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Loup communicateur

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012


Loup communicateur dans LOUP loupfs_09Une caresse, un regard, un remerciement, un gémissement… Ou alors un grognement, une démarche, un simulacre de morsure… Tout est communication chez le loup.

 L’entente et la compréhension qui habitent un clan de loups ont beaucoup surpris les observateurs. L’homme qui croit encore parfois détenir le monopole du langage et tente même de se définir comme tel est loin d’imaginer le monde communicationnel qui entoure le loup. Tout comme c’est le cas entre les hommes – même mieux selon certains -, les messages passent entre les loups avec une grande transparence. Dans le silence des gestes, des odeurs, des attitudes et des yeux ou par de violents aboiements, de doux gémissements ou de grands hurlements, le clan garde constamment le contact avec tous ses membres.

 Apothéose de la communication, le hurlement a pour fonction première de réaffirmer les liens qui unissent les loups du clan : comme un grand chant.                                                                                      

Le loup hurle pour différentes raisons. La principale : le plaisir. Le plus souvent, les loups hurlent ensemble pour affirmer les liens du clan. Encore une fois, c’est le plaisir qui les y conduit. D’ailleurs, le loup ne hurle pas, dit-on. Il chante.

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L’expression du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

« Ce qui me frappe le plus chez les loups après de nombreuses observations, c’est leur bon caractère », explique Adolph Murie, l’homme qui réalisa la toute première étude scientifique sur les loups. (SAVAGE, 1996, 37).

L'expression du Loup dans LOUP to1uf0j6 Les spécialistes appuient régulièrement ce propos. Ils mettent en évidence une patience hors du commun à travers les difficultés inhérentes à toute vie en communauté : les louveteaux qui jouent à mordre les oreilles des adultes, à se tirer la queue mutuellement, celui qui s’arroge la meilleure part du festin, puis la meilleure place dans la tanière… Tout cela se passe sans heurt au sein du clan.

Au départ de cette légendaire patience des loups entre eux, on identifie généralement, comme facteur prépondérant, la transparence des communications. « Je n’ai jamais vu un animal aussi expressif », disait Jim Brandenburg. (SAVAGE, 1996, 40). On s’en étonnera très certainement, à l’instar de Farley Mowat, juste avant de revenir sur ses conceptions : « Je croyais que l’homme était le seul animal à avoir développé une communication complexe.» (MOWAT, 1974, 149).

Tout commence au niveau du visage. En effet, à bien des égards, le faciès éloquent du loup est comparable au visage humain. Chez les Inuits, d’après une légende autochtone, les esprits tentèrent de changer tous les animaux en êtres humains mais ils n’y parvinrent qu’avec les yeux du loup. Les marques noires et blanches autour d’eux accentuent encore les traits expressifs de l’animal. Le loup se rendra donc très compréhensible à l’homme par les moyens tout à fait comparables qu’ils ont tous deux pour exprimer leurs sentiments.                                                                                                                                                                                                                                      

Ainsi, par exemple, un loup qui est sûr de lui et veut paraître menaçant, ouvrira grands les yeux, plissera le museau et le front, dressera les oreilles, portera la queue haute et montrera les dents. A l’inverse, le loup qui a peur portera les oreilles couchées, la queue basse, le front lisse, les yeux plissés et les dents dissimulées. Si nécessaire, pour achever de se soumette à l’autorité du père du clan, un jeune loup roulera sur le dos devant lui. Entre ces deux extrêmes, le loup possède un très large éventail de subtilités physionomiques et d’attitudes corporelles (voir infra) qui rendent la communication claire et efficace et contribuent largement à la cohésion du clan. Le système social qui régit la vie des loups montre que le langage du corps est le premier moyen de communication en son sein.

