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Le Tigre ch.5

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Par Fulbert Dumonteil

 Fichier:Panthera tigris altaica 31 - Buffalo Zoo.jpgLes Annamites font au Tigre une autre chasse qui n’est pas moins pittoresque : ils sèment autour de son repaire de larges feuilles de figuier, arrosées d’un liquide gluant. Le Tigre sort de son gîte royal et s’avance fièrement sur ce tapis trompeur. Une feuille s’attache à sa patte, puis une autre, puis cinq, puis dix. Il s’étonne, il s’irrite, ne comprend rien à cette détestable plaisanterie. De sa gueule, déjà frémissante de colère, il essaye de débarrasser ses pattes de ces guêtres étranges et maudites. Mais bientôt son muffle, son cou, son poitrail se couvrent de feuilles inséparables. Furieux, il se roule dans l’herbe, rugissant, mordant le sol, bondissant, retombant, partagé entre la stupéfaction et la rage ; et plus il veut se débarrasser de ce feuillage qui s’attache à ses flancs, se colle sur son dos, s’entasse sur sa tête, plus il s’empêtre dans cette robe de Nessus qui ne le brûle pas, mais l’entrave, le suffoque, l’étouffe.

Ce n’est plus un Tigre, mais une masse informe, étrange, roulante et bondissante de feuilles qui semblent animées. – On dirait un soldat de Brunehaut.

Enfin, palpitant, exténué, à bout de force et de souffle, il tombe pour ne plus se relever. Ce n’est plus un adversaire, c’est un bloc. Les chasseurs arrivent et assassinent le grand assassin de troupeaux.

Fatigué de servir d’entre-côte au roi des jungles, l’homme fait au Tigre une guerre acharnée. Aussi, le plus beau des fauves devient plus rare de jour en jour et l’on peut prévoir l’époque où son trône, barbouillé de sang, sera mis aux enchères.

Il existe bien des espèces de tigres, toutes imposantes et gracieuses, drapées d’un manteau magnifique, ornement et terreur des contrées où éclatent leurs rugissements. D’un bond que ne saurait faire le Tigre royal, passons de l’Asie en Amérique et arrêtons-nous devant le Jaguar, ce tyran des prairies qui commande aux plaines du Nouveau-Monde comme le Lion en Afrique et le Tigre sur les bords du Gange.

C’est un franc bohémien des steppes, galvaudant sa couronne ensanglantée de forêt en forêt, de montagne en montagne, dans le carnage des belles nuits étoilées, sans gîte ni tanière, sans famille, sans foyer, s’en allant toujours seul, fuyant la société, à la recherche éternelle d’une proie. (à suivre)

 

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.II.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
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Diffusion libre et gratuite (freeware)


Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882.

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Le Tigre ch.6

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

 

Par Fulbert Dumonteil

 C’est un vrai Tigre, le Tigre américain.

Le Tigre ch.6 dans TIGRE 320px-Tiger_teethEt Humboldt a vu des Jaguars traverser à la nage des fleuves d’une lieue, traînant à leur gueule un Cerf ou un Cheval. Il égorge tout ce qu’il rencontre et l’on assure qu’il attaque le puissant alligator lui-même, qu’il va défier au sein des rivières. C’est toujours un duel à mort : ou le Jaguar étrangle le Caïman ou le Caïman l’entraîne et le noye au fond des eaux. Le prince de Wied a rencontré des Jaguars aussi grands que le Tigre royal. Reugger et d’Azara comparent sa force prodigieuse à celle du Lion.

Son cri est terrible, et tout tremble dans les forêts quand son formidable hou-hou fait retentir les échos à deux lieues à la ronde. C’est bien là la voix d’un maître !

Le Tigre américain a un goût particulier pour le nègre, dont les fortes exhalaisons l’attirent de très loin. Pour lui, le blanc n’est qu’une viande de seconde catégorie. Mais, faute d’un mulâtre ou d’un Indien, le Jaguar se contente d’un Espagnol.

Quand un nègre et un blanc voyagent ensemble, le nègre est toujours le préféré, et, comme une seule victime suffit au Tigre américain, le blanc continue paisiblement sa route en remerciant le Seigneur de l’avoir fait descendre non de Cham, mais de Japhet.

On chasse le Jaguar à la lance, à la fourche, au couteau, à la massue, à la flèche, au lacet. Ces deux dernières chasses sont les plus sûres et les plus curieuses. Dans le premier cas, le puissant animal est empoisonné ; dans le second, il est étranglé.

L’Indien se fabrique une barbacane avec un bambou et de toutes petites flèches avec des épines qu’il trempe dans le terrible poison appelé curare.

Poursuivi par une meute de dogues, le Tigre d’Amérique grimpe sur un arbre d’où il nargue ses adversaires hurlants. C’est alors que le chasseur lui envoie ses flèches empoisonnées, qui pénètrent plus profondément que la balle de la meilleure carabine. C’en est fait : le Jaguar se raidit, tremble et tombe, ébauche un rugissement, expire dans une convulsion horrible. Une épine a vaincu le roi des pampas.

