La Pieuvre, le poulpe
Posté par othoharmonie le 22 mars 2012
Le poulpe ou octopus est un vieux compagnon des “Peuples de la Mer et du Nord” qui l’héritèrent de leurs ancêtres constructeurs des Mégalithes et des Crétois récemment submergés. La pieuvre est en effet gravée sur les parois des dolmens bretons (Gavr’Inis) et omniprésente dans la décoration plus tardive du palais de Minos en Crête et dans les ruines de Santorin détruite, d’abord par l’explosion de la caldéra de Théra, puis par les reflux du raz de marée…
On la trouve aussi dans la figuration grecque classique (tardive) de la Gorgone
Méduse qui, nous pensons, représente une survivante du raz de marée – une soleil immergée, puis renaissante et moqueuse, avec des civelles dans ses cheveux – figure/ eidolon dont on ne parle pas sauf par périphrase, qui est donc un “tabou” qu’on ne saurait regarder en face sans périr : elle vous paralyse, vous pétrifie, vous donne des affres, elle est “affreuse” en un mot… c’est une incube !
Au Moyen Âge, la pieuvre mégalithique fut appelée “porte des enfers”.
En Basse Bretagne chrétienne, on l’appelle Minard, création du Diable (§ in art.
Église) ou bien “enfant du diable”. En Allemagne elle a donné naissance aux légendes (forcément exagérées) du Kraken, d’où l’expression “dire des Krakes” tel le fameux Baron de Mûnchausen – premier film UFA en couleurs “véritables” (Agfa) qui réapparut le 1er Janvier 07 après avoir été taboué depuis… 1943 !
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