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Genèse de la Mouche – chapitre 1

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012

 

Chapitre 1- Le 8 mars 1842 -

 Culicoides sonorensisLa mouche, ce tout petit animal qui souvent importune les hommes ainsi que beaucoup d’autres créatures vivant sur la terre – particulièrement en cette époque de l’année où les rayons du soleil frappent avec la plus grande vigueur le sol terrestre – n’est pas dans l’ordre des choses aussi insignifiante et pas même aussi dénuée de but qu’elle peut le paraître.

 Pour pouvoir se pénétrer de tout cela parfaitement et de façon utile, nous ferons d’abord une petite description préliminaire des propriétés naturelles de ce tout petit animal.

 Ce serait certes chose superflue de vous décrire à présent le corps de la mouche selon sa forme, étant donné que vous en aurez sûrement vues déjà pas mal; par contre on ne doit en aucun cas passer au-dessus de ses notables particularités et de sa genèse, qu’il faut prendre en considération avec la plus grande diligence et avec un esprit observateur.

 Quelle est donc la genèse de la mouche?

 Les naturalistes savent très bien que la mouche dépose des oeufs qui sont si petits qu’ils sont à grand-peine perceptibles à l’oeil humain, et qu’ils ont par suite un poids si faible que – comme la fine poussière visible dans les rayons solaires – ils peuvent avec une grande facilité rester en suspension dans l’air.

 Mais où la mouche dépose-t-elle ses minuscules oeufs, si l’on considère que le nombre de ceux déposés par une seule mouche dépasse souvent le million? Et où et comment sont-ils couvés? – Vous n’avez certainement encore jamais vu une jeune mouche; car vous ne devez pas du tout prendre des moucherons pour de jeunes mouches!

 La mouche, voyez-vous, – lorsqu’elle a atteint le degré de maturité nécessaire à cela – dépose ses oeufs partout où elle se pose, et ne se soucie absolument plus de ce qui leur arrivera; par millions et par millions ils sont transportés par les vents et éparpillés dans toutes les parties du monde; des millions d’entre eux tombent dans l’eau, oui, vous ne pouvez vous imaginer presque aucune chose qui, sur la terre, serait épargnée par les oeufs de la mouche; comme d’un autre côté, pour la mouche elle-même, il n’existe rien pour ainsi dire de trop sacré, au point qu’elle le laissât exempt de son contact et de son flair.

 Ainsi donc, à l’exception des charbons ardents et des flammes dévorantes, il n’y a presque aucune chose qu’elle ne barbouille de ses oeufs minuscules.

Anopheles gambiae, femelle Nous saurons donc déjà où la mouche dépose ses oeufs, et quel est leur aspect; mais sur la façon et en quelles proportions ils réussissent à se développer, par rapport à la quantité innombrable des oeufs déposés, il va en être question de suite.

 Tous les oeufs qui sont déposés sur les murs humides des maisons, de préférence sur ceux des étables ou bien sur le bois pourri ou sur n’importe quel autre objet humide et moisi, arrivent presque toujours à leur complet développement; par contre, ceux qui tombent en proie aux vents et dans les eaux, sont presque tous perdus et certes seul un nombre indescriptiblement petit arrive au complet développement et devient mouches; pourtant malgré cela on peut dire que rien n’est effectivement perdu, au point de manquer de quelque autre sage destination; non certes, pas même ces oeufs qui souvent par nombre de millions sont absorbés par l’homme et par les animaux en une seule inspiration; – mais laissons à présent de côté les oeufs qui sont acheminés vers de nombreuses autres destinations, et passons au contraire à ceux qui arrivent à leur complet développement.

 Quel cours prend donc ce processus? 

Quand le soleil, voyez-vous, a commencé à réchauffer suffisamment la terre, alors ces oeufs commencent à croître aussi jusqu’à ce qu’ils deviennent assez grands pour qu’un oeil d’acuité moyenne soit en mesure de les découvrir, et cela par la ressemblance avec le pollen des fleurs et de couleur d’un bleu blanchâtre, et il va de soi, seulement dans ces lieux où ils furent déposés par la mouche. Est alors venu le temps de l’incubation qui procède de la façon suivante:

 Les oeufs s’entrouvrent, par l’action des puissances spirituelles qui se réveillent, ces puissances qui sont amassées en chacun d’eux, et qui ont été l’expression vitale de ces petits animaux qui, selon l’ordre établi, ont précédé la mouche. Ces parties spirituelles se réunissent en une seule vie, sous forme d’un petit ver de couleur blanchâtre, à peine visible. Ce petit ver se nourrit ensuite pendant quelques jours de l’humidité qui se trouve dans le lieu où il est apparu à la lumière; mais la durée d’une telle nutrition n’est point établie de manière précise, elle dépend au contraire toujours de la plus ou moins grande quantité de substance nutritive qui se trouve à disposition. Mais, jusqu’à ce point, la procréation de la mouche arrive de façon tout à fait naturelle.

 Or Je vous ai demandé déjà au commencement, si vous n’aviez encore jamais vu une jeune mouche !- Voilà, ici est justement caché ce qu’il y a de réellement merveilleux en ce tout petit animal: il apparaît tout d’un coup beau et parfaitement formé, mais personne ne sait dire d’où il vient et où il est né; comment arrive donc ce prodige?

  Volucella pellucensVous aurez peut-être entendu parfois raconter par vos anciens, que les mouches dérivent en partie d’une espèce de poussière et en partie de fragments pulvérisés de vieilles mouches mortes. La chose peut sembler telle apparemment, mais en réalité cela n’arrive certes pas ainsi; car quand le petit ver a atteint une grandeur convenable, comme celle à peu près d’une petite virgule d’une écriture de taille moyenne, il éclate, inversant avec cette opération les parties internes de son corps en celles externes et vice versa; et ainsi la peau qui était auparavant l’enveloppe extérieure du petit ver, s’étire et devient le corps proprement dit de la mouche, pourvu de façon appropriée en son intérieur de tous les organes de digestion; par contre, les parties du petit ver, qui étaient auparavant internes, deviennent ensuite les parties extérieures et visibles de la mouche; ces parties, dès l’instant où ce bouleversement a eu lieu, à peine venues au contact de l’air extérieur, atteignent leur complet développement en cinq à sept secondes au maximum; après quoi la mouche est ainsi parfaitement formée.

 La naissance, ou mieux encore, la genèse de la mouche, arrive donc, voyez-vous, de cette façon; ce qui, certes, est bien digne d’être connu, et qui doit certainement paraître bien surprenant à tout observateur. Et pourtant, tout cela est encore absolument le moins merveilleux de ce que l’on peut rencontrer en ce tout petit animal. Et ce qui suivra ensuite, exposé en la forme la plus concise possible, sera pour vous une occasion de grande surprise et d’admiration. Mais ces choses remarquables, remettons les à un prochain jour.

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la Mouche – chapitre 2

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012

 

Chapitre 2 - Le 11 mars 1842   -

 

Pourquoi est-il possible à la mouche de marcher sur des surfaces lisses et verticales?

Il n’aura pas échappé à vos regards, et vous aurez même observé souvent comment la mouche avance en trottinant sur une surface verticale très bien polie avec ses six petites pattes, tout aussi lestement que sur une table qui se trouve en position horizontale.

 Mais comment cela est-il donc possible à cette bestiole, si l’on prend en considération que ses pattes – bien que chacune d’elles finisse en deux très petites griffes pointues – sont toutefois extrêmement lisses? Ceci, voyez-vous, est déjà quelque chose de merveilleux, lorsqu’on pense que sur une surface verticale et lisse ne reste attaché pas même le plus léger duvet, à moins qu’on ne recoure à quelque matière adhésive; comment cela peut-il donc être possible à la mouche, sans le concours d’un semblable moyen?

