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La mouche de Mai

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

La mouche de Mai dans MOUCHE 320px-Ephemeroptera_2-300x187Les éphéméroptères sont un ordre d’insectes ( section des paléoptères).

Elles sont apparues au Carbonifère, il y a environ 280 à 350 millions d’années. Ce sont les plus anciens insectes ailés de la planète encore vivants.

Considère ces insectes aux téguments mous et au vol médiocre comme des insectes à caractères primitifs. Le fait de ne pas pouvoir rabattre leurs ailes sur leur corps en est un exemple (paléoptères).

Ce sont des espèces très sensibles à la pollution lumineuse et probablement à la pollution par les pesticides. Ils sont en forte voie de régression dans une grande partie de leur aire naturelle de répartition ou d’écopotentialité (ou disparu pour certaines espèces), dont en France.

Ils font partie du plancton aérien et jouent (ou jouaient) à ce titre un rôle important pour le réseau trophique de certaines zones humides, en particulier pour l’alimentation des poissons et de certaines chauve-souris. Les éphémères vivent 3 ans à l’état de larve puis éclosent, les femelles déposent leurs œufs dans l’eau et meurent quelques heures plus tard.

  • taille : 3 à 40 mm (sans les cerques)
  • ailes finement nervurées et rigides, généralement tendues à la verticale au repos (ne pouvant pas se replier en arrière au repos), avec absence d’ailes postérieures chez certaines espèces. Les ailes sont transparentes et parfois jaunâtres ou brunâtres, voire brillantes. Elles sont ornées d’une tache sur leur bord avant à l’extrémité de l’aile (Pterostigma). La première paire d’aile est plus longue chez les mâles.
  • ailes antérieures ne recouvrant jamais les ailes postérieures.
  • antennes petites, composées d’articles courts et épais, prolongés par une soie fine.
  • pièces buccales broyeuses chez les larves (l’adulte ne se nourrit pas, ne se consacrant qu’à la reproduction, autour de l’eau douce. Il meurt rapidement d’où son nom « éphémère« ).
  • deux ou trois longs filaments multiarticulés (deux cerques entourant le paracerque central) prolongeant l’abdomen. Ce paracerque peut manquer selon les genres.
  • développement de type hémimétabole.

 Ephemera danicaLes mâles ont les pattes antérieures plus longues que celles des femelles, et présentent des forceps (les gonopodes) à l’extrémité de leur abdomen. Ces caractères permettent l’accouplement.

Les imagos (adultes) ont une vie brève, uniquement consacrée à la reproduction. Ils ne se nourrissent pas et n’ont d’ailleurs ni pièces buccales, ni tube digestif.
Les larves, quelquefois appelées pataches, sont aquatiques. Elles vivent, selon les espèces et les caractéristiques environnementales du milieu dans lequel elles se développent (par exemple la température), de quelques mois à quelques années. À la fin de cette phase, les larves subissent une mue qui les transforme en adultes. Fait unique chez les insectes, la phase adulte est constituée de deux stades, l’un intermédiaire, la subimago qui ressemble beaucoup à l’adulte (ou imago), et qui ne dure le plus souvent que quelques heures.

mouche_de_mai_ep dans MOUCHELes éphémères font partie des insectes qui ont fortement régressé depuis une cinquantaine d’années, probablement suite à la dégradation de la qualité de l’eau et à la pollution générale de l’environnement par les pesticides. Jusqu’au milieu du XXe siècle, ils étaient partout présents en essaims de millions d’individus à proximité des eaux douces, obligeant parfois à couper quelques jours les routes longeant les cours d’eau, par exemple la haute Seine, l’accumulation des corps provoquant des accidents de la route.

Par contre, au Québec, dans la période du mois de mai à juillet, on en dénombre plusieurs milliards près des cours d’eau. Ils sont si nombreux, qu’ils nuisent à la visibilité routière et recouvrent le sol lorsqu’ils meurent. Ils vont même jusqu’à obstruer les unités de condensation et de climatisation sur les toits des immeubles à proximité, réduisant leur rendement et en obligeant un nettoyage.