 

Un visage pour communiquer. L’expressivité du loup étonne souvent. Ph.: H. Westerling

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Mélodie du hurlement du loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Mélodie du hurlement du loup dans LOUP loupD’une manière plus classique, ou au moins plus évidente pour l’homme, les sons constituent un second moyen de communication. Entre eux, les loups l’utilisent pour exprimer des sentiments, pour se retrouver ou pour rassurer les petits, par exemple. Mais celui-ci a une plus large portée et servira donc également comme contact entre les clans. En réalité, ces sons sont très divers : jappements, grognements, grondements, geignements, vagissements, gémissements, glapissements… Sans oublier le plus célèbre d’entre eux, le hurlement, dont la force évocatrice a un effet fascinant sur l’homme. Le loup, contrairement aux idées reçues, peut hurler à tout moment de la journée, bien que l’on puisse lui remarquer une préférence pour l’aube et le crépuscule. La pleine lune, c’est plutôt le choix du conteur ou du photographe.

Si le loup hurle à différents moments, il le fait aussi pour différentes raisons : rallier le clan, prévenir de sa présence un autre clan, exhorter le clan avant la chasse, mais aussi par plaisir… En vérité, le loup n’a pas toujours besoin de raisons pour hurler. La solitude en est une mais, encore une fois, malgré les légendes, ce cas est des plus rares. Les loups préfèrent chanter ensemble. Les spécialistes s’accordent à reconnaître que le loup ne hurle pas ; il chante ! En effet, ce chant peut être considéré comme un hymne à la solidarité dans la mesure où sa loup-hurle dans LOUPfonction première est de réaffirmer la cohésion du groupe. Il se pratique pour le plaisir avec des variations constantes et propres à chaque individu, bien que celles-ci soient imperceptibles à une oreille humaine non experte. Ces diverses modulations permettent de se faire reconnaître, de transmettre des sentiments, mais aussi, à en croire Farley Mowat et les Esquimaux, à communiquer des informations parfois complexes, comme, par exemple, l’arrivée imminente d’un troupeau de caribous et sa localisation.

Même si, en ce qui concerne ces messages entre loups, la preuve reste à apporter, certains Esquimaux peuvent retrouver un troupeau de caribous à la seule écoute du loup. Force est de constater que le hurlement est un véritable langage. Quand un loup chante, les autres répondent au loin (jusqu’à quinze kilomètres). Si l’homme le fait, ils répondent également. Que peuvent-ils vouloir nous dire ? S’agit-il seulement de marquer un territoire?

Les loups hurlent ensemble pour affirmer l’unité du clan. Et pour le plaisir, surtout. Le hurlement n’est donc pas différent d’un grand chant que les hommes se réunissent pour entonner. Ph.: P. Mc Leod

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3ème Communication du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

3ème Communication du Loup dans LOUP loup-d-abyssiniePour marquer son territoire, le loup dispose d’un troisième moyen de communication très efficace : l’odorat, qu’il a quatre-vingts fois plus développé que l’homme. Comme on peut le voir faire chez le chien, pour lequel cet héritage a perdu la majeure partie de son utilité, le loup urine épisodiquement sur des souches, des branches, des rochers, aux abords de son territoire – chez un chien, cela peut rendre très longue la plus simple promenade. Au chevauchement de deux territoires adjacents, on trouve deux marques odorantes, mais un loup ne s’aventure généralement pas en territoire étranger. Les intrus, à moins d’être connus du clan, reçoivent souvent un accueil glacial mais les loups les tolèrent et leur accordent un droit de passage, voire de chasse. L’étendue d’un territoire dépend de la taille du clan et de la densité des proies. Elle est donc très variable. Elle peut aller de 50 à 1500 kilomètres carrés et connaître des mouvements en fonction des conditions du moment et des constantes fluctuations des proies. Une nouvelle fois, la capacité d’adaptation s’avère l’un des principaux atouts du loup.

En résumé, le chien qui hurle et aboie sans raison apparente, qui urine par petites doses successives le long d’une avenue, ou qui roule sur le dos pour accueillir son maître, rappelle ces trois modes de communication dont il a hérité de son ancêtre. Comprendre, voire utiliser, ces modes de communication si proches de ceux de l’être humain n’est pas impossible. Il s’agit simplement pour l’homme de se mettre à l’écoute du monde animal qui est le sien. Et le voilà qui parle aux animaux, même sauvages ! 

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Loup et moralité

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

analyse des fables d’Esope

Notice sur Esope et les fables qui lui ont été attribuées.