  Espèce de la famille CecidomyiidaeCertains naturalistes très diligents ont bien trouvé au moyen de microscopes à puissant agrandissement, que la mouche – et tous les animaux de son espèce – ont entre les deux griffes terminales de leurs extrémités une sorte de petite clochette vide, très élastique, dont ils devraient faire usage comme d’un vrai récipient pour la raréfaction de l’air, c’est-à-dire de la façon suivante: à peine une mouche pose-t-elle l’une ou l’autre de ses petites pattes sur une plaque de verre verticale, qu’elle absorberait aussitôt en elle l’air se trouvant dans la petite cloche, en suite de quoi la patte munie de la petite cloche, désormais vide d’air, resterait étroitement plaquée à la surface susmentionnée, contrainte en cela par la pression de l’air extérieur qui entoure la petite cloche. – Mais pour un tel fonctionnement, chaque mouche devrait être pourvue de pompes pneumatiques spéciales; et avec quelle célérité ces pompes devraient être mises en activité par quelque mécanique incroyablement habile, pour pouvoir correspondre pleinement aux exigences de la mouche durant son trottinement, extrêmement rapide et on ne peut plus indécis et capricieux?

 Une telle chose, voyez-vous, n’est pas si facile à concevoir, bien que la mouche soit effectivement en possession de telles petites cloches en apparence pneumatiques; – mais si elle ne peut se maintenir avec ses petites pattes sur la surface en question de la manière supposée par les naturalistes, de quelle autre façon peut donc s’expliquer la chose?

 La réponse pourra être très facilement déduite de l’explication suivante. Si vous avez observé une mouche avec beaucoup d’attention, ne serait-ce même qu’une seule fois, vous devrez certainement vous être aperçus que la mouche, en chaque point de son petit corps, est pourvue de très petits poils et d’autres minuscules piquants de substance cornée; et même ses deux ailes sont munies sur les bords extrêmes d’innombrables petites plumes pointues en forme de rayons divergents.

 Ces poils et ces piquants ne sont rien d’autre que de véritables absorbeurs d’électricité, et cette électricité absorbée de cette façon en elle par la mouche, dans sa partie négative – qui est en même temps aussi l’élément d’attraction ou de contraction – afflue sans cesse à travers les petites pattes dans les petites cloches déjà connues, de sorte que celles-ci deviennent très avides d’électricité positive.

 Mais si l’on considère que cette dernière s’accumule depuis l’air de préférence sur les surfaces polies, il est par conséquent chose très naturelle que la mouche doive rester adhérente à toute surface polie, quelle qu’en soit la position, en profitant à l’avantage de sa marche, de la particularité depuis bien longtemps connue, que des polarités opposées s’attirent continuellement. Vous voyez, ceci est donc la réponse à la question ci-dessus.

Mais, direz-vous: tout cela arrive en raison de causes et d’effets totalement naturels; où donc est le prodige ? Il va de soi par ailleurs que Je ne peux vous donner aucune autre réponse que celle-ci: d’autant plus naturelle vous semble une chose, d’autant plus grandement tient-elle en soi du prodige à qui veut la considérer en Mon Nom , car elle n’est pas un prodige passager et donc de peu d’utilité, mais bien au contraire un prodige permanent et donc très utile toujours et en tout temps; car si vous y réfléchissez tant soit peu, vous verrez de toute évidence lequel de ces deux prodiges est le plus important: le passage des Israélites à travers la Mer Rouge, ou bien la continuité d’un type d’un arbre fruitier qui produit encore aujourd’hui toujours les mêmes fruits qu’il produisait aux temps d’Adam; ou bien aussi notre mouche qui aux jours d’aujourd’hui est encore telle qu’elle était de très nombreux millions d’années avant Adam! À présent jugez par vous-mêmes, lequel de ces prodiges est donc le plus grand et le plus important?

 Bibio marci, mâle Le cheminement d’une mouche sur une surface lisse a donc beaucoup plus de droit de s’appeler un prodige – ce dont chacun peut s’assurer journellement pour autant bien sûr qu’il ait un peu apprécié dans son coeur un tel phénomène – que l’écroulement des murs de Jéricho au retentissement des trompettes sur le commandement de Josué, du moment que, tant par sa genèse, et plus encore en raison de la constance de sa reproduction et de l’usage absolument efficace de toutes ses fonctions vitales – ainsi que plus particulièrement encore en raison de sa double utilité jusqu’à présent totalement ignorée – notre mouche mérite déjà d’être qualifiée de merveilleuse, oui, et même de sublime manifestation de Ma Part.

 Car le premier prodige arrive encore chaque jour de nombreuses fois devant vos yeux, tandis que du second, en dehors de la Sainte Écriture, il n’y en a plus trace sur toute la Terre. Celui qui par conséquent veut retirer une utilité du prodigieux écroulement de Jéricho, celui-là doit avant tout y croire en s’abandonnant à la foi aveugle, tandis qu’en un jour d’été il est affligé par plus de mille de ces autres surprenants prodiges de la première sorte, qui tous, et souvent même de façon que trop importune, l’admonestent :

 « Regarde, ô superbe et orgueilleux mortel, combien de merveilles vivantes a créées le grand et saint Créateur, en les prodiguant avec abondance autour de toi, et reconnais de manière vivante en toi, combien près de toi se tient le Seigneur de la Vie ! »

 - Jugez donc encore une fois vous-mêmes, lequel de ces prodiges est le plus grand et le plus important en ce qui vous concerne! – Je suis d’avis qu’une mouche qui bourdonne à votre oreille, un grillon qui stridule, un passereau qui gazouille et une modeste violette de printemps, chantent à un coeur qui comprend l’amour, un cantique non moins sublime et grandiose à Ma louange, que Salomon dans toute sa sagesse et sa magnificence royale!

 La sagesse de Salomon représente bien sûr un degré élevé pour ceux qui se trouvent eux-mêmes dans la même sagesse; mais dans le cantique de la vivante et pourtant si silencieuse nature, il y a plus de sublimité et même beaucoup plus de profondeur sans limite, que dans toute la sagesse du fils de David!

Et ainsi la mouche dans son vol rapide vous révèle merveilleusement quelle est la sainte Puissance qui engendre les vibrations de ses ailes légères, et qui grâce à elles portent le petit animal merveilleux, en le faisant errer gaiement dans toutes les directions possibles, de-ci de-là, vers le haut ou vers le bas, et vous répéter toujours:  » Si déjà en moi, petit animal minuscule et méprisé, le Très Saint Père se plaît à oeuvrer de manière si infiniment prodigieuse, que ne fera-t-il donc pas pour vous, Ses Enfants? »

Ceci n’est-il pas une sagesse plus grande que toute sagesse, et un prodige des prodiges?

 Mais c’est seulement avec la dernière communication de cette révélation que vous sera dévoilé pleinement le miracle: pour aujourd’hui, nous avons du bien et du vrai en suffisance!

 

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la Mouche – chapitre 3

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012


Chapitre 3
- Le 15 Mars 1842 -

 

Principal but négatif de la mouche comme stabilisateur

 Sylvicola fenestralisCe que nous avons pu connaître jusqu’à présent de la mouche est certainement merveilleux, et même extrêmement merveilleux; mais l’une des merveilles les plus grandes de ce tout petit animal tient dans sa destination, et avec cela aussi dans le mode et la manière où la mouche y correspond.

 Combien et quels sont donc les buts auxquels est appelé à servir ce tout petit animal? Le but pourrait-il donc être unique? S’il en était ainsi, comme ce serait peu! Peut-il être multiple?