Dans le Paraguay, quand le Jaguar a grimpé sur un arbre, on lui lance, avec une adresse merveilleuse, un lacet autour du cou. Il a été vu ; il est pris. Un chasseur attache aussitôt un bout de la corde à l’anneau de sa selle et lance son cheval au galop, traînant en rase campagne le fauve rugissant de colère et de douleur.

Si le Tigre, disloqué, meurtri, sanglant, oppose une dernière résistance, un autre chasseur lui passe un second lacet aux jambes de derrière, et les cavaliers, galopant à toute bride en sens opposé, n’ont bientôt plus qu’un cadavre entre eux. Une corde a suffi pour étrangler le tyran des forêts.

 Jaguar (Panthera onca)Il n’est pas rare de voir de petits Jaguars apprivoisés dans un village américain. Après avoir empoisonné ou étranglé ses parents, l’Indien l’emporte dans sa cabane, lui passe une corde au cou et l’attache devant la porte, à la branche d’un palmier.

Le petit Jaguar s’apprivoise, il oublie tout ; on lui donne de la viande cuite, du lait et des boules pour jouer ; il s’amuse avec les chiens, ces ennemis mortels de sa race, et fraternise avec les chats, ces pygmées !

Il est captif, il est vaincu. Mais, un jour, il regarde d’un air étrange ses compagnons de jeux et, d’une patte dédaigneuse, il repousse les boules comme s’il venait de comprendre qu’un jouet ne vaut pas la liberté.

Il s’étend comme une couleuvre à l’ombre du palmier et semble prêter l’oreille au bruit des forêts lointaines son oeil brille, sa queue frissonne, son flanc bat : n’entend-il pas le terrible hou-hou du grand carnassier des pampas, du formidable Tigre américain ?

D’un coup d’épaule, il brise sa chaîne ; d’un bond, il gagne la forêt. Il est libre, et, comme s’il voulait venger les siens, là où sa mère fut tuée, il tue !

La jungle l’emporte sur la niche, la liberté sur la chaîne : le prisonnier, l’orphelin, l’enfant se fait homme, se fait Tigre. Tout tombe sous sa griffe ou meurt sous sa dent. C’est une vaste hécatombe de fauves, de reptiles et d’oiseaux.

Le petit joueur de boules n’appartient plus qu’aux forêts. Né dans l’esclavage, on peut se faire à la chaîne et oublier la liberté. Mais si, secouant le joug, on retourne une bonne fois à la liberté, on finit par l’aimer tant qu’on ne peut plus s’en séparer.

D’un bond nouveau retombons du Paraguay au Bengale et revenons au Tigre d’Asie.

A tiger in Pilibhit Tiger Reserve.jpg

Je vous le présente non plus en manteau royal, mais en robe de chambre.

Les amours du Tigre ne durent que deux ou trois semaines. Mais quelles amours !

Ce sont des combats épouvantables et de monstrueuses caresses mêlées de cris terrifiants comme en peuvent faire entendre des Chats de neuf pieds !

Le Tigre est un papa gâteau plein de bonhomie et de tendresse pour ses gracieux bébés.

Pour jouer avec sa joyeuse famille, il néglige les troupeaux du voisinage et oublie l’humanité. (à suivre)

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


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Le Tigre ch.7

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Par Fulbert Dumonteil

 Le Tigre ch.7 dans TIGRE 320px-Malayan_Tiger_CubsC’est plaisir de voir ce grand buveur de sang ronronner comme un chat en léchant ses petits, faire le gros dos, étaler ses crocs indulgents dans un bâillement bourgeois, se rouler dans l’herbe avec ses enfants, leur donner de petites tapes sur la joue avec sa large main gantée de velours, enlacer sa petite famille avec sa longue queue chargée de bracelets, comme on passe le bras autour du cou d’un ami.

Et, si quelque fauve des steppes vient à passer, s’arrête surpris, au lieu de bondir et de le dévorer, le papa Tigre, le regardant d’un oeil calme, semble lui dire : « Pardon, ne seriez-vous pas aussi père de famille ? »

Mais c’est surtout la mère qui est chargée de l’éducation des enfants. C’est elle qui leur apprend la chasse, la pêche et la guerre.

Tapie sur les bords d’un marais, elle prend le reptile au passage et l’oiseau au vol.

- Voilà, mes enfants, comment on chasse.

Blottie, comme une grande chatte, le long des torrents et des rivières, elle étend doucement la patte et fait sauter sur la rive le poisson qui sera le plat du jour.

- Voilà comment on pêche, mes enfants.

Cachée dans les hautes herbes, tandis que ses petits font le guet, elle bondit sur le cheval sauvage et l’égorge. Ne faut-il pas que tout le monde vive ?

- Voilà comment on tue, mes fils.

Mise en face du chasseur, elle a brisé trois lances et broyé une massue ; une balle l’a frappée au coeur ; elle tombe enfin, se traîne, se débat, se meurt ; et son dernier rugissement, mêlé de fureur et d’amour, semble dire aux siens :

- Voilà comment un Tigre doit mourir !

220px-Breakfast_for_the_Cub%21 dans TIGRESi, au contraire, un chasseur lui a ravi ses petits et les emporte au galop de son cheval, elle les suit durant trois lieues en bondissant à travers les torrents et les buissons ; puis, elle tombe épuisée de fatigue et de rage, et dans un cri désespéré, rugissement suprême de tristesse et d’amour, elle a l’air de dire :

- Voyez, mes enfants, comme je vous aimais !