La vie et la patrie d’Ésope sont entourées d’obscurité. D’après !es conjectures les plus vraisemblables, ce fabuliste, Phrygien d’origine , contemporain de solon et des Pisistratides, esclave du Samien Iadmon et de Xanthus qui l’affranchit, fut précipité du haut d’un rocher dans la mer par les habitants de Delphes, qui se croyaient offensés par lui, 650 av. J.C.

Loup et moralité dans LOUP Esope_Loup_Renard_Singe_Tome_II-dd646Les fables connues sous le nom de fables d’Ésope sont-elles toutes de cet auteur, ont-elles été composées par lui, en est-il même l’inventeur?  La fable ne doit son origine ni à un peuple ni à un poëte en particulier. On la retrouve chez tous les peuples, aux premières époques de leur civilisation : la fable est pour l’homme encore enfant son premier livre de morale; elle est originaire de l’Orient ; et longtemps avant Ésope, les Grecs la connaissaient par Hésiode, Archiloque, Stésichore, etc. Maïs c’est surtout au fabuliste phrygien qu’elle doit son perfectionnement.

Il ne paraît pas toutefois qu’il ait composé ses fables comme une oeuvre d’imagination : il ne s’en servait que comme d’un moyen de persuasion. Aussi, pour ces deux motifs, est-il raisonnable de penser qu’elles étaient racontées en prose. Quoique rien ne l’indique positivement, il n’est pas moins raisonnable de croire qu’Ésope n’a pas écrit ses fables. Elles se sont propagées et transmises par la tradition orale.

On conçoit alors que toute fable dont on ne put nommer l’auteur fut attribuée à Esope. Aussi la critique est-elle dans l’impossibilité de déterminer celles qui lui appartiennent. Une chose certaine seulement, c’est qu’un certain Babrius, Babrias ou Gabrias, qu’à l’élégance et à la pureté de sa diction on croit avoir vécu vers le siècle d’Auguste, mit les fables Ésopiennes en vers Chonambiques.  On en aperçoit encore aujourd’hui des traces malgré les mutilations et les métamorphoses que ces ïambes ont subies. Car les vers de Babrius ont été remis en prose, augmentés de courtes affabulations par divers auteurs, accrus de nouvelles additions faites par le rhéteur Aphthonius, 350 ap. J.C , recueillis et probablement encore arrangés par Planude, moine de Nicomédie, 1350 ap. J.C.  Quoi qu’il en soit de tous ces changements ou altérations, le recueil des fables d’Ésope n’en est pas moins un des livres les plus propres à initier les élèves à la connaissance de la langue grecque. Cet avantage, il le doit à sa brièveté, à la pureté et à la simplicité du style, à la clarté et à l’intérêt des petits drames qui y sont représentés, et qui, sans avoir positivement une signification directe et personnelle, n’en sont pas moins autant de miroirs où chacun peut se voir agir et penser, et une succession du tableaux remplis de préceptes et d’exemples bien propres à donner pour ainsi dire une expérience anticipée.

***Notes – par une société de professeurs et d’héllenistes. Esope fables choisies – 1869.

D’un Loup et d’un Agneau.

rad13124 dans LOUPUn Loup buvant à la source d’une fontaine, aperçut un Agneau qui buvait au bas du ruisseau ; il l’aborda tout en colère, et lui fit des reproches de ce qu’il avait troublé son eau. L’Agneau, pour s’excuser, lui représenta qu’il buvait au−dessous de lui, et que l’eau ne pouvait remonter vers sa source. Le Loup redoublant sa rage, dit à l’Agneau qu’il y avait plus de six mois qu’il tenait de lui de mauvais discours.  » Je n’étais pas encore né, répliqua l’Agneau. Il faut donc, repartit le Loup, que ce soit ton père ou ta mère.  » Et sans apporter d’autres raisons, il se jeta sur l’Agneau et le dévora, pour le punir (disait−il) de la mauvaise volonté et de la haine de ses parents.

 

D’un Loup et d’un Renard.