 Dans toute la création il n’y a aucune chose qui ait plus de deux polarités, à savoir l’une positive et l’autre négative; c’est ainsi qu’il n’y a qu’un haut et qu’un bas, qui se trouvent vis-à-vis l’un de l’autre; car le milieu ne représente rien d’autre qu’une liaison entre ces deux extrêmes; et aussi qu’il n’y a qu’un extérieur et un intérieur, un matériel et un spirituel, un bien et un mal, un vrai et un faux.

S’agissant donc du but de l’existence d’un être, cela ne peut s’étendre à d’autre chose qu’à l’une ou à l’autre de ces deux polarités seulement. Voyons donc à présent tout ce à quoi peut servir la mouche, et commençons par le pôle extérieur!

 Vous avez certainement déjà été frappés par le fait qu’en temps hivernal il est très rare de voir un de ces petits animaux, alors qu’à la saison estivale ce n’est qu’un fourmillement et un frémissement continuels de ces petits habitants ailés de l’air.

Voilà, Mes chers petits enfants, que nous sommes sur le point de faire apparaître un autre prodige de notre petit animal.

 Que la mouche soit pleine de poils et de petits piquants, nous l’avons déjà vu à l’occasion de la découverte de la première merveille, quand Je vous expliquai le pourquoi et le comment de son cheminement.

 Mais cela n’est pas le seul motif pour lequel ce petit animal est ainsi parsemé de poils et de piquants. Mais à présent vous apprendrez aussitôt pour quelle raison chacun de ces petits insectes est pourvu aussi d’une paire d’ailes pour voler.

 Vous voyez, suite à l’absorption du fluide électrique (de la manière que vous connaissez déjà) la mouche devient si légère qu’elle n’a pour ainsi dire plus de poids, et par conséquent elle peut être transportée facilement très haut dans l’air, par sa petite paire d’ailes, dans toutes les directions.

 Mais pourquoi est-elle transportée de cette façon, ou bien, pourquoi, plus il fait chaud, doit-elle voler de-ci de-là dans toutes les directions, avec d’autant plus d’assiduité et de rapidité dans ses mouvements?

 Sciara hemerobioides À présent faites bien attention; nous allons maintenant découvrir cela aussi. Vous voyez, ces millions et ces millions de mouches ont partout la mission de consommer la partie surabondante de ce qu’on appelle le feu électrique qui afflue du soleil, et de le rendre de cette façon plus faible dans son ensemble, afin que, suite à une charge excessive, il ne se libère pas de lui-même et n’ait pas à envoyer pour ce motif un monde entier sens dessus dessous; car, voyez-vous, ce feu électrique est un feu extrêmement puissant, et cela se comprend naturellement de soi, toujours dans les limites de sa sphère positive; tant que l’électricité négative d’un corps terrestre équilibre en puissance celle positive qui se développe à partir des rayons du soleil, une mise en liberté de l’électricité positive est rendue impossible.

 Cependant si la positive dépasse la négative seulement d’un millième, alors il n’y a absolument aucun moyen d’empêcher un libre dégagement de la positive. Et comment peut-on donc éviter une telle ruine générale ? – Regardez à présent un peu nos petits animaux, comment ils se poussent de-ci et de-là dans toutes les directions avec la plus grande diligence, et absorbent dans leur vol rapide l’excès d’électricité positive. De cette façon la polarité du fluide s’inverse aussitôt, puisque ces petits insectes consomment en eux le positif, qui correspond ici à l’oxygène, pour ensuite exhaler à nouveau la partie négative, précisément comme le fait l’homme avec l’azote de l’air atmosphérique aspirée, aussitôt que le poumon y a soustrait l’oxygène dans le but de l’alimentation du sang.

Mais vous pourriez Me demander: Mais est-il vraiment possible que ces petits animaux soient capables de faire un tel travail ?

 À quoi Je vous dis en réponse: Oh oui, Mes chers Enfants! Puisque, vous voyez: une seule mouche inverse en une chaude journée d’été tant d’électricité positive en elle, que, si celle-ci pouvait être accumulée dans un récipient, elle aurait assez de force pour réduire en poudre en un instant une montagne dix fois plus grande que votre Schlossberg.

 Il en est de même de la quantité d’air qu’un homme aspire et expire en un jour; si elle pouvait s’allumer, toute l’Europe en serait tellement détruite, que son actuelle configuration en serait complètement changée, au point que personne ne serait plus en mesure de reconnaître qu’il y a eu un jour une région bien peuplée et fertile, comme elle l’est actuellement.

 Et afin que cela ne doive pas vous sembler trop fabuleux, J’attirerai votre attention sur la façon dont une très petite cause (considérée du point de vue naturel) a pu faire naître un grand tremblement de terre qui fut perçu sur près de la moitié de la Terre, et même plus loin encore. Cette cause, voyez-vous, consistait en mille pieds cubes d’air emprisonné, qui, en raison de la pression des contraintes extérieures, s’enflammèrent.

 Donc, en admettant qu’un homme en quatre inspirations consomme un pied cube d’air, ou mieux dit, qu’il l’inverse et le change, et en pensant au nombre de fois que l’homme respire en un jour, vous vous étonnerez du volume d’air qui est consommé, ou mieux, inversé, par un homme seulement , en une journée, ou bien plus précisément au cours de vingt quatre heures.

Mycetophila fungorum © James K. Lindsey Si, après ce qui vient d’être dit, vous examinez tant soit peu la chose, il ne vous apparaîtra certainement pas trop extravagant ce que Je vous exposai d’abord, c’est-à-dire, qu’avec l’air aspiré et expiré en une journée par un homme, pourrait être détruite l’Europe entière.

 Et ainsi ne doit pas non plus vous étonner ce que Je vous ai dit de l’électricité qu’une mouche change en un jour.

 Et si une mouche peut déjà faire tant, que ne pourront pas faire ensuite les nombreux millions de millions de mouches!

 Dites-Moi donc à présent, Mes chers Enfants, cela n’est-il pas peut-être un prodige que Je préserve toute une Terre d’une destruction soudaine, en Me servant d’aides aussi petits et insignifiants ?

  Et pourtant tout cela n’est seulement qu’un petit but accessoire de ce petit animal, et donc pas encore le prodige le plus grand.

 Mais à présent patientez encore, car les choses principales vont seulement venir; et pour aujourd’hui restons en là!

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la Mouche – chapitre 4

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012


Chapitre 4
- Le 16 Mars 1842

 

Première utilité, souvent gênante pour l’homme, de la mission de la mouche 

 Empis tesselataDonc nous avons vu de quelle façon ce petit animal répond à sa mission à l’égard du pôle négatif; cependant il est à noter que ce qui vous a été dit jusqu’ici, ne constitue pas l’unique but négatif de ce petit animal; et qu’il y a encore de nombreux buts accessoires qui lui sont assignés, de la même façon que le fait un sage patron qui n’assigne pas à ses ouvriers seulement un travail à exécuter, mais au contraire charge chaque ouvrier de faire, outre le travail principal, encore plusieurs autres travaux accessoires de genre très divers, afin qu’aucun mouvement des travailleurs n’ait à rester infructueux; et ainsi, avant de passer à la description d’une autre des fonctions principales de ce petit animal, il est bien que vous appreniez à connaître encore quelques-unes des fonctions accessoires.

Vous voyez, Mes chers Petits, durant l’été, c’est pour vous bien souvent chose très ennuyeuse, quand dans une salle de nombreuses mouches bourdonnent alentour et vous agacent; particulièrement quand elles deviennent trop importunes.

 Cependant, pour ce motif, personne ne doit invectiver contre ces petits insectes; car justement durant ces journées elles accomplissent un travail accessoire, petit certes, mais très important, et justement très souvent utile pour l’homme, comme aussi pour les animaux domestiques que l’homme garde en sa maison. Désireriez-vous donc à présent savoir en quoi consiste cet utile travail accessoire? Ayez un peu de patience encore, car je veux auparavant vous rappeler quelque chose, et ensuite nous entrerons aussitôt dans le sujet.