Alors, étendue sur l’herbe, qu’elle mord avec frénésie, elle semble morte au monde des forêts.

Qu’un beau Tigre s’avance en faisant miroiter les ors de son manteau royal, elle ne le voit pas ; qu’il fasse entendre un rugissement adouci et provocateur, elle ne l’entend pas.

Ce n’est pas un époux qu’elle cherche, ce sont ses enfants qu’elle demande ; ce sont ses petits qu’elle appelle, qu’elle pleure, et  elle ne veut pas être consolée. (FIN)

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


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Tigre et sémantique

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Fichier:Tigre blanco.jpgLa femelle du tigre est la « tigresse ». Le terme « tigreau » est proposé par l’office québécois de la langue française pour désigner le petit du tigre, mais n’existe pas dans la plupart des dictionnaires.

 Le mot « tigre » dérive du grec ancien τίγρις via le latin tigris. Le mot grec lui-même dériverait du persan ancien tigrâ signifiant « flèche » (du radical tij qui signifie « aiguiser»). Deux adjectifs dérivent du mot tigre : « tigré », rayé comme un tigre et « tigresque », qui désigne tout ce qui a un rapport avec le tigre.

 En zoologie, le terme tigre a aussi désigné, par extension, nombre de félins à la robe tachetée ou rayée : par exemple, les expressions « tigre d’Amérique », « tigre du Brésil », « tigre de Guyane » et « tigre noir » ont anciennement désigné le jaguar (Panthera onca). Par ailleurs, on appelle encore « chat-tigre » l’oncille (Leopardus tigrinus). Le jaguar est dénommé El tigre dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et Amérique centrale. Plusieurs autres animaux ont un nom composé du terme tigre, soit parce qu’ils sont rayés comme le requin tigre ou le tigre de Tasmanie, soit parce qu’ils font des ravages (tigre du poirier, serpent-tigre).

 Tigre et sémantique dans TIGRE 130px-Tigers-EyeEn minéralogie, l’œil de Tigre est une pierre semi-précieuse de la famille du quartz.

Le sens du mot tigre reste empreint d’agressivité, ainsi on dit d’un homme ou d’une femme féroce et impitoyable qu’il est un tigre ou une tigresse, et on peut être « jaloux comme un tigre ». À l’inverse, on parle de « tigre de papier » pour désigner quelque chose d’apparence effrayante mais en réalité d’inoffensif.

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Tigre de papier

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Tigre de papier dans TIGRE tigreLe tigre de papier est la traduction littérale de l’expression chinoise « zhǐ lǎohǔ » (紙老虎), désignant une chose apparemment menaçante, mais en réalité inoffensive.

 L’expression a été rendue célèbre par une interview de Mao Zedong en 1956, dans laquelle il emploie l’expression pour qualifier Tchang Kaï-chek et les États-Unis.

 Depuis, des jeux de mots ont été faits, employant le tigre de papier. Dans l’album L’Enfer des épouvantails de Philémon, Philémon rencontre un tigre fait de papier, mais pourtant vivant.

L’édition Unglued (pour le fun) du jeu de cartes Magic : l’assemblée contient une carte Paper Tiger dont la seule présence rend inoffensif le Rock Lobsters (nom anglais du Jasus edwardsii, et nom d’une chanson du groupe The B-52′s) et le tigre de papier est lui-même rendu inoffensif si le Scissor Lizard est présent : allusion au jeu Pierre-feuille-ciseaux.

 Cette expression a aussi été employée plusieurs fois dans le film L’aventure c’est l’aventure avec Lino Ventura et Jacques Brel lorsque ceux-ci se font enlever par un révolutionnaire d’Amérique du Sud.

 En 2002, le chanteur californien Beck en a fait le titre d’un morceau de son album Sea Change (« Paper Tiger »), fortement inspiré par les orchestrations de Jean-Claude Vannier (L’Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg).

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Tigre de 3 m

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

 

Tigre de 3 m dans TIGRE 220px-Ligre_-_RedimensionnementLe tigre est un félin qui peut atteindre 3 m du mufle à l’extrémité de la queue, tel le plus grand d’entre eux, le tigre sibérien. Sa magnifique fourrure jaune orangé, striée de larges bandes noires, devient blanche sous le ventre. Plus audacieux que le LION, il n’hésite pas à vivre au voisinage de l’homme. Les tigres ne vivent qu’en Asie, principalement aux Indes, en Indochine et à Java. Certains, véritables « mangeurs d’hommes », terrorisaient jadis les indigènes. De nos JOURS, décimés, ils ne sont plus que quelques milliers et leur CHASSE est sévèrement réglementée.

Lorsqu’en 1917, après les échecs subis au Chemin-des-Dames, la France, épuisée par 3 ANNÉES de guerre, se trouva au bord de l’effondrement, le président de la République, Raymond Poincaré, appela à la tête du gouvernement GEORGES CLEMENCEAU, un vieillard de 73 ans. Ce dernier résuma son programme en une phrase : « Je fais la guerre », et, triomphant de tous les découragements, il l’appliqua, avec la dernière ÉNERGIE, jusqu’à la victoire finale. Les caricaturistes avaient surnommé Clemenceau le « Tigre« , en raison de son visage rude et de sa griffe acérée de journaliste. L’Histoire l’a immortalisé sous ce surnom. En témoignage d’admiration, le sherpa Tensing, vainqueur de l’Everest avec Hillary, fut appelé le « Tigre des tigres ».