Communément appelés éphémères, mouches de mai ou « mannes » (mannes blanches, manne rouge selon la couleur des espèces considérées, au moment où les mâles et femelles se rassemblent en nuées de millions d’individus le temps d’une nuit pour la reproduction, après l’émergence), on en dénombre environ 3 000 espèces (340 en Europe)

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La mouche à Galle

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

Cynips du chêneLes Cynipidae, aussi appelés « guêpes à galles » ou « mouche à galles », sont une famille de l’ordre des hyménoptères et appartiennent au sous-ordre des apocrites dans la super-famille des Cynipoidea. Environ 1300 espèces de ces très petits insectes (1-8 millimètres) sont connues dans le monde, avec environ 360 espèces de 36 genres différents en Europe et quelque 800 espèces en Amérique du Nord.

La reproduction des guêpes gallicoles est à moitié bisexuée et à moitié par parthénogenèse, dans laquelle le mâle est complètement inutile.

Les larves de la plupart des guêpes gallicoles se développent au sein de galles caractéristiques.

Les galles se développent sur la plante directement après la ponte par la femelle. Le développement de la galle est largement inconnu. Après l’éclosion, la larve se nourrit des tissus de la galle dans laquelle elle a été protégée pendant tout le début de sa croissance. La plante d’accueil, la taille et la forme de la galle sont spécifiques pour la majorité des guêpes gallicoles mais 70% des espèces connues s’attaquent aux différentes espèces de chênes. On peut trouver des galles sur quasiment toutes les parties de l’arbre, les feuilles, les bourgeons, les branches, et les racines. D’autres espèces vivent sur les roses ou les érables. Le plus souvent, l’identification de l’espèce est bien plus facile par l’observation des galles produites que par celle de l’insecte lui-même.

La plus connue des guêpes gallicoles sont celles provoquant les différents types de galle du chêne (Cynips quercusfolii, Biorhiza pallida, Andricus kollari, Andricus dentimitratus, etc), qui provoquent une galle plus ou moins sphérique, de taille variable, sous les feuilles ou sur les rameaux de chênes.

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Les mouches à scie

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

Cimbex sp.Les symphytes (Symphyta) ou mouches à scie forment un sous-ordre d’insectes, sous-classe des néoptères, super-ordre des mécoptéroïdés, de l’ordre des hyménoptères. En français les espèces portent des noms vernaculaires comme tenthrède, diprion, sirex

Ces holométaboles sont caractérisés par :

  • un abdomen dans le prolongement du thorax, sans rétrécissement intermédiaire ;
  • une alimentation phytophage (à l’exception des Orussoidea qui sont des parasitoïdes) ; de ce fait, certains d’entre eux sont considérés comme des ravageurs ;
  • des larves, appelées « fausses-chenilles » en raison de leur forte ressemblance superficielle avec la chenille des papillons (présence de pattes et de fausses-pattes, mais ces dernières en plus grand nombre — au moins 6 paires — que pour les chenilles de papillons — au plus 5 paires) ;
  • des femelles possédant un ovipositeur en forme de scie qui leur permet d’insérer leurs œufs dans les tissus des plantes dont se nourrissent les larves ; c’est l’origine de l’appellation « mouches à scie » aussi employée pour dénommer les symphytes.

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La mouche en cosmétique

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

Le 18 ème siècle : Epoque de raffinement.

La mouche en cosmétique dans MOUCHE Langage_des_MouchesLe maquillage est recouvert d’un épais fard blanc, les joues sont rouges, les rouge à lèvre sont choisie en fonction du rang social (grenat pour les dames de la cour, rouge plus claire pour les bourgeoises et violet agressif pour les femmes de mauvaises réputation).

C’est aussi la grande mode des mouches, chaque emplacement a une signification (au coin de l’œil pour la passionnée, au milieu de la joue pour la galante, aux commissures des lèvres pour la coquette et sur les seins pour la provocante).

