericataLa mouche verte, dont le nom scientifique est Lucilia sericata (Diptera Calliphoridae) est une mouche relativement commune dans la plupart des régions du monde.

La larve de cette mouche joue un rôle important pour l’élimination des cadavres.

Les adultes sont pollinisateurs de fleurs qui les attirent par leur odeur de charogne, dont la papaye.

Taille : 10-14 mm de longueur, soit légèrement plus grande que la mouche domestique.

Elle se signale par une coloration brillante, métallique, bleu-vert ou vert-or avec des taches noires. Les ailes sont claires, avec des nervures brun pâle. Les pattes et les antennes sont noires. Les larves de cette mouche sont employées en asticothérapie par certains hôpitaux et en médecines traditionnelles, pour soigner certaines plaies.

Les œufs sont pondus en paquets d’une vingtaine, dans les blessures d’un animal, la viande, une carcasse, un excrément ou un tissu nécrosé. Contrairement à ceux de la mouche domestique, ils sont de couleur jaune.

La larve est un asticot jaune pâle ou grisâtre-blanc qui atteint 10 à 14 millimètres de long, mange les tissus animaux nécrosés grâce auxquels elle se développe en deux à dix jours (selon température), avant de s’enfouir dans le sol pour évoluer en une pupe d’où l’adulte émergera. Par temps froid, les pupes et les adultes cessent toute activité (hibernation) en attendant des températures plus clémentes.

Usage médical

Des larves stériles de cet insecte sont utilisées en asticothérapie pour nettoyer les plaies et éviter les infections. Elles semblent notamment capables d’éliminer le staphylocoque doré.

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Une mouche : un faux grain de beauté

Posté par othoharmonie le 13 avril 2012


Une mouche : un faux grain de beauté dans MOUCHE 220px-Lytta_vesicatoria_Spanische_Fliege_BrehmsLa mouche était également un faux grain de beauté, fait de mousseline noire et collé sur le visage. Les mouches étaient utilisées pour faire ressortir la blancheur du teint. L’usage des mouches était déjà connu au XVIIème siècle. C’est au XVIIIème siècle qu’elles vont devenir les symboles de la parure. La localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l’utilisatrice à un moment donné.

Position des mouches sur le visage

Nom de la mouche Lieu
La discrète ou la friponne mouche sous la lèvre
L’assassine ou la passionnée mouche près de l’oeil
La baiseuse mouche au coin de la bouche
La majestueuse mouche sur le front
La galante mouche sur la joue
L’enjouée mouche dans le creux du sourire
la recéleuse mouche sur un bouton
L’effrontée mouche sur le nez
La coquine mouche près des lèvres
La passionnée mouche sur le haut de l’oeil
La généreuse mouche sur le haut de la poitrine

Mots-clefs : symbolique de la mouche, symbolique des mouches

L’art de poser des mouches de taffetas noir sur le visage d’une jolie femme avait ses règles, que je rapporterai pour l’instruction de nos grandes et petites coquettes de comédie ou d’opéra. Une des lois principales de cet art est de ne point mettre des mouches sur ces petits creux, ces agréables fossettes où se nichent l’Amour et les Grâces, au dire des poêtes. La mouche que l’on met au coin de l’œil se nomme la passionnée, elle en relève l ‘éclat; celle que l’on applique au milieu du front donne un grand air, c’est la majestueuse, il la faut un peu large ; l’enjouée est renfermée dans les plis gracieux d’un visage riant. La galante se place au milieu de la joue; la baiseuse, au coin de la bouche, elle a sa part des baisers donnés et reçus, qu’elle semble appeler. La mouche de sympathie reste quand elle est posée par celui que l’on aime : si l’homme qui déplaît s’avise de la mettre, elle tombe un instant d’après. On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée su campe sur le nez; la coquette aupres de la bouche. La receleuse est celle qui cache quelque rougeur ou quelque tache. 

