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Mouche symbole du Diable

Posté par othoharmonie le 11 avril 2012

 

 

 Carabe à reflet cuivré(Chrysocarabus auronitens)Le diable peut revêtir de nombreuses apparences sous différents noms. Le mythe du diable est présent dans de nombreuses cultures. Qu’on le nomme Belzébuth, Satan, Tengu, Démon ou Lucifer, le diable symbolise les forces qui affaiblissent la conscience. C’est l’éternel combat entre le monde des ténèbres et le monde de la Lumière. L’homme doit en permanence lutter contre ses instincts. Satan est là pour le pousser au péché, comme le Serpent de la Genèse.

 Le diable dans les mythes du Proche-Orient ancien

Dans la mythologie sumérienne, notre diable occidental est représenté par Ereshkidal, la reine des Enfers. Le diable symbolisant l’obscurité, il brûle dans un monde souterrain. Dans la plupart des mythes, il devient le maître des Enfers.

 Les Babyloniens ont retranscrit un grand nombre de mythes sumériens et on retrouve Ereshkidal dans leur mythologie. Les mythes du Proche-Orient ancien sont les initiateurs du paradis et de l’enfer. Dans le royaume des morts, les Justes se voient décerner des récompenses, tandis que les pêcheurs sont punis. Les mouches sont des êtres qui se multiplient sur la pourriture et la décomposition. Elles transmettent de nombreuses maladies et semblent invincibles.

 Empis tesselataSans cesse bourdonnantes, elles ne cessent de poursuivre tous les êtres vivants. C’est en ce sens qu’une ancienne divinité syrienne, Belzébuth, dont le nom signifie « le Seigneur des mouches » est devenue le prince des démons. L’âne est aujourd’hui le symbole de l’ignorance mais dans sa conception originale, presque universelle, il est l’emblème de l’obscurité et des tendances sataniques.

En Egypte, l’âne rouge est l’une des entités les plus dangereuses que rencontre l’âme dans son voyage vers l’au-delà. Dans l’art roman et l’art gothique, les animaux représentent selon le cas, le paradis ou l’enfer, Dieu ou le diable. L’araignée est un animal diabolique et le diable se réincarne souvent en elle.

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Mouche d’hier et d’aujourd’hui

Posté par othoharmonie le 11 avril 2012

La mouche des estives
Mouche d'hier et d'aujourd'hui dans MOUCHE moucheEn plein progression en Europe occidentale à la fin des années 80, la mouche des estives s’attaque à la région vulvaire des brebis, et autres zones humides; yeux, nez, prépuce, macération de la laine, plaies. Elle a provoqué la mort de milliers de moutons dans les Pyrénées et les Alpes méridionales. Cette larve s’attaque parfois à l’homme. Les asticots logés dans l’oreille traversent les tympans et entraîne une surdité, ils atteignent parfois les yeux. Les myases provoquées par ces larves sont si douloureuses que certains malades infestés en perdent la raison.

La mouche et le policier
Les larves et les adultes d’insectes créophage ou nécrophage donnent de précieuses indications pour dater un décès. Elles attaquent les cadavres par escouades, les premières arrivant 5 minutes après le décès. Par «  escouades  » on entend par là que les espèces s’y succèdent selon un ordre bien déterminé, exploité en entomologie policière.

La mouche et le médecin
Certaines larves de diptère (lucilia sericata, et notre mouche domestique), s’attaquent aux tissus nécrosés des plaies .Cette thérapie a été appliquée dès le 16ème siècle et jusqu’à l’arrivée des antibiotiques dans les années 40. Aujourd’hui en Californie, des chercheurs de l’International School of Survival et des praticiens attachés à l’Université de Californie (Irvine) se consacrent à cette «  maggot therapy  ». Des médecins l’utilisent en service hospitalier, avec succès à titre expérimental, depuis 1989, particulièrement sur des malades diabétiques. Cette thérapie est indiquée en cas d’échecs de traitement antibiotiques ou d’impossibilité de recourir à la chirurgie, particulièrement pour les mastoïdiens, les brûlures, les plaies infestées, les ulcères et certaines tumeurs ou l’ostéomyélite. Bien entendu les asticots utilisés sont des souche stérilisée et ne s’attaquent qu’aux tissus nécrosés…

 Siphlonurus occidentalisLa mouche et la gastronomie
Les Indiens d’Amériques centrales raffolent des gâteaux d’éphydrides, alors qu’en Afrique orientale on adore les chironomides. Cette consommmation est un   apport non négligeable pour les populations, en particulier pour les enfants qui prennent ces asticots pour des friandises.

La mouche drosophile
La drosophile transporte les produits qui permettent le fermentation du vin et son cycle de reproduction très rapide a permis de mieux comprendre le fonctionnement des cellules du corps humain.