 Vous voyez, Mes chers Enfants, au cours d’une semblable très chaude journée estivale, particu1ièrement lorsque vous observez que le mercure du baromètre se trouve très bas, d’innombrables milliards de milliards d’organismes atomiques (petits animaux de l’éther) sont engendrés depuis les couches les plus basses de l’éther dans l’air atmosphérique, ce qui fait que l’air vous apparaît souvent si fortement bleuâtre, au point qu’il vous est difficile d’apercevoir des localités qui ne se trouvent éloignées que de quelques heures de marche.

 En ces conditions, à chacune de vos inspirations plusieurs trillions de ces animaux se promènent dans votre corps; mais bien que ces petits animaux soient si petits qu’il n’est pas possible pour vous de les apercevoir, même s’il y en avait mille millions en un seul tas, cependant la somme de plusieurs décillions qu’un homme aspire parfois en une semblable journée, forme sûrement un nombre déjà assez important; et puisque ces organismes sont extrêmement dangereux pour la vie corporelle, cette quantité serait sans aucun doute suffisante pour ôter à l’homme la vie matérielle. Et cela parce que la propriété de ces petits animaux qui les rend incompatibles avec la vie naturelle, est à peu près la même que celle de l’acide prussique le plus pur.

Donc, ceci nous est désormais connu; mais ce qu’a à voir la mouche à ce sujet, nous ne le savons pas encore. Sinon que, justement ici il s’agit du service accessoire de ce petit animal, service dont il a été fait mention auparavant et que maintenant Je vous révélerai.

 Mouche charbonneuse Vous voyez, cette portion de ces « petits animaux éthérés atomiques » que l’homme absorbe en respirant, n’est pas précisément la plus dangereuse pour sa santé, parce qu’elle est aussitôt attirée avidement et opportunément par le sang, qui, en cette période de l’année particulièrement commence à manquer du nécessaire oxygène; mais bien diversement arrive-t-il avec cette portion qui se dépose sur la peau, et de préférence aux points où les pores sont pour la plus grande partie ouverts.

 Aussitôt que ces petits animaux y pénètrent, ils prennent face à ceux attirés par le sang, un caractère positif; tant que ce pôle externe ne prend pas la prépondérance sur l’intérieur, l’homme ne court aucun danger, comme c’est par exemple le cas quand il s’agit d’une température modérée; mais si ce pôle extérieur domine d’un seul millionième l’intérieur, alors se présente immédiatement le plus grand danger pour la vie naturelle; car dans ces conditions, pourrait se produire dans l’homme un renversement des polarités, dont les conséquences seraient les mêmes que celle de la piqûre d’une aiguille qui aurait été auparavant trempée dans l’acide prussique le plus concentré.

 Et si ensuite la polarité positive extérieure devait dominer subitement d’une centième partie celle négative intérieure, il se produirait subitement une décharge électrique visible, par laquelle l’homme, en quelques instants, serait tellement détruit, que de tout son corps il ne resterait qu’une demi poignée de cendres puantes.

 En ce qui concerne le premier de ces cas, vous en avez la preuve dans les maladies de la peste; celles-ci ne sont rien autre que de telles conséquences; ensuite, en ce qui concerne le second cas, cela se rencontre certes bien plus rarement, mais le phénomène d’autocombustion, comme on l’appelle, n’est pas totalement inconnu, en particulier dans les pays méridionaux.

 Et maintenant que nous connaissons aussi cela, jetons un coup d’oeil à nos petits ouvriers, et observons-les à l’oeuvre.

 Vous voyez, notre mouche a aussi une paire d’yeux qui sont si grands, qu’ils forment presque la septième partie de la totalité de son corps. Chacun de ces yeux, de par lui-même, n’est cependant pas, comme vous pourriez peut-être le croire, un oeil simple, mais est composé à son tour de plus de mille petits yeux. Ces yeux sont ainsi disposés avec ordre l’un à côté de l’autre, comme les cellules d’une ruche; chaque oeil particulier est pointu en forme de cône, et tous convergent enfin vers un centre visuel commun; ainsi disposés ils font fonction dans notre petit animal de microscope d’une puissance d’agrandissement indescriptible pour vous, à l’aide de quoi cet insecte peut apercevoir même chacun en particulier de ces organismes atomiques mentionnés ci-dessus.( Pour les opticiens, voilà un inestimable objet d’art, nouveau, et cependant très ancien.)

 Mais outre cela, l’estomac aussi de la mouche est conformé de sorte que justement ces petits animaux éthériques lui servent de principale nourriture; par conséquent, lorsque l’une ou l’autre mouche aperçoit sur la peau de l’homme un tas de ces petits animaux atomiques, elle se précipite dessus en vitesse, et ne s’en va pas si facilement avant de les avoir tous consommés.

 Mais, outre les yeux, ce petit animal a aussi une paire de petites antennes qui fait fonction en lui de nez, et comme il ne peut se servir des yeux que pour de courtes distances seulement, ainsi ces antennes lui servent pour rechercher la nourriture bien souvent même à de très grandes distances. Oui, J’en viens même à vous dire qu’il y a des mouches capables de flairer au moyen de ces petites antennes quelque chose d’appétissant même à des heures de distance.

 Voilà donc, Mes chers Enfants, que nous avons à nouveau découvert une merveille en ce petit insecte, c’est-à-dire, l’un des buts accessoires indiqués plus haut de son existence.

 N’est-ce donc pas un service très utile que rend ce petit animal? Certainement, et vous pouvez même garder bien à l’esprit ce que maintenant Je vous dis: Lorsque dans une localité quelconque, particulièrement durant l’été, ce petit animal disparaît soudain, vous pouvez sans aucun doute considérer ce fait comme un signe certain que Je M’approche armé d’un terrible fouet.

 Mais, comme cette fonction accessoire de notre petit animal se trouve à présent devant nous bien éclairée, il en a également diverses autres encore, et toutes on ne peut plus utiles.

 Clogmia albipunctata Et si nous voulions apprendre à les connaître toutes de fond en comble, J’aurais pour plusieurs années à vous en faire des dictées; mais vous pouvez certainement admettre que tout ce qu’il y a de créé, donc sans aucun doute, la mouche aussi, n’existe pas pour un seul et unique but, mais bien pour mille buts et plus, bons et très divers.

 Par conséquent pour ne pas faire traîner en longueur notre sujet, avant de passer au pôle positif de l’insecte en question, Je veux vous exposer encore deux seulement de telles fonctions utiles accessoires, en confirmation de Mes déclarations; et pour aujourd’hui nous laisserons là ce sujet.

 

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la Mouche – chapitre 5

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012

 

Chapitre 5 - Le 17 mars 1842

 

Autre et utile finalité accessoire de la mouche si souvent importune

 Durant une chaude journée d’été, vous aurez déjà plus d’une fois fait l’expérience, particulièrement en certains après-midi dominés par une chaleur accablante, que l’homme fatigué se sent bien souvent porté à se laisser vaincre par une douce somnolence. Celui qui se trouve encore dans la plénitude de la vigueur juvénile, peut facilement s’en débarrasser avec divers moyens, comme d’une manière spéciale le mouvement, ou bien d’autres occupations et distractions, qui tiennent la personne jeune éveillée, de sorte que le sommeil ne peut pas si facilement l’écraser.

