Posté par othoharmonie le 20 avril 2012
La mouche à fruit ou Mouche méditerranéenne des fruits ou Cératite est un insecte ravageur de nombreuses cultures fruitières présent entre les deux 45ème parallèle.
L’espèce est responsable de 900 millions de dollars de perte par an dans les seuls vergers californiens. Elle cause des dommages dans une grande gamme de cultures fruitières.
Les mouches adultes pondent leurs œufs sous l’épiderme des fruits, particulièrement là où la peau est déjà déchirée. L’œuf éclot au bout de trois jours, et la larve se développe à l’intérieur du fruit en se nourrissant de la pulpe. Les adultes n’ont qu’une faible capacité à se disperser mais le commerce global des fruits peut transporter des fruits infectés sur des milliers de km.
Ceratitis capitata est originaire d’Afrique, mais elle réussit à envahir tout le bassin Méditerranéen, et s’est répandue dans de nombreuses régions du monde, incluant l’Australasie, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud (notamment le Brésil).
Aux États-Unis, C. capitata a envahi quatre États (Hawaii, la Californie, le Texas et la Floride), mais a été éradiquée depuis de tous sauf de Hawaii. Elle a également été éradiquée de Nouvelle-Zélande.
Des recherches ont été menées pour chercher à contrôler cette mouche. En particulier, l’utilisation de la technique des mâles stériles a permis l’éradication de l’espèce dans plusieurs régions.
En 1980, on a également tenté de l’éradiquer en Californie par l’épandage de malathion par hélicoptère pendant plusieurs mois.
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Posté par othoharmonie le 20 avril 2012
Les mouches à toison, sont des insectes diptères prédateurs munis d’une trompe rigide et pointue leur permettant de transpercer leurs victimes et d’y injecter leur salive pour en aspirer le contenu prédigéré. Les différentes espèces possèdent également de longues pattes ravisseuses, munies d’épines et formant une cage pour enfermer les insectes.
Lire : J. J. Musso: Recherches sur le développement, la nutrition et l’écologie des Asilidae (Diptera – Brachycera). Thèse à l’université de droit, d’économie et des sciences. Aix-Marseille 1978.
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Posté par othoharmonie le 20 avril 2012
communément appelée ou mouche piquante ou encore « mouche phlegmoneuse » des chevaux, est ainsi nommée parce que cette mouche peut transmettre mécaniquement le charbon, maladie infectieuse redoutée des éleveurs, de même que des anémies pernicieuses. C’est une espèce de mouche commune à la campagne, dans les étables, bergeries ou écuries où elle trouve en abondance les fumiers et crottins où elle pond ses œufs qui donneront des larves coprophages. Elle est plus connue maintenant sous le nom de mouche des étables (qui est aussi son nom anglais),
Cette espèce du genre stomoxes est l’une des rares mouches ressemblant à la mouche domestique, mais qui soit piqueuse et se nourrissant de sang au stade adulte (piqure douloureuse pour les humains comme pour les animaux). Elle possède une trompe noire, brillante, un peu plus longue que la tête et très pointue. Contrairement aux autres insectes hématophages, les deux sexes piquent. La femelle pond ses œufs dans le fumier ou les crottes. Les asticots se développent entre 10 et 80 jours selon la température.
Elle peut vivre en syntopie avec une autre mouche morphologiquement très proche également vectrice d’hémoparasites aux animaux d’élevage. Pour les distinguer, on peut mesurer la longueur du palpe maxillaire qui est plus longs chez S. niger, pour les deux sexes.
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Posté par othoharmonie le 20 avril 2012
La mouche de l’asperge (Platyparea poeciloptera) est un insecte ravageur qui pond sur les tiges de l’asperge. Ses larves y pénètrent et creusent des galeries qui affaiblissent les griffes. Ce n’est pas, comme son nom le laisse sous-entendre une mouche.
L’adulte mesure de 6 à 7 mm, il a une tête jaune, le thorax gris clair avec 3 lignes longitudinales noires, pattes grisâtres, ailes traversées par une large bande brune en zigzag. Abdomen noir, légèrement velu, à bords parallèles chez le mâle, s’élargissant vers le milieu chez la femelle. L’adulte apparaît vers mi-avril, fin mai pour une de 3 à 5 semaines. Il ne butine pas mais aspire les gouttelettes de rosée et de pluie. L’accouplement et la ponte ont lieu juste après la sortie de la pupe. La femelle dépose les œufs fécondés dans la jeune pousse à l’aide de son oviscapte. Il vit de 4 à 24 jours suivant la température. La température optimale est de 20 à 25 °C. Il est peu actif si la température est inférieure à 15 °C. Il y a donc qu’une ponte par an.
- Fécondité : 25 à 30 œufs.
- Une fois l’œuf pondu, sa durée d’évolution est de 2 à 10 jours.
- La larve se nourrit en creusant une galerie à l’intérieur du turion. À l’extrémité postérieure du corps, elle possède une plaque brune entourant les deux stigmates et terminée par deux dents. La larve est cylindrique, blanche. Les dégâts occasionnés à l’asperge sont importants lorsque la larve atteint 1 cm. Chaque galerie creusée entrave la circulation de la sève, d’où une alimentation défectueuse et un affaiblissement progressif de la griffe de la plante qui devient incapable, au bout de la troisième année, d’émettre de nouveaux bourgeons. La griffe se dessèche sur place.
- Lorsque le développement en tant que larve est terminé, elle se raccourcit d’un tiers, épaissit, durcit sa peau, et forme une pupe marron clair de 7 à 8 mm de long. La pupe reste en diapause jusqu’au printemps, à l’intérieur des tiges et de leurs chicots restés en terre.
Source wikipédia.
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Posté par othoharmonie le 20 avril 2012
La mouche de Hesse, est une espèce de diptère de la famille des cécidomyies. Il s’agit d’une espèce non gallicole qui cause de sérieux dégâts au blé, à l’orge et au seigle en Europe et en Amérique du Nord.
Bien qu’elle soit originaire d’Asie, elle a d’abord été transportée en Europe. Plus tard, elle est arrivée en Amérique du Nord. On suppose qu’elle est arrivée dans la paille des litières des soldats des troupes de Hesse durant la Révolution américaine (1775–1783). Il y a habituellement deux générations par an mais il peut en avoir jusqu’à cinq. Au printemps, les femelles de couleur foncée dépose environ 250 à 300 œufs rougeâtres sur des plantes, habituellement là où les tiges sont couvertes de feuilles ; les larves se nourrissent de la sève et affaiblissent les plantes au point que celles-ci ne peuvent plus produire de grains.
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