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Mouche de la Carotte

Posté par othoharmonie le 18 avril 2012

 

 Psila rosaeLa mouche de la carotte (Psila rosae anciennement Chamaepsila rosae) est un ravageur des potagers et des cultures maraichères, et affecte principalement les carottes, mais peut aussi s’attaquer au panais, au persil et au céleri. On trouve la mouche de la carotte en Europe, Asie, Afrique et Amérique du Nord.

C’est la larve qui cause du dommage aux carottes. L’asticot de couleur jaune crème se nourrit aux dépens des couches externes de la racine de la carotte. En automne, elles peuvent se mettre à pénétrer plus en profondeur dans la racine. Les larves sont apodes et mesurent jusqu’à 10 mm de longueur.

Le feuillage se décolore. On peut observer des tunnels brun-rouille sous la couche extérieure des racines matures.

  • Les mouches déposent leurs œufs autour des jeunes carottes, les larves, une fois sorties de l’œuf, creusent un tunnel dans la racine. Puisque les femelles de la mouche de la carotte volent très bas, la meilleure méthode de prévention est de lever une barrière autour du carré de carotte d’au moins 60 cm de haut. On peut aussi utiliser des laines horticoles servant comme toison de couverture. Des variétés nouvelles de carottes plus résistantes à la mouche de la carotte peuvent être testées.
  • Épandre des pelures d’oignon autour des pieds de carottes pour les protéger de la mouche de la carotte.

La culture du poireau en compagnonnage avec celle de la carotte permet de lutter sainement contre la mouche de la carotte.

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Mouche de la cerise

Posté par othoharmonie le 18 avril 2012

La mouche de la cerise ou Rhagoletis cerasi est un petit insecte diptère dont la larve se développe dans les cerises.

 Rhagoletis cerasiL’insecte adulte est une petite mouche de moins de 5 mm de long, aux ailes transparentes ornées de taches sombres. De loin on peut prendre la mouche pour une araignée sauteuse (les taches représentant les pattes).

La larve est un ver de couleur blanche, de 5 mm de long, qui vit dans la chair des cerises.

Lors de la dégustation de cerises mûres, on peut tomber sur un petit asticot blanchâtre caché au cœur du fruit, tout près du noyau. Il arrive que la pulpe du fruit pourrisse puis brunisse. Les fruits attaqués se remarquent à la présence d’un orifice minuscule situé vers le haut du fruit près du pédoncule, par lequel la larve a quitté la cerise.

Cet insecte ne s’attaque qu’au cerisier.

Le cycle biologique de la mouche de la cerise s’étale sur une année complète :

  • La pupe de la mouche hiberne sous terre et se transforme en adulte au début du printemps. Les femelles, volant de mai à juillet dans l’hémisphère Nord, pondent alors leurs œufs dans les cerises qui commencent à mûrir.
  • La larve de la mouche Rhagoletis cerasi naît dans les fruits en cours de rougissement au printemps (de mai à juin/juillet dans l’hémisphère nord) puis poursuit son développement au sol en se transformant en pupe et hiberne sous terre jusqu’au printemps suivant.

Moyens de lutte

 AdulteGrâce à l’avertissement agricole, les adultes sont traités par un insecticide systémique, au minimum cinq jours avant la récolte des fruits.

Un traitement chimique pour éliminer ces larves se révèle difficile car il touche la chair du fruit (on peut cependant poser au pied du cerisier une bâche pour recueillir les larves qui tombent au sol pour aller hiberner). Il est préférable de prévenir en cherchant à intercepter les mouches pondeuses par des pièges (croisillons ou plaques jaunes englués) dès que les fruits entrent en véraison (lorsque le fruit change de couleur et passe progressivement du vert au jaune avant de devenir rouge). De 3 à 8 pièges sont nécessaires en fonction de la taille du cerisier. Ils doivent être placés en priorité au sud, côté soleil.

Des pièges attractifs, dits alimentaires, sont également très efficaces. Ils se posent sur les cerisiers environ cinq semaines avant la récolte. Les pièges sexuels à phéromones sont d’un maniement plus délicat et n’ont pas forcement un résultat meilleur que les pièges de couleur jaune.

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Mouche de la Saint Marc

Posté par othoharmonie le 18 avril 2012

 Bibio marci, mâleLa Mouche de la Saint-Marc ou le Bibion (Bibio marci) est une espèce d’insectes de l’ordre des diptères. Cet ordre regroupe, entre autres, des espèces principalement désignées par les noms vernaculaires de mouches, moustiques, taons.