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La mouche Piercing du visage

Posté par othoharmonie le 13 avril 2012

La mouche est le nom d’un piercing sur le visage

La mouche désigne également un piercing sur le visage situé au dessus de la lèvre supérieure. Ce piercing est également appelé piercing Monroe, Madonna ou Cindy Crawford.


Le piercing de la mouche est placé au-dessus de la lèvre supérieure et non centré. Il est destiné à ressembler à un grain de beauté; il s’appelle également « Madonna » ou « Crawford ». Les noms du piercing portent le noms d’icônes feminines célèbres : Marilyn Monroe, Madonna et Cindy Crawford. On croit souvent que ce nom décrit l’endroit du piercing. En réalité, un piercing mouche/Monroe/Crawford/Madonna est simplement un piercing au-dessus de la lèvre à n’importe quel endroit.

Le piercing de la mouche a une histoire récente, à la différence d’autres qui ont été vulgarisés à la fin des années 70 et des années 80. Vu sur la fin des années 90 sur le bassiste du groupe Coal Chamber, Rayna, le piercing de la mouche peut aussi être vu sur les célébrités comme Amy Winehouse, Ashley Massaro, Nikki Mariam, Christine Dolce aka ForBiddeN et and Mutya Buena des Sugababes.

La mouche Piercing du visage dans MOUCHE 160px-L%C3%A9tainBien que privilégié par les femmes, ce piercing est vu de plus en plus sur les hommes; les célébrités masculines qui portent ce piercing incluent Travis McCoy des Gym Class Heroes et Trace Cyrus de Metro Station Ce piercing correspond généralement à une taille des 12, 16 ou 18, dont les barres sont d’habitude raccourcies après la guérison.

Une variation sur ce piercing est le piercing d’écrevisse – une double version du piercing de la mouche porté des deux côtés de la lèvre supérieure.

Quand de longues barres d’haltères sont portées dans ce piercing, ils parraissent semblables à l’antenne sur une écrevisse, dorénavant le nom.

La lèvre peut souvent gonfler considérablement après le piercing et aura besoin d’une post-cure sur le viage pour garder les deux côtés du jewelery propres à tout moment.

Les piercings de la mouche, comme tout piercing, sont enclins à l’infection et il est indispensable que le piercing soit nettoyé régulièrement.

Un avantage du piercing de la mouche est que la région de lèvre guérit généralement plus vite que d’autre piercings.

Le temps curatif estimé donné par piercers professionnel pour ce type de piercing de lèvre est de 8 à 12 semaines mais beaucoup constatent qu’il guérit dans 3-6 semaines.220px-Kutia_kondh_woman_3 dans MOUCHE

On dit que ce piercing est facile, comparé à d’autres, comme cette région du corps est douce et contient peu de nerfs.

Il y a un petit risque de percer l’artère labiale inférieure, qui est juste au-dessus de la lèvre supérieure.

La douleur ressentie pendant le piercing diffère en fonction de la personne et dépend de l’endroit spécifique du piercing.

Les personnes avec des lèvres plus épaisses ou les muscles du visage bien exercés auront plus de chair ou muscle pour percer et peuvent subir plus de gêne.

Les hommes peuvent connaître légèrement plus de douleur que les femmes, comme le rasage peut rendre la peau de la lèvre supérieure plus dure et plus difficile à percer.

Le muscle autour de la bouche est utilisé dans le jeu de cuivre jaune et d’instruments à bois; par conséquent, les joueurs de ces instruments ont tendance à avoir un plus grand muscle autour de la bouche et peuvent connaître plus de gêne pendant le piercing.

Le piercing de la mouche peut abimer les dents et les gencives.

Le frottement du disque de métal de ce piercing peut provoquer une récession des gencives ou abimer l’émail de dent. Des clous en plastique peuvent minimiser cette difficulté. 