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Cycle de vie du tigre

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

 

Le cycle de vie du tigre (Panthera tigris) décrit le processus permettant à cette espèce de se perpétuer. Il inclut la reproduction puis l’éducation des jeunes, jusqu’à la mort.

Fichier:A caring mom.jpgLe tigre a adopté une stratégie de reproduction réactive, qui permet une dynamique des populations très souple vis-à-vis de l’environnement : de nombreux jeunes naissent, mais très peu survivent jusqu’à l’âge adulte. À la naissance, le tigre, aveugle et par conséquent très vulnérable, dépend entièrement de sa mère. L’apprentissage de la chasse dure un an et demi : le jeune tigre découvre son futur quotidien de chasseur à travers l’observation de la tigresse.

Le tigre sexuellement mûr, cherche à s’accoupler à une femelle, en suivant le schéma typique des félins : lorsque la tigresse accepte le mâle, celui-ci la monte et la maintient par la peau de la nuque. La femelle tente de frapper le mâle lorsque le coït est terminé. L’accouplement, rapide, se répète plusieurs fois par jour, pendant au plus une dizaine de jours. La gestation dure 103 jours en moyenne.

La longévité du tigre est d’une quinzaine d’années dans la nature et de vingt-six ans en captivité. En moyenne, seuls deux descendants sont incorporés à la population reproductrice sauvage. Dans les parcs zoologiques, le cycle se trouve modifié par l’assistance de l’homme : césarienne, insémination artificielle ou encore hybridations avec d’autres espèces peuvent le modifier.

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Du Tigre et du Renard

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Un Chasseur armé de traits et de flèches qu’il lançait de tous côtés avec beaucoup d’adresse, faisait à toute outrance la guerre aux Animaux, qui fuyaient devant un ennemi si redoutable, et qui n’osaient tenir la campagne. Le Tigre plus fier et plus hardi que les autres, se présenta, et promit de faire tête lui seul à leur ennemi commun. Le Chasseur lança avec raideur une flèche qui atteignit le Tigre. Il se mit à jeter de hauts cris, et à regarder de tous côtés pour reconnaître l’auteur de sa blessure. Le Renard vint au-devant du Tigre, et lui demanda qui avait eu l’audace de blesser un animal si fier et si courageux.  » Je ne sais, répondit le Tigre ; mais je sens bien à ma blessure qu’elle vient d’un homme qui a beaucoup de force et de vigueur.

Analyse des Fables d’Esope

Du Tigre et du Renard dans TIGRE 6413962d

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Le tigre et le Brahmine

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Le tigre, le brahmine et le chacal

Un jour, un brahmine traversait un village de l’Inde. Il faut savoir qu’un brahmine est un Hindou qui ne fait jamais de mal aux animaux, et qui les traite en frères. Donc, un jour, le brahmine traversait un village lorsqu’il vit sur le bord de la route une grande cage de bambou, et dans cette cage, il y avait un énorme tigre, que les villageois avaient pris dans un piège et enfermé là pour le vendre à une ménagerie, parce qu’il dévorait tous leurs moutons.

Le tigre et le Brahmine dans TIGRE 320px-Tigeress_with_cubs_in_Kanha_Tiger_reserve« Frère brahmine, frère brahmine, dit le tigre, ouvre la porte et laisse-moi sortir un peu pour aller boire. J’ai tellement soif, et il n’y a pas d’eau dans ma cage.
— Mais, frère tigre, dit le brahmine, si j’ouvre la porte, tu me sauteras dessus et tu me mangeras ?
— Que vas-tu penser là ? demanda le tigre. Jamais de la vie je ne ferais une chose pareille ! Fais-moi sortir juste une petite minute, pour chercher une goutte d’eau, frère brahmine ! »
Le brahmine ouvrit la porte de la cage et laissa sortir le tigre, mais, dès que celui-ci fut dehors, il sauta sur le brahmine pour le manger. « Frère tigre, dit le pauvre brahmine, tu m’as promis de ne pas me manger, ce que tu fais là n’est ni honnête ni juste !
— Au contraire, c’est tout à fait honnête et juste, dit le tigre, et quand bien même il en serait autrement, ça m’est égal. Je vais te manger. » Mais le brahmine supplia tellement le tigre que celui-ci finit par consentir à attendre jusqu’à ce qu’ils eussent consulté les cinq premières personnes qu’ils rencontreraient.