Bibio marci apparaît souvent vers la Saint-Marc, le 25 avril, ce qui lui a valu son nom vernaculaire de «Mouche de la Saint-Marc».

Insecte de couleur noir et velu. Les antennes sont courtes et robustes, insérées sous les yeux. Les yeux sont très séparés chez la femelle. L’extrémité du tibia antérieur porte un éperon en forme de bec.

Les larves, souvent en amas, sont dans le sol et la végétation pourrissante de la litière forestière. L’éclosion a lieu de mi-avril à mi-mai. Habitats : prés, clairières.

Un insecte connu des moucheurs

C’est un insecte connu des moucheurs. Il est très présent sur les bords des rivières bien que ce ne soit pas un insecte aquatique. En effet, la larve est inféodée aux litières forestières humides, donc souvent proches des cours d’eau. L’apparition des stades adultes provoque une frénésie alimentaire chez la truite rendant difficile toute tentative d’utilisation d’une autre « imitation ».

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Le Taon

Posté par othoharmonie le 18 avril 2012

 

Les taons sont des insectes diptères de la famille des Tabanidae.

Chrysops relictusCe sont des mouches trapues aux grands yeux composés. Les femelles se nourrissent normalement du sang des grands mammifères qu’elles piquent avec leur stylet alors que les mâles ne consomment que du nectar. Ces insectes sont pratiquement tous diurnes. On dénombre environ 3 500 espèces dans cette famille dont près de 160 en Europe, Tabanus bovinus étant l’unique espèce en France.

Au Québec, on utilise également les termes mouche à cheval, mouche à chevreuil et frappe-à-bord pour leur propension à harceler le bétail. Il y est également courant d’entendre le mot « taon » utilisé pour désigner ce qui est en fait un bourdon.

Les tabanidés ou Taons sont vecteurs de virus, de bactéries, de protozoaires et d’helminthes. Les chrysops sont responsables d’une helminthose (due à une filaire, Loa loa) qui est une filariose du tissu conjonctif (et de l’œil) chez l’homme. Des bactéries peuvent être aussi véhiculées et provoquer des infections bactériennes comme la pasteurellose, la tularémie et le charbon bactéridien. Les tabanidés sont responsables de leucoses et d’anémies infectieuses chez les équidés (d’origine virale).

Chez certaines personnes, la morsure passe totalement inaperçue, alors qu’en terrain allergique, il en va tout autrement. Certaines personnes ont un peu d’urticaire, mais il existe des cas où il apparaît une boursouflure de plus d’un centimètre d’épaisseur et de plusieurs centimètres de diamètre. Pour les boutons d’urticaire, un peu de vinaigre suffit à calmer les douleurs, mais en terrain sensible les corticoïdes et/ou les antihistaminiques s’imposent. Dans des cas extrêmes, un choc anaphylactique peut se produire.

Le Taon dans MOUCHE 220px-Horse_fly_Tabanus_2Les pattes du taon sont dotées d’amortisseurs qui rendent difficile de sentir lorsqu’elles se posent, jusqu’à la douleur aiguë de la morsure ; la douleur ne dure pas, mais est comparable en intensité à celle de la piqûre d’une guêpe. Le taon ne fuyant pas lorsqu’il a mordu, il est aisé de le tuer. Si la personne mordue semble souffrir ou si elle présente des difficultés respiratoires, il est souhaitable qu’elle consulte immédiatement un médecin ou un service d’urgence. Les antibiotiques sont sans effet.

Dans la mythologie grecque, voulant que sa liaison avec la prêtresse Io ne soit pas perçue par son épouse Héra, Zeus transforma sa maîtresse en génisse. Héra, découvrant le leurre, envoya un taon persécuter sa rivale, qui dut s’enfuir jusqu’en Égypte, en passant par ce qu’on nomme actuellement la Mer Ionienne. Cet épisode est évoqué dans le Prométhée enchaîné d’Eschyle  et par Apollodore d’Athènes et Virgile . « Taon » se disait oistros  en grec ancien et oestrus en latin ; les mêmes mots désignant également une violente impulsion , ils ont été utilisés pour forger des termes liés aux chaleurs, désir sexuel périodique des mammifères. Ainsi, les hormones qui provoquent cet « aiguillon, piqûre, désir véhément, passion folle »  ont été nommées œstrogènes .

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