Le loup et les humains

Posté par othoharmonie le 2 mars 2012

Canis lupus crassodonLe loup est un animal sauvage doté d’instincts précis lui permettant d’exceller dans la vie sauvage. Domestiquer le loup nécessiterait une sélection permettant de limiter les instincts les plus incompatibles avec une vie domestique, ce qui nécessiterait de nombreuses générations comme cela fut le cas pour le chien.

 Le cas le plus fréquent pour l’apprivoisement se fait via une imprégnation, où l’humain se substitue aux parents en élevant le louveteau, ou, comme pour les chiens, en mettant fréquemment le louveteau au contact d’humain durant ses premières semaines. Le comportement de l’animal demeure foncièrement différent de celui du chien, ce qui est source éventuelle de danger et d’autres problèmes.

 D’autres personnes tentent de « minimiser » ce comportement typique du loup en hybridant chien et loup. Il demeure que, dans les deux cas, loup apprivoisé ou hybride, ces animaux ont une faible crainte de l’humain et du fait d’un comportement très spécifique, auquel en général les humains ne sont pas habitués, des incidents ou des accidents graves peuvent survenir. Ainsi, aux É.U., entre 1986 et 1994, ont été répertoriés plusieurs cas d’enfants mutilés dont 9 cas ayant entraîné la mort de l’enfant. Ces pratiques sont déconseillées entre autres par l’IUCN Wolf Specialist Group.

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Loup Rouge

Posté par othoharmonie le 2 mars 2012

 

 Loup gris commun (Canis lupus lupus)Le loup rouge ou loup roux est le plus rare de tous les loups, car gravement menacé d’extinction. Il doit son nom à la couleur de son pelage et vit en Amérique du Nord. Il subsiste des doutes sur ses origines et le loup rouge est tantôt considéré comme une espèce du Nouveau Monde à part entière (Canis rufus), tantôt comme une sous-espèce (Canis lupus rufus) du loup gris, parfois seulement comme un hybride (Canis lupus x Canis latrans) entre le loup gris et le coyote.

 Pendant des décennies, le loup rouge n’a pas été distingué génétiquement du loup gris ou du coyote. Il se distingue cependant du loup gris (qui présente souvent des nuances rougeâtres) par d’autres différences physiques : plus petit, plus léger, pattes plus fines. Il présente, d’autre part, la particularité de pouvoir se dresser sur ses pattes postérieures. Le loup rouge peut se reproduire avec ces deux espèces.

 Traditionnellement, trois sous-espèces de loup rouge sont reconnues. Deux d’entre elles sont éteintes. Canis rufus floridanus est éteinte depuis 1930 et Canis rufus rufus fut déclarée éteinte vers 1970. Canis rufus gregoryi, la sous-espèce survivante, disparut de son milieu naturel en 1980 et fut considérée comme quasi-éteinte, bien que son statut de conservation fut changé en critique lorsque cent loups furent réintroduits en Caroline du Nord.

  Canis latransConsidéré comme une espèce à part entière, Canis rufus (loup rouge), depuis le début des années 1970, le loup rouge, est envisagé par certains auteurs, longtemps minoritaires, comme étant un hybride entre un loup gris (Canis lupus) et le coyote (Canis latrans) suite à plusieurs études génétiques controversées menées depuis 1992, son nom scientifique serait alors Canis lupus x Canis latrans. Il n’est donc dans ce cas plus rattaché à aucune espèce particulière.

 D’autres auteurs considèrent qu’il s’agit d’une sous-espèce, Canis lupus rufus, du loup gris.

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Disparition du loup rouge

Posté par othoharmonie le 2 mars 2012

 

 Canis rufusClassée en tant qu’espèce à part entière depuis le début des années 1970, le loup rouge (Canis rufus), est considéré par une minorité d’auteurs comme un hybride entre un loup gris et le coyote (Canis latrans) suite à plusieurs études génétiques controversées menées depuis 1992, son nom scientifique est alors Canis lupus x Canis latrans. Il n’est dans ce cas donc plus rattaché à une espèce particulière. Il en existait trois populations distinctes dont deux ont disparu, la dernière est très menacée et le classement en tant qu’hybride menacerait sa réintroduction ou l’existence même des populations survivantes.