Genèse de la Mouche - chapitre 5 dans MOUCHE Housefly_-_Project_Gutenberg_eText_18050Mais bien différente est la chose avec des personnes d’un âge déjà très avancé, dont les membres ont déjà beaucoup travaillé et qui par conséquent sont devenues plus raides, plus fatiguées et plus somnolentes. Si en cette journée l’air qui les entoure manque de l’élément vital dont elles ont besoin, alors succède bientôt l’état de somnolence, et ces personnes ne sont plus en mesure de se tenir sur les pieds. Mais afin que vous puissiez relever pleinement ce qu’il y a de nocif en ce sommeil, il convient d’abord de s’arrêter un instant sur le sommeil naturel de l’homme.

Pourquoi donc la tendance au sommeil se manifeste dans l’homme de manière naturelle, aux heures de la nuit, et non aussi durant le jour? – La cause en est absolument très naturel1e, mais, de même bien peu savent reconnaître jusqu’à présent ce qui est du domaine de la sphère naturelle, de même aussi le motif du sommeil naturel est inconnu de la plus grande partie des hommes; et maintenant faites attention:

Quand la lumière du soleil, en tant que partie polaire positive de la vie naturelle ne prodigue plus ses rayons sur l’une ou l’autre moitié de la Terre, alors sur la Terre la polarité s’inverse aussi, et précisément de manière que, dès que pour une partie quelconque de la Terre le soleil est couché, cette partie commence aussitôt à prendre un caractère polaire négatif.

 Mais le pôle négatif de la vie correspond parfaitement à celui négatif de la Terre, et comme ce dernier de par lui-même s’oppose à l’activité vitale naturelle, ainsi agit également le pôle correspondant dans l’homme, détruisant en lui toujours de plus en plus l’électricité positive, et éteignant toujours plus en lui l’activité vitale extérieure. Sous de telles conditions se trouvent les parties tendres et mobiles du corps, comme les paupières, qui sont les premières à éprouver ce relâchement, et à refuser par conséquent de se maintenir ouvertes; mais bien vite après celles-ci, s’abandonnent au même état de relâchement aussi toutes les autres parties du corps: cet état constitue enfin le sommeil naturel nocturne de l’homme.

Quand ensuite à nouveau s’approche le matin et que le soleil est sur le point de se lever, alors s’accroît, ou bien se renforce toujours plus la polarité positive, de sorte que l’homme se réveille toujours plus, ou, en d’autres termes, son sommeil va en s’affaiblissant; et le décroissement progressif de la polarité négative qui se rencontre avec l’accroissement proportionnel de celle positive, durent jusqu’à ce que l’homme se réveille parfaitement. À présent il s’agit de voir encore seulement en quel rapport se trouve le sommeil nocturne avec le sommeil diurne dont nous avons parlé auparavant. Lorsque cela sera aussi clarifié, nous pourrons dire être presque arrivés au point que nous nous étions proposés.

  Bibio marci, mâleCe sommeil diurne se trouve en opposition parfaite avec le sommeil naturel (nocturne), parce qu’il ne dérive pas d’une déficience graduelle de l’électricité positive, mais bien seulement de la surabondance de celle-ci, et surabondance pour la raison qu’un corps moins actif n’est plus en mesure de consommer toute l’électricité absorbée, ou mieux dit, de la compenser avec la quantité correspondante d’électricité négative.

Si donc le positif commence à devenir prépondérant, le négatif commence à décroître dans la même proportion. Mais quelle en est la conséquence? – Cela est chose très facile à comprendre.

 Observez comment deux hommes de force inégale luttent entre eux; d’autant plus s’affaiblissent les forces du plus faible, d’autant plus le plus robuste prend le dessus sur le premier; mais lorsque le faible est complètement vaincu, alors c’en est fini aussi avec la force du plus fort, puisqu’il n’y a plus rien sur quoi il puisse exercer ses forces prépondérantes, et ainsi donc toute force cesse d’être une force, aussitôt qu’elle ne trouve plus aucune contre-force qui lui donne l’occasion de se manifester. – Et voyez, Mes chers Enfants, c’est aussi ce qui arrive avec l’homme, quand lui dans les heures diurnes est cueilli par le sommeil, bien entendu dans une journée d’été étouffante et saturée d’électricité. Mais qu’ont donc à voir ici à nouveau nos mouches ?

 Et voilà qu’ici sera bientôt mis en lumière un très important but accessoire de ce petit insecte, qui est de grande utilité, et précisément l’un des deux, dont il a déjà été fait mention hier.

 Vous voyez, ces petits insectes bourdonnent, en voltigeant et en trottinant avec beaucoup de soin autour et sur un tel dormeur diurne, et ils absorbent moyennant leurs petites pattes, leurs petits poils et leurs aiguillons, l’électricité positive en excès; par ce moyen est ainsi évitée l’accumulation de cette dernière, ainsi que le danger consécutif que l’électricité négative puisse être entièrement écrasée; de cette façon donc peut être conservée la vie naturelle de l’homme dormant.

 Mais si ce n’était pas le cas, si ces régulateurs peu considérés ne maintenaient pas avec beaucoup d’activité le plus grand équilibre possible en cette substance vitale naturelle, alors la vie naturelle serait belle et bien condamnée dans le même instant où l’électricité positive aurait vaincu complètement la négative. (Insolation? Danger à tenir éloignées les mouches.)

 L’homme endormi chasse de lui avec beaucoup de diligence, tant qu’il le peut, ces ennuyeux « réveilleurs », mais ce fait ne heurte en rien ce que nous avons dit, parce que tant que l’homme est encore en mesure de chasser de lui ces petits casse-pieds, sa vie ne court aucun danger d’aucune sorte; mais quand le sommeil a pleinement paralysé ses membres, alors ces casse-pieds ont libre jeu, et ils empêchent de manière infaillible que la vie du dormeur puisse courir quelque danger. Quand ensuite avec le temps – et parfois seulement grâce à l’active coopération de ces importuns – les polarités contraires se sont à nouveau toujours plus équilibrées, alors le dormeur se réveille, et recommence avec zèle à chasser de son corps ces petits êtres qui assument d’une certaine manière le rôle d’esprits protecteurs de la vie naturelle. Mais désormais il peut les chasser même autant qu’il veut, car une fois que l’homme est réveillé tout danger a aussi disparu totalement pour lui.

 Eh bien! Mes chers Enfants, cette fonction accessoire de notre petit animal, comment vous plaît-elle ? – Vous devez convenir que tout ceci a été disposé par Moi d’une manière on ne peut plus bienfaisante et sage – et Je vous dis encore en plus, lorsqu’un jour vous serez en mesure de pénétrer en esprit le mystère de la mission d’un tel petit animal dans sa totalité, alors pourrez-vous seulement en apprécier le prodige et vous direz émerveillés:

 « Combien grand et bon es-Tu, ô Père très saint, qui as confié à des créatures d’apparence aussi insignifiante, des missions aussi impénétrables et aussi profondément sages! – Qui donc peut convenablement Te louer et Te glorifier, même pour une mouche seulement ? – Et comment, et où trouverons-nous jamais des paroles, des pensées et des sentiments appropriés, pour glorifier, percevoir et reconnaître avec un esprit reconnaissant Ta Magnificence, Ton Amour infini et Ta Sagesse se manifestant dans l’une de Tes créatures plus parfaites encore ? »

200px-Insectetaon dans MOUCHEOui, Mes chers Enfants, dans un soleil il y a certes une grandeur plus importante que dans une mouche. Cependant qui veut Me connaître, doit d’abord fréquenter la petite école pour commencer à connaître en celle-ci le Père aimant. Et quand il en aura tiré un profit suffisant il pourra certes fréquenter ensuite aussi celle d’un degré supérieur, avec un bon résultat, et il se réjouira au-delà de toute mesure lorsqu’ici aussi il reconnaîtra que ce même Père très saint débordant d’Amour, qui régit et guide même la petite mouche dans son cercle d’action, guide aussi et dirige les soleils sur leurs orbites démesurées, et prescrit aux esprits les plus élevés, les plus puissants et les plus parfaits, Ses lois de l’éternel Amour.