La première chose qu’ils virent sur le bord du chemin fut un grand figuier banian.
« Frère banian, dit le brahmine, est-il juste et honnête que le tigre veuille me manger après que je l’ai fait sortir de sa cage ? » Le figuier banian les regarda, et dit d’une voix lasse : « Pendant l’été, quand le soleil est brûlant, les hommes viennent s’abriter à mon ombre et se rafraîchissent avec mes fruits mais, quand le soir vient et qu’ils sont reposés, ils cassent mes branches et éparpillent mes feuilles. L’homme est une race ingrate. Que le tigre mange le brahmine. »
Le tigre sauta sur le brahmine, mais celui-ci cria : « Pas encore ! pas encore ! Nous n’en avons vu qu’un ! Il y en a encore quatre à consulter. »

Un peu plus loin, ils virent un buffle couché en travers du chemin. Le brahmine s’arrêta et lui dit : « Frère buffle, oh ! frère buffle, est-ce qu’il te semble honnête et juste que ce tigre veuille me manger, quand je viens juste de le faire sortir de sa cage ? » Le buffle les regarda, et dit d’une voix basse et profonde : « Quand j’étais jeune et fort, mon maître me faisait travailler dur, et je le servais bien. Je portais de lourds fardeaux, et je traînais de grandes charrettes. Maintenant que je suis vieux et faible, il me laisse sans eau et sans nourriture pour que je meure sur le chemin. Les hommes sont ingrats. Que le tigre mange le brahmine. »

220px-Golden_tiger_1_-_Buffalo_Zoo dans TIGRELe tigre fit un bond, mais le brahmine dit très vite : « Oh ! mais, ce n’est que le deuxième, frère tigre, et tu m’en as accordé cinq ! » Le tigre grommela beaucoup, mais consentit à aller un peu plus loin.

Bientôt, ils virent un aigle planant au-dessus de leurs têtes, et le brahmine l’implora : « Oh ! frère aigle, frère aigle ! Dis-nous s’il te semble juste que ce tigre veuille me manger, après que je l’ai délivré d’une terrible cage ? » L’aigle continua à planer lentement pendant quelques instants, puis il descendit et parla d’une voix claire : « Je vis dans les nuages, et je ne fais aucun mal aux hommes. Cependant, toutes les fois qu’ils peuvent trouver mon aire, ils tuent mes enfants et me lancent des flèches. Les hommes sont une race cruelle. Que le tigre mange le brahmine. » Le tigre sauta de nouveau, et le brahmine eut bien de la peine à le persuader d’attendre encore. Il y consentit pourtant et ils continuèrent leur chemin.

Un peu plus loin, ils virent un vieux crocodile, à demi enterré dans la vase, près de la rivière. « Frère crocodile, frère crocodile, dit le brahmine, est-ce que vraiment il te semble juste que ce tigre veuille me manger, alors que je l’ai délivré de sa cage ? » Le vieux crocodile se retourna dans la vase, et grogna, et souffla, après quoi, il dit, de sa voix éraillée : « Je reste tout le jour couché dans la vase, aussi innocent qu’une colombe. Je ne chasse pas les hommes, et pourtant, toutes les fois qu’un homme me voit, il me jette des pierres et me pique avec des bâtons pointus, en m’insultant. Les hommes ne valent rien. Que le tigre mange le brahmine.
— En voilà assez, dit le tigre, tu vois bien qu’ils sont tous du même avis. Allons !
— Mais il en manque un, frère tigre, dit le pauvre brahmine, plus qu’un, le cinquième ! Le tigre finit par consentir, bien malgré lui.

Bientôt ils rencontrèrent un petit chacal, trottant gaiement sur la route. « Oh ! frère chacal, frère chacal, dit le brahmine, dis-nous ce que tu penses ! Est-ce que vraiment tu trouves juste que ce tigre veuille me manger, après que je l’ai délivré de sa cage ?
— Plaît-il ? demanda le petit chacal.
— Je dis, répéta le brahmine en élevant la voix, crois-tu qu’il soit juste que ce tigre me mange, quand c’est moi qui l’ai fait sortir de sa cage ?
— Cage ? répéta le petit chacal d’un ton distrait.
— Oui, oui, sa cage, dit le brahmine. Nous voulons connaître ton avis. Penses-tu…
— Oh ! dit le petit chacal. Vous voulez avoir mon avis ? Alors, je vous prierai de parler bien distinctement, car je suis quelquefois assez lent à comprendre. De quoi s’agit-il ?
— Penses-tu, dit le brahmine, qu’il soit juste que ce tigre veuille me manger, quand c’est moi qui l’ai fait sortir de sa cage ?
— Quelle cage ? demanda le petit chacal.
— Celle où il était, dit le brahmine. Tu vois bien…
— Mais je ne comprends pas bien, interrompit le petit chacal. Tu dis que tu l’as délivré ?
— Oui, oui, oui, dit le brahmine. C’est arrivé comme ça : je marchais le long de la route, et je vis le tigre…
— Oh ! ma tête ! dit le petit chacal. Je ne pourrai jamais rien comprendre, si tu commences une si longue histoire. Il faut parler plus clairement. Quelle sorte de cage ?
— Une grande cage ordinaire, dit le brahmine, une cage en bambou.
— Ça ne me dit rien du tout, fit le petit chacal. Vous feriez mieux de me montrer la chose, alors, je comprendrai tout de suite. » Ils rebroussèrent chemin et arrivèrent à l’endroit où se trouvait la cage.

