Fable de la Mouche et des Dieux

Posté par othoharmonie le 27 avril 2012

 

L’Abeille recevait la louange des dieux,

Fable de la Mouche et des Dieux dans MOUCHE la-mouche-et-la-fourmiLorsqu’une mouche bleue et grasse de sanie,

Se jugea par ce coup victime d’avanie,

Et tint cette harangue aux habitants des cieux !

« Quel beau talent (qu’on me dénie),

Vaudrait à l’abeille ma sœur

Plus qu’à moi-même cet honneur ?

Ne suis-je pas vive autant qu’elle ?

Ne fends-je pas l’air de mn aile ?

N’ai-je pas comme elle un doux chant ?

Ne piqué-je pas le méchant ?

L’abeille n’entend point ; dans sa hâte zélée

A chercher en tous lieux son précieux butin,

Peu sensible aux honneurs de l’auguste assemblée,

Elle vole déjà dans l’air frais du matin,

Parmi les champs fleuris de lavande et de thym.

Mais voici qu’au cœur de la ville

Un caniche accroupi répand sa trace vile,

Ornement incongru d’un paisible trottoir,

Où le pied du rêveur, souvent, se pose et glisse ..

Notre Moche aussitôt s’y porte avec délice,

S’y plaît, s’y plonge, il faut la voir,

Et de tant de splendeur s’étonne et s’émerveille.

L’hilarité des dieux secoue alors le ciel :

« Voyons de cette fleur ce que sera le miel,

Et tu pourras briguer les lauriers de l’Abeille! »

Comme l’insecte immonde, ainsi plus d’un mortel

Se croit digne en tous points de la faveur divine :

Tel faiseur de chansons pense égaler Racine,

Tel barbouilleur de murs se prend pour Raphaël.

 

De Michel MartinezRENARD-MOUCHES-HERISSON dans MOUCHE

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Seigneur des Mouches

Posté par othoharmonie le 27 avril 2012

Seigneur des Mouches dans MOUCHE 220px-BeelzebubBelzébuth, littéralement le « Seigneur des Mouches« ; Latin : Beelzebūb) est un dieu païen du monde sémite vraisemblablement vénérée à Éqrôn (ou Accaron). Dans des sources principalement bibliques et postérieures aux textes vétéro-testamentaires, Belzébuth est un démon, un prince de l’Enfer.

Baal, appellation commune pour les dieux dans les mondes philistins et phéniciens, signifie « maître » ou « propriétaire ». D’après la Bible, Baal-zvuv était une divinité adorée par les philistins, un oracle. En ougaritique zbl b’l ars signifie prince, maître de la terre. Il est aussi une forme du diable pour les chrétiens.

Pour Thomas K. Cheyne, le nom originel de la déité pourrait être Baal-Zebul, Zebul signifiant « élevé » ou « prince », et signifier quelque chose comme le « prince Baal » ou le « maître des princes » ou le « propriétaire de la haute demeure« . L’existence d’une divinité portant ce nom a été attestée, plus au nord, vers l’actuelle Syrie. Le nom originel aurait ensuite été transformé en Baal-Zebub.

Différentes hypothèses existent quant à l’origine et au sens de cette seconde partie du nom, Zebûb ou Zoubeb ou zboub, qui signifie « mouche » ou « moustique » ou « petit insecte ». L’hypothèse principale voit dans cette déformation un calembour consistant à déformer le nom en « seigneur des mouches » pour s’en moquer et réduire son importance.

Dans le même esprit, il a été proposé qu’il s’agirait d’une variante de Zabal, « fumier » ; la divinité serait alors nommée « seigneur du fumier », déformation donnée par les Israélites à un dieu ennemi, référence aux sacrifices qui lui sont faits, zabal portant le sens d’enfumer. Cette deuxième version est cependant contestée par les exégètes modernes.

Pour le théologien Jacques Ellul, il s’agit d’une habitude de la judéité antique que reflète le texte biblique de reprendre des aspects culturels du monde alentour, pour les détourner ou s’en moquer, ainsi selon lui Baal-Zebul le chef des princes devient Baal-Zebub le seigneur des mouches, ou encore le taureau mythologique qui devient un simple veau d’or. Une dernière hypothèse possible est que Zebûl serait un nom de lieu disparu depuis.

Il existe plusieurs orthographes alternatives, quoique moins fréquentes, comme Baal-sébub, Baal-zébub, Baalzébuth, Béelzébub, Béelzébuth, Belzéboul, Belzébul, Belzébut, etc.

Ancien Testament

220px-Azazel dans MOUCHELe culte de Belzébuth est évoqué dans le deuxième livre des Rois dans la querelle qui oppose le roi Ochozias au prophète Elie. Dans cet épisode de la vie d’Elie, Belzébuth est une divinité païenne adorée à Éqrôn, et non un démon.

Etant tombé du balcon de son palais, Ochozias fait consulter Belzébuth (Béel-Zébub) pour savoir s’il guérira ; mais Dieu envoie Elie pour informer celui-ci qu’il sera puni pour avoir adoré un dieu païen. Ochozias envoie alors à deux reprises un groupe de soldats pour se saisir d’Elie et par deux fois, Dieu les fait périr. A la troisième fois, Dieu épargne les soldats qui s’en retournent et confiment au roi Ochozias la sentence prononcée par Elie à son encontre. Ochozias meurt et son frère Joram lui succède.

Nouveau Testament

Le nom de Belzébuth apparaît à plusieurs endroits dans le Nouveau Testament et laisse entendre qu’au premier siècle le monde sémite tient maintenant Belzébuth comme le chef des démons. Un glissement sémantique s’est effectué entre les écrits vétéro-testamentaires et les Evangiles ; de divinité païenne, Belzébuth est maintenant considéré comme un démon.

Belzébuth est cité dans deux épisodes de la vie du Christ : le discours apostolique et la guérison d’un démoniaque sourd-muet.

  • Dans le discours apostolique, Jésus envoie ses apôtres en mission. Il leur donne le pouvoir de guérison et d’exorcisme, et les exhorte à évangéliser. À cette fin, il partage un certain nombre de recommandations et d’encouragements, et les prépare à ce qu’ils soient persécutés, à ne pas craindre la persécution. Ainsi, le Christ les met en garde contre ces maisons dont le maître serait Belzébuth : se choisir un tel maître est révélateur de la moralité de ceux qui y habiteraient.

« Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S’ils ont appelé le maître de maison Béelzéboul, combien plus les gens de la maison ! Matthieu 10,25 »

  • Dans l’épisode de la guérison d’un démoniaque sourd-muet, le Christ est en conflit avec les scribes et les pharisiens. L’évangile de Marc apporte cette précision, que l’objet du conflit porte sur le respect du Sabbat, en effet, le Christ guérissait, même le jour du Sabbat. Il guérit donc un démoniaque sourd-muet, et déclenche la vindicte des docteurs de la loi juive qui l’accusent d’être possédé par Béelzéboul, et de chasser les démons au nom de Béelzéboul. À ceci le Christ répond que seul l’Esprit Saint peut chasser des démons. Dans l’évangile de Luc, les pharisiens et les scribes exigent du Christ un prodige ; celui-ci leur répond qu’il ne leur donnera que le signe de Jonas, c’est-à-dire, sa résurrection, trois jours après sa Passion.

« Si Satan est divisé contre lui-même, comment son royaume pourra-t-il subsister ? puisque vous dites que c’est par Béelzéboul que je chasse les démons. Luc 11,18 »

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Rêver de Mouches

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

 

Rêver de Mouches dans MOUCHE mouchesSi dans l’ensemble, ce sont plutôt les insectes noirs rampant sur le sol qui sont des symboles négatifs, la mouche rejoint leur rang en les surpassant. Les mouches sont beaucoup plus envahissantes, insolentes et exaspérantes à la longue. Ces insectes volants montent à la tête, envahissant le mental jusqu’à le perturber. Si vous rêvez de mouches, le vol désordonné de ces insectes est révélateur d’un trouble psychique. Leur vol est insensé. Les rêves sont des signes avant-coureurs de fatigue mentale responsable d’une altération de la perception de la réalité. Un repos urgent est vivement conseillé.

mouches dans MOUCHELa présence de mouches en rêve est toujours relative à un trouble. En tant qu’insectes noirs, il s’agit de pensées sombres, mais leur vol désordonné symbolise plus en trouble mental. Les mouches, symbolisent des pensées extérieures qui vous agressent et dont vous n’arrivez pas à vous défaire. Les mouches peuvent aussi symboliser un trouble organique qui génère une irruption cutanée. Ces boutons vous prennent la tête comme un col de mouches tournant autour de votre visage.mouches

Pensées parasites, trouble ou perturbation mentale, idées incohérentes.

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Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves

En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur « Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM


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Bateau-mouche

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

 

Un bateau-mouche est un bateau-promenade de tourisme fluvial opérant à Paris appartenant à la société « Compagnie des Bateaux Mouches ». On le trouve également à Lyon, d’où il est originaire.

Bateau-mouche dans MOUCHE 320px-Paris_Seine_bateau_mouche_Austerlitz_dsc04043La dénomination « Bateaux Mouches » est une marque française déposée et enregistrée depuis 1950 par la « Compagnie des Bateaux Mouches », notamment sous les numéros 1611120 et 043285901, pour désigner des services de promenade touristique.

Le terme bateau-mouche (au pluriel bateaux-mouches) existait au XIXe siècle pour désigner des embarcations qui n’avaient qu’un but utilitaire, et ne servaient qu’au transport de marchandises et éventuellement de passagers d’un lieu vers un autre sur divers fleuves et canaux.

Ces embarcations n’avaient jamais été utilisées dans un cadre touristique, ni pour des promenades partant d’un site pour y revenir.

Après la guerre de 1939-1945, alors que le transport fluvial de voyageurs disparaissait au profit des transports terrestres (voies sur berges) ou souterrains (Métropolitains), Jean Bruel, fondateur de la Compagnie des Bateaux Mouches, a acquis un des derniers bateaux ayant été construits pour l’exposition universelle de Paris, afin de proposer des promenades touristiques sur la Seine.

C’est en effet à l’occasion de l’exposition universelle de 1867 que les premiers bateaux-mouches firent leur entrée dans la capitale. À la suite d’un concours lancé par les organisateurs de l’exposition, le constructeur naval lyonnais Michel Félizat (associé à d’autres lyonnais) remporta le prix et achemina par la Saône, le canal de Bourgogne, l’Yonne et la Seine, une trentaine d’exemplaires de ses bateaux à passagers construits dans ses ateliers implantés dans le quartier de la Mouche (d’où leur nom), au sud de Lyon (du côté de Gerland).

220px-Paris_bateau_parisien_DSC00737 dans MOUCHEDe ce nouveau concept, Jean Bruel (1917-2003) a créé une nouvelle activité, et déposa la marque-dénomination « Bateaux Mouches » dès 1950.

Afin de conférer une notoriété et une publicité suffisantes à sa nouvelle activité touristique sur la Seine, Jean Bruel inventa le personnage mythique de Jean-Sébastien Mouche, qu’il présenta comme le concepteur des Bateaux Mouches.

Il organisa, le 1er avril 1953, une cérémonie d’inauguration de son nouveau bateau en présentant un buste de Jean-Sébastien Mouche en présence du ministre des Transports, du préfet de Paris et du Tout-Paris culturel et artistique de l’époque. Toute la presse évoqua cet événement insolite, acte fondateur d’une nouvelle activité touristique sur la Seine qui attire depuis des millions de visiteurs.

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Mouches volantes

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

 

Mouches volantes ou les myodésopsies (aussi appelées corps flottants du vitré ou, plus anciennement, mouches volantes) Mouches volantes dans MOUCHE Floatersse définissent comme des formes de filaments, plus ou moins opaques, qui traversent le champ visuel et deviennent plus particulièrement apparentes lorsque la personne atteinte pose son regard sur un fond clair.

Les myodésopsies sont le fait de la présence anormale de résidus cellulaires translucides, en suspension dans le corps vitré, et se déplacent selon l’action conjuguée des mouvements oculaires, de la gravité et de l’inertie du corps vitré.

Les myodésopsies sont fréquentes (particulièrement chez les myopes) et ne sont pas, en général, cause de consultation médicale. Elles sont le plus souvent peu nombreuses et ne gènent pas l’activité quotidienne.

Leur nombre augmente généralement avec l’âge. Cependant, leur survenue brutale ou l’accroissement de leur nombre peut nécessiter l’avis d’un spécialiste (ophtalmologiste).

À ce jour, la médecine ne considère pas ce trouble oculaire comme une vraie pathologie, mais comme un symptôme bénin et sans gravité. De fait, il n’y a pas, actuellement, d’études médicales ayant pour objet la découverte de thérapies efficaces et non invasives.