Le visage était recouvert de blanc. On pensait que les produits blancs donnaient une peau blanche. Le blanc évoquait la virginité et donnait l’illusion d’un visage pur, exempt de toute tache, de toute cicatrice, et dissimulait les rougeurs, les couperoses et les dermatoses provoquées par la nourriture très épicée et par les vins capiteux. La blancheur du teint était également un signe d’oisiveté et donc de richesse. Les dames se mettaient aussi parfois une quantité impressionnante de mouches (petites rondelles de taffetas noir disposées sur le visage et destinées entre autres à cacher les impuretés tels que les boutons, les petites rougeurs, les grains de beauté…), toujours pour faire ressortir la blancheur de leur teint. Les précieuses se blanchissaient et évitaient, lors des promenades, le bronzage en portant un masque qu’elles maintenaient par un bouton entre les dents, ce qui évitait la conversation.

Une couleur marque l’apogée de cette illusion : le rouge. Le rouge était la marque du pouvoir aristocratique. Quand une femme voulait séduire, elle ajoutait du rouge sur les joues. Dès 1673, toutes en portaient.

Sous Louis XIV, le fard devint le symbole de l’amour, de l’émancipation, mais aussi de l’adultère, de l’impudeur. Les femmes se fardent à l’extrême, surchargées de blanc et de rouge. Toutes les gammes de rouge explosent agressivement. Les cosmétiques de l’époque se composent de céruse, du sublimé, du rouge d’Espagne, du vinaigre distillé ou de l’eau de fleur. La céruse est de l’oxyde de plomb (produit extrêmement toxique) que l’on poudrait sur le visage, le cou, parfois les bras et la naissance de la gorge. Au début du XVIIIe siècle, les précieuses fabriquaient elles-mêmes leurs fards.

mode-et-robes-au-18-eme-siecle dans MOUCHEElles portaient toutes des noms :
Près de l’œil, elle se nomme assassine ou passionnée.
Au coin de la bouche, c’est la baiseuse.
Sous la lèvre, elle devient friponne ou coquette.
Sur le nez, effrontée ou gaillarde.
Sur le front, la majestueuse
Sur la joue, c’est la galante.
Sur une ride, dans le creux du sourire, elle est enjouée.
Sur la poitrine, c’est la généreuse.
Sur un bouton, la receleuse.
Ou bien sur le menton, ne serait-ce point la discrète

Cette mode disparaitra à la fin du XVIIIème siècle. Il faudra attendre un bon siècle pour que cette mode soit à nouveau en vigueur. Dans les années trente, l’emplacement favori est le coin de l’œil droit, les spécialistes du maquillage les vendent en boîtes. On les fixe en humectant  la partie encollée. Nous sommes à l’ère de la mouche autocollante. Les adeptes du piercing n’ont rien inventés avec la “médusa” et la “Madonna” qui agrémentent la lèvre supérieure.

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La mouche à feu (?)

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

Malgré son nom, le Lampyre ou Ver luisant (Lampyris noctiluca) n’est pas un ver : comme les autres lucioles, c’est un insecte coléoptère.

Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec   »briller ».

Fichier:Lampyris noctiluca luciole.jpgCe sont les femelles de ces coléoptères que l’on trouve très facilement, les nuits d’été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C’est à cet aspect larvaire que l’on doit l’appellation de « ver » luisant.

Les femelles du lampyre gardent donc adultes une forme de larve : on peut parler de néoténie (ou de pédogenèse) puisqu’elles se reproduisent alors qu’elles conservent des caractéristiques juvéniles. Les femelles adultes diffèrent des larves par l’absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments.

Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments. Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de l’oxygène, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d’autres espèces). Cette énergie est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

Les femelles émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d’ailes, et donc plus mobiles.

Dans les régions densément peuplées par l’homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d’escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu’elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d’enzymes digestives avant de les ingurgiter.