Fichier:Canis mesomelas (Cape Cross).jpg« À présent, voyons un peu, dit le petit chacal. Frère brahmine, où étais-tu placé ?
— Juste ici, sur la route, dit le brahmine.
— Tigre, où étais-tu ? dit le petit chacal.
— Eh bien ! dans la cage, naturellement, dit le tigre, qui commençait à s’impatienter, et qui avait bien envie de les manger tous les deux.
— Oh ! je vous demande pardon, monseigneur, dit le petit chacal. Je suis vraiment bien peu intelligent. Je ne peux pas me rendre compte. Si vous vouliez bien… Comment étiez-vous dans cette cage ? Dans quelle position ?
— Idiot ! Comme cela ! dit le tigre, en sautant dans la cage ; là, dans ce coin, avec la tête tournée de côté.
— Oh ! merci, merci, dit le petit chacal. Je commence à y voir clair, mais, il y a encore une chose, pourquoi y restiez-vous ?
— Ne peux-tu pas comprendre que la porte était fermée ? hurla le tigre.
— Ah ! la porte était fermée ? Je ne comprends pas très bien. La… porte… était… fermée ?… Comment était-elle fermée ?
— Comme cela, dit le brahmine en poussant la porte.
— Ah ! comme cela ? Très bien, dit le petit chacal. Mais, je ne vois pas de serrure. Ce n’est pas très solide. Pourquoi le tigre ne pouvait-il pas sortir ?
— Parce qu’il y a un verrou, dit le brahmine en poussant le verrou.
— Ah ! il y a un verrou ? dit le petit chacal. Vraiment ? Il y a un verrou ? Eh bien ! Mon bon ami, dit-il au brahmine, maintenant que le verrou est poussé, je vous conseille de le laisser comme il est. Et pour vous, monseigneur, continua-t-il en s’adressant au tigre, plein de fureur, je crois qu’il se passera un certain temps avant que vous ne trouviez quelqu’un d’autre pour vous ouvrir. »

Et, se tournant vers le brahmine, il lui fit un profond salut.
« Adieu, frère, dit-il. Votre chemin va par ici, et le mien va par là. Bonne journée ! 

                                            c84j12dh

 

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Loup-Tigre de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Fichier:ThylacineHobart1933.jpgLe Thylacine, appelé également Loup marsupial, Loup de Tasmanie ou encore Tigre de Tasmanie, était un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte.

 Son nom scientifique est Thylacinus cynocephalus. Il appartient à la famille des thylacinidés. Il était la dernière espèce survivante de son genre mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le Diable de Tasmanie.

 Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années, mais des bouleversements réduisirent son habitat à la Tasmanie au sud-est de l’Australie, notamment l’introduction du Dingo vers le 3e millénaire av. J.-C.. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage mais il y eut aussi l’introduction des chiens et l’enracinement des colons dans son milieu naturel.

Le Thylacine (Tigre de Tasmanie) se nourrissait de toutes espèces d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre. Il était plutôt nocturne ou semi-nocturne, se déplaçait lentement et était maladroit dans ses mouvements. Il chassait généralement seul.

 Loup-Tigre de Tasmanie dans TIGRE 220px-Thylacinus_potensLes Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tygre ». Nicolas Thomas Marion-Dufresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre » mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus).

 Fichier:Beutelwol brehm.pngLa première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le 13 mai 1792, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d’Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Sydney Gazette et le New South Wales Advertiser.

 La première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui-même d’origine grecque θύλακος (thylakos), signifiant sac ou valise diplomatique.

 

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Tigre de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Fichier:Thylacinus.jpgOn sait peu de choses sur le comportement ou l’habitat du thylacine. Quelques observations ont été réalisées sur l’animal en captivité, mais elles sont limitées, difficilement extrapolables à son comportement dans la nature. La plupart des observations ont été faites durant la journée alors que le thylacine était un animal nocturne. Elles datent du début du XXe siècle et sont certainement biaisées car l’espèce était très stressée par les conditions de vie qui lui étaient faites et qui allaient bientôt conduire à son extinction. Certaines caractéristiques comportementales ont été déduites à partir du comportement de son proche parent, le diable de Tasmanie.

 Sur le continent australien, le thylacine préférait probablement vivre dans les forêts sèches d’eucalyptus, les zones humides et les prairies. Les peintures rupestres aborigènes montrent que le thylacine a vécu dans toute l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Une preuve de l’existence de l’animal en Australie vient d’une carcasse desséchée découverte dans une grotte dans la plaine de Nullarbor en Australieoccidentale en 1990. La datation au carbone 14 a révélé qu’elle avait environ 3 300 ans.

 Il semble que le thylacine préférait vivre dans les forêts et les landes littorales. Son pelage rayé lui aurait fourni un bon camouflage en forêt, comme la plupart des autres animaux mais il peut avoir aussi servi à des fins d’identification.

 En Tasmanie, il préférait les zones boisées clairsemées, sur les côtes ou à l’intérieur du pays, c’est-à-dire les endroits les plus recherchés par les colons britanniques à la recherche de zones de pâturage pour leur bétail. L’animal avait un territoire de chasse allant de 40 à 80 km² mais on a observé sur un même territoire des groupes trop nombreux pour être tous de la même famille.