Origine

gif_oeil_091119_115624 dans MOUCHELes myodésopsies trouvent leur origine dans la non homogénéité du corps vitré de l’œil. Lorsque la lumière traverse le corps vitré, elle rencontre, chez certaines personnes, des résidus organiques (le plus souvent d’aspect filandreux) qui vont projeter leur ombre sur la rétine. Ces particules flottent dans la substance gélatineuse qui constitue le corps vitré. Les mouvements de l’œil entraînent leur mouvement, en décalage ou de manière synchrone, ce qui a pour conséquence l’apparente incapacité à focaliser le regard sur elles.

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La mouche et l’Ermite

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012


 

                   Lorsque Frère Grégoire s’essayait, dans sa demi-heure quotidienne, à faire oraison –  c’est à dire à passer des La mouche et l'Ermite dans MOUCHE oracle-LPidées ou des images au rien du silence intégral – , de nombreuses distractions l’assaillaient avec constance : le moulin à images ou au fourmillement  d’idées tournait vite et bien dans sa petite tête ! Difficile de l ‘ arrêter. Le premier quart d’heure n’y suffisait pas et encore ! La distraction la plus futile et la plus inopinée était celle de l’obstination hargneuse de la mouche : l’insecte imbécile qui, au moment l’on trouve enfin les secondes de paix silencieuse, vient vous narguer en se posant sur le bout de votre nez ou … pire ! dans l’oreille. De quoi faire jurer à tous les diables ! D’ailleurs, pas d’erreur : c’est une bestiole diabolique, qui doit haïr le silence puisqu’elle survient à chaque fois pour le troubler, en vous faisant lâcher une interjection fâcheuse.

                           Elles font du bruit toutes ces mouches, quelques soient leurs espèces, leurs couleurs, leurs tailles et le volume de leurs ailes : elles vrombissent. Déjà avec un mot pareil on est servi, car passe encore que les moteurs d’avions vrombissent dans le ciel – on sait à quoi ils servent les aéroplanes : ce ne sont pas des moucherons inutiles ! – mais ce n’est pas pour rien qu’on s’exclame : - Quelle mouche le pique ?

-                               - Ça y est ! C’est foutu pour l’oraison : je vais être assailli par toutes mes questions sur les expressions où reviennent les mouches.

-                              Si l’ermite avait pu lire un dictionnaire, sa curiosité satisfaite, il eut pu reprendre l’oraison mais que faire quand on ne sait pas lire ? Il ressassa dans sa caboche toutes les familières interventions de langage où la mouche venait nous agacer encore :

-                                      - Faire mouche ! Ça je sais : au service militaire, à l’exercice de tir, il fallait toucher le coeur de la cible qui s’appelait « mouche ». « - Quelle mouche l’a piqué ? » Ça c’est pour une personne qui réagit subitement et nerveusement, comme si l’insecte invisible l’ avait  piqué. Et  puis il  y  a  la  « fine mouche »,  la personne rusée … 

-  -       « prendre la mouche »,   comme  lorsqu’ on  est  irrité   par  les harcèlements de l’insecte, surtout lorsqu’ on cherche à l’aplatir et qu’on la loupe à chaque fois. Et enfin, les « pattes de mouche », telle qu’est mon écriture, sans ambages et sans articulations … d’où l’irritation de l’ instit’ qui y voit un signe de paresse. Une mouche paresseuse ? On peut tout lui reprocher – à commencer par porter des microbes terrifiants ! Et la mouche verte et bleue qui pond sur la viande … et la mouche tsé-tsé. Fichtre ! Elle ne chôme jamais la mouche.

-                          En tant qu’ ancien artiste, il n’avait pas oublié les « mouches » peintes depuis le XVII ème sur les visages des portraits de grandes dames les plus séduisantes : rappel de la mort et de la vanité des beautés terrestres ! Il avait d’ailleurs cru d’abord que la récurrence de la mouche pendant l’oraison était là pour lui rappeler l’inanité de ses efforts. Le symbole ? Oui. Mais l’irritation physique, non. Il ne pouvait s’y faire. C’était plus fort que lui : c’était compulsif ! Avec les délires imaginaires des « Tentations de Saint Antoine » de Flaubert, chacun s’imagine l’ermite se roulant dans les orties pour mâter sa libido en délire. Si le « monde » savait ! La réalité était plus prosaïque, sans rien pour évoquer ni l’héroïsme, ni le romantisme. A peine le diptère s’abattait-il sur sa main, son visage ou même le pan de son habit, il lui fallait le chasser jusqu’à ce qu’il disparaisse.

-  dyn001_original_450_386_gif_2647147_99cd6e3baaa7651ada8c4de2a2d599a5 dans MOUCHE                                   Ah oui ! Il le savait bien, dans sa sagesse immense le bouddhiste répugnait à éliminer le moindre animalicule, fut-ce le puceron ou la fourmi minuscule. Bravo ! Il doit falloir apprendre ça dès l’enfance, surtout que dans ces pays chauds, tropicaux et miséreux, la mouche est le signe suprême de la pauvreté et d’une absence d’hygiène. Déjà la maladie rôde et la mort …

-                                    A vrai dire, l’ermite aurait eu tort de se plaindre vraiment car, grâce à l’altitude et surtout à l’absence d’une proximité de troupeaux, les mouches étaient rares. Rares et d’autant plus troublantes. Rares et excessives. Rares et plus faciles à éliminer. La tentation meurtrière augmentait non pas en fonction du nombre s’accroissant mais du nombre diminuant. Paradoxe spirituel de la présence de la mouche ! La mouche comme thermomètre psychologique et spirituel.-

-                           - Elle doit quand même bien avoir aussi une fonction positive, cette garce de mouche … Eh oui ! Elle nourrit les oiseaux … et les poissons. Les poissons ! Je ne suis pas moine carnivore. La mouche, la vraie, qui s’agite au bout de l’hameçon, pour appâter le poisson.

-                                  Et c’est ainsi que Frère Grégoire, à défaut de pouvoir sublimer les attaques de la mouche pendant l’oraison, devint chasseur de l’insecte et pécheur. Il se fabriqua une canne à pêche dès le lendemain, descendit dans le torrent … et revint bredouille. La pêche à la truite et la chasse à la mouche avaient ceci de commun : le silence et la patience.

-                                       - La Bible ne parle jamais de mouche. Bizarre !

