Liens vers internet

Posté par othoharmonie le 12 mars 2012


Poulpe
Une pieuvre commune.Le poulpe, que l’on appelle aussi pieuvre, a un corps en forme de sac et huit bras puissants (et non des tentacules), chacun habituellement doté de deux rangées de disques de succion. Il n’a pas d’os, mais dans certains cas, le cerveau peut être enfermé dans du cartilage. Sa taille peut varier de 1,5 cm (0,6 po) à plus de 5 m (16 pi); des envergures de jusqu’à 9 m (30 pi) ont été observées, bien que ces mesures soient souvent considérées discutables. Les bras comptent habituellement pour environ la moitié de l’envergure.

La peau possède des capacités étonnantes. Le poulpe peut changer sa couleur selon celle du fond pour se camoufler. Il peut changer le motif des couleurs pour communiquer avec d’autres poulpes. Is peut également changer la texture de la surface de la peau pour se fondre davantage dans le milieu. Il habite de nombreuses régions diversifiées de l’océan, surtout les récifs coralliens.

Le poulpe a également un sac contenant une sorte d’encre. Quand il sent un danger, il éjecte un peu d’« encre ». L’encre brouille l’eau, permettant au poulpe de se cacher de l’autre animal. Dans le cas de certaines espèces, la salive—déployée à l’occasion d’une morsure de bec—peut également paralyser une proie.

Le poulpe se meut dans l’eau par la propulsion à jet : il aspire l’eau et l’éjecte de force, utilisant le manteau musculaire de son corps (la couche de tissu qui recouvre le corps) pour former un entonnoir. Il utilise habituellement cette méthode seulement pour fuir le danger ou capturer une proie. Il est également capable de ramper sur des surfaces dures à l’aide de ses bras et, effectivement, c’est ainsi que la plupart des poulpes se déplacent la plupart du temps.

Les poulpes sont classés parmi les mollusques. Ils sont apparentés de près aux calmars, seiches et Nautiloïdes. D’autres mollusques, tels les escargots, les moules et les myes et praires, sont des cousins un peu plus éloignés. Il y a environ 300 espèces reconnues et on en trouve dans tous les océans. Certaines espèces sont comestibles, y compris l’encre !

Liens vers internet dans PIEUVRE fleche-gif-029-211e6eChasse à la pieuvre (film) http://www.onf.ca/FMT/F/MSN/01/1579.html   

 

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Bibliographie de la Pieuvre

Posté par othoharmonie le 12 mars 2012

 

Bernhard Grizmek, Le monde animal en 13 volumes  : Encyclopédie de la vie des bêtes, vol. 3, Zurich, Gredos, 1987 (ISBN 328700204X

  1. Voir article [archive] de Fréquence TerreMoving Octopus Vulgaris 2005-01-14.ogg
  2. Voir fin de cet article  du Web Pedagogique
  3. Paul le poulpe / Le monde 
  4. « Paul le poulpe, star de la Coupe du monde de football, est mort », dans Le monde, 26 octobre 2010 (ISSN http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/10/26/paul-le-poulpe-star-de-la-coupe-du-monde-de-football-est-mort_1431477_3242.html

 

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Loup communicateur

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012


Loup communicateur dans LOUP loupfs_09Une caresse, un regard, un remerciement, un gémissement… Ou alors un grognement, une démarche, un simulacre de morsure… Tout est communication chez le loup.

 L’entente et la compréhension qui habitent un clan de loups ont beaucoup surpris les observateurs. L’homme qui croit encore parfois détenir le monopole du langage et tente même de se définir comme tel est loin d’imaginer le monde communicationnel qui entoure le loup. Tout comme c’est le cas entre les hommes – même mieux selon certains -, les messages passent entre les loups avec une grande transparence. Dans le silence des gestes, des odeurs, des attitudes et des yeux ou par de violents aboiements, de doux gémissements ou de grands hurlements, le clan garde constamment le contact avec tous ses membres.

 Apothéose de la communication, le hurlement a pour fonction première de réaffirmer les liens qui unissent les loups du clan : comme un grand chant.                                                                                      

Le loup hurle pour différentes raisons. La principale : le plaisir. Le plus souvent, les loups hurlent ensemble pour affirmer les liens du clan. Encore une fois, c’est le plaisir qui les y conduit. D’ailleurs, le loup ne hurle pas, dit-on. Il chante.

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L’expression du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

« Ce qui me frappe le plus chez les loups après de nombreuses observations, c’est leur bon caractère », explique Adolph Murie, l’homme qui réalisa la toute première étude scientifique sur les loups. (SAVAGE, 1996, 37).

L'expression du Loup dans LOUP to1uf0j6 Les spécialistes appuient régulièrement ce propos. Ils mettent en évidence une patience hors du commun à travers les difficultés inhérentes à toute vie en communauté : les louveteaux qui jouent à mordre les oreilles des adultes, à se tirer la queue mutuellement, celui qui s’arroge la meilleure part du festin, puis la meilleure place dans la tanière… Tout cela se passe sans heurt au sein du clan.

Au départ de cette légendaire patience des loups entre eux, on identifie généralement, comme facteur prépondérant, la transparence des communications. « Je n’ai jamais vu un animal aussi expressif », disait Jim Brandenburg. (SAVAGE, 1996, 40). On s’en étonnera très certainement, à l’instar de Farley Mowat, juste avant de revenir sur ses conceptions : « Je croyais que l’homme était le seul animal à avoir développé une communication complexe.» (MOWAT, 1974, 149).