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Mouche TSE-TSE

Posté par othoharmonie le 13 avril 2012

Les mouches tsé-tsé (aussi orthographié tsétsé) ou glossines sont un genre de mouches hématophages africaines et qui peuvent être vectrices de trypanosomoses humaine (THA ou maladie du sommeil) ou animales (Nagana). Le mot tsé-tsé vient de la langue Tswana, parlée dans plusieurs pays d’Afrique australe et signifiant « mouche qui tue le bétail ».

Mouche TSE-TSE dans MOUCHE mouche-tse-tseLa maladie du sommeil touche actuellement entre 50 000 et 70 000 personnes en Afriqueréparties sur 24 pays endémiques. Le diagnostic nécessite l’intervention d’une équipe spécialisée et le traitement de la seconde phase de la maladie, ou phase neurologique, provoque environ 5% de mortalité ainsi que des effets secondaires indésirables. Les traitements utilisés sont à base de polyamines, capables de bloquer la synthèse de l’ADN des trypanosomes. Mais on commence aujourd’hui à observer de plus en plus de résistance au traitement, notamment au dérivé d’arsenic (mélarsoprol) utilisé pour soigner cette 2e phase.

Les trypanosomoses touchent également le bétail, le rendant anémique, moins fertile et réduisant la production de viande et de lait. On estime que les pertes annuelles de production bovine à elles seules sont de l’ordre de 1 à 1,2 milliard de dollars selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

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Historique de la Mouche TSE TSE

Posté par othoharmonie le 13 avril 2012

 Mouche tsé-tsé (Glossina sp.)Le premier piège à glossines a été mis au point et utilisé dans les plantations de l’île de Sao Tomé et Principe en 1910, il s’agissait de blouses noires enduites de glue (Da Costa et al., 1916). Pendant la première moitié du XXe siècle, les méthodes utilisées par les colonisateurs consistèrent surtout à réaliser des opérations de débroussaillage et d’abattage des animaux sauvages. Néanmoins, la lutte contre la maladie du sommeil, notamment pendant la grande pandémie qui a ravagé l’Afrique Centrale et de l’Ouest entre 1920 à 1950, est d’abord passée par le dépistage et le traitement aux moyens d’équipes mobiles. C’est à cette époque que les chercheurs s’intéresseront vraiment aux pièges à glossines (Harris, 1930 ; Chorley, 1933 ; Morris, 1949) . C’est avec l’apparition du DDT dans les années 1940 que les insecticides vont être utilisés massivement jusque dans les années 1960, période des indépendances pour de nombreux états africains. Les pulvérisations aériennes ont été largement utilisées en Afrique Australe, notamment au Zimbabwe (Rhodésie à l’époque), mais les problèmes posés par le rapport coût / efficacité de la méthode ainsi que son impact sur la faune non cible, ont amené des chercheurs à mettre au point de nouveaux procédés. De plus, le fait que les glossines enterrent leurs larves rendait l’éradication quasi-impossible et nécessitait des pulvérisations répétées. C’est ainsi que les pièges à glossines vont faire un retour en force à la fin des années 1960 jusque vers les années 2000. Le piège de référence en matière de lutte contre les glossines est le piège biconique (Challier & laveissière, 1973), conçu pour attirer les glossines des groupes palpalis et fusca. Plusieurs déclinaisons de ce piège seront mises au point dans les années 1980, améliorant l’efficacité et réduisant les coûts de fabrication : le piège pyramidal (lancien, 1981 ; Gouteux & lancien, 1986), le piège monoconique « vavoua » (Laveissière & Grébaut, 1990).

Avec la conférence internationale d’Alma-Alta en 1978, il fut reconnu aux communautés le droit d’être impliquées dans les systèmes de santé. À partir de là plusieurs campagnes massives de lutte contre les tsé-tsé vont être réalisées, notamment en Afrique francophone. Ces campagnes de lutte vont faire la preuve de l’efficacité de la méthode et impliqueront les communautés concernées. Malheureusement, ce succès étant essentiellement dû à l’implication d’équipes spécialisées sachant appliquer à la lettre les procédures inhérentes à la mise en place de ces dispositifs, dans les pays qui vont s’essayer à la lutte massive par piégeage, le manque de réussite des campagnes, lié au non respect des procédures, va reléguer la lutte antivectorielle par piégeage au second plan.