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Démonologie du Seigneur des Mouche

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

Les opinions divergent quelque peu concernant la place exacte de Belzébuth (Seigneur des Mouches) dans l’ordre infernal. Il pourrait être le Prince des démons et le chef suprême de l’empire infernal. Cette notion est reprise par sainte Françoise dans ses révélations, relatées dans son Traité sur l’Enfer : Belzébuth appartenait avant sa rébellion contre Dieu au chœur des dominations; depuis il a établi son pouvoir sur tous les crimes qu’enfante l’idolâtrie, et préside aux ténèbres infernales. Pour d’autres, il est un sous-prince, empereur des 6 666 légions infernales. Pour John Milton, il est premier en pouvoir et en crime après Satan. Le Grand Grimoire le mentionne également, lui attribuant le titre de prince, juste en dessous de Lucifer.

Démonologie du Seigneur des Mouche dans MOUCHE 220px-BeelzebubBelzébuth appartient à la première hiérarchie des mauvais Anges et fut jadis appelé dans le pays de Canaan « Seigneur des ordures » ou « Seigneur des mouches ». Il chassait en effet ces dernières des moissons qu’elles infestaient, et son temple s’en trouvait tout à fait libéré. Il est le fondateur d’un « Ordre des mouches » comportant plusieurs grades, dont il honore ses créatures les plus sales, les plus viles et les plus abjectes. On ignore cependant l’aspect qu’il prend devant ses adorateurs. Certains le comparent à une énorme mouche, d’autres le confondent avec Priape ou Bacchus.

Le Monarque des Enfers, dit Palingène, est d’une taille prodigieuse, assis sur un trône immense, ayant le front ceint d’un bandeau de feu, la poitrine gonflée, le visage bouffi, les yeux étincelants, le sourcil élevé et l’air menaçant, il a les narines extrêmement larges et deux grandes ailes de chauve-souris sur ses épaules, il est noir comme un Maure, il a deux pattes de canard, une queue de lion et de longs poils de la tête aux pieds. Quand il est en colère, il vomit des flammes et hurle comme un loup, enfin Astaroth apparaît à ses côtés, sous la forme d’un âne. Mais il peut tout aussi bien revêtir d’autres aspects qui peuvent même être parfois séduisants, comme quand il devient Biondetta, forme voluptueuse mais redoutable de Belzébuth, capable de changer de sexe et d’apparence (animal, succube…).

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La Mouche

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

 

Le terme mouche   provient du mot latin musca, qui désigne de nos jours principalement un genre (Musca) comprenant la mouche domestique. Il désigne d’une façon plus générique des animaux volants très divers. Les termes de moucherons ou de mouchettes désignent des espèces de mouche de petite taille, et non des bébés mouches. La larve des mouches, apode, s’appelle l’asticot. La durée de vie d’une mouche dépend de son espèce bien sûr, mais de manière générale, les mouches domestiques ont une durée de vie de 20 jours (17 jours pour le mâle, 26 jours pour la femelle).

La Mouche dans MOUCHE insecte_mouche018Le terme de mouche désigne principalement des insectes volants, ayant une paire d’ailes et classés parmi l’ordre des diptères, avec les moustiques, tipule et autres moucherons. Les mouches sont les diptères du sous-ordre des brachycères et de l’infra-ordre des muscomorphes ou de l’ancienne dénomination des cyclorrhaphes. La mouche ne possède qu’une paire d’ailes ; néanmoins, les deux haltères ou balanciers qu’elle porte en arrière du thorax sont les reliquats d’autres ailes disparues que possédaient ses ancêtres qui étaient plus petites mais reprenaient l’ordre d’équilibre (utile pour la reproduction).

Elles ont un corps cylindrique en boule, avec une tête ayant une grande liberté de mouvement.insecte_mouche018 dans MOUCHE

Une caractéristique des mouches est la veine médiane des ailes (M1+2 ou quatrième longue veine de l’aile) qui montre une courbure prononcée vers le haut ainsi qu’une trompe lui servant à aspirer sa nourriture.

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La mouche et l’homme

Posté par othoharmonie le 26 avril 2012

La mouche et l'homme dans MOUCHE 220px-Flies_around_60_watt_light_globeLes mouches sont des animaux souvent mal aimés par l’homme car elles peuvent apporter des souillures dans les habitations humaines (excréments sur les murs, bactéries apportées sur les aliments…), elles sont une cause de dérangement ou sont encore associées à l’idée de dégradation des cadavres et de mort. Ce sont parfois des ravageurs des cultures et des potagers

Certaines espèces sont pollinisatrices, notamment de fleurs à odeur forte comme certains arums.

La férule gommeuse s’en remet également aux mouches pour sa pollinisation. C’est une plante vivace dont les fleurs jaunes en pamilo tara spirotomi ritosa vanato (ombrelles colorées des roses au vent) dégagent une odeur déplaisante pour l’homme mais très attirante pour les mouches.

Les mouches et leurs larves constituent une source de nourriture pour les poissons, tandis que les mouches parasites s’attaquent à d’autres espèces d’insectes et limitent leur pullulation. Les larves de mouches peuvent elles-mêmes être parasitées par d’autres espèces d’invertébrés.

insecte_mouche006 dans MOUCHELes mouches servent de moyen de transport aux pseudo-scorpions. C’est comme cela que l’on peut en voir à l’intérieur des habitations.

Ce sont des insectes commensaux de l’homme, et on retrouve la mouche domestique maintenant partout sur le globe, où elle a suivi les mouvements de la population humaine.

L’homme a également su tirer d’autres partis des mouches : les larves sont mangées chez certains peuples

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Sa Majesté des Mouches

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

 

Sa Majesté des mouches (titre original : Lord of the Flies) est un drame psychologique en noir et blanc écrit et réalisé par Peter Brook d’après l’œuvre de William Golding.
Ce film est une excellente adaptation, très fidèle au roman éponyme, et William Golding, en personne, l’a soutenu.

Sa Majesté des Mouches dans MOUCHE 220px-Beelzebub« Tout ce que je voulais, c’était une petite somme d’argent. Pas de scénario, juste des enfants, une caméra, et une plage. »

L’histoire s’articule en trois grands actes.

Après la chute de leur avion dans l’océan Pacifique, un groupe de jeunes garçons britanniques âgés de six à douze ans se retrouve seul sur une île montagneuse.