Tout commence au niveau du visage. En effet, à bien des égards, le faciès éloquent du loup est comparable au visage humain. Chez les Inuits, d’après une légende autochtone, les esprits tentèrent de changer tous les animaux en êtres humains mais ils n’y parvinrent qu’avec les yeux du loup. Les marques noires et blanches autour d’eux accentuent encore les traits expressifs de l’animal. Le loup se rendra donc très compréhensible à l’homme par les moyens tout à fait comparables qu’ils ont tous deux pour exprimer leurs sentiments.                                                                                                                                                                                                                                      

Ainsi, par exemple, un loup qui est sûr de lui et veut paraître menaçant, ouvrira grands les yeux, plissera le museau et le front, dressera les oreilles, portera la queue haute et montrera les dents. A l’inverse, le loup qui a peur portera les oreilles couchées, la queue basse, le front lisse, les yeux plissés et les dents dissimulées. Si nécessaire, pour achever de se soumette à l’autorité du père du clan, un jeune loup roulera sur le dos devant lui. Entre ces deux extrêmes, le loup possède un très large éventail de subtilités physionomiques et d’attitudes corporelles (voir infra) qui rendent la communication claire et efficace et contribuent largement à la cohésion du clan. Le système social qui régit la vie des loups montre que le langage du corps est le premier moyen de communication en son sein.

 

Un visage pour communiquer. L’expressivité du loup étonne souvent. Ph.: H. Westerling

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Mélodie du hurlement du loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Mélodie du hurlement du loup dans LOUP loupD’une manière plus classique, ou au moins plus évidente pour l’homme, les sons constituent un second moyen de communication. Entre eux, les loups l’utilisent pour exprimer des sentiments, pour se retrouver ou pour rassurer les petits, par exemple. Mais celui-ci a une plus large portée et servira donc également comme contact entre les clans. En réalité, ces sons sont très divers : jappements, grognements, grondements, geignements, vagissements, gémissements, glapissements… Sans oublier le plus célèbre d’entre eux, le hurlement, dont la force évocatrice a un effet fascinant sur l’homme. Le loup, contrairement aux idées reçues, peut hurler à tout moment de la journée, bien que l’on puisse lui remarquer une préférence pour l’aube et le crépuscule. La pleine lune, c’est plutôt le choix du conteur ou du photographe.

Si le loup hurle à différents moments, il le fait aussi pour différentes raisons : rallier le clan, prévenir de sa présence un autre clan, exhorter le clan avant la chasse, mais aussi par plaisir… En vérité, le loup n’a pas toujours besoin de raisons pour hurler. La solitude en est une mais, encore une fois, malgré les légendes, ce cas est des plus rares. Les loups préfèrent chanter ensemble. Les spécialistes s’accordent à reconnaître que le loup ne hurle pas ; il chante ! En effet, ce chant peut être considéré comme un hymne à la solidarité dans la mesure où sa loup-hurle dans LOUPfonction première est de réaffirmer la cohésion du groupe. Il se pratique pour le plaisir avec des variations constantes et propres à chaque individu, bien que celles-ci soient imperceptibles à une oreille humaine non experte. Ces diverses modulations permettent de se faire reconnaître, de transmettre des sentiments, mais aussi, à en croire Farley Mowat et les Esquimaux, à communiquer des informations parfois complexes, comme, par exemple, l’arrivée imminente d’un troupeau de caribous et sa localisation.

Même si, en ce qui concerne ces messages entre loups, la preuve reste à apporter, certains Esquimaux peuvent retrouver un troupeau de caribous à la seule écoute du loup. Force est de constater que le hurlement est un véritable langage. Quand un loup chante, les autres répondent au loin (jusqu’à quinze kilomètres). Si l’homme le fait, ils répondent également. Que peuvent-ils vouloir nous dire ? S’agit-il seulement de marquer un territoire?

Les loups hurlent ensemble pour affirmer l’unité du clan. Et pour le plaisir, surtout. Le hurlement n’est donc pas différent d’un grand chant que les hommes se réunissent pour entonner. Ph.: P. Mc Leod

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3ème Communication du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

3ème Communication du Loup dans LOUP loup-d-abyssiniePour marquer son territoire, le loup dispose d’un troisième moyen de communication très efficace : l’odorat, qu’il a quatre-vingts fois plus développé que l’homme. Comme on peut le voir faire chez le chien, pour lequel cet héritage a perdu la majeure partie de son utilité, le loup urine épisodiquement sur des souches, des branches, des rochers, aux abords de son territoire – chez un chien, cela peut rendre très longue la plus simple promenade. Au chevauchement de deux territoires adjacents, on trouve deux marques odorantes, mais un loup ne s’aventure généralement pas en territoire étranger. Les intrus, à moins d’être connus du clan, reçoivent souvent un accueil glacial mais les loups les tolèrent et leur accordent un droit de passage, voire de chasse. L’étendue d’un territoire dépend de la taille du clan et de la densité des proies. Elle est donc très variable. Elle peut aller de 50 à 1500 kilomètres carrés et connaître des mouvements en fonction des conditions du moment et des constantes fluctuations des proies. Une nouvelle fois, la capacité d’adaptation s’avère l’un des principaux atouts du loup.

En résumé, le chien qui hurle et aboie sans raison apparente, qui urine par petites doses successives le long d’une avenue, ou qui roule sur le dos pour accueillir son maître, rappelle ces trois modes de communication dont il a hérité de son ancêtre. Comprendre, voire utiliser, ces modes de communication si proches de ceux de l’être humain n’est pas impossible. Il s’agit simplement pour l’homme de se mettre à l’écoute du monde animal qui est le sien. Et le voilà qui parle aux animaux, même sauvages ! 

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Loup et moralité

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

analyse des fables d’Esope

Notice sur Esope et les fables qui lui ont été attribuées.

La vie et la patrie d’Ésope sont entourées d’obscurité. D’après !es conjectures les plus vraisemblables, ce fabuliste, Phrygien d’origine , contemporain de solon et des Pisistratides, esclave du Samien Iadmon et de Xanthus qui l’affranchit, fut précipité du haut d’un rocher dans la mer par les habitants de Delphes, qui se croyaient offensés par lui, 650 av. J.C.

Loup et moralité dans LOUP Esope_Loup_Renard_Singe_Tome_II-dd646Les fables connues sous le nom de fables d’Ésope sont-elles toutes de cet auteur, ont-elles été composées par lui, en est-il même l’inventeur?  La fable ne doit son origine ni à un peuple ni à un poëte en particulier. On la retrouve chez tous les peuples, aux premières époques de leur civilisation : la fable est pour l’homme encore enfant son premier livre de morale; elle est originaire de l’Orient ; et longtemps avant Ésope, les Grecs la connaissaient par Hésiode, Archiloque, Stésichore, etc. Maïs c’est surtout au fabuliste phrygien qu’elle doit son perfectionnement.