 A contrario, des populations de loups autrefois considérées comme sous-espèce de Canis lupus comme le Loup des Indes ou considérées comme des hybrides, par exemple le Loup de l’Est, sont de plus en plus considérés comme des espèces à part entière.

 Des incertitudes demeurent au niveau du chien qui semble issu de population de loup gris du Caucase. Comme pour l’ensemble des animaux domestiques, la communauté scientifique est réticente à considérer ce groupe comme une sous-espèce, voir une espèce, elle préfère considérer ces animaux comme simplement des variétés d’animaux sauvages.

 Le Dingo a un statut plus compliqué encore, les études phylogénétique le rapprochant des populations de loup iranien, il est pourtant considéré comme une variété du chien domestique, qui lui ne semble pas directement issu du loup iranien.

 Les recherches sont encore en cours.

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L’extermination du loup sauvage

Posté par othoharmonie le 1 mars 2012

Parallèlement à la domestication du chien, il y eut toujours des rapports de concurrence difficiles entre le loup gris et l’homme.

L'extermination du loup sauvage dans LOUP 220px-Blason_marquis_de_Flamarens%2C_grand_louvetier Dès le Moyen Âge, l’extermination (plus par le fait que le loup s’attaque au gibier et au bétail qu’à la peur collective suscitée par le loup mangeur d’homme) débute par l’organisation de grandes battues par les seigneurs (la Louveterie est créée par Charlemagne dans ce but) et l’octroi de primes à celui qui parvient à le tuer ou à le piéger (trappes et fosses à loup avec des pieux, pièges à mâchoires, collet et nœud coulant, capture de louveteaux à la tanière, etc.).

Les loups étaient jadis très répandus dans tout l’hémisphère nord, puis les effectifs ont été régulés, et on peut même parler d’extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale et en Amérique du Nord : à l’époque, du fait d’une chasse humaine abusive et/ou d’une déforestation massive, les populations de grands herbivores sauvages furent fortement réduites ou même éliminées. Cela eut pour conséquence de priver les loups de leurs sources naturelles de nourriture, les obligeant ainsi à se rabattre sur les animaux d’élevage pour tenter de survivre. Il en résulta des conflits croissants avec les éleveurs qui amenèrent les loups à être pourchassés sans relâche. Les travaux de Pasteur faisant également du loup le principal vecteur sauvage de la rage. Une prime était attribuée aux personnes abattant un loup, environ l’équivalent d’un salaire de journalier par loup tué en France, voire plus pour une louve pleine. Cette récompense entraînait des abus, aussi devait-on présenter aux autorités la tête du loup avec ses oreilles découpées et conservées.

  Canis lupus chanco au zoo de Tennoji(Osaka, Japon)Ainsi en France, une loi du 3 août 1882 demande la destruction du loup : 1 300 loups sont détruits en 1883 sur le territoire national (chassés par des lieutenants de louveterie, piégés, empoisonnés à la strychnine ou à la noix vomique laissées à l’intérieur de cadavres), puis quelques centaines chaque année jusqu’en 1902. Aux États-Unis, la destruction a fait chuter la population de loups de 400 000 individus au XVIIIe siècle à 1 000 en 1970, les loups étant confinés dans 3 États (Michigan, Minnesota, Alaska). En Russie, environ 1,5 million de loups ont été tués entre 1925 et 1992, toute la population le chassant pour toucher les primes du gouvernement.

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Loups Sauvages

Posté par othoharmonie le 1 mars 2012

 

 Canis aureus lupasterLa question de savoir si le loup est, ou a été, réellement un prédateur habituel de l’homme reste posée. Il existe une prime au Canada (le Canada et la Russie sont les deux pays au sein desquels il vit le plus de loups actuellement) à verser à toute personne pouvant prouver une attaque de loup sur l’homme. L’anthropophagie isolée d’un ou quelques loups, sans lien avec la rage, paraît vraisemblable (voir Bête du Gévaudan), mais, pour la période contemporaine, aucune attaque spontanée de la part de Canis lupus n’a été documentée.