Les femelles sont probablement également prédatrices. Il semble que les mâles ne se nourrissent pas.

La mouche à feu (?) dans MOUCHE 220px-LampyreContrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons, le lampyre – comme les autres lucioles – utilise la lumière. La femelle dresse son abdomen dont elle contrôle l’intensité lumineuse. Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête joue sans doute un rôle de réflecteur. Il est sensible à la lumière mais aussi au dessin qu’elle forme sur l’abdomen de la femelle.

Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation.

La ponte a lieu sur une plante ou sur le sol. Les larves s’enterrent pour la saison froide et ressortent au printemps.

Les vers luisants vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce a leurs lumières dans les endroits naturel. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage

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Ce qu’on appelle la mouche d’espagne

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

 Cantharide officinale (Lytta vesicatoria )La cantharide officinale, est un coléoptère de 12 à 21 mm de longueur, au corps allongé, et d’une couleur vert brillant.
On l’appelle aussi mouche cantharide ou mouche espagnole ou encore mouche de Milan, bien que ce ne soit absolument pas une mouche d’un point de vue scientifique (diptère).

Cantharide officinale, Lytta vesicatoria L., ordre des Coléoptères, famille des Meloïdes.

Malgré son nom, elle n’appartient pas à la famille des cantharides et n’est non plus une mouche (ordre des diptères). Elle ne se trouve pas spécialement en Espagne ni à Milan, mais c’est un insecte aux propriétés particulières (voir plus bas).

Lytta vesicatoria dégage à distance une odeur forte assez désagréable, rappelant une odeur de souris et si cela n’est pas suffisant pour décourager les prédateurs, elle a une arme redoutable, la cantharidine, substance très toxique, vésicatoire, qu’elle sécrète par tous les pores de son corps. Ce poison violent provoque des brûlures sur la peau et est très dangereux pour les yeux. La cantharidine est encore employée aujourd’hui en pharmacopée comme emplâtre vésicant pour soigner de nombreuses affections. Au XIXe siècle, la récolte des cantharides officinales était assez répandue et rémunératrice.

Mais une autre caractéristique a assuré la célébrité de la mouche espagnole, c’est la propriété aphrodisiaque de la cantharidine. Depuis l’Antiquité, une poudre faite avec l’insecte est reconnue comme étant un stimulateur de l’érection. Cette réputation est surfaite mais surtout dangereuse. L’absorption de poudre de cantharide provoque une inflammation des voies urinaires. L’érection, pathologique, en est une conséquence parmi d’autres : émissions d’urines sanglantes, vomissements, douleurs abdominales. La surdose peut être mortelle (50 à 100 mg suffisent). D’après le spécialiste Yves Cambefort, « Son action principale est d’irriter l’urètre, ce qui peut en effet provoquer une forte érection et un gonflement du gland, par une excitation réflexe dont le point de départ se trouve dans les muqueuses urinaires enflammées. » (Le Scarabée et les Dieux, Paris, 1994). On retrouvait notamment de petites quantités de cette poudre dans les « dragées d’Hercule ».

Le marquis de Sade utilisait à l’occasion des bonbons d’anis enrobés de poudre de cantharide qu’il offrait à ses partenaires. Il fut embastillé pour empoisonnement pour avoir offert des bonbons à la cantharide à quatre femmes lors d’une soirée, les Ce qu'on appelle la mouche d'espagne dans MOUCHE 220px-Felix_Faureeffets n’étant pas ceux espérés. Le président Félix Faure, décédé à l’Elysée durant un rapport sexuel avec sa maîtresse en aurait été consommateur (ce qui expliquerait son décès).

La cantharide est aussi un des ingrédients possibles du ras el hanout (dont la composition est très variable), un ensemble de 25 à 50 épices utilisé dans la cuisine marocaine, en particulier dans les traditionnels tajines et couscous.

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Mouche pisseuse, hihi !