Il ne paraît pas toutefois qu’il ait composé ses fables comme une oeuvre d’imagination : il ne s’en servait que comme d’un moyen de persuasion. Aussi, pour ces deux motifs, est-il raisonnable de penser qu’elles étaient racontées en prose. Quoique rien ne l’indique positivement, il n’est pas moins raisonnable de croire qu’Ésope n’a pas écrit ses fables. Elles se sont propagées et transmises par la tradition orale.

On conçoit alors que toute fable dont on ne put nommer l’auteur fut attribuée à Esope. Aussi la critique est-elle dans l’impossibilité de déterminer celles qui lui appartiennent. Une chose certaine seulement, c’est qu’un certain Babrius, Babrias ou Gabrias, qu’à l’élégance et à la pureté de sa diction on croit avoir vécu vers le siècle d’Auguste, mit les fables Ésopiennes en vers Chonambiques.  On en aperçoit encore aujourd’hui des traces malgré les mutilations et les métamorphoses que ces ïambes ont subies. Car les vers de Babrius ont été remis en prose, augmentés de courtes affabulations par divers auteurs, accrus de nouvelles additions faites par le rhéteur Aphthonius, 350 ap. J.C , recueillis et probablement encore arrangés par Planude, moine de Nicomédie, 1350 ap. J.C.  Quoi qu’il en soit de tous ces changements ou altérations, le recueil des fables d’Ésope n’en est pas moins un des livres les plus propres à initier les élèves à la connaissance de la langue grecque. Cet avantage, il le doit à sa brièveté, à la pureté et à la simplicité du style, à la clarté et à l’intérêt des petits drames qui y sont représentés, et qui, sans avoir positivement une signification directe et personnelle, n’en sont pas moins autant de miroirs où chacun peut se voir agir et penser, et une succession du tableaux remplis de préceptes et d’exemples bien propres à donner pour ainsi dire une expérience anticipée.

***Notes – par une société de professeurs et d’héllenistes. Esope fables choisies – 1869.

D’un Loup et d’un Agneau.

rad13124 dans LOUPUn Loup buvant à la source d’une fontaine, aperçut un Agneau qui buvait au bas du ruisseau ; il l’aborda tout en colère, et lui fit des reproches de ce qu’il avait troublé son eau. L’Agneau, pour s’excuser, lui représenta qu’il buvait au−dessous de lui, et que l’eau ne pouvait remonter vers sa source. Le Loup redoublant sa rage, dit à l’Agneau qu’il y avait plus de six mois qu’il tenait de lui de mauvais discours.  » Je n’étais pas encore né, répliqua l’Agneau. Il faut donc, repartit le Loup, que ce soit ton père ou ta mère.  » Et sans apporter d’autres raisons, il se jeta sur l’Agneau et le dévora, pour le punir (disait−il) de la mauvaise volonté et de la haine de ses parents.

 

D’un Loup et d’un Renard.

   Le Loup avait ramassé dans sa tanière de grandes provisions, pour y subsister assez longtemps, sans être obligé d’en sortir. Le Renard eut envie d’en avoir sa part. Il vint rendre visite au Loup et lui demander des nouvelles de sa santé. Le Loup se défiant des finesses du Renard, et craignant qu’il ne voulût lui jouer quelque mauvais tour, feignit de se trouver mal, disant que son relouchevindisposition ne lui permettait pas de sortir de sa tanière, et que c’était pour se remettre qu’il se tenait en repos. Il le pria d’aller demander aux Dieux le retour de sa santé. Le Renard mal satisfait de cette réponse, et du procédé du Loup qui rompait toutes ses mesures, alla trouver un Berger, lui exposa l’état où le Loup se trouvait, et lui conseilla de venir promptement en sa tanière, où il lui serait fort aisé de le tuer, parce qu’il ne se tenait pas sur ses gardes. Le Berger persuadé par le conseil du Renard, vint attaquer le Loup, et le tua sans une grande résistance. Cette mort mit le Renard en possession de la tanière et de toutes les provisions du Loup ; mais il n’en jouit pas longtemps : le Chien du Berger survint, qui prit le Renard, et l’étrangla sur-le-champ.

 

analyse des Fables d’Esope

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Message du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Vous me dites sauvage et cruel moi le loup…

Mais, vous, les humains ; qui vous permet de me juger?
 Cerdocyon thousVous les hommes qui vous croyez civilisés, je pense que vous êtes devenus fous …

Lequel de mes congénères aurait osé imaginé créer des camps de concentration pour tuer, d’inventer une bombe pour tout raser ou de perpétuer de lâches attentats meurtriers?

Lequel d’entre nous aurait pu tout simplement penser massacrer sans merci nos amis, nos parents simplement pour qu’ils pensent autrement ou que le ton de leurs peau est différent?

Moi, le loup, je vous le prédis si rapidement vous ne vous reprenez pas, un jour arrivera ou toute vie disparaitra ne pouvant survivre à votre humaine sauvagerie…

Nous les loups, nous ne tuons que pour manger, pour survivre et nous protéger et vous nous appeler des  » bêtes  » ?!

alors, dites moi, vous, qu’est ce que vous êtes ?

Message des Loups.

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Loup de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

 

 Canis lupus dingoLes Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tygre ». Nicolas Thomas Marion-Dufresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre » mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus). La première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le 13 mai 1792, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d’Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Sydney Gazette et le New South Wales Advertiser.

 

Loup de Tasmanie dans LOUP 220px-Thylacine-tringLa première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui-même d’origine grecque θύλακος (thylakos), signifiant sac ou valise diplomatique.