Loin du monde des adultes, les enfants s’organisent sur un modèle démocratique : ils élisent comme chef, Ralph secondé par son camarade Piggy, dit le « gros », souffre-douleur et objet des moqueries. Ils explorent leur île. Jack, le plus vieux de tous, le plus fort physiquement, humilié de ne pas avoir été choisi comme chef, et jaloux, construit son propre clan : il pratique l’apologie de la force et du plaisir. Le pouvoir de Ralph diminue au fur et à mesure que Jack renforce le sien. Dans cette micro-société, au début du troisième acte, on est passé à la barbarie et à la tyrannie.

Analyse

9782070374809 dans MOUCHEL’analyse sociologique, anthropologique et philosophique que William Golding illustre finement dans ce roman est sombre et pessimiste : la civilisation n’est qu’un vernis qui ne tient pas à grand chose ; dès que les humains sont livrés à eux-mêmes, leur liberté prend le visage de la sauvagerie, de la superstition et de la violence. L’auteur assène un ultime coup de massue à la fin du roman lorsque les enfants, finalement retrouvés par l’équipage d’un navire de guerre croisant dans les parages, s’écroulent en pleurs : il montre ainsi que l’homme fuit sa propre liberté, qu’il s’empresse de se mettre entre les mains d’une entité supérieure dès qu’il en a la possibilité.

Analyse symbolique

Par ailleurs, le roman peut être analysé sous un angle symbolique, chaque personnage représentant des forces ou des idées sociologiques différentes :

Ralph, le personnage principal, est l’enfant le plus âgé de l’île avec Jack, presque adolescent, qui tente d’organiser le groupe en utilisant un symbole fort de communication et de rassemblement (la conque) peut représenter les tentatives humaines de rassemblement en des sociétés égalitaires comme la démocratie.

Jack, le fougueux chef du chœur d’enfants qui prend peu à peu le contrôle du groupe, représente le pouvoir guerrier, brutal et violent mais charismatique et aventureux par opposition au côté contraignant de l’organisation démocratique.

Roger, le second de Jack dans la nouvelle hiérarchie, représente la cruauté brute et inquiétante, le plaisir d’infliger la douleur ou de tuer, le fascisme grandissant à l’ombre du pouvoir guerrier.

Porcinet, l’obèse intellectuel et fragile dont les lunettes sont utilisées pour faire le feu représente le savoir et la connaissance, mais aussi la dépendance et la faiblesse. Méprisé par le pouvoir guerrier, il lui est pourtant vital : le feu qu’il est capable de créer est le symbole du pouvoir par excellence. L’instrument de ce pouvoir, les lunettes, finit par être volé par Jack et leur propriétaire écrasé par un rocher poussé du haut d’une falaise.

On confère parfois à l’œuvre une portée freudienne : Ralph serait le Moi, Porcinet le Surmoi et Jack le Ça.

Simon, l’enfant courageux qui n’hésite pas à défier ses peurs représente la sagesse et la vérité – il sera le premier tué parmi les enfants, sacrifié en une fête orgiaque sanglante sur l’autel des superstitions qu’il était justement sur le point de détruire en apportant la vérité.

320px-MuscidaeLes jumeaux Sam-Erik (Sam et Eric) ainsi que les autres enfants du groupe, ballottés entre les deux pouvoirs qui s’affrontent, peuvent représenter le peuple qui se débrouille comme il peut pour survivre.

Tout ce petit monde gravite autour d’une tête de cochon en décomposition (qui attire les mouches, d’où le titre de l’œuvre) plantée sur une pique par Jack et idolâtrée comme une divinité qui cristallise les peurs des enfants face à une nature mystérieuse et inquiétante. Elle représente plus, à l’insu des enfants, prenant dans l’hallucination de Simon – juste avant sa découverte du corps du parachutiste – ce nom symbolique d’un démon ancestral : Belzébuth signifie en hébreu « seigneur des mouches » ; cet épisode préfigure le réveil d’une sauvagerie destructrice refoulée dans les profondeurs de l’être humain par les normes sociales.

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Mouche, vecteur de maladie

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

La mouche est le plus souvent regardée par l’Homme comme un insecte malpropre et vecteur de maladies comme le typhus ou le choléra. Les mouches se trouvent par exemple par milliers dans les latrines.

Mouche, vecteur de maladie dans MOUCHE 244px-Fly_in_GSCAS2Quelques mouches sont hématophages et peuvent transmettre des maladies comme la leishmaniose ou la maladie du sommeil.

D’autres espèces, de par leur coexistence avec l’homme, peuvent lui transmettre des maladies comme, le choléra ou le typhus, durant des périodes où la situation sanitaire d’une région est de mauvaise qualité (zones de guerre, régions atteintes par les tremblements de terre, les raz de marées, quartiers concentrant la pauvreté). D’autres mouches, une fois ingurgitées, peuvent provoquer des myases. Certaines sont vectrices de maladies parasitaires, telle la maladie du sommeil qui est véhiculée par la mouche tsé-tsé.

Dégâts sur récoltes et bétails

Certaines espèces font aussi, à l’état larvaire surtout, des dégâts aux récoltes ou parasitent le bétail. Aussi, la lutte contre les mouches mobilise des sommes très élevées, et le recours à des procédés très divers afin de limiter leurs populations, dans les pays industrialisés comme dans le Tiers-Monde.

Dérangement

Le principal facteur qui rend les mouches mal perçues par l’homme est le dérangement et la perturbation de ces insectes. Les mouches ont tendance à se poser n’importe où sur le corps humain en dépit du sentiment d’insécurité senti une fois traquée, avec une insistance incompréhensible. Leur bourdonnement est très nuisible surtout en période de sommeil ou de concentration. C’est la cause la plus importante qui rend les mouches détestées et traquées par les êtres humains, par conséquent le marché d’outils de lutte fleurit (tapette mécanique ou électrique, piège électrique, insecticide…).

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Utilité de la Mouche

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

Dans la nature et parfois dans les décharges et dans les égouts, les mouches participent largement à l’élimination des déchets organiques produits par les différents êtres vivants (homme inclus).

Nettoyage des plaies

Appliqués sur une plaie, certains asticots élevés en milieu stérilisé permettent une cicatrisation rapide en mangeant les chairs mortes et le pus dans les cicatrices après une intervention chirurgicale ou une blessure et en sécrétant une substance coagulante et antiseptique. C’est l’asticothérapie.

