Allégorie de la Grenouille
Posté par othoharmonie le 31 mars 2012
L’allégorie de la grenouille utilise une soi-disant observation du XIXe siècle sur le comportement d’une grenouille placée dans de l’eau chauffée doucement pour illustrer un phénomène d’accoutumance progressive conduisant à ne pas réagir à une situation grave. En pratique, les expériences montrent que la grenouille cherche au contraire à s’échapper alors que si celle qui est plongée directement dans l’eau très chaude elle meurt.
L’allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le comportement d’une grenouille placée dans un récipient d’eau chauffée progressivement pour illustrer le phénomène d’accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave.
Cette thèse se base sur l’idée que si l’on plongeait subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échapperait d’un bond alors que si on la plongeait dans l’eau froide et qu’on portait très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdirait ou s’habituerait à la température et finirait ébouillantée.
Cette allégorie cherche à illustrer des phénomènes de prises d’habitudes se révélant dans des situations de crise — récurrentes ou sous forme de continuum. En ce sens, elle est une variante psychologique de l’habituation.
Par exemple, elle peut expliquer les mécanismes de résignation des femmes battues.
Elle a été remise au goût du jour par l’ouvrage « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite… et autres leçons de vie », d’Olivier Clerc (JC Lattès, 2005), traduit dans 10 langues et popularisée en économie par Michel Debaig et Luis Maria Huete, sous le nom de Paradoxe de la grenouille, pour expliquer les contradictions culturelles et habitudes de pensée qui menacent les entreprises.
L’allégorie de la grenouille est utilisée par Al Gore dans le film Une vérité qui dérange pour illustrer la manière dont l’humanité court à sa perte si elle ne réagit pas au lent réchauffement climatique de la planète.
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Portant ses deux enfants dans les bras, la Latone de Tintoretto domine en position debout les paysans qui se retrouvent accroupis, pataugeant dans l’eau. Telle une sorcière faisant un geste magique, Latone et les paysans en voie de transformation ne sont que des détails qu’il faut rechercher à l’intérieur du paysage imaginaire de Roelandt Savery Encerclée par des individus athlétiques, la Latone de Francesco Albani fait un geste in extremis destiné à se protéger et à sauver ses enfants. De manière similaire à la composition de Roelandt Savery, une végétation luxuriante entoure Latone, confrontée avec des paysans menaçants mais déjà rendus inoffensifs par leur métamorphose. La belle composition d’Antonio Carracci confronte une Latone au sein dénudé aux paysans ébahis sur un fond d’une végétation éparse au bord d’une rivière. Les paysans du tableau de David Teniers (Le Jeune) brandissent des haches face à une Latone séraphique qui invoque les anges du ciel. Ultérieurement, on va assister à l’apparition de compositions plus théâtrales, au goût de l’époque, en particulier celles de Johann Georg Platzer, et de Johann Baptist Zimmermann.