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Comportement du loup de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

 Sarcophilus harrisiiOn sait peu de choses sur le comportement ou l’habitat du thylacine. Quelques observations ont été réalisées sur l’animal en captivité, mais elles sont limitées, difficilement extrapolables à son comportement dans la nature. La plupart des observations ont été faites durant la journée alors que le thylacine était un animal nocturne. Elles datent du début du XXe siècle et sont certainement biaisées car l’espèce était très stressée par les conditions de vie qui lui étaient faites et qui allaient bientôt conduire à son extinction. Certaines caractéristiques comportementales ont été déduites à partir du comportement de son proche parent, le diable de Tasmanie.

Sur le continent australien, le thylacine (loup de Tasmanie) préférait probablement vivre dans les forêts sèches d’eucalyptus, les zones humides et les prairies. Les peintures rupestres aborigènes montrent que le thylacine a vécu dans toute l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Une preuve de l’existence de l’animal en Australie vient d’une carcasse desséchée découverte dans une grotte dans la plaine de Nullarbor en Australie occidentale en 1990. La datation au carbone 14 a révélé qu’elle avait environ 3 300 ans.

En Tasmanie, il préférait les zones boisées clairsemées, sur les côtes ou à l’intérieur du pays, c’est-à-dire les endroits les plus recherchés par les colons britanniques à la recherche de zones de pâturage pour leur bétail. L’animal avait un territoire de chasse allant de 40 à 80 km² mais on a observé sur un même territoire des groupes trop nombreux pour être tous de la même famille.

Le thylacine chassait la nuit ou au crépuscule, se reposant le jour dans une petite grotte ou le creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères. Il avait tendance à se replier dans les collines et les forêts pour se reposer dans la journée et à chasser la nuit dans des prairies. Les premiers observateurs ont noté que l’animal était généralement timide et secret, effrayé par la présence de l’homme et évitant son contact, même si, parfois, il a montré quelques traits de curiosité à son égard.

Comportement du loup de Tasmanie dans LOUP 240px-Beutelwol_brehmOn a des preuves qu’il se reproduisait tout au long de l’année (découverte de petits dans la poche marsupiale toute l’année), bien que le pic de la saison de reproduction se soit situé en hiver et au printemps. Il y avait jusqu’à quatre jeunes par portée (généralement deux ou trois), que la mère transportait dans sa poche marsupiale pendant trois mois au maximum puis protégeait jusqu’à ce qu’ils aient au moins la moitié de leur taille d’adulte. Au départ, les jeunes étaient sans poils et aveugles, mais ils avaient les yeux ouverts et étaient couverts de poils au moment où ils quittaient la poche. Après leur sortie de la poche marsupiale et jusqu’à ce qu’ils soient aptes à aider leurs parents à la chasse, les jeunes restaient dans leur tanière pendant que la mère chassait. En captivité, on n’a pu élever et faire reproduire qu’une seule fois avec succès le thylacine, au zoo de Melbourne en 1899.

220px-ThylacineHobart1933 dans LOUPL’examen des articulations du coude des os conservés de cet animal laissent penser que son comportement de chasse était de type affut en solitaire plutôt qu’en meute.

On estime que son espérance de vie dans la nature était de 5 à 7 ans, bien que des spécimens aient survécu en captivité jusqu’à 9 ans.

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Loup des fables

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Des Loups et des Brebis.

  Les Loups et les Brebis, après une longue et sanglante guerre, firent une espèce de trêve, dans laquelle ils convinrent de se donner des otages de part et d’autre. Les Brebis consentirent de livrer leurs Chiens. Les Loups donnèrent aux Brebis leurs Louveteaux, qui, étant devenus plus grands, se jetèrent sur les Brebis, et les dévorèrent sans résistance, parce qu’elles n’avaient plus leurs Chiens pour venir à leur secours. Les Loups de leur côté dévorèrent les Chiens qui ne se tenaient point sur leurs gardes, et qui vivaient en assurance sur la bonne foi du traité.

Loup des fables dans LOUPAnalyse des Fables d’Esope

Du Loup et du Chien.

  Un Loup rencontra par hasard un Chien dans un bois, au commencement du jour. Il se mit à le caresser, et à lui demander de ses nouvelles il le questionna sur son embonpoint. Le Chien lui répondit que les bontés de son Maître, et les soins qu’il prenait de lui, l’avaient mis dans le bon état où il le voyait :  » Car il me nourrit, ajouta-t-il, des mets de sa table, et des viandes dont il mange lui-même ; outre cela, je dors dans un lieu couvert, et tous ceux de la maison me font tout le bien qu’ils peuvent.  » Ce discours inspira envie au Loup de s’attacher au Maître du Chien.  » Que je serais heureux, lui dit-il, de servir un Maître si commode ! Si cela m’arrivait, je croirais que ma condition est préférable à celle de toutes les autres bêtes.  » Le Chien s’offrit de le conduire à son Maître, et de le solliciter en sa faveur, pourvu qu’il se relâchât un peu de sa cruauté naturelle. Le Loup y consentit. Leurs conventions ainsi faites, ils se mirent en chemin : le jour était déjà grand. Le Loup voyant que le col du Chien était tout pelé lui en demanda la cause.  » Cela n’est rien, répliqua le Chien ; pendant la nuit j’ai la liberté tout entière, et l’on me lâche, pour aboyer aux voleurs ; mais pendant le jour on me tient à l’attache, de peur que je ne morde ceux qui entrent dans la maison de mon Maître.  » Ce discours ralentit l’ardeur du Loup ; il ne témoigna plus le même empressement pour aller trouver le Maître du Chien.  » Adieu, lui dit-il, je ne veux pas acheter à si haut prix l’amitié de ton Maître ; j ‘aime mieux jouir de ma liberté, que de faire bonne chère dans l’esclavage. « 

Analyse des Fables d’Esope

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Loups et légendes

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

Loups et légendes dans LOUP LoupPeurComment ancrer mieux une peur qu’en l’inscrivant dans les livres d’enfants. Les « petit chaperon » et autres « petits cochons » ont contribué à perpétuer une représentation noire du loup. La langue française, elle-même, véhicule les plus sombres images.