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

La mouche pisseuse, ou encore cicadelle pisseuse (Homalodisca vitripennis) est un insecte hémiptère de la famille des Cicadellidae.

 Homalodisca vitripennisCet insecte n’a rien d’une mouche : il appartient au groupe des cicadelles proches des cigales et des pucerons. C’est une grosse cicadelle qui mesure entre 15 et 20 mm. Son surnom de mouche pisseuse provient d’une particularité étonnante. Comme toutes les cicadelles, c’est un insecte suceur de sève. Il s’installe sur les jeunes rameaux et les feuilles et au fur et à mesure qu’il pompe de la sève, excrète une quantité incroyable d’urine, entre cent et mille fois son propre poids chaque jour. Cette particularité s’explique par la très faible teneur en protéine de la sève. Dans les zones où elle est commune, cette « mouche pisseuse » est responsable d’une fine pluie légèrement sirupeuse à l’ombre des arbres.

Cette espèce, originaire du sud des États-Unis, s’est propagée en Californie (1988), en Polynésie française(1999), à Hawaii 2004 et à l’île de Pâques 2005, où elle est considérée comme une espèce invasive. Par contre elle ne pose pas de problèmes particuliers dans sa zone d’origine. Comme beaucoup d’insectes piqueurs suceurs de sève, elle est susceptible de transmettre des maladies aux plantes. C’est en particulier le cas d’une bactérie appelée Xylella fastidiosa, responsable de la maladie de Pierce qui provoque de sérieux dégâts dans le vignoble californien.

Une méthode de lutte biologique a été mise au point pour lutter en Californie contre les pullulations printanières de mouches pisseuses en utilisant une espèce d’hyménoptère, une petite guêpe parasite Gonatocerus triguttatus qui va pondre ses œufs dans les larves de cicadelle.

En Polynésie française, le parasitoïde Gonatocerus ashmeadi (Hymenoptera : Mymaridae) a été introduit en mai 2005 pour contrôler les populations de mouches pisseuses. Il s’est établi avec succès et a réduit 95% de l’abondance de la peste sans impact collatéral sur la faune locale.

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La mouche scorpion

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

 Panorpa cognataPanorpa ou Mouche Scorpion est un genre de l’ordre des Mécoptères, regroupant des insectes appelés panorpes ou encore mouches scorpions, car possédant un abdomen muni d’une sorte de dard ressemblant à celui des scorpions, mais tout à fait inoffensif, à son extrémité postérieure. En Europe occidentale, l’espèce la plus commune est Panorpa communis.

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La mouche blanche

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

Les aleurodes, ou mouches blanches (Aleyrodoidea), forment une superfamille d’insectes du super-ordre des hémiptères et de l’ordre des homoptères.

La mouche blanche dans MOUCHE 250px-Weisse-FliegeCes insectes minuscules (les adultes ont de 1 à 3 mm de long) sont très polyphages et s’attaquent à des centaines d’espèces végétales cultivées ou non, aussi bien en plein champ dans les régions chaudes que dans les serres dans les régions plus froides. Ils apprécient particulièrement la chélidoine, les fuchsias, les cucurbitacées, les solanacées (aubergines, tomates et brugmansias).

Ils causent des dommages importants dans de nombreuses cultures, notamment de plantes potagères, tant par les dégâts directs qu’ils provoquent en se nourrissant sur les plantes, qu’en transmettant des maladies virales. Les aleurodes sont les vecteurs de plus d’une centaine d’espèces de virus phytopathogènes des genres Begomovirus, Crinivirus, Carlavirus et Ipomovirus.

Les aleurodes les plus connues sont l’aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum), l’aleurode du tabac (Bemisia tabaci) et l’aleurode floconneux des Citrus (Aleurothrixus floccosus).

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Mouche et asticot aussi…

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

L’asticot est la larve des mouches et d’autres diptères. Parfois, ce terme est utilisé pour référer au stade larvaire d’autres insectes.