 Le thylacine chassait la nuit ou au crépuscule, se reposant le jour dans une petite grotte ou le creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères. Il avait tendance à se replier dans les collines et les forêts pour se reposer dans la journée et à chasser la nuit dans des prairies. Les premiers observateurs ont noté que l’animal était généralement timide et secret, effrayé par la présence de l’homme et évitant son contact, même si, parfois, il a montré quelques traits de curiosité à son égard.

 Fichier:Thylacine-chicken.pngOn a des preuves qu’il se reproduisait tout au long de l’année (découverte de petits dans la poche marsupiale toute l’année), bien que le pic de la saison de reproduction se soit situé en hiver et au printemps. Il y avait jusqu’à quatre jeunes par portée (généralement deux ou trois), que la mère transportait dans sa poche marsupiale pendant trois mois au maximum puis protégeait jusqu’à ce qu’ils aient au moins la moitié de leur taille d’adulte. Au départ, les jeunes étaient sans poils et aveugles, mais ils avaient les yeux ouverts et étaient couverts de poils au moment où ils quittaient la poche. Après leur sortie de la poche marsupiale et jusqu’à ce qu’ils soient aptes à aider leurs parents à la chasse, les jeunes restaient dans leur tanière pendant que la mère chassait. En captivité, on n’a pu élever et faire reproduire qu’une seule fois avec succès le thylacine, au zoo de Melbourne en 1899.

 L’examen des articulations du coude des os conservés de cet animal laissent penser que son comportement de chasse était de type affut en solitaire plutôt qu’en meute. On estime que son espérance de vie dans la nature était de 5 à 7 ans, bien que des spécimens aient survécu en captivité jusqu’à 9 ans.

 Le dernier thylacine sauvage à avoir été abattu le fut en 1930 par l’agriculteur Wilf Batty à Mawbanna, dans le nord-est de l’État. L’animal (supposé être un mâle) avait été vu tourner autour du poulailler de Batty depuis plusieurs semaines.

 La dernière photographie connue d’un thylacine vivant a été prise au zoo d’Hobart en 1933. Le scrotum n’est visible sur aucune prise de vues de la série, ce qui laisse à penser que « Benjamin » était une femelle, mais l’intériorisation du scrotum étant possible chez le thylacine, on ne peut en être certain.

 Des particuliers possèdent parfois des peaux de thylacine, comme la peau Wilson rachetée par le National Museum of Australia en 1987.

 

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« Benjamin » Tigre de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 14 février 2012

 

Le dernier tigre de Tasmanie à vivre en captivité, dénommé par la suite « Benjamin » (bien que son sexe n’ait jamais été confirmé), a été capturé en 1933 et envoyé au zoo de Hobart où il a vécu pendant trois ans. Frank Darby, affirmant avoir été gardien au zoo de Hobart, a expliqué dans un article de journal de mai 1968 que l’on avait donné « Benjamin » comme nom à l’animal. Toutefois, il n’existe aucune documentation permettant de penser qu’il ait jamais eu un nom et Alison Reid (le conservateur du zoo à l’époque) et Michael Sharland (alors journaliste pour le zoo) ont nié que Frank Darby ait déjà travaillé au zoo ou que le nom de Benjamin ait jamais été utilisé pour l’animal. Darby semble également être la source de l’affirmation selon laquelle le dernier thylacine était un mâle ; les photographies donnent à penser qu’il s’agissait d’une femelle. Ce thylacine est décédé le 7 septembre 1936. Il aurait succombé à la suite de négligences : on l’aurait empêché de pouvoir rejoindre son abri et laissé soumis aux conditions météorologiques extrêmes de la Tasmanie (chaleur accablante pendant la journée, températures glaciales la nuit). La dernière séquence cinématographique d’un spécimen vivant (62 secondes d’images en noir et blanc prises en 1933 par le naturaliste David Fleay) montrent un animal faisant des va et vient derrière sa clôture. Depuis 1996, le 7 septembre est devenu en Australie la « journée nationale des espèces menacées » et ce pour commémorer la mort du dernier thylacine.

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Bien qu’un mouvement de protection du tigre de Tasmanie se soit fait jour en 1901 dans le pays, mouvement favorisé en partie par la difficulté croissante à obtenir des spécimens pour les collections d’outre-mer, les difficultés politiques ont empêché l’entrée en vigueur de toute forme de protection jusqu’en 1936. Le gouvernement de Tasmanie a présenté seulement le 10 juillet 1936 son projet de protection officielle de l’espèce, 59 jours avant la mort en captivité du dernier spécimen connu.

 

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Références culturelles du Tigre de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 14 février 2012

 

Fichier:Beutelwolf-drawing.jpgLe tigre de Tasmanie a été largement utilisé comme symbole par la Tasmanie. L’animal est présent sur les armes officielles de la Tasmanie. On le trouve aussi sur les logos officiels de l’office de tourisme de Tasmanie et sur ceux de la ville de Launceston. Depuis 1998, il figure sur les plaques d’immatriculation des véhicules de Tasmanie. Il a figuré sur les timbres-postes de l’Australie, de la Guinée équatoriale, et de la Micronésie. C’est la mascotte de l’équipe de cricket nationale, les Tigres de Tasmanie.