Vous voyez, Mes chers, tout cela vous pourrez seulement un jour le connaître parfaitement; pour le moment donc, retournons de nouveau dans ce cercle restreint d’action, resté jusqu’à aujourd’hui encore ignoré totalement, autrement dit revenons à notre petite mouche, pour y étudier encore une autre finalité accessoire de grande utilité.

 

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la Mouche – chapitre 6

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012

Chapitre 6 - Le 18 Mars 1842

 

Autre utilité des activités de la mouche qui nous sont si souvent importunes

 Tabanus bovinus Il n’aura certainement pas échappé à votre attention combien les mouches préfèrent se poser à ces endroits où l’occasion leur est offerte de grignoter quelque chose; pour ce motif elles font bien volontiers leur apparition en grand nombre durant les repas, en visiteuses importunes, et elles se précipitent avec une grande avidité sur les mets et sur leurs restes. – Vous aurez aussi observé, que ces visiteuses se donnent rendez-vous à la table en d’autant plus grand nombre que les journées sont plus étouffantes, et particulièrement si les salles où l’on mange sont basses et sentent le renfermé. Mais ici tomberait à nouveau et bien à propos une question et beaucoup pourraient dire:  » Eh bien, devons-nous donc vraiment tolérer ces parasites même là, où elles nous souillent les aliments, en nous importunant souvent de manière insupportable à chaque bouchée que nous approchons de la bouche? »

 Mais alors Je devrais faire observer: De cette façon, questionne, juge et s’irrite seulement l’homme à la vue assez courte; car s’il pouvait voir et comprendre pleinement le grand bienfait que la mouche lui rend avec cela, même quand elle se pose pendant deux secondes seulement sur cette bouchée ou sur cette cuillère qu’il est en train d’approcher de sa bouche, en vérité, il ne se montrerait en rien trop prodigue si, comme vous avez coutume de dire, il faisait dorer la mouche; car, voyez-vous, tous les aliments, à très peu d’exceptions, à cause de la substance sucrée qu’ils contiennent, ont la propriété d’attirer à eux tout l’azote de l’air vicié, particulièrement au cours d’une journée suffocante; de sorte que si les aliments restent exposés même pendant un court moment, on peut bientôt s’apercevoir de cet air mauvais pénétré dans ces aliments, par le fait qu’en premier lieu les aliments aigrissent facilement, ou bien sur certains on observe bien souvent une couche de moisissure, quelques autres changent de couleur, d’autres au contraire à l’endroit où ils sont moins compacts prennent une teinte mate bleuâtre. Voilà, tout cela ce sont des effets de l’air vicié; – Mais quelle est dans ce cas la mission de la mouche ? Voyez-vous, puisque la mouche, comme nous le savons déjà, en vertu de sa constitution, est comme une petite bouteille électrique volante, elle se montre pour ce motif aussi très avide de tout ce qui est en rapport intime avec sa sphère d’action naturelle.

 Cet air vicié est, par nature, électriquement négatif, et il élimine par conséquent toute l’électricité positive, bien souvent jusqu’à un degré tel, que souvent dans un semblable milieu, ou mieux encore, en ces aliments qui sont pris dans ce même milieu, il ne se trouve plus la moindre trace d’électricité positive.

 Tout un chacun peut maintenant comprendre que, si dans une telle salle , ne devaient pas se trouver souvent nos porteurs d’électricité, les choses prendraient un bien méchant aspect en ce qui concerne la santé corporelle de l’homme! Mais cela serait encore le moins, car tant que l’air vicié reste contenu dans tout l’espace de la salle, il conserve toujours assez de force d’expansion pour permettre au moins aux poumons de se dilater dans la respiration. Mais quand cet air a perdu toute sa force d’expansion, il tombe comme une rosée moite et salissante, sur ce qui lui est de quelque manière semblable, comme le serait justement dans notre cas les aliments. Donc, lorsqu’une bouchée que l’homme veut goûter est déjà mouillée comme il faut d’air passé, moite, alors s’y posent aussi volontiers une ou plusieurs mouches, et elles se déchargent de leur exubérante électricité positive en la déversant sur l’objet sur lequel elles trottinent. Quelle est maintenant la conséquence de ce fait ?

 Je vous le dis: ni plus ni moins que par suite de cela cet air précipité vient à se ranimer d’une certaine manière, et à devenir plus fluide; il s’élève alors de la bouchée que l’on est sur le point de goûter, ou bien du mets qui se trouve encore sur le plat, et ainsi, grâce à ce processus de distribution, les aliments deviennent à nouveau inoffensifs et aptes à être goûtés, tandis que dans le cas contraire, c’est-à-dire par manque de nos petits chimistes importuns, peu rares dans une semblable journée étouffante, et particulièrement dans une salle comme celle ci-dessus décrite, il serait bien difficile pour l’homme de continuer à vivre après le repas.

 Comment vous plaît-il donc ce service accessoire? N’est-ce pas un prodige tout aussi efficace aujourd’hui, comme il l’était à l’époque la plus reculée de l’existence humaine sur la Terre?

 Lucilia sericata Mais vous penserez peut-être en vous, et vous direz:  » Non, cela tient un peu trop de l’extraordinaire! Est-il possible qu’une mouche ait une sphère d’action aussi vaste ? Et Moi Je vous réponds en disant:  » Non seulement celle-ci, dont vous ne connaissez jusqu’à présent qu’une très faible partie, mais encore, cette modeste créature a une sphère d’action telle, que selon vos concepts, elle peut être considérée comme infinie; car si Je voulais vous faire connaître tout ce qui concerne ce petit animal, le travail de cent mille écrivains en un million d’années n’y suffirait pas, même s’ils pouvaient écrire jour et nuit sans arrêt.

 Que ne vous surprennent donc pas tant ces quelques éléments parmi ses missions que jusqu’ici Je vous ai fait connaître.

 Mais à qui veut parcourir une voie juste, qu’il suffise de penser que vis-à-vis de Moi, n’importe quelle chose – bien que de peu d’apparence – a une valeur infinie.

 Ces considérations tourneront, et de beaucoup, à l’avantage de chaque homme, puisqu’en premier lieu elles le maintiennent en état de permanente humilité, et d’autre part cela sert aussi à lui montrer de façon bien claire ce que représente un vrai homme, qui certainement doit avoir une importance bien plus plus grande que tout un trillion de mouches.

 Cependant, puisque nous parlons présentement de mouches, le moment n’est pas opportun pour juger de la valeur de l’homme, mais bien plutôt consacrons encore un peu d’attention à la mission accessoire de la mouche, mission que nous avons déjà abordée.

 Vous aurez aussi observé que la mouche, s’étant rassasiée de cette façon, vole ensuite très volontiers sur des objets brillants, et que souvent elle les salit sans aucune retenue. Et ici, vous, Mes chers petits, vous vous demanderez l’un à l’autre: y-a-t-il bien quelque chose d’utile aussi en cela ? – Oh, oui, Je vous le dis: C’est une chose très utile, et sans elle l’opération chimique décrite plus haut, que ce petit animal accomplit, perdrait la moitié de sa valeur, si elle n’était pas suivie aussitôt de ce second acte, apparemment insignifiant.

 Nous savons déjà, de ce qui a été exposé antérieurement, que la mouche absorbe dans la majeure partie des cas une nourriture électrique négative, et par conséquent qu’elle est un véritable accumulateur de poisons, qu’elle tire tant de l’air que de l’homme et des animaux, ainsi que de tous les aliments dont l’homme se nourrit.