Lutte biologique

Utilité de la Mouche dans MOUCHE 273px-Mouche1-67000Des mouches prédatrices sont utilisées dans le cadre de la lutte biologique, afin de combattre divers animaux ravageurs (coléoptères, chenilles de certains papillons, pucerons, voire d’autres mouches). La X60 est une mouche Muscidae dont les larves sont prédatrices des asticots d’une grande diversité de Diptères communément désignés mouches et moucherons. Ces insectes sont fortement nuisibles dans les élevages

Un sujet d’étude scientifique

En 1664, dans son œuvre Micrographie, Robert Hooke décrit avec un microscope un œil de mouche.

En 1668, Francesco Redi, en étudiant particulièrement les insectes et les parasites fit paraître Esperienze Intorno alla Generazione degl’Insetti, où il fait la démonstration qu’il n’existe pas de génération spontanée chez les mouches. Celles-ci naissent d’œufs pondus par d’autres mouches et n’apparaissent pas spontanément.

En 1910, le pionnier de la génétique, T. H. Morgan choisit la mouche du vinaigre ou drosophile (Drosophila melanogaster) pour effectuer ses recherches. C’est grâce à cette mouche qu’il parvient à mettre en évidence la première mutation génétique observée sur un animal. Ses successeurs tels Alfred Sturtevant travaillèrent sur le même insecte.

320px-Scatophaga.stercoraria.6983 dans MOUCHEEn médecine légale, la connaissance de différentes espèces de mouches (et d’autres insectes parasites) permet de déterminer l’ancienneté d’un décès, ainsi que les lieux dans lequel le corps a éventuellement été entreposé. Un certain nombre d’espèces de mouches pondent leurs œufs sur de la viande en décomposition. Ce comportement intervient, selon les espèces, à des stades différents de décomposition et est utilisé en médecine légale pour déterminer notamment la date de décès d’un corps : en déterminant les différentes espèces de mouches qui ont pondu et en établissant l’âge de leurs larves respectives, il est possible d’estimer la date de la mort avec une précision de quelques dizaines d’heures environ. Compte tenu que certaines espèces fréquentent préférentiellement certains biotopes, il est possible d’en déduire les lieux dans lequel le corps a éventuellement été entreposé.

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Lutte contre les mouches

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

Parmi les techniques de lutte contre les mouches :

Lutte contre les mouches dans MOUCHE 220px-3_fly-bottlesAttrape-mouches : divers ustensiles pour se débarrasser des mouches. Appareil utilisé pour contrôler les populations de mouches à l’intérieur d’un local. Un attrape-mouche attire habituellement les insectes volants (mouches, guêpes, mites et moustiques). Les insectes peuvent être soit tués, soit relâchés.

La tapette à mouches – Le ruban anti-mouches – Le papier tue-mouche – Le tue-mouche électrique – Le piège à insectes


Plantes carnivores : végétaux capables de capturer des proies. Plantes capable d’attirer et de capturer des proies (insectes, acariens et autres petits invertébrés essentiellement) puis d’en assimiler tout ou partie afin de subvenir (partiellement) à ses propres besoins. Il existe plus de 600 espèces de plantes carnivores connues à ce jour.

Les plantes carnivores se distinguent du reste du règne végétal par leur capacité à attirer, capturer et digérer leurs proies. Une plante capable uniquement de capture, éventuellement de dégradation, mais incapable d’assimiler sa proie, est qualifiée de protocarnivore.


220px-The_ya-te-veo dans MOUCHEChasse-mouche : ustensile destiné à chasser les mouches venant se poser sur son corps, formé généralement de long crins de cheval emboutis sur un manche de bois (appelé aussi émouchoir). Dans diverses civilisations, le chasse-mouche a acquis le statut de regalia.

Le chasse-mouche, appelé Chamara, est un symbole de rang social dans diverses tribus du Moyen Age du Sud de l’Inde, comme dans l’empire Chola.

Des représentations du roi Suryavarman II à Angkor Vat montrent une profusion de parasols, éventails et chasse-mouches, qui, dans la société d’Angkor fonctionnaient comme des symboles du rang mais aussi comme simples ustensiles destinés au confort.

Dans le Bouddhisme, c’est normalement la roue de la Loi (en sanskrit Dharmacakra) qui représente le Bouddha Sakyamuni et le dharma. Mais au Népal elle n’est pas utilisée parmi les huit symboles auspicieux (ashtamangalas}, elle est remplacée par un chasse-mouche.

Le chasse-mouche symbolisant les manifestations tantriques est fait de poils de queue de yaks enchâssés sur un manche d’argent. Il est utilisé durant la récitation rituelle et l’éventement des divinités au cours de la cérémonie des auspices.

Le chasse-mouche était aussi considéré comme un symbole de l’autorité d’un maître Zen (voir Linji).


Répulsifs : est une substance ou un appareil destiné à repousser certains animaux comme par exemple les moustiques et les mouches ou les animaux susceptible de venir endommager de jeunes plants forestiers.

Certains répulsifs à base d’huile essentielle de citronnelle ont démontré leur efficacité depuis longtemps à travers le monde. Utilisée dans des préparations pour la peau (homologuée avec un numéro d’approbation gouvernemental), son action répulsive est confirmée par de nombreuses évaluations scientifiques sanctionnées entre autres par le ministère canadien de la 120px-Horsehairflyswattersanté depuis 1942. Aussi le FDA américain en a confirmé l’action protectrice pour les humains. Son innocuité a été réitérée par un important rapport en 1999. Des bougies à la citronnelle peuvent aussi être efficaces.

Le géraniol chasse les moustiques, mouches, cancrelats, fourmis et tiques.


Insecticides : appelés aussi « tue-mouches », leurs compositions et aspects sont tels qu’ils sont essentiellement consommés par les mouches. Généralement sous forme de granulés solides que la mouche vient lécher.

Le terme générique « insecticide » inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : acariens tels qu’araignées ou tiques) ainsi parfois que des répulsifs.

On distingue des produits agissant par contact, des produits « systémiques », et des produits à mode intermédiaire, dits « translaminaires ».

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La mouche dans la culture humaine

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

La mouche, qui accompagne l’homme a souvent été considérée, dans la culture, comme un animal nuisible, envahissant, collant et inutile (voir Le coche et la mouche de Jean de La Fontaine).

Peinture

  • Les mouches sont en peinture un moyen de rendre encore plus réalistes les natures mortes ou le trompe-l’œil au cours du XVe siècle. Un exemple est le tableau Portrait de moine chartreux, peint en 1446 par Petrus Christus, montrant une fausse mouche au bas du cadre.

