Genèse de la mouche chapitre 11
Posté par othoharmonie le 27 avril 2012
Chapitre 11 - le 24 Mars 1842 -
La Mouche: Propagateur et Accumulateur de lumière.
Fondement et but de la lumière solaire irradiante.
Tout ce qui semble matière n’est proprement qu’esprit.
Le spirituel est la vérité.
La lumière est la vie.
Essence de l’humilité dans la mouche.
L’activité et l’obéissance conduisent à la victoire
Vous vous demanderez certainement entre vous encore: « Tout cela est vrai et bien, mais qu’est-ce qui pousse ensuite les esprits de la première classe, qui sont encore imparfaits, hors du soleil, dans les espaces immenses et infinis? »
Et Je donne la réponse suivante:
»Rien d’autre que Mon Ordre éternel, sur la base duquel ces esprits qui s’en vont pérégriner hors du soleil ont une saturation polaire positive, tandis que considérés dans leur intérieur, et pris en eux-mêmes, ils sont de polarité typiquement négative.
Or qu’arrive-t-il quand deux pôles égaux viennent à se trouver proches l’un de l’autre ? Rien d’autre sinon qu’ils se repoussent continuellement, tant que le pôle seulement saturé d’énergie positive, mais en lui et par lui-même toujours négatif, ne s’est pas défait de tout ce qu’il a en lui de positif.
Vous voyez donc, ces êtres atomiques sont, vraiment, des êtres négatifs, et ils peuvent rester dans le soleil tant qu’ils gardent exclusivement ce caractère. Mais si ensuite avec trop d’avidité ils se saturent de lumière, en la puisant à la région polaire positive des esprits solaires, de manière à ne plus différer, pour ce qui regarde l’essence de la lumière, que très peu seulement, des esprits polaires positifs proprement dits qui sont déjà perfectionnés, alors ils sont bien vite poussés au-dehors par les êtres polaires positifs, et cela avec cette rapidité qui est vraiment propre aux esprits.
Ces esprits poussés au-dehors de cette façon, constituent la vraie lumière irradiant du soleil, qui, lorsqu’elle tombe sur un corps céleste, lui communique ce qu’il y a en elle de positif – c’est-à-dire la lumière transportée, ou mieux, la vibration persistante d’amour et de joie des esprits parfaits.
En ce qui concerne ensuite la partie négative, ces êtres atomiques irradiants, s’étant dépouillés bien vite de leur partie positive, particulièrement en s’approchant d’un corps céleste, retournent ensuite à nouveau vers le soleil comme êtres antipolaires, et c’est cela la réflexion de la lumière provenant du soleil (réverbération). Si l’on considère à présent que ces êtres sur la base de leur grande rapidité se meuvent toujours en ligne droite, il est bien compréhensible pourquoi des objets illuminés par la lumière solaire peuvent s’apercevoir de façon très claire, particulièrement lorsqu’il n’y a aucune perturbation dans l’air atmosphérique.
La raison ensuite pour laquelle on peut voir parfaitement en toutes ses parties une forme ainsi illuminée, vient de nouveau du fait que toute matière avec laquelle est modelée une forme quelconque, n’est elle aussi, comme vous le savez déjà, qu’un conflit de puissances spirituelles.
Donc, lorsque ces rapides porteurs de lumière depuis le soleil heurtent une forme, cette forme elle-même, selon sa constitution intérieure, s’approprie bien vite des parties qui lui conviennent, tandis qu’elle repousse d’elle, en les lançant avec la plus grande rapidité et dans toutes les directions possibles, les parties qui ne lui servent pas.
Par conséquent l’oeil n’est qu’un organe apte à accueillir et à percevoir les multiples variétés de la lumière, tant directe que réfléchie, et ces multiples variétés de la lumière sont donc aussi naturellement, dans l’oeil apte à la perception de ces diversités de lumière, les modeleuses de tous les différents objets (selon la forme, la couleur et les nuances).
Si donc à présent vous savez cela, et le comprenez aussi, dans la mesure où vous le permettent vos sens corporels, il doit donc enfin vous paraître clair que tout ce qui se présente à vos yeux comme étant matériel, n’est cependant, au fond, pas du tout matériel, mais bien uniquement spirituel; seulement il ne vous est pas possible de discerner le spirituel parce que vous ne vous trouvez pas encore dans la polarité spirituelle; mais quand un jour vous vous trouverez en cette polarité, il se produira bien vite le phénomène opposé; c’est-à-dire que vous apercevrez le spirituel seulement, tandis que le matériel, vous devrez l’ajouter par la pensée, tout comme à présent vous devez penser le spirituel à partir du matériel. Ne soyez donc pas trop étonnés si au cours de ces dictées vous tombez ici et là sur des points qui ne vous semblent pas trop clairs, car si tous ces rapports devaient vous être rendus déjà maintenant parfaitement clairs et intelligibles, il s’avérerait nécessaire de vous faire sortir complètement de la matière, et de vous transporter dans le spirituel pur, ce dont le moment n’est cependant pas encore venu.
Et dans la mesure où il est possible de comprendre le spirituel caché dans le matériel, il vous a aussi été montré amplement au cours de ces communications combien superficielle est la voie battue par ceux qui ne voient devant eux que la matière; et combien incompréhensibles se rendent aussi ceux qui dans leurs recherches veulent faire partout des sauts de sagesse loin au-delà de la matière.
Et maintenant que nous avons exposé brièvement qu’il y a lumière et lumière, rayonnement et rayonnement, en vous rendant compréhensible leurs différences de la manière la plus profonde possible, nous avons ce faisant construit aussi l’avant-corps déjà mentionné pour notre édifice triomphal; et à présent nous voulons à nouveau tourner le regard vers notre petit animal qui est tombé déjà complètement dans l’oubli.
Mais J’aperçois déjà une nouvelle question qui surgit en vous et qui dit ceci: « C’est bien, mais qu’aura maintenant à faire tout d’un coup notre pauvre mouche entre les soleils et les terres, et parmi tous les esprits tantôt cités, producteurs et porteurs de lumière ? »
Cette question aura une réponse immédiate. – Vous demandez: « Que peut trouver à faire la mouche parmi les esprits producteurs et les esprits porteurs de lumière? »
Et Je vous dis que la mouche doit être ici un intermédiaire et qu’elle doit devenir un esprit collecteur de lumière.
Ici, voyez-vous , se tient le grand noeud de la question !
Pourriez-vous donc dire: « Nous comprenons à présent cet être », et en même temps vous avouez à vous-mêmes que vous ne savez pas du tout quelle position elle occupe parmi les êtres? Oui, que serait votre compréhension?
Oui, en vérité, Je vous dis qu’il y aurait peu de différence entre la façon dont vous voyez la mouche et celle dont vous voyez un autre objet, ou encore de la façon dont ce petit animal est vu par un autre animal, exception faite que vous pouvez lui donner un nom, et que vous pouvez dire qu’elle a six pattes, deux ailes, un corps, une tête, et qu’elle appartient au règne des insectes volants; et ensuite quelques observations erronées, ainsi que deux ou trois hypothèses en plus.
C’est donc le rapport de position qui constitue le point fondamental à partir duquel tout chose doit être observée pour qu’elle apparaisse dans toute sa vérité. Mais qu’est-ce que la vérité d’une chose ? Voyez et écoutez!
Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité : »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber 1942
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