Tenter d’interroger des enfants dès la maternelle et même dans une région où l’on a plus vu de loup depuis plus d’une centaine d’années est une expérience édifiante et pourtant véridique. On peut très vite constater qu’un enfant de cinq ans a déjà une représentation du loup solidement ancrée dans son esprit. Tous, pratiquement, pensent que le loup est un animal méchant, qui mange l’homme et particulièrement, eux, les petits enfants. Une petite fille, seulement, dit timidement et avec beaucoup de réserve : « Ma maman a dit que les loups n’attaquaient pas s’ils n’étaient pas attaqués avant, sauf s’ils ont très faim. »

 Quoique exceptionnel et remarquable, au vu du reste de la classe, ceci n’est que partiellement vrai. Même affamé, le loup préférera manger des poissons, des petits rongeurs, voire même des fruits. De toute façon, il ne reconnaît pas l’homme comme proie. Pourtant, au coeur de notre culture, notre littérature, notre langue même, tout laisse à penser que le loup est un animal cruel et sanguinaire, particulièrement à l’égard des petits enfants.

  Attention : le loup n’est qu’un symbole !

 

 

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Le loup de Loupian

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

Le loup de Loupian dans LOUPLe loup est l’animal totémique de Loupian même s’il n’existe pas de légende liée à son origine. Les élèves de l’école primaire ont d’ailleurs inventé deux légendes récemment. L’origine du loup est probablement liée au latin lupus, faisant écho à l’ancien nom romain du village, Lupianus. Le loup est constitué d’une charpente en bois recouverte d’une toile marron épaisse. Sur les flancs de l’animal sont peints le blason du village ainsi que des cocardes tricolores. À l’avant, le loup est muni d’une mâchoire monstrueuse censée effrayer les enfants et pincer les jupes des jeunes femmes. Le loup est conduit par le « meneur », un homme habillé d’une veste noire, ceint d’une écharpe tricolore et coiffé d’un chapeau haut de forme. Le meneur distribue des coups de bâton au loup pour le faire avancer. Sous la carcasse de l’animal, 3 ou 4 hommes conduisent le loup, celui placé à l’avant fait claquer la mâchoire du loup à l’aide d’une corde actionnée depuis l’intérieur.

Il existait autrefois un magnifique loup argenté et chef de sa meute. Il était convoité par tous les chasseurs de la région. Le comte de Loupian décida de tenter sa chance et se lança à sa poursuite pour le capturer. Il découvrit sa tanière et fut presque en mesure de le capturer lorsque un groupe de lépreux, exclus du village, décidèrent de cacher le loup parmi eux. Ne voulant être contaminé, le comte abandonna sa chasse. Le loup reconnaissant envers les lépreux se mit à leur service. Un jour des sarrasins décidèrent d’assiéger la ville. Ils arrivèrent la nuit aux portes de la ville et décidèrent d’attaquer à l’aube. Un lépreux au courant demanda de l’aide au loup. Sa bien-aimée, saine, habitait dans le village et voulait trouver un moyen de la protéger. Ainsi le loup et sa meute décidèrent de s’installer près du campement des sarrasins et hurlèrent à la mort toute la nuit. Le matin venu, les agresseurs prirent la fuite pensant ce village maudit. Le comte reconnaissant décida d’arrêter la chasse. Le lépreux comme par magie fut guérit et pu rejoindre sa bien aimée. C’est ainsi que le loup est devenu l’animal totémique de ce village.

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Les enfants et le loup

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

Le Petit Chaperon rougeIllustration de Jessie Willcox Smith, 1911La peur, incontestablement, est installée dès la plus tendre enfance. Elle possède donc un ancrage des plus solides. Dans une vie, l’influence des premières lectures, bien souvent faites, et donc créditées dans les esprits enfantins, par les parents, est partout reconnue. C’est d’ailleurs pourquoi celles-ci se voient truffées de morales simples pour les enfants. Quoi de plus marquant que son premier livre, sa première histoire ? On se souviendra toujours du petit chaperon rouge, ou alors, et c’est pire, il est juste rangé, pas loin, dans notre inconscient, comme toutes ces choses que l’on a apprises et que l’on croit avoir tout à fait oubliées.

Et si ce n’est pas « Le petit chaperon rouge« , ce sera « Pierre et le loup« , « Les trois petits cochons« , « La chèvre de Monsieur Seguin« , « Les fables de La Fontaine« , ou autres histoires d’ogres dans des forêts sombres et dangereuses, jusqu’au loup de Tex Avery. Dans la littérature, le cinéma, la poésie (« Les loups » de Verlaine), ou la chanson (« Les loups sont entrés dans Paris » de Serge Reggiani mais surtout « Qui a peur du grand méchant loup ? »), le symbole a été très largement exploité, à des fins intéressées, comme dans le cas de l’Eglise, et cela bien avant Perrault et jusqu’à Hollywood. Mais ce qu’il convient de remarquer, c’est que les auteurs de ces fabulations et autres récits partagent tous cette caractéristique essentielle qu’ils n’ont jamais véritablement côtoyé l’animal.

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Psychanalyse : peur du loup

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

Psychanalyse : peur du loup dans LOUP 200px-Little_Red_Riding_Hood_by_DarleyLes contes de fées ont joué, dans notre enfance à tous, un rôle primordial. Ils nous ont charmé et, par la même occasion, ont eu une influence profonde sur nos premières représentations du monde et de nous-mêmes. Ainsi, Charles Dickens n’hésite pas à leur attribuer une part de son génie créateur et à leur rendre hommage en ces termes : «  le petit chaperon rouge a été mon premier amour. Je sens que si j’avais pu l’épouser, j’aurais connu le parfait bonheur ». Selon Bettelheim, héritier Freudien, « l’imagerie des contes de fées, mieux que tout au monde, aide l’enfant à accomplir sa tâche la plus difficile, qui est aussi la plus importante : parvenir à une conscience plus mûre afin de mettre de l’ordre dans les pressions chaotiques de son inconscient ». (Bettelheim, 1976, 39).