  • Salvador Dalí était un grand passionné des mouches qu’il considérait comme l’insecte paranoïaque-critique par excellence.

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Expressions contenant le mot « mouche »

Posté par othoharmonie le 25 avril 2012

  • Cuisse de mouche : d’après Pierre Perret, fille maigrichonne.
  • Enculer les mouches (vulgaire) : se perdre dans des détails inutiles, on dit aussi plus élégamment sodomiser les Sarcophaga carnariadiptères ou se livrer à des mœurs contre-nature avec les diptères. On peut tout aussi élégamment employer le terme diptérophile. Citation : « Il y a deux façons d’enculer les mouches : avec ou sans leur consentement. » Boris Vian.
  • Faire mouche : au tir, atteindre le centre de la cible. Le point noir au centre d’une cible s’appelle « la mouche », d’où l’expression. Par extension au figuré, lors d’une discussion, prononcer une réplique qui atteint nettement son but (argument convaincant, propos volontairement blessant, ou au contraire encourageant, etc.).
  • Fine-mouche : personne habile.
  • Gobe-mouche : benêt.
  • Mouche du coche : en référence à La Fontaine, personne persuadée de son importance, s’imposant et gênant l’effort d’autrui.
  • Ne pas faire de mal à une mouche : être sans aucune méchanceté, inoffensif.
  • Pattes de mouche : écriture maladroite et pleine de ratures.
  • Prendre la mouche : s’offusquer, pour un prétexte souvent futile.
  • Quelle mouche l’a piqué ? : il est devenu fou.
  • Regarder voler les mouches : ne pas être attentif.
  • Tomber comme des mouches : avoir un fort taux de mortalité.
  • Entendre une mouche voler : avoir du silence
  • Un motif moucheté : un motif fait de pleins de petits points

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Gobe-mouche

Posté par othoharmonie le 22 avril 2012


Gobe-mouche dans MOUCHE 250px-Papamosques_gris_01_Muscicapa_striataGobe-mouche , parfois encore orthographié gobe-mouches au singulier en français ou Gobemouche dans la nomenclature des taxinomistes, est le nom du genre masculin donné à de nombreuses espèces d’oiseaux de genres variés, appartenant à la famille des Muscicapidae, dans l’ordre des Passériformes. Il existe également les gobe moucherons.

Leur habitude d’attraper les insectes au vol leur a valu leur nom et les rend intéressants à observer.

On les retrouve un peu partout autour du monde, et ils sont répandus en Afrique, en Asie et en Océanie. En Europe on ne rencontre que quatre espèces : Le Gobemouche gris, noir, à collier et nain.

Ces dernières sont peu colorées, mais leurs homologues exotiques affichent souvent de vives couleurs, où revient notamment le bleu. Ils ont également pour caractéristique un bec court mais largement fendu, avec des vibrisses à sa base, de longues ailes pour de courtes pattes.

Si l’on s’en tient aux noms normalisés affectés par la CINFO, l’appellation « gobemouche » ne désignerait que 123 espèces de 16 genres de la famille des Muscicapidae. Par extension, d’autres espèces plus ou moins proches sont nommées ainsi, par exemple certains stizorhins, ou l’Horizorin de Dohrn. Ils sont un peu l’équivalent des Old World flycatchers anglais.

Dans le langage des ornithologues, d’autres espèces sont appelées gobemouches, et certaines des espèces précédentes ont d’autres appellations. Certaines de ces appellations sont également des traductions plus ou moins habiles des noms anglais des espèces 

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Oiseaux-mouches petit zunzun

Posté par othoharmonie le 22 avril 2012

Un oiseau-mouche (à gauche) et un sphingidé, le Moro-sphinx, (à droite) ont en commun une longue langue adaptée pour puiser le nectar et une capacité au vol stationnaire.La famille des trochilidés  comprend actuellement 340 espèces d’oiseaux couramment appelées colibris. Ils sont également surnommés « oiseaux-mouches » à cause de leur petite taille et leurs battements d’ailes rapides. Ces oiseaux colorés se rencontrent exclusivement dans les Amériques et on en rencontre des espèces à presque toutes les altitudes, latitudes et biotopes. Ils sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l’arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d’une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d’apprentissage des chants comparable à celle des Psittacidae et des Passeriformes.

Les oiseaux-mouches ont des noms normalisés évocateurs : colibri, bec-en-faucille, ermite, porte-lance, campyloptère, mango, coquette, émeraude, dryade, saphir, ariane, brillant, inca, héliange, érione, haut-de-chausses, porte-traîne, métallure, sylphe et loddigésie.

Un oiseau-mouche (à gauche) et un sphingidé, le Moro-sphinx, (à droite) ont en commun une longue langue adaptée pour puiser le nectar et une capacité au vol stationnaire.Le terme « colibri » s’est imposé dans bon nombre de langues, y compris le français où il peut prendre plusieurs sens, ce qui entraîne une certaine confusion. Colibri désigne ainsi l’ensemble des Trochilidae, mais aussi l’un de ses genres, Colibri, et il est utilisé dans les noms normalisés de beaucoup de ses espèces.

Les Cubains préfèrent appeler ces oiseaux zunzuncito, mot espagnol qui veut dire « petit zunzun ». Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes de l’oiseau-mouche. Le terme anglophone hummingbird est riche de sens, car il dérive du verbe to hum, qui peut se traduire par vrombir et chantonner.

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Oiseau-Mouche

Posté par othoharmonie le 22 avril 2012

 

Les oiseaux-mouches sont principalement nectarivores, le nectar constituant 90 % du régime alimentaire, mais égalementOiseau-Mouche dans MOUCHE 200px-Selasphorus_platycercus1 insectivores. Les insectes qu’ils capturent en vol, qu’ils récoltent sur les feuilles ou encore qu’ils retirent des toiles d’araignée leur sont indispensables comme apport en protéines. Certaines espèces peuvent se nourrir de la sève qui coule des arbres après que les pics y ont creusé à la recherche d’insectes ou de sève. Ils consomment en moyenne la moitié de leur poids en sucre chaque jour. Ils se nourrissent de 5 à 8 fois par heure à raison de 30 à 60 secondes à chaque fois, pour 3,14 à 7,6 calories par jour, ce qui est énorme en comparaison de leur taille.