   Le Loup avait ramassé dans sa tanière de grandes provisions, pour y subsister assez longtemps, sans être obligé d’en sortir. Le Renard eut envie d’en avoir sa part. Il vint rendre visite au Loup et lui demander des nouvelles de sa santé. Le Loup se défiant des finesses du Renard, et craignant qu’il ne voulût lui jouer quelque mauvais tour, feignit de se trouver mal, disant que son relouchevindisposition ne lui permettait pas de sortir de sa tanière, et que c’était pour se remettre qu’il se tenait en repos. Il le pria d’aller demander aux Dieux le retour de sa santé. Le Renard mal satisfait de cette réponse, et du procédé du Loup qui rompait toutes ses mesures, alla trouver un Berger, lui exposa l’état où le Loup se trouvait, et lui conseilla de venir promptement en sa tanière, où il lui serait fort aisé de le tuer, parce qu’il ne se tenait pas sur ses gardes. Le Berger persuadé par le conseil du Renard, vint attaquer le Loup, et le tua sans une grande résistance. Cette mort mit le Renard en possession de la tanière et de toutes les provisions du Loup ; mais il n’en jouit pas longtemps : le Chien du Berger survint, qui prit le Renard, et l’étrangla sur-le-champ.

 

analyse des Fables d’Esope

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Message du Loup

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Vous me dites sauvage et cruel moi le loup…

Mais, vous, les humains ; qui vous permet de me juger?
 Cerdocyon thousVous les hommes qui vous croyez civilisés, je pense que vous êtes devenus fous …

Lequel de mes congénères aurait osé imaginé créer des camps de concentration pour tuer, d’inventer une bombe pour tout raser ou de perpétuer de lâches attentats meurtriers?

Lequel d’entre nous aurait pu tout simplement penser massacrer sans merci nos amis, nos parents simplement pour qu’ils pensent autrement ou que le ton de leurs peau est différent?

Moi, le loup, je vous le prédis si rapidement vous ne vous reprenez pas, un jour arrivera ou toute vie disparaitra ne pouvant survivre à votre humaine sauvagerie…

Nous les loups, nous ne tuons que pour manger, pour survivre et nous protéger et vous nous appeler des  » bêtes  » ?!

alors, dites moi, vous, qu’est ce que vous êtes ?

Message des Loups.

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Loup de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

 

 Canis lupus dingoLes Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tygre ». Nicolas Thomas Marion-Dufresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre » mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus). La première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le 13 mai 1792, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d’Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Sydney Gazette et le New South Wales Advertiser.

 

Loup de Tasmanie dans LOUP 220px-Thylacine-tringLa première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui-même d’origine grecque θύλακος (thylakos), signifiant sac ou valise diplomatique.

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Comportement du loup de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

 

 Sarcophilus harrisiiOn sait peu de choses sur le comportement ou l’habitat du thylacine. Quelques observations ont été réalisées sur l’animal en captivité, mais elles sont limitées, difficilement extrapolables à son comportement dans la nature. La plupart des observations ont été faites durant la journée alors que le thylacine était un animal nocturne. Elles datent du début du XXe siècle et sont certainement biaisées car l’espèce était très stressée par les conditions de vie qui lui étaient faites et qui allaient bientôt conduire à son extinction. Certaines caractéristiques comportementales ont été déduites à partir du comportement de son proche parent, le diable de Tasmanie.

Sur le continent australien, le thylacine (loup de Tasmanie) préférait probablement vivre dans les forêts sèches d’eucalyptus, les zones humides et les prairies. Les peintures rupestres aborigènes montrent que le thylacine a vécu dans toute l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Une preuve de l’existence de l’animal en Australie vient d’une carcasse desséchée découverte dans une grotte dans la plaine de Nullarbor en Australie occidentale en 1990. La datation au carbone 14 a révélé qu’elle avait environ 3 300 ans.

En Tasmanie, il préférait les zones boisées clairsemées, sur les côtes ou à l’intérieur du pays, c’est-à-dire les endroits les plus recherchés par les colons britanniques à la recherche de zones de pâturage pour leur bétail. L’animal avait un territoire de chasse allant de 40 à 80 km² mais on a observé sur un même territoire des groupes trop nombreux pour être tous de la même famille.

Le thylacine chassait la nuit ou au crépuscule, se reposant le jour dans une petite grotte ou le creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères. Il avait tendance à se replier dans les collines et les forêts pour se reposer dans la journée et à chasser la nuit dans des prairies. Les premiers observateurs ont noté que l’animal était généralement timide et secret, effrayé par la présence de l’homme et évitant son contact, même si, parfois, il a montré quelques traits de curiosité à son égard.