La mouche et la vache
La sarcophaga carnaria vecteur de la maladie de la vache folle ?
Un article de Lancet de décembre 1999 rapporte une expérience de laboratoire où un hamster est contaminé par la tremblante (analogie de la vache folle chez la brebis) lors de l’ingestion d’asticots contaminés par la maladie.

250px-Caddisfly_Larva dans MOUCHELa mouche et le biologiste
Pour mesurer le degré de pollution de l’eau en pesticide, on pense utiliser la drosophile (drosophila melanogaster) qui est très sensible à la pollution. Elle succombe dans un temps plus ou moins long selon le degré de pollution après contact avec de l’eau souillée. Ce laps de temps pourrait déterminer le niveau de pollution.

La mouche et les fourmis
Pour éradiquer le fléau des fourmis de feu (solenopsis invicta) qui envahissent les Etats-Unis, on importe des mouches décapiteuses (psedacteon tricuspus) de l’Amérique du Sud. Ces mouches pondent dans la fourmi, l’asticot se développe dans sa tête, puis il secrète une substance qui fait chuter la tête de la fourmi. 

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Les Mouches de Sartre

Posté par othoharmonie le 11 avril 2012


    Seule oeuvre qualifiée de drame par Sartre, la pièce  Les mouches fut créée le 3 juin 1943 et fut mise en scène au théâtre de la Cité par Charles Dublin.

Cimbex sp.    Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre revient dans Argos, sa ville natale d’où il a été chassé âgé dès trois ans ,ses parents ayant été assassinés par Egisthe, l’ amant de Clytemnestre. Il a voyagé et a appris que l’ opinion est subjective et n’est pas vérité, d’où sa « liberté d’esprit ». En revenant dans sa ville, il s’aperçoit cependant que cette liberté ne lui a justement pas permis de se constituer en tant qu’identité. Ses paroles attestent de ce que rien ne lui appartient: « Je suis libre, Dieu merci. Ah! comme je suis libre .Et quelle superbe absence que mon âme Je vais de ville en ville , étranger aux autres et à moi-même »
    Tout ce qui relève de la cité qui devrait être sienne lui est inconnu puisqu’il n’y a pas vécu, il conçoit alors le désir de se donner ce droit de cité : »Si je pouvais m’emparer, fut-ce par un crime, de leurs mémoires, de leur terreur et de leurs espérances pour combler le vide de mon coeur, dussé-je tuer ma propre mère… » Ces dernières paroles sont prononcées sans réelle intention de les réaliser, ce qui va toutefois arriver par l’intervention d’Electre sa soeur. Celle-ci, restée à Argos, a vécu dans la rancoeur et le désir de la vengeance. Elle a ainsi subi les mouches, symbole du remords envoyé par les dieux aux habitants de la ville ; ainsi tous ont payé pour le crime d’Egisthe et de sa complice Clytemnestre.

    Cette implication du texte rappelle que la pièce  les Mouches fut jouée pour la première fois sous l’ occupation allemande, le gouvernement de Vichy ayant mis en place une politique de culpabilisation sur laquelle nous ne nous étendrons pas pour revenir à Oreste et à l’ acte qui va le faire véritablement libre.

   Les Mouches de Sartre dans MOUCHE 220px-Orestes_Electra_Python_MAN Dès qu’il prend connaissance du rêve de sa soeur, il ne veut plus que le réaliser. Egisthe ne cherchera  d’ailleurs pas à se défendre puisque comme il le dit lui même: « Qui suis-je, sinon la peur que les autres ont de moi? « Jupiter ne se satisfait pas de ce crime, qui contrairement à celui d’Egisthe sera celui d’un homme libre: « Qu’ai-je à faire d’un crime sans remords, d’un meurtre insolent…Je hais les crimes de la génération nouvelle: ils sont ingrats et stériles comme de l’ivraie ». Si Egisthe a fait peser la culpabilité- qui relève de la mauvaise foi puisqu’il nie ses responsabilités- de son crime sur tout Argos, Oreste est le seul à assumer la responsabilité du sien et, comme il ne s’en repent pas, les dieux n’ont pas d’emprise sur lui. Sa soeur, au contraire, à la suite de l’acte qu’elle n’avait fait que souhaiter (« j’ai rêvé ce crime ») choisit sa culpabilité. Comme le dit Jupiter, » Mais tu n’as jamais songé à les réaliser…Tu n’as pas voulu le mal: tu n’ as voulu que ton propre malheur…Tu as joué au meurtre ».