La superficie de leur territoire est déterminée par l’abondance des fleurs dont ils se nourrissent.

Les oiseaux-mouches atteignent et absorbent le nectar des fleurs grâce à leur longue langue extensible séparée en deux parties à leur extrémité et garnie de petites soies et de nervures. Préalablement renfermée dans une structure particulière attachée à leur bec en forme d’étui, leur langue entre et sort, tel un ressort, un peu à la manière d’un pic. Leur langue atteint le nectar dans la corolle, puis celui-ci monte le long de celle-ci par capillarité. Il est finalement aspiré lorsque la langue est de retour dans le bec.

Certaines fleurs comme les Ornithophilous et les becs des oiseaux-mouches qui les visitent auraient connu un processus de coévolution. En effet, les fleurs bénéficient du passage des oiseaux-mouches dans leur corolle pour déposer leur pollen sur la tête de l’oiseau-mouche qui la visite. Ces fleurs profitent donc de cet oiseau en accroissant la probabilité que ce pollen soit déposé dans une autre fleur de la même espèce et la féconde. L’évolution du système buccal des oiseaux-mouches, langue et bec, s’est faite en parallèle avec l’adaptation des fleurs.

D’autre part, pour attraper plus facilement les insectes, lorsqu’ils ouvrent leur bec, la base de celui-ci s’agrandit. Ceci est unique chez les oiseaux.

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Capacités de l’Oiseau-Mouche

Posté par othoharmonie le 22 avril 2012

 

Les oiseaux-mouches sont capables de battre des ailes très rapidement, 8 à 10 Hz pour le colibri géant, 20 à 25 battements pour les espèces de taille moyenne et plus de 70 pour les plus petites. Leurs battements d’ailes produisent un vrombissement caractéristique.

Archilochus-alexandri-003.jpgLa structure osseuse de leurs ailes que l’on ne retrouve qu’au niveau du poignet des autres oiseaux assure une mobilité des épaules unique alors qu’elle est axée sur le seul mouvement vertical dirigé de haut en bas pour les autres oiseaux. Les oiseaux-mouches, grâce aux particularités de leur squelette peuvent battre des ailes dans toutes les directions et faire des prouesses aériennes inégalées. Ils peuvent voler sur place en effectuant des mouvements de leurs ailes en forme de 8. Ils sont les seuls oiseaux capables de voler en arrière. Leurs cabrioles peuvent être effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres par heure. Le vol d’avant en arrière ou vol en piqué peuvent atteindre 96 km par heure avec jusqu’à 200 battements par seconde pour un vol en plongée. Selon des chercheurs américains, cet oiseau parvient à faire du sur-place en battant des ailes à 75 % vers le bas et à 25 % vers le haut. Cette façon de voler rappelle le vol de certains insectes comme celui des Sphingidae.

Archilochus-alexandri-002-edit.jpgLes oiseaux-mouches vivent dans des milieux très diversifiés, depuis les forêts andines, aux forêts tropicales en passant par les forêts tempérées d’arbres à feuilles caduques de la Terre de Feu ou d’Alaska. Certains oiseaux-mouches ne vivent que dans un biotope très particulier, voire un étage particulier d’une forêt, les autres étages étant occupés par d’autres espèces d’oiseaux-mouches. Ceci est lié à la symbiose évolutive entre certaines plantes et ces oiseaux. Les oiseaux-mouches pollinisent 58 espèces de fleurs au Brésil. Les ananas sont pollinisés par les oiseaux mouches, il est d’ailleurs interdit d’importer ces oiseaux dans plusieurs régions du monde où ces pollinisateurs n’existent pas, comme aux îles Hawaii, pour ne pas menacer les rendements. Pour certaines espèces, ils sont même les seuls à pouvoir le faire et sont donc vitaux pour la survie de ces plantes.

Les ailes des oiseaux-mouches sont creuses et fragiles, rendant la fossilisation difficile, l’histoire de cette famille n’est donc connue que grâce aux analyses phylogénétiques. Il semble que les oiseaux-mouches aient un ancêtre commun avec les martinets, il y a environ 35 Ma. Deux fossiles d’espèces très voisines, datés de 29 Ma, ont été mis au jour dans le Bade-Wurtemberg et nommés Eurotrochilus inexpectatus. Ils vivaient dans un climat comparable à celui de l’Amérique du Sud actuellement. Un spécimen de Eurotrochilus bien conservé et trouvé en France révèle que ceux-ci sont morphologiquement Capacités de l'Oiseau-Mouche dans MOUCHE 200px-Hummingbirds_fightingtrès modernes et plus proches des Trochilinae que des Phaethornithinae. Le plus vieux fossile comparable avait été mis au jour en Amérique du Sud et datait de 1 Ma seulement.

L’hybridation de l’ADN suggère que l’explosion radiative initiale ait eu lieu, au moins en partie, au cours du Serravallien, entre 12 et 13 Ma, pendant l’émergence des Andes. Ces oiseaux sont passés d’une altitude de 1 500 mètres à 2 000 mètres. On les suppose originaires de l’Amérique du Sud car leur diversité y est la plus importante.

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Mythe de l’oiseau-mouche

Posté par othoharmonie le 22 avril 2012

Les mythes amérindiens accordent souvent un rôle important aux Trochilidae.

Mythe de l'oiseau-mouche dans MOUCHE 300px-Nazca_colibriEn Mésoamérique, en particulier, le dieu tribal emblématique du peuple aztèque, Huitzilopochtli, était fortement associé aux oiseaux-mouches. De par son nom, d’abord, qui peut se traduire par « oiseau-mouche de gauche » (la gauche symbolisant le sud, traditionnellement associé à la mort), mais aussi parce que, dans la mythologie aztèque, les guerriers morts au combat rejoignaient Huitzilopochtli sous la forme d’un oiseau-mouche butinant des fleurs. De fait, l’oiseau-mouche était un animal sacré chez les Aztèques. On retrouve également dans le nom du souverain aztèque Huitzilihuitl le mot nahuatl désignant l’oiseau-mouche, « huitzil », dont l’origine est une onomatopée imitant le son produit par le vol des oiseaux-mouches.

Chez les Taïnos, l’oiseau-mouche est le symbole du semeur de la vie sur Terre et celui de la renaissance de la nation indienne dans les Caraïbes et la Floride.

Les Ohlones racontent que l’oiseau-mouche a apporté le feu aux hommes. Un des géoglyphes de Nazca dépeint un oiseau-mouche.

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