De même, Marie-Louise von Franz, disciple de Jung, voit dans les contes de fées une représentation de l’inconscient : «  Les contes de fées expriment de façon extrêmement sobre et directe les processus psychiques de l’inconscient collectif ». (von Franz, 1990, 11). Cet inconscient collectif constitue un fond commun à l’humanité tout entière. Par opposition à l’inconscient personnel qui contient les souvenirs subliminaux, oubliés ou refoulés d’un individu, l’inconscient collectif se forme d’éléments propres à tous les hommes.                                                                                                                 

Agoutis sur l'île Royale, en Guyane.   Si les psychanalystes s’accordent sur l’intérêt et l’importance des contes de fées aussi bien dans leurs études que dans les esprits humains, ils divergent dans leurs méthodes d’interprétation. En ce qui concerne le loup, les héritiers Freudiens et Jungiens semblent se rejoindre pour attribuer au loup des contes de fées les pulsions dites « animales » c’est-à-dire dévorantes et sexuelles, ainsi que des instincts primaires tels que la colère, la cruauté, la jalousie… L’analyse Freudienne assimilera le symbole du loup au « ça ». Jung, quant à lui, y verra une image archétypale : « l’ombre et le mal ». Dans les deux cas, il s’agit d’une part de l’homme refoulée, celle qui, liée au corps, justement, s’oppose à la raison, ou plutôt au culte de la rationalité, tel que pratiqué dans nos sociétés occidentales.                                                                       

Jung et Freud vont se rejoindre de façon décisive dans le cas qui nous occupe sur la notion de colère, puisque l’on évoque souvent la « colère des éleveurs » face au loup. « Se mettre en colère correspond toujours à un abaissement de conscience, sorte de saut dans des réactions primitives ou même animales. (…) Toutes les pulsions obscures ne se prêtent pas à la rédemption. Certaines, saturées de mal, ne peuvent être laissées libres d’agir et doivent être sévèrement réprimées. (…) Il existe des germes mortels qui peuvent détruire l’être humain et auxquels il est nécessaire de résister ; il faut, de temps à autre, agir durement et ne pas accepter tout ce qui monte de l’inconscient. » (von Franz, 1990, 160).

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Loup en Papouasie

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

 Thylacinus cynocephalus au zoo de New York en 1902Bien que le loup de Tasmanie soit officiellement considéré disparu, de nombreuses personnes pensent que l’animal existe encore. Des personnes prétendent régulièrement l’avoir vu en Tasmanie, sur le continent australien et même dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée près de la frontière avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La mort accidentelle d’un jeune mâle sur la côte occidentale de la Tasmanie en 1961, soit 25 ans après sa date d’extinction officielle, contribua à enflammer les imaginations. L’association pour la recherche sur les espèces rares de la faune australienne déclare disposer de 3 800 rapports de personnes ayant déclaré avoir vu l’animal en Australie depuis 1936, date de sa disparition officielle, tandis que le centre australien sur la recherche des animaux mystérieux en a enregistrés 138 jusqu’en 1998, et que l’administration chargée de l’environnement en Australie-Occidentale en a enregistrés 65 dans son secteur sur la même période. Les chercheurs indépendants Buck et Joan Emburg, après compilation d’un certain nombre de sources, déclarent disposer de 360 observations en Tasmanie et 269 sur le continent australien après la dernière observation officielle. Sur le continent, les observations sont le plus souvent signalées dans le sud du Victoria.

Loup en Papouasie dans LOUP 240px-Beutelwol_brehmDes rapports déclarant avoir vu des renards (introduits pour la première fois en 1864, puis aux environs de l’an 2000) sont pris très au sérieux en Tasmanie alors qu’on a peu de preuves de la présence de l’espèce sur l’île. Alors que le groupe de travail sur la présence de renards en Tasmanie reçoit des subventions gouvernementales, il n’y en a plus pour les recherches sur le loup de Tasmanie. La difficulté de localiser les renards dans la nature sauvage tasmanienne donne des chances à la survie du thylacine dans des zones non habitées par l’homme.

Bien que de nombreuses observations aient été immédiatement récusées, certaines ont retenu fortement l’attention. En 1982, un chercheur du département des parcs et de la faune de Tasmanie, Hans Naarding, a pu observer pendant trois minutes un animal qu’il pensait être un thylacine, la nuit dans un site près d’Arthur River dans le nord-ouest de l’État. L’observation a conduit à une vaste campagne de recherche d’une durée d’une année financée par le gouvernement, mais en vain En janvier 1995, un autre agent des parcs et de la faune a déclaré avoir vu un thylacine dans la région de Pyengana dans le nord-est de la Tasmanie aux premières heures du matin. Mais les recherches entreprises n’ont révélé aucune trace de l’animal En 1997, des habitants et des missionnaires vivant près du Puncak Jaya en Nouvelle-Guinée occidentale, ont déclaré avoir vu des thylacines. La population locale connaissait apparemment leur existence depuis de nombreuses années, mais n’en avait jamais parlé.

220px-Thylacine-chicken dans LOUPEn février 2005, Klaus Emmerichs, un touriste allemand, a affirmé avoir pris des photos numériques d’un thylacine vu près du lac Saint Clair mais l’authenticité des photos n’a pas été établie. Les photos n’ont été publiées qu’en avril 2006, quatorze mois après l’observation. Les photographies, qui ne montrent que l’arrière de l’animal, ne sont pas, pour ceux qui les ont étudiées, une preuve de son existence.

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Chasse au loup

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

 Thylacine (Thylacinus cynocephalus)En 1983, Ted Turner a offert une récompense de 100 000 dollars australiens à qui apporterait la preuve de l’existence actuelle du loup de Tasmanie. Mais, en réponse à une lettre envoyée par un chercheur sur le thylacine, Murray McAllister, en 2000, Turner a indiqué que la récompense avait été supprimée. En mars 2005, le magazine australien d’information The Bulletin, dans le cadre de son 125e anniversaire, a offert 1 250 000 dollars de récompense à qui capturerait un thylacine vivant sans le blesser. Lorsque l’offre est arrivée à son terme, fin juin 2005, personne n’avait pu produire de preuve de l’existence de l’animal. Une prime de 1,75 million de dollars a, par la suite, été offerte par un voyagiste de Tasmanie, Malcolm Stewart. Mais le piégeage du loup de Tasmanie est illégal aux termes de la loi, de sorte que toute récompense pour sa capture n’est pas valide, car aucun permis de piégeage n’a été accordé.

