Genèse de la Mouche – chapitre 3
Posté par othoharmonie le 29 avril 2012
Chapitre 3 - Le 15 Mars 1842 -
Principal but négatif de la mouche comme stabilisateur
Ce que nous avons pu connaître jusqu’à présent de la mouche est certainement merveilleux, et même extrêmement merveilleux; mais l’une des merveilles les plus grandes de ce tout petit animal tient dans sa destination, et avec cela aussi dans le mode et la manière où la mouche y correspond.
Combien et quels sont donc les buts auxquels est appelé à servir ce tout petit animal? Le but pourrait-il donc être unique? S’il en était ainsi, comme ce serait peu! Peut-il être multiple?
Dans toute la création il n’y a aucune chose qui ait plus de deux polarités, à savoir l’une positive et l’autre négative; c’est ainsi qu’il n’y a qu’un haut et qu’un bas, qui se trouvent vis-à-vis l’un de l’autre; car le milieu ne représente rien d’autre qu’une liaison entre ces deux extrêmes; et aussi qu’il n’y a qu’un extérieur et un intérieur, un matériel et un spirituel, un bien et un mal, un vrai et un faux.
S’agissant donc du but de l’existence d’un être, cela ne peut s’étendre à d’autre chose qu’à l’une ou à l’autre de ces deux polarités seulement. Voyons donc à présent tout ce à quoi peut servir la mouche, et commençons par le pôle extérieur!
Vous avez certainement déjà été frappés par le fait qu’en temps hivernal il est très rare de voir un de ces petits animaux, alors qu’à la saison estivale ce n’est qu’un fourmillement et un frémissement continuels de ces petits habitants ailés de l’air.
Voilà, Mes chers petits enfants, que nous sommes sur le point de faire apparaître un autre prodige de notre petit animal.
Que la mouche soit pleine de poils et de petits piquants, nous l’avons déjà vu à l’occasion de la découverte de la première merveille, quand Je vous expliquai le pourquoi et le comment de son cheminement.
Mais cela n’est pas le seul motif pour lequel ce petit animal est ainsi parsemé de poils et de piquants. Mais à présent vous apprendrez aussitôt pour quelle raison chacun de ces petits insectes est pourvu aussi d’une paire d’ailes pour voler.
Vous voyez, suite à l’absorption du fluide électrique (de la manière que vous connaissez déjà) la mouche devient si légère qu’elle n’a pour ainsi dire plus de poids, et par conséquent elle peut être transportée facilement très haut dans l’air, par sa petite paire d’ailes, dans toutes les directions.
Mais pourquoi est-elle transportée de cette façon, ou bien, pourquoi, plus il fait chaud, doit-elle voler de-ci de-là dans toutes les directions, avec d’autant plus d’assiduité et de rapidité dans ses mouvements?
À présent faites bien attention; nous allons maintenant découvrir cela aussi. Vous voyez, ces millions et ces millions de mouches ont partout la mission de consommer la partie surabondante de ce qu’on appelle le feu électrique qui afflue du soleil, et de le rendre de cette façon plus faible dans son ensemble, afin que, suite à une charge excessive, il ne se libère pas de lui-même et n’ait pas à envoyer pour ce motif un monde entier sens dessus dessous; car, voyez-vous, ce feu électrique est un feu extrêmement puissant, et cela se comprend naturellement de soi, toujours dans les limites de sa sphère positive; tant que l’électricité négative d’un corps terrestre équilibre en puissance celle positive qui se développe à partir des rayons du soleil, une mise en liberté de l’électricité positive est rendue impossible.
Cependant si la positive dépasse la négative seulement d’un millième, alors il n’y a absolument aucun moyen d’empêcher un libre dégagement de la positive. Et comment peut-on donc éviter une telle ruine générale ? – Regardez à présent un peu nos petits animaux, comment ils se poussent de-ci et de-là dans toutes les directions avec la plus grande diligence, et absorbent dans leur vol rapide l’excès d’électricité positive. De cette façon la polarité du fluide s’inverse aussitôt, puisque ces petits insectes consomment en eux le positif, qui correspond ici à l’oxygène, pour ensuite exhaler à nouveau la partie négative, précisément comme le fait l’homme avec l’azote de l’air atmosphérique aspirée, aussitôt que le poumon y a soustrait l’oxygène dans le but de l’alimentation du sang.
Mais vous pourriez Me demander: Mais est-il vraiment possible que ces petits animaux soient capables de faire un tel travail ?
À quoi Je vous dis en réponse: Oh oui, Mes chers Enfants! Puisque, vous voyez: une seule mouche inverse en une chaude journée d’été tant d’électricité positive en elle, que, si celle-ci pouvait être accumulée dans un récipient, elle aurait assez de force pour réduire en poudre en un instant une montagne dix fois plus grande que votre Schlossberg.
Il en est de même de la quantité d’air qu’un homme aspire et expire en un jour; si elle pouvait s’allumer, toute l’Europe en serait tellement détruite, que son actuelle configuration en serait complètement changée, au point que personne ne serait plus en mesure de reconnaître qu’il y a eu un jour une région bien peuplée et fertile, comme elle l’est actuellement.
Et afin que cela ne doive pas vous sembler trop fabuleux, J’attirerai votre attention sur la façon dont une très petite cause (considérée du point de vue naturel) a pu faire naître un grand tremblement de terre qui fut perçu sur près de la moitié de la Terre, et même plus loin encore. Cette cause, voyez-vous, consistait en mille pieds cubes d’air emprisonné, qui, en raison de la pression des contraintes extérieures, s’enflammèrent.
Donc, en admettant qu’un homme en quatre inspirations consomme un pied cube d’air, ou mieux dit, qu’il l’inverse et le change, et en pensant au nombre de fois que l’homme respire en un jour, vous vous étonnerez du volume d’air qui est consommé, ou mieux, inversé, par un homme seulement , en une journée, ou bien plus précisément au cours de vingt quatre heures.
Si, après ce qui vient d’être dit, vous examinez tant soit peu la chose, il ne vous apparaîtra certainement pas trop extravagant ce que Je vous exposai d’abord, c’est-à-dire, qu’avec l’air aspiré et expiré en une journée par un homme, pourrait être détruite l’Europe entière.
Et ainsi ne doit pas non plus vous étonner ce que Je vous ai dit de l’électricité qu’une mouche change en un jour.
Et si une mouche peut déjà faire tant, que ne pourront pas faire ensuite les nombreux millions de millions de mouches!
Dites-Moi donc à présent, Mes chers Enfants, cela n’est-il pas peut-être un prodige que Je préserve toute une Terre d’une destruction soudaine, en Me servant d’aides aussi petits et insignifiants ?
Et pourtant tout cela n’est seulement qu’un petit but accessoire de ce petit animal, et donc pas encore le prodige le plus grand.
Mais à présent patientez encore, car les choses principales vont seulement venir; et pour aujourd’hui restons en là!
Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité : »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber 1942
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