 Musca domestica Par conséquent les excréments de la mouche, quoiqu’ils ne soient plus nocifs au point d’être toxiques, ne peuvent avoir qu’un caractère typiquement électrique négatif. Mais nous savons que l’électricité positive s’accumule surtout sur les objets lisses. Vous voyez, à présent nous arriverons bien vite au motif de tout cela! Afin que le peu d’électricité positive qui se maintient encore sur les objets lisses, dans un milieu qui est pauvre de cette électricité, puisse être convenablement distribuée, nos chimistes les barbouillent soigneusement, et suite à cela, ils perdent toujours plus la force d’attirer à eux l’électricité nécessaire et indispensable à l’air du milieu. Et si vous doutez peut-être de cela, vous n’avez rien à faire d’autre qu’à mettre dans une telle salle des objets dorés, et vous pouvez être sûrs que ceux-ci seront en peu de temps tellement barbouillés par les susdits chimistes, que de l’or vous n’en verrez scintiller plus beaucoup à travers les saletés.

 Mais pourquoi ces petits insectes mettent-ils tant de zèle à salir justement l’or?

 À ce sujet Je ne vous réponds qu’avec une autre question: Pourquoi dorez-vous les pointes de vos parafoudres? Et vous devez répondre: précisément parce que l’or attire à lui avec une force extraordinaire spécialement l’électricité positive. Mais vous direz que les mouches salissent aussi les vitres des fenêtres, alors que le verre, comme c’est connu, n’attire pas l’électricité; c’est vrai, mais par contre Je vous demande: pourquoi donc se sert-on de disques ou de cylindres de verre comme moyens adaptés pour rendre manifeste l’électricité qui se trouve libre dans l’air, moyennant un léger frottement? – Vous voyez, maintenant Je vous ai de nouveau attrapé, et Je vous réponds: parce que l’électricité s’accumule de préférence justement sur les plaques de verre, et il suffit que ces dernières soient seulement un petit peu légèrement frottées pour faire en sorte qu’elle manifeste bien vite sa présence.

 Maintenant que nous savons tout cela, nous pouvons aussi permettre à nos petites chimistes de barbouiller ces surfaces à leur aise, afin que ces détentrices d’électricité deviennent toujours plus rêches, et par conséquent de plus en plus inadaptées à maintenir accumulée sur elles l’électricité, en contraignant ainsi cette dernière à se mélanger plus équitablement avec l’air qui se trouve dans la salle. -Alors, que dites-vous maintenant, après avoir examiné avec quelque attention ce que Je viens de vous dire à présent? – Vous voyez donc, que pas même une vieille et insignifiante salissure de mouche n’a été déposée à l’endroit où elle se trouve, sans l’intervention de Ma Sagesse et de Ma Prévoyance, bien que ce ne soit pourtant qu’un pur excrément d’un aussi insignifiant petit animal.

 Que faudrait-il répondre, par contre, à quelqu’un qui, des sommets élevés de sa raison humaine, va jusqu’à renier la finalité même de l’homme? Oh! l’épouvantable sottise!

 Si déjà Je prends soin que même ce qui est le moins remarquable renferme toujours en soi une très grande utilité, et que Je prescris avec un tel sens de l’opportunité à une très insignifiante mouche toutes ses utiles fonctions, même les moins voyantes, combien plus grand soin ne prendrai-je pas, Moi, de l’homme, qui n’est pas une créature seulement mais est un vrai Enfant de Mon Amour, ou qui du moins est destiné à le devenir, pourvu qu’il arrive à reconnaître que Je suis son Père et non seulement son Créateur, comme Je le suis pour les pierres et pour les mottes de la terre.

 Mais un coeur tant soit peu animé d’amour filial doit admettre que Je prends soin paternellement même de l’herbe muette des champs, et cela est vrai, oui parfaitement vrai; car il n’y a que le Père seul qui présente nourriture et boisson à tout ce qui d’une façon ou de l’autre est susceptible d’être nourri. Or, si Je consacre des soins aussi paternels déjà aux choses muettes, il est certain qu’avec plus de soin encore Je pourvoirai en tant que Père ces êtres que Je suscitai par Mon Amour et à Mon Image, comme étant Mes Enfants!

 Pesez bien tout cela ! Cela vaut certainement la peine de considérer Mes soins paternels même en ce qui concerne les choses plus légères, afin que celui qui est envahi par le doute puisse une bonne fois se persuader clairement, que Je ne suis pas un Dieu destructeur, une inconcevable divinité despotique, mais au contraire uniquement et seulement un vrai Père pour tous Mes Enfants bien-aimés; et que Je ne suis pas un Père prodigue et dissipateur, mais au contraire souverainement économe, et que Je sais mettre à profit même les salissures d’une mouche pour le bien de Mes Enfants!

 Oui, Je vous le dis: Il y a encore une infinité de choses et beaucoup plus insignifiantes, et pourtant Je ne permets même pas que l’infinitésimale soit perdue; donc , si logiquement Je ne suis certainement pas un Dieu égoïste et destructeur, mais bien un Père qui garde et entretient même l’infinitésimal atome, et qui dirige et administre tout fidèlement pour Ses Enfants, combien grand doit être l’aveuglement des hommes, qui veulent contester Mes soins paternels incessants, très scrupuleux et affectueux pour Mes Enfants?

 Genèse de la Mouche - chapitre 6 dans MOUCHE 220px-Housefly_matingOh, Mes chers petits Enfants! Croyez-Moi, Je surveille jour et nuit même la croissance de chaque petit poil de votre corps, bien qu’ils doivent aller bien vite, avec le corps entier, à la dissolution; avec combien plus de soin ne veillerai-Je pas sans aucun doute sur votre âme immortelle, et sur votre esprit éternel issu de Moi? 

Oui, oui, Mes chers Enfants! Observez bien la petite mouche, elle vous chante vraiment un hymne de victoire; mais vous ne serez en mesure de l’entendre de plus en plus clairement qu’au cours de l’exposition de sa caractéristique polaire positive qui va suivre.

 Et nous en resterons là pour aujourd’hui!

 

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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Genèse de la mouche – chapitre 7

Posté par othoharmonie le 29 avril 2012

 

Chapitre 7 - Le 19 mars 1842 -

But positif de la création de la mouche (de l’essence de la vie en général)

Genèse de la mouche - chapitre 7 dans MOUCHE 300px-Anthomyiidae_sp._1_%28aka%29Et maintenant que nous avons appris à connaître la partie polaire négative de ce petit animal, partie qui représente vraiment son côté matériel, tournons-nous vers sa polarité positive, pour pouvoir découvrir enfin ici avec un regard attentif ce qu’il y a en lui de principalement merveilleux.

 Quiconque a déjà vu une mouche ne pourra pas nier qu’elle est bien vivante, et même il devra avouer que ce petit animal non seulement vit, mais qu’il a même, sur le plan naturel, une vie plus parfaite que pas mal d’autres animaux qui se trouvent déjà sur un degré bien plus élevé de l’échelle des êtres; oui, à la fin il devra même s’écrier: en vérité, si je pouvais, moi homme, conserver mes autres prérogatives, je serais le premier à changer ma vie contre celle d’une mouche, si confortable et si magistralement constituée.

 Si donc un homme est déjà contraint de donner un tel témoignage d’un petit animal, d’autres preuves ne seront certainement pas nécessaires pour démontrer que la mouche est un petit animal parfaitement vivant. Donc, que la mouche vive, nous le savons déjà; mais comment vit-elle ? Et pourquoi vit-elle? Ceci, voyez-vous, Mes chers Enfants, est une question totalement différente; mais afin que vous puissiez comprendre cela le plus à fond possible, il sera nécessaire de jeter d’abord un regard sur la vie elle-même en général.