Comportement du loup de Tasmanie dans LOUP 240px-Beutelwol_brehmOn a des preuves qu’il se reproduisait tout au long de l’année (découverte de petits dans la poche marsupiale toute l’année), bien que le pic de la saison de reproduction se soit situé en hiver et au printemps. Il y avait jusqu’à quatre jeunes par portée (généralement deux ou trois), que la mère transportait dans sa poche marsupiale pendant trois mois au maximum puis protégeait jusqu’à ce qu’ils aient au moins la moitié de leur taille d’adulte. Au départ, les jeunes étaient sans poils et aveugles, mais ils avaient les yeux ouverts et étaient couverts de poils au moment où ils quittaient la poche. Après leur sortie de la poche marsupiale et jusqu’à ce qu’ils soient aptes à aider leurs parents à la chasse, les jeunes restaient dans leur tanière pendant que la mère chassait. En captivité, on n’a pu élever et faire reproduire qu’une seule fois avec succès le thylacine, au zoo de Melbourne en 1899.

220px-ThylacineHobart1933 dans LOUPL’examen des articulations du coude des os conservés de cet animal laissent penser que son comportement de chasse était de type affut en solitaire plutôt qu’en meute.

On estime que son espérance de vie dans la nature était de 5 à 7 ans, bien que des spécimens aient survécu en captivité jusqu’à 9 ans.

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Loup des fables

Posté par othoharmonie le 11 mars 2012

Des Loups et des Brebis.

  Les Loups et les Brebis, après une longue et sanglante guerre, firent une espèce de trêve, dans laquelle ils convinrent de se donner des otages de part et d’autre. Les Brebis consentirent de livrer leurs Chiens. Les Loups donnèrent aux Brebis leurs Louveteaux, qui, étant devenus plus grands, se jetèrent sur les Brebis, et les dévorèrent sans résistance, parce qu’elles n’avaient plus leurs Chiens pour venir à leur secours. Les Loups de leur côté dévorèrent les Chiens qui ne se tenaient point sur leurs gardes, et qui vivaient en assurance sur la bonne foi du traité.

Loup des fables dans LOUPAnalyse des Fables d’Esope

Du Loup et du Chien.

  Un Loup rencontra par hasard un Chien dans un bois, au commencement du jour. Il se mit à le caresser, et à lui demander de ses nouvelles il le questionna sur son embonpoint. Le Chien lui répondit que les bontés de son Maître, et les soins qu’il prenait de lui, l’avaient mis dans le bon état où il le voyait :  » Car il me nourrit, ajouta-t-il, des mets de sa table, et des viandes dont il mange lui-même ; outre cela, je dors dans un lieu couvert, et tous ceux de la maison me font tout le bien qu’ils peuvent.  » Ce discours inspira envie au Loup de s’attacher au Maître du Chien.  » Que je serais heureux, lui dit-il, de servir un Maître si commode ! Si cela m’arrivait, je croirais que ma condition est préférable à celle de toutes les autres bêtes.  » Le Chien s’offrit de le conduire à son Maître, et de le solliciter en sa faveur, pourvu qu’il se relâchât un peu de sa cruauté naturelle. Le Loup y consentit. Leurs conventions ainsi faites, ils se mirent en chemin : le jour était déjà grand. Le Loup voyant que le col du Chien était tout pelé lui en demanda la cause.  » Cela n’est rien, répliqua le Chien ; pendant la nuit j’ai la liberté tout entière, et l’on me lâche, pour aboyer aux voleurs ; mais pendant le jour on me tient à l’attache, de peur que je ne morde ceux qui entrent dans la maison de mon Maître.  » Ce discours ralentit l’ardeur du Loup ; il ne témoigna plus le même empressement pour aller trouver le Maître du Chien.  » Adieu, lui dit-il, je ne veux pas acheter à si haut prix l’amitié de ton Maître ; j ‘aime mieux jouir de ma liberté, que de faire bonne chère dans l’esclavage. « 

Analyse des Fables d’Esope

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