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Loup et mythologie

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

Avant d’inspirer la terreur et de devenir un des démons du Moyen Age, le loup, craint pour sa sauvagerie mais admiré pour sa force et son adresse, joua un rôle dans de nombreuses mythologies.

 Lycalopex culpaeusLes Romains le consacrèrent à Mars, dieu de la Guerre, qui fit nourrir par une louve les jumeaux Remus et Romulus, fondateur de la Ville éternelle, et en firent un des emblèmes de la légion romaine. Si, lorsqu’un loup pénétrait dans le temple de Jupiter ou dans le Capitole, les Romains purifiaient la ville entière, ils considéraient néanmoins, aux dires de Pline, qu’apercevoir sur sa droite un loup ayant la gueule pleine était un des présages les plus favorables. A Rome toujours, de la graisse de loup frottée sur la porte de la maison des nouveaux époux leur portait bonheur. Dans l’ancienne Germanie, où les guerriers se nourrissaient de loup pour acquérir ses qualités (force, rapidité, endurance), l’animal fut également l’attribut du dieu de la Guerre scandinave Odin : un des frontons du Walhalla, séjour des guerriers les plus valeureux morts au combat, était orné d’une tête de loup. Selon la mythologie scandinave, « la fin du monde surviendra le jour où les deux puissants loups lancés à la poursuite de la lune et du soleil parviendront à les dévorer. Ces fauves sont deux des nombreux loups nés de l’accouplement d’une sorcière de la Terre et du loup Fenrir. Celui-ci, enchaîné par les dieux, une épée en travers de la gueule, se délivrera lors du Crépuscule des Dieux, annoncé par une guerre mondiale et un tremblement de terre : il engloutira alors dans sa gueule crachant des flammes le dieu Odin et son cheval Sleipnir, avant d’avoir lui-même la mâchoire écrasée par Vidarr le Silencieux ». Parce que son regard transperce les ténèbres et qu’il se met en chasse au lever du jour, les Egyptiens l’associaient au culte solaire : Upuaut, dieu loup, guidait la barque de Rê. Les Grecs le consacraient au dieu de la Lumière, Apollon, appelé parfois Apollon Lokogénès (« né du loup ») parce que sa mère Léto, enceinte de Zeus, aurait rencontré un loup pendant sa grossesse. Apollon, tout comme sa soeur jumelle Artémis, était invoqué pour protéger les troupeaux contre ces fauves.

Loup et mythologie dans LOUP 220px-Falklandwolf_Dusicyon_culpaeusAu Moyen Age, dans tous l’Occident chrétien, le loup devient l’animal le plus redouté. Pour les démonologues, le loup, synonyme de sauvagerie et de cruauté (la louve symbolisant pour sa part la débauche ou le dévergondage), est l’incarnation du diable, et de tous les animaux, celui dont il préférait prendre l’apparence, notamment pour présider le sabbat. Pour aller au sabbat, les sorciers se transforment en loups et les sorcières portent des jarretières en peau de l’animal. En Espagne, il est la monture des sorciers qui le chevauchent la tête tournée vers sa queue sur laquelle ils ont placé une chandelle pour éclairer le chemin. On a accusé certains sorciers, et de nombreux bergers, de rassembler des loups pour commettre des forfaits. Parmi les magiciens capables de se faire obéir et suivre des loups, le meneur de loups, soupçonné également de se changer en loup-garou, était le plus craint car il avait le pouvoir de les envoyer dans les bergeries et les pâtures pour dévorer les moutons. En Normandie, on le reconnaît à ses gants rouges et au fait qu’il ne prononce pas un mot. Le meneur de loup frappe parfois, la nuit tombée, à la porte des fermes isolées; qui lui refuse l’hospitalité court le risque de voir décimer tout son troupeau. On mentionne l’existence de loups sataniques dans de nombreuses régions : en Ardenne avec le loup blanc, a Bayeux avec le grand loup noir. Rappelons que la bête du Gévaudan, créature mystérieuse et cruelle qui fit des ravages à la fin de XVIIIème siècle dans la région du Massif central (cent personnes tuées entre 1764 et 1767) ressemblait à un loup.

200px-Dore_ridinghood dans LOUPLes contes, le décrivant comme le mangeur d’enfants par excellence (notamment le célèbre Petit Chaperons rouge) et des créatures sans défense (comme la chèvre de Monsieur Seguin), n’ont pas amélioré sa réputation. Sans oublier que le mythe de loup-garou renforçait son caractère maléfique.

Cependant, les rapports entre les hommes et le loup n’ont pas été uniquement fondés sur la haine, et bien que la croyance générale en ait fait une créature diabolique, les Amérindiens, quand à eux avaient une vision bien différente du loup : Dans la mythologie des Ojibwas, ce sont les loups qui ont appris à chasser à Nanabush, fils du Vent d’ouest et d’une mortelle. Il apprit leurs méthodes, mais aussi le tabou interdisant de tuer inutilement le gibier. Comme Nanabush était incapable de suivre la meute qui poursuivait un caribou, il fut laissé avec Tooth, le petit-fils de la louve qui menait la meute. Elle leur dit d’aller chasser l’élan dans la vallée mais de ne prendre que la viande qu’ils pourraient manger. Grisés par la chasse, ils oublièrent la mise en garde de la louve. Pour les punir, Manitou, le Grand Esprit, se lança à leur poursuite. Tooth, le jeune loup impétueux, fut pris et tué, mais Nanabush vola la peau de Tooth aux esprits. Comme il était lui-même un demi-dieu, il ramena le loup à la vie. Tooth avait parcouru les chemins de la mort et il en instruisit Nanabush afin qu’il transmette ce savoir à son peuple. Lorsque Tooth lui eut décrit les traîtres chemins du paradis, Nanabush le renvoya au pays des morts où, depuis, il guide les âmes qui entreprennent le voyage vers un monde meilleur. La légende enseigne donc que le loup est notre frère, notre maître en chasse, notre complice dans le crime et notre guide vers le paradis. Cette légende confirme bien que l’homme a peut-être beaucoup appris du loup.