Donc, écoutez: La Vie très libre au sens le plus absolu, réside seulement en Moi, mais cette Vie est ainsi constituée, et se présente en une si exubérante et sublime perfection, qu’elle ne pourra jamais être saisie ni appréhendée dans sa sphère par un être créé; c’est pourquoi elle est une Vie sainte, et étant sainte, elle est aussi une Vie éternelle et infinie.

 Imaginez-vous l’immensité entière, ou bien un espace en lequel se trouve un point central duquel d’où partent dans toutes les directions des rayons infinis, rayons qui ont tous pour origine ce point central, mais dont la fin ne peut, éternellement, être rencontrée nulle part.

 En ce Centre se trouve réunie toute la Force vitale de l’infini entier, et c’est de ce Centre justement qu’elle se répartit et se diffuse à travers tout l’infini. Mais afin que cette Force vitale ne se disperse pas trop dans l’immensité sans fin, et par conséquent n’ait pas à s’affaiblir, elle s’est créée à travers toutes les infinités de l’espace éternel, un nombre également infini de points de concentration de la Vie, en lesquels d’une certaine façon la Vie se rassemble elle-même, pour ensuite retourner à nouveau à son Siège central, primordial et éternel.

 Vous voyez Mes chers Enfants, Je vous ai dévoilé maintenant un mystère extraordinairement grand, oui, Je peux vous le dire, un mystère tel, que depuis que la Terre est habitée par les hommes, à bien peu seulement il fut accordé de l’entrevoir, et même à ceux-là très obscurément.

 Mais pour peu que vous ayez compris ce mystère, surgira sans doute spontanément en vous l’importante question: C’est bien, mais pourquoi donc doit-il en être ainsi? Est-il possible que Dieu s’affaiblisse dans Sa Puissance vitale? Et Je vous réponds: C’est naturellement impossible tant que Dieu veut rester Seul dans Son Être, et ne veut ni créer ni former en Lui et hors de Lui d’autres créatures.

 Mais puisque, pour les nécessités de Son Amour infini, Il a créé – toujours selon vos concepts – depuis de très nombreuses éternités jusqu’à aujourd’hui des êtres des plus diverses espèces, depuis l’esprit le plus parfait jusqu’au plus insignifiant petit animal atomique, et à tous ces êtres en nombre sans fin Il a infusé une vie, à chacun selon sa propre espèce -, dites Moi un peu, à quelle source jusqu’à présent le Créateur a-t-Il puisé la vie pour animer ces innombrables êtres, comme Il continue à les animer encore, et les animera éternellement?

A-t-Il peut-être en un lieu quelconque en dehors de Lui, une source de vie particulière, privée, pour pouvoir avec elle animer toutes ces créatures, sans avoir la nécessité de leur dispenser de Sa propre Vie? J’estime inimaginable qu’une semblable supposition puisse surgir, pas même de la part d’une pierre. Donc, si le Créateur ne dispose d’aucune semblable Vie particulière privée, il ne peut qu’être clair qu’IL a toujours animé et doit animer tous ces êtres créés, par Sa Vie  même.

 Par conséquent si tous ces êtres devaient s’éloigner toujours plus du Centre avec la vie qui leur fut donnée, il est évident et totalement naturel qu’à la suite de cela la Puissance centrale de la Vie irait peu à peu en s’affaiblissant, bien que la Vie elle-même, en tant que telle, ne puisse jamais se perdre, puisqu’elle est une Vie éternelle; mais au lieu de devenir sans cesse plus forte, elle deviendrait au contraire plus faible, puisqu’elle s’exposerait ainsi à une division sans fin.

 Et pour que vous puissiez encore mieux comprendre un tel affaiblissement, il suffit que J’attire votre attention sur la divisibilité infinie de la matière même; car en admettant cette possibilité, il vous sera facile de penser que même chaque atome est susceptible d’une subdivision à l’infini; mais si vous subdivisez l’atome à l’infini, deviendra-t-il plus fort, ou bien arrivera-t-il le contraire? Certes, vous ne pouvez pas anéantir l’atome même si vous continuez à le diviser à l’infini, mais vous devez d’un autre côté bien comprendre que l’atome, divisé de cette manière à l’infini, n’aura plus cette force qu’il avait avant la subdivision.

Mais à présent, pour peu que vous paraisse clair ce que a été dit jusqu’ici, une nouvelle question va surgir et vous direz: Ah, si les choses se présentent ainsi, le Créateur aurait sûrement mieux fait de ne rien créer depuis les éternités les plus reculées!

 Seulement cette fois, au lieu de venir avec une réponse, Je vous interrogerai Moi-Même au sujet de quelque chose qui est connue d’un assez bon nombre de personnes.

 Pourquoi donc deviennent-ils ordinairement plus robustes – du moins au plan naturel – ces hommes qui depuis leur jeunesse se sont accoutumés à tout genre de travaux durs et fatigants ? Ce sera la question numéro un.

 Numéro deux: Pourquoi est-il possible de suspendre des poids graduellement toujours plus lourds à un aimant?

 Numéro trois: Par quels moyens un homme peut-il donc devenir un artiste ou un virtuose dans l’un ou l’autre art ?

 Ne surgit-il encore en vous aucune lumière, après ces questions pleines de sens?

 Pourquoi le métal acquiert-il plus de résistance et donc aussi une plus grande élasticité quand il est forgé et travaillé au marteau?

 Pourquoi de deux arbres de la même espèce, est-il plus compact et plus résistant le bois qui a été le plus exposé à la furie des ouragans et des vents?

 Voyez et considérez pourquoi ont été établis dans le vaste espace infini d’innombrables points de concentration de la Vie.

 Voyez donc, écoutez et comprenez: Cela arrive afin que la Vie originelle éternelle s’exerce toujours plus, et pour qu’ainsi Sa Force infinie croisse éternellement en une progression sans fin, parce que de cette manière la Vie qui émane du Point Central d’irradiation y revient toujours plus intense et plus parfaite.

Chrysops relictusMaintenant que nous savons et comprenons cela, nous avons pour ainsi dire déjà répondu aux deux questions posées, à savoir comment et pourquoi la mouche vit; car comment elle vit, trouve déjà sa réponse en ce qu’elle est également un des points établis pour la concentration de la Vie émanant du Centre, et en tant que tel accueille en elle, pour ainsi dire en l’accumulant, la vie d’un nombre infini de petits animaux qui l’ont précédé dans la série des êtres. Donc, en ce qui concerne la première question, la chose doit être claire désormais même à un aveugle.

 Et ensuite, il ne devra plus être bien difficile pour personne de déterminer bien clairement déjà par avance, pourquoi elle vit, à savoir:

Afin que la totalité de sa vie fasse son passage et avec cela son retour à une vie plus parfaite et déjà plus intense; et ainsi de suite, en montant toujours plus haut, jusqu’à l’âme de l’homme, qui dans le même temps est ainsi rendue apte à accueillir en elle la Vie émanant de Moi dans sa plus grande puissance (Vie de l’esprit); laquelle Vie ensuite, comme vous le savez, peut enfin se joindre à Moi au moyen de l’Amour , en se fondant entièrement en une seule force.

Si donc, en considérant maintenant notre petit animal de ce point de vue, vous ne vous écriez pas:  » Oui, la mouche, la mouche nous chante l’hymne la victoire », vous devez être trois fois aveugles et trois fois sourds.

Cependant, que ce qui a été dit jusqu’à présent sur la polarité positive de ce petit animal, vous serve seulement comme une bonne introduction, afin que vous puissiez comprendre d’autant plus à fond ce qui suivra encore.

 Réfléchissez bien à cela, ce n’est que dans la prochaine suite que vous pourrez pénétrer un peu plus dans l’essence de ce petit animal; pour aujourd’hui nous nous contenterons de cela!

 

Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité :  »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber  1942

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