Mouche et asticot aussi... dans MOUCHE 220px-PhotoAsticotLes asticots sont généralement longs de 4 à 12 mm selon leur stade de développement. La plupart des asticots sont de couleur blanchâtre ou légèrement brune, mais certaines espèces ont des asticots jaunes ou rougeâtres. Les asticots sont acéphales mais ils possèdent une paire de petits crochets qui les aident à se nourrir. Ils n’ont pas de pattes non plus.

Le cycle de vie de la mouche est composé de quatre stades : œuf, larve (appelée communément asticot dans notre cas), pupe, adulte ou imago. Les œufs sont pondus sur de la viande en décomposition, excréments d’animaux, fumier, ou dans des réserves d’eau stagnante – quoi que ce soit fournissant de la nourriture en quantité aux larves, généralement dans un endroit humide. Après 8 à 20 heures, les œufs éclosent et les mouches entrent dans leur stade d’asticot. Il commence à se nourrir de ce sur quoi l’œuf a été pondu, habituellement de la viande en décomposition. L’asticot se gorge de nourriture jusqu’à ce qu’il soit prêt à entrer dans le stade pupal, et à ce point l’asticot s’éloigne de la source de nourriture pour aller dans un endroit tout aussi humide.

L’asticot est connu pour manger généralement de la chair en décomposition, les matières en putréfaction et de matières fécale.

Fichier:Lerva1.jpegCependant, l’asticot de la mouche à merde, Scatophaga stercoraria, d’une taille pouvant atteindre environ 10 millimètres, se rencontre sur les bouses de vache et se développe en se nourrissant des larves d’autres insectes coprophages. Elle est donc carnassière.  Autre exception au comportement nécrophage des asticots : les larves de la lucilie bouchère (Cochliomyia hominivorax) connue également sous le nom de mouche de Libye (bien que originaire d’Amérique centrale), se nourrissent exclusivement de matière vivante après que les œufs de celle-ci ont été pondus dans les plaies ouvertes ou atteintes cutanées suffisantes pour laisser la larve pénétrer dans les tissus. Inversement, les asticots de deux autres espèces de mouche ne consomment que la partie morte des plaies, en les aidant à cicatriser.

La larve de la tipule est aussi un asticot, de grande taille, qui, par contre, se nourrit des racines des plantes.

Les asticots sont élevés dans un but commercial, dans le but de fournir des appâts ayant une certaine popularité parmi les pêcheurs, ou comme nourriture pour les animaux de compagnie carnivores tels que les NAC (reptiles, mygales) ou les oiseaux. Du fait de la demande croissante en asticots, un distributeur automatique d’asticots a été installé dans la ville anglaise de Northampton, mais également dans la ville de Limoges 87000 France.

Des asticots, sur la peau ou une fois ingurgités, peuvent provoquer des myases.

Des asticots de deux espèces de mouche, élevés de façon stérile, peuvent être employés pour manger les chairs mortes et le pus dans les cicatrices après une intervention chirurgicale. On appelle cette technique asticothérapie.

Fichier:Mouche verte dos.jpgUn certain nombre d’espèces de mouches pondent leurs œufs sur de la viande en décomposition. Ce comportement intervient, selon les espèces, à des stades différents de décomposition et est utilisé en médecine légale pour déterminer notamment la date de décès d’un corps : en déterminant les différentes espèces de mouches qui ont pondu et en établissant l’âge de leurs larves respectives, il est possible d’estimer la date de la mort avec une précision de quelques dizaines d’heures environ.

Comme les tiques et les puces, les asticots peuvent être une menace pour les animaux de compagnie. Les mouches se reproduisent rapidement durant l’été et on peut trouver les asticots en grand nombre, créant une infestation posant un risque de myiases pour les bêtes de compagnie. La mouche Lucilia bufonivora pond directement dans les narines de certains crapauds (Bufo bufo généralement). Ses asticots mangent l’animal par l’intérieur, sans le tuer. Celui-ci meurt après que les asticots l’ont quitté.

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