 Chacal à flancs rayés (Canis adustus)Dès les origines, hommes et loups sont très semblables. Ce sont des prédateurs placés au sommet de la pyramide. Les tribus humaines et les meutes de loups sont formées autour d’un noyau familial. une structure sociale rigide et forte gouverne la société et organise la chasse (qui est la condition de la survie de cette société). Les chefs sont choisis parmi les plus astucieux ou parmi les plus forts. La cohésion du groupe, l’ordre et la discipline sont maintenus par divers rites complexes. La légende des Ojibwas nous offre un point de vue non européen qui tranche nettement avec les comportements de haine envers le loup des civilisations occidentales. Les Ojibwas et d’autres peuples aborigènes ont démontré que les loups et les hommes peuvent vivre les uns à côté des autres, et que les hommes qui n’ont pas pour seule ambition de « conquérir » la nature comprennent parfaitement la parenté qui nous relie à notre frère le loup. Nulle part dans la mythologie des aborigènes d’Amérique du Nord il n’y a un exemple de peur du loup.

Un des meilleurs moyens pour identifier un loup-garou était de retrouver chez un homme une balle (ou une flèche) qui avait blessé ou tué la créature. Seule une balle bénite ou en argent pouvait en venir à bout. Pour certains, « la lycanthropie est la faculté que possèdent certains sorciers d’extérioriser leur corps astral sous une forme animale ».

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Loup à crinière

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

 Chrysocyon brachyurusPerché sur de grandes pattes, le loup à crinière a un régime très particulier: ses repas sont composés d’environ 50% de fruits. Il complète cela avec des petits rongeurs, des insectes ou des oiseaux. Il chasse toujours en solitaire. Les causes de son extinction sont connues: collision avec les voitures, maladies transmises par les chiens, tirs de fermier (mais il ne s’attaque pratiquement jamais aux animaux domestiques). Les loups à crinière ne seraient plus, ces jours-ci, que deux mille à vivre à l’état sauvage.

Le loup à crinière doit surtout son nom à la présence d’une longue et abondante toison noire sur son encolure et sur ses épaules. Par ailleurs, son allure et son aspect de loup, bien qu’il puisse d’ailleurs aussi ressembler à un renard à longues pattes, conforte cette appellation. Sa queue est relativement courte, les oreilles sont redressées, et le pelage — de texture plus souple que chez les autres canidés — ne comporte pas de sous-poil. Les longues pattes du loup à crinière ne seraient rien d’autre qu’une adaptation à son milieu de vie essentiellement constitué par de hautes herbes, la pampa.

Le loup à crinière se reproduit généralement à partir de l’âge de 2 ans, bien qu’il puisse atteindre sa maturité sexuelle lors de sa première année. Les femelles ont une portée par an, entre juin et septembre. Les loups à crinière s’installent dans des terriers aménagés sous un couvert suffisant. On ignore le rôle des mâles dans l’éducation des jeunes chez les individus vivant en liberté, mais en captivité, on a remarqué qu’ils les nourrissaient par régurgitation. Les couples semblent être monogames, vivant dans des territoires d’un ordre de 30 km², d’après une étude menée sur deux couples.

Chrysocyon brachyurus2.jpgIl vit en Amérique du sud (sud du Brésil, Paraguay, nord de l’Argentine, Bolivie). Dans les prairies et forêts broussailleuses.

  • Dimensions : Longueur de 124 cm à 132 cm. Sa queue est d’une longueur de 28 à 45 cm et son poids varie de 20 à 23kg. Pas de variation géographique ni de dimorphisme sexuel.

Son pelage : roux chamois, avec des « chaussettes » noires, museau et crinière noirs, dessous du menton blanc, de même que l’intérieur des oreilles et le bout de la queue. Les nouveau-nés sont noirs, avec l’extrémité de la queue blanche.

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Loup d’Abyssinie

Posté par othoharmonie le 9 mars 2012

 

 Canis simensisLe loup d’Abyssinie (Canis simensis), encore appelé Loup d’Éthiopie, Cabéru, Chacal du Simien ou même kebero en amharique, est le deuxième canidé le plus rare au monde (après le Loup rouge) : il en reste moins de 500 individus à l’état sauvage, dont 300 dans le parc national du mont Balé (au centre de l’Éthiopie, dans les Bale Mountains, à environ 4500 m d’altitude) et aucun en captivité.

Il est classé en danger d’extinction par l’UICN

Ces loups, qui se nourrissent essentiellement de rongeurs (notamment en chassant le rat-taupe géant) vivent en groupes familiaux.

Pressions sur l’espèce

Une partie importante des derniers représentants de l’espèce ont été victimes dans le Parc national du mont Balé d’une épizootie.
Entre fin septembre 2003 et janvier 2004, la rage a tué 65 individus parmi les loups, soit plus des trois quarts de la population de la région de la vallée du Web. La rage pourrait avoir été introduite par les chiens de bergers qui viennent faire paître leurs troupeaux dans le parc.

Loup d'Abyssinie dans LOUP 320px-Canis_simensis_-Simien_Mountains%2C_Ethiopia-8Gravement menacés par cette épizootie de rage, un programme de vaccination soutenu financièrement par la CEPA a été mis en place dans la Vallée du Web dès novembre 2003 par le Programme de conservation du loup d’Éthiopie.

Leurs effectifs ont été considérablement diminués ces dernières années, principalement du fait des maladies transmises par les chiens et l’augmentation de l’activité pastorale sur les hauts plateaux. Il ne resterait à l’heure actuelle qu’une douzaine de meutes, représentant environ 500 individus.

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