Concernant la protection du bétail, d’autres techniques que le piégeage sont préconisées, qui passent par l’utilisation d’insecticide directement sur l’animal (pour-on, imprégnation des membres inférieurs). En effet, si l’on fait abstraction de la pulvérisation aérienne, le défi majeur de la protection du bétail réside dans l’immensité des surfaces à protéger. La mise en œuvre d’une protection directement sur l’animal présente dès lors tout son intérêt.

 Mouche tsé-tsé (Glossina sp.)La technique du lâcher d’insecte stérile ou SIT, mise au point dans les années 1960 et utilisée avec succès dans les grandes plantations industrielles du sud des États-Unis et d’Amérique Centrale, a été testée dans les années 1980 au Burkina Faso (Politzar & Cuisance, 1984). Cette technique consiste à produire une grande quantité de mâles et de les stériliser en les soumettant à des radiations. Ces insectes sont ensuite relâchés dans la nature et vont s’accoupler avec les femelles sauvages. Si la proportion de mâles stériles sur celui des mâles sauvages est assez importante, un ordre de grandeur de 10 sur 1 étant requis, et si la population de glossines visée est géographiquement isolée, l’espèce est rapidement éradiquée.

Cette technique a été utilisée sur l’île de Zanzibar de 1994 à 1998, où en quatre ans, plus aucune mouche tsé-tsé n’a été repérée. Le programme d’éradication, mené en coopération entre la FAO et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a consisté dans un premier temps à réduire drastiquement la population de mouches tsé-tsé à l’aide d’insecticide, pour permettre à la technique de l’insecte stérile d’être efficace, ce n’est qu’après, que les mouches mâles stériles ont été relâchées. Un rapport de 50 pour 1 a été utilisé sur Zanzibar, de manière à s’assurer du succès de l’opération.

Depuis le succès de Zanzibar, l’Union Africaine désire étendre l’utilisation de cette technique à d’autres pays africains.

Sarcophaga carnariaLes opposants à ce projet soutiennent que la suppression totale de cette espèce risque de déséquilibrer l’écosystème, dans lequel la mouche tsé-tsé a sans doute sa place. Un programme important d’éradication de la mouche tsé-tsé a déjà été appliqué dans les années 1970-1980 dans la région de Ngaoundéré. Une continuité de ce programme au début des années 1990 consistait à utiliser des pièges à insectes de façon à constituer un barrage naturel à l’expansion de l’insecte dans la zone considérée comme éradiquée. Cette initiative aura permis une amorce du développement de la production laitière entraînant avec elle un ralentissement des transhumances du bétail et un début de la culture fourragère sur le plateau de l’Adamaoua.

Un point faible du SIT est constitué par sa lourdeur et son coût. La production des mâles stériles sur un mode industriel est délicate, onéreuse et nécessite un équipement spécialisé pour la stérilisation (bombe au cobalt). De plus, la réussite de cette technique, qui se traduit par l’éradication d’une population de glossines, passe par l’identification de populations de tsé-tsé isolées en s’appuyant sur de longues et coûteuses études de génétique.

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La mouche de Mai

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

La mouche de Mai dans MOUCHE 320px-Ephemeroptera_2-300x187Les éphéméroptères sont un ordre d’insectes ( section des paléoptères).

Elles sont apparues au Carbonifère, il y a environ 280 à 350 millions d’années. Ce sont les plus anciens insectes ailés de la planète encore vivants.

Considère ces insectes aux téguments mous et au vol médiocre comme des insectes à caractères primitifs. Le fait de ne pas pouvoir rabattre leurs ailes sur leur corps en est un exemple (paléoptères).