 En France, comme dans de nombreux pays, les loups ont mieux survécu dans les zones reculées et près des frontières. Cependant au XIXe siècle ils avaient presque disparu. C’est l’époque où la courbe de sa population s’infléchit inéluctablement vers le bas. De 5 000 au début du XIXe s., la population lupine en France est réduite à 500 en 1900. Les derniers loups disparaissent du territoire dans les années 1930.

 La dépouille d’un loup tué dans le bois de Valloires (Pas-de Calais) en 1830 est conservée par le Museum d’histoire naturelle de Lille. Des loups ont survécu plus tardivement en échappant aux battues en passant de la France à la Belgique (selon le côté duquel on les pourchassait). Le dernier loup officiellement reconnu dans le Pas-de-Calais a été tué dans le bois de Créquy (Ternois, Pas-de-Calais) en 1871. Cependant un autre a été abattu un peu plus au sud, dans le Nord de la Somme en 1880. En 1937, un loup est abattu dans le Limousin, connu comme la région des derniers loups de souche française.

Loups Sauvages dans LOUP 320px-Czechoslovakian_Wolfdog_pair En Amérique, au parc national de Yellowstone, survivent encore aujourd’hui quelque 3 000 loups qui côtoient les bisons et les lynx. Ceux-ci sont remarquables pour leur technique de chasse en groupe unique. Une fois la proie repérée, ils s’élancent et utilisent la technique de l’encerclement dite «technique catapulte » pour ensuite faire la course et semble-t-il gagner l’estime de leurs congénères.

 Dans de nombreux pays les loups bénéficient à présent d’un statut d’espèce protégée, ce qui implique également un suivi des individus et populations, facilité par des méthodes de monitoring moins invasives pour le loup et son territoire, via l’analyse génétique des poils ou excréments par exemple.

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Le loup en France

Posté par othoharmonie le 1 mars 2012

 

Fichier:Canis lupus dingo - cleland wildlife park.JPGEn novembre 1992, les deux premiers loups ont été aperçus en Alpes maritimes, dans le Parc national du Mercantour formant la meute Vésubie-Tinée, meute historique du retour du loup en France. Des analyses ADN de loups installés en France et en Italie ont montré qu’il s’agissait d’individus appartenant à la même sous espèce. Le loup, qui s’étendait déjà en Italie a fait sa réapparition dans le nord de l’Italie, puis en France, dans le parc national du Mercantour. Sa réinsertion est donc naturelle, et non volontaire. On parle de Zone de Présence Permanente (ZPP) lorsque des loups occupent un territoire précis durant au moins deux hivers consécutifs. Une ZPP peut correspondre soit au territoire d’une meute, soit à celui d’un loup solitaire. En 2000, il y avait une trentaine de loups dans les Alpes françaises, dont une vingtaine dans le massif du Mercantour. En 2009, il y avait entre 180 et 200 loups en France. Il existe 27 zones de présence permanente en 2011 dont 26 sont situées dans les Alpes et une dans les Pyrénées.

 En 2011, la présence du loup a été attestée dans le massif des Vosges, après une période de forts soupçons (attaques de bétail). Un cliché, a été pris le 8 juillet par un piège photographique sur le territoire de la commune du Bonhomme en Alsace, à la limite entre les départements des Vosges et du Haut-Rhin. La photographie a été authentifiée par l’ONCFS.

Le retour du loup dans les Vosges en 2011 est une étape importante de sa réapparition en France. En effet la présence du canidé est désormais confirmée dans la totalité des massifs français (Vosges, Jura, Pyrénées, Alpes, Massif Central) que le loup a recolonisé naturellement.

 Un loup a par ailleurs été vraisemblablement observé à Gedinne, dans les Ardennesbelges à proximité de la frontière française, en juillet et août 2011, ainsi qu’à Duiven aux Pays-Bas à la même époque, en provenance d’Allemagne.

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