    Electre reste donc soumise aux dieux, elle ne prend pas conscience de sa liberté, il en est tout autrement de son frère: il se dit « libre », cette « liberté » a fondu sur lui « comme la foudre »…Par delà l’angoisse et les souvenirs. Libre. Et d’accord avec moi »- s’il ne l’est, en effet pas avec sa soeur- »Je ne suis pas coupable, et tu ne saurais me faire expier ce que je ne reconnais pas pour un crime » dit-il à Jupiter dans la scène trois de l’acte trois. Bien qu’il ait essayé de convaincre Electre de ne pas « se haïr », « ses souffrances viennent d’elle, c’est elle seule qui peut s’en délivrer: elle est libre ».

    Condamné à être libre, Oreste « ne peut suivre que son chemin et chaque homme doit inventer son chemin. » Pour Sartre chaque  homme détermine la valeur de ses actes car Dieu n’existe pas.

    Dans « Qu’ est-ce que la littérature? » (Situations II), Sartre explique « Les héros sont des libertés prises au piège comme nous tous. Quelles sont les issues? Chaque personnage ne sera que le choix d’une issue et ne vaudra pas plus que l’issue choisie. En un sens, chaque situation est une souricière, des murs partout: je m’exprime mal, il n’y a pas d’issue à choisir. Une issue, ça s’invente. Et chacun, en inventant sa propre issue, s’invente soi-même.
    L’homme est à inventer chaque jour ». Ce qui fait qu’ Oreste n’est pas seulement En-Soi, c’est cette liberté qui est le pouvoir que détient la conscience de se soustraire aux déterminations naturelles. Par elle, il se fait Pour-soi dont « la loi d’être, comme fondement ontologique de la conscience, c’est d’être lui-même sous la forme de présence à soi, L’ Etre et le Néant , partie II .

 dans MOUCHE    Si l’on en revient au choix d’Oreste, qui après avoir délivré la ville de son tyran, la quitte cependant, c’est que sa liberté n’a de sens que pour lui puisqu’elle ne concerne que lui. Il ne veut pas dépendre des autres: « je veux être un roi sans terre et sans sujets ».
    Il apparaît donc que ce qu’ il enviait, n’était pas la situation des gens d’Argos mais simplement la personnalité singulière qu’elle leur confère. Il veut SA situation propre par SES propres actes. Il se fait exister par un acte, censé les libérer tous, mais qui le libère seul. Les gens d’ Argos, saisissent son acte mais Oreste est le seul à savoir qu’il est libre puisque ses critères n’engagent que lui d’où ses paroles: vous ne pouvez ni me châtier, ni me plaindre ,et c’est pourquoi je vous fais peur « 

    En quittant Argos, Oreste affirme encore sa liberté « Pour-soi », et considère comme inessentielle son existence « pour- autrui »: il est seul.
    Selon Sartre lui-même « la liberté n’est pas je ne sais quel pouvoir abstrait de survoler la condition humaine: c’est l’engagement le plus absurde, le plus inexorable. Oreste parcourt son chemin, injustifiable, sans excuses,(Ö),seul, comme un héros. »

    D’ abord portée sur l’être de l’en-soi mais prenant un certain recul par rapport à lui, la conscience est alors rapport à l’ être qu’elle n’est pas (pour-soi), ainsi elle se rend responsable, comme celle d’Oreste. « Le pour-soi ne peut soutenir la néantisation sans se déterminer lui même comme un défaut d’être. Cela signifie que la néantisation ne coïncide pas avec une simple introduction du vide dans la conscience .(…),mais c’est le pour-soi qui se détermine perpétuellement lui-même à  n’être- pas l’en-soi. » ( L’ Etre et le Néant, « ‘Etre- pour- soi » chap.I) ….

Description de l'image  Jean-Paul Sartre FP.JPG.Les Mouches est la première pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre donnée au public, si nous faisons exception de Bariona, montée alors qu’il était en captivité.

Une jeune comédienne, Olga Kosakiewicz (Olga Dominique de son nom de scène), amie très proche de Sartre et de Simone de Beauvoir, suivait des cours d’art dramatique chez Charles Dullin. Celui-ci indiqua au philosophe que l’idéal serait qu’elle joue dans une pièce de théâtre pour apprendre son métier d’actrice. C’est ainsi que Sartre composa, pour elle, Les Mouches, que Dullin monta au Théâtre de la Cité anciennement Théâtre Sarah Bernhardt, renommé ainsi par les forces d’occupation allemandes en raison des origines juives de la comédienne.

C’est à l’occasion de la première, le 3 juin 1943, qu’il fit la connaissance d’Albert Camus à qui il pensera, tout d’abord, pour tenir le rôle de Garcin dans Huis clos.

Les Mouches est un drame en trois actes qui prend racine à l’intérieur du mythe grec antique des Atrides pour développer une conception philosophique de la tragédie mettant fin aux sanglants combats des fils d’Atrée.

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Bibliographie sur les Mouches

Posté par othoharmonie le 11 avril 2012

source WikipédiaBibliographie sur les Mouches dans MOUCHE insectes-mouches-18

insectes-mouches-18

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