Ce sont des espèces très sensibles à la pollution lumineuse et probablement à la pollution par les pesticides. Ils sont en forte voie de régression dans une grande partie de leur aire naturelle de répartition ou d’écopotentialité (ou disparu pour certaines espèces), dont en France.

Ils font partie du plancton aérien et jouent (ou jouaient) à ce titre un rôle important pour le réseau trophique de certaines zones humides, en particulier pour l’alimentation des poissons et de certaines chauve-souris. Les éphémères vivent 3 ans à l’état de larve puis éclosent, les femelles déposent leurs œufs dans l’eau et meurent quelques heures plus tard.

  • taille : 3 à 40 mm (sans les cerques)
  • ailes finement nervurées et rigides, généralement tendues à la verticale au repos (ne pouvant pas se replier en arrière au repos), avec absence d’ailes postérieures chez certaines espèces. Les ailes sont transparentes et parfois jaunâtres ou brunâtres, voire brillantes. Elles sont ornées d’une tache sur leur bord avant à l’extrémité de l’aile (Pterostigma). La première paire d’aile est plus longue chez les mâles.
  • ailes antérieures ne recouvrant jamais les ailes postérieures.
  • antennes petites, composées d’articles courts et épais, prolongés par une soie fine.
  • pièces buccales broyeuses chez les larves (l’adulte ne se nourrit pas, ne se consacrant qu’à la reproduction, autour de l’eau douce. Il meurt rapidement d’où son nom « éphémère« ).
  • deux ou trois longs filaments multiarticulés (deux cerques entourant le paracerque central) prolongeant l’abdomen. Ce paracerque peut manquer selon les genres.
  • développement de type hémimétabole.

 Ephemera danicaLes mâles ont les pattes antérieures plus longues que celles des femelles, et présentent des forceps (les gonopodes) à l’extrémité de leur abdomen. Ces caractères permettent l’accouplement.

Les imagos (adultes) ont une vie brève, uniquement consacrée à la reproduction. Ils ne se nourrissent pas et n’ont d’ailleurs ni pièces buccales, ni tube digestif.
Les larves, quelquefois appelées pataches, sont aquatiques. Elles vivent, selon les espèces et les caractéristiques environnementales du milieu dans lequel elles se développent (par exemple la température), de quelques mois à quelques années. À la fin de cette phase, les larves subissent une mue qui les transforme en adultes. Fait unique chez les insectes, la phase adulte est constituée de deux stades, l’un intermédiaire, la subimago qui ressemble beaucoup à l’adulte (ou imago), et qui ne dure le plus souvent que quelques heures.

mouche_de_mai_ep dans MOUCHELes éphémères font partie des insectes qui ont fortement régressé depuis une cinquantaine d’années, probablement suite à la dégradation de la qualité de l’eau et à la pollution générale de l’environnement par les pesticides. Jusqu’au milieu du XXe siècle, ils étaient partout présents en essaims de millions d’individus à proximité des eaux douces, obligeant parfois à couper quelques jours les routes longeant les cours d’eau, par exemple la haute Seine, l’accumulation des corps provoquant des accidents de la route.

Par contre, au Québec, dans la période du mois de mai à juillet, on en dénombre plusieurs milliards près des cours d’eau. Ils sont si nombreux, qu’ils nuisent à la visibilité routière et recouvrent le sol lorsqu’ils meurent. Ils vont même jusqu’à obstruer les unités de condensation et de climatisation sur les toits des immeubles à proximité, réduisant leur rendement et en obligeant un nettoyage.

Communément appelés éphémères, mouches de mai ou « mannes » (mannes blanches, manne rouge selon la couleur des espèces considérées, au moment où les mâles et femelles se rassemblent en nuées de millions d’individus le temps d’une nuit pour la reproduction, après l’émergence), on en dénombre environ 3 000 espèces (340 en Europe)

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