 L’animal figure sur les bouteilles de bière de la Brasserie Cascade et dans leurs publicités télévisées. Le sort du loup de Tasmanie a été présenté dans une campagne en faveur de la Société pour la protection de la nature (The Wilderness Society) intitulée « Nous avions l’habitude de chasser le thylacine ».

 

Au début des années 1990, dans le dessin animé télévisé Taz-Mania, le personnage Wendell T. Wolf était censé être le dernier loup de Tasmanie. Dans les jeux vidéo, Ty est la vedette de sa propre trilogie de jeux de plates-formes, Ty, le Tigre de Tasmanie, et Tiny Tiger est un tigre de Tasmanie, personnage de la série de jeux vidéo Crash Bandicoot.

 

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Tigre et Mythologie

Posté par othoharmonie le 14 février 2012

 

Fichier:Durga Mahisasuramardini.JPGLe tigre a une place importante dans la mythologie et les croyances asiatiques. Dans la religion hindoue, Shiva, dieu de la destruction, est représenté vêtu d’une peau de tigre et Dourgâ, déesse aux dix-huit bras, a un tigre pour monture.

En Inde, le tigre est le symbole de la royauté et du pouvoir divin ; dans la péninsule indochinoise et l’île de Sumatra, il représente le châtiment divin.

En Chine, l’année du Tigre fait partie des douze années de l’astrologie chinoise. Il est traditionnellement une des quatre créatures majeures de l’art chinois avec le dragon, le phénix et la tortue. De nombreuses légendes, comme celles du prince Sa Chui qui se laisse dévorer par une tigresse par compassion, content les rencontres des hommes avec le tigre. Des images d’un tigre blanc sont placées dans les maisons pour les protéger des rats et des serpents, et font office d’offrande dans les temples ; le tigre blanc de l’ouest est également une constellation associée à l’ouest et à l’automne. À l’image du lion dans la culture occidentale, le tigre est considéré comme le roi des animaux en Chine.

L’art martial du tigre symbolise du tigre : Force et puissance. Aussi, il est utilisé pour stimuler le foie : Il travail la force des tendons, et le regard.

Le tigre est le symbole national du Bangladesh, de l’Inde et de la Malaisie. Il est également représenté sur les billets de banque et les pièces de monnaie du Bangladesh et figure sur les armoiries de la Malaisie. Le tigre de Tippu est une boîte à musique représentant un tigre tuant un Anglais : elle symbolise la victoire des peuples indiens sur l’empire colonisateur britannique.

 

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Le tigre au quotidien

Posté par othoharmonie le 14 février 2012

Le tigre au quotidien dans TIGRE 320px-Mosaic_museum_Istanbul_2007_011Dans le domaine du sport, de nombreux clubs ont pour mascotte le tigre. Le félin était également l’emblème des jeux olympiques de Séoul.

 Le tigre est aussi très présent dans l’univers des marques, avec le tigre d’Esso, celui des céréales Frosties ou encore de nombreux noms faisant écho au tigre comme le baume du tigre, le Mac OS X v10.4 « tiger », le magazine Le Tigre, ou encore de nombreux engins militaires (hélicoptère, avion, char). Un certain nombre d’unités militaires portent le tigre comme insigne. Les escadrilles des forces aériennes de l’OTAN ayant le tigre pour emblème sont regroupées dans une association et se retrouvent, chaque année, à l’occasion d’un Tiger Meet.

 C’est également un surnom très utilisé pour montrer la force ou encore la férocité d’un personnage comme Georges Clemenceau surnommé « Le tigre », les tigres tamouls ou encore les tigres économiques tels le tigre celtique ou les tigres asiatiques.

 299px-Henri_Rousseau_-_Surprise%21 dans TIGREL’Art

Les premières représentations du tigre se font durant l’antiquité romaine, sous forme de mosaïques : le félin est en effet importé pour les combats du cirque. On retient la peinture monumentale La chasse au tigre de Rubens qui inspira par la suite de nombreux autres peintres puis les tableaux du Douanier Rousseau. L’animal a également figuré dans les tableaux de nombreux autres artistes comme Delacroix, Charles Lapicque, Salvador Dali ou encore Géricault. Du fait de sa proximité géographique, le tigre est également fortement représenté dans l’art chinois, japonais et indien.

 

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Le Tigre

Posté par othoharmonie le 14 février 2012

Fichier:Tiger by Rosier.JPGLe tigre (Panthera tigris) est un mammifère carnivore de la famille des félidés (Felidae) du genre Panthera. Aisément reconnaissable à sa fourrure rousse rayée de noir, il est le plus grand félin sauvage du monde. L’espèce est divisée en neuf sous-espèces possédant des différences mineures en termes de taille ou de comportement. Superprédateur, il chasse principalement les cerfs et les sangliers, bien qu’il puisse s’attaquer à des proies de taille plus importante comme les buffles. Jusqu’au XIXe siècle, le tigre était réputé mangeur d’homme. La structure sociale des tigres en fait un animal solitaire ; le mâle possède un territoire qui englobe les domaines de plusieurs femelles et ne participe quasiment pas à l’éducation des petits.

 Très polyvalent en termes d’habitat, le tigre se rencontre dans toute l’Asie, bien que son aire de répartition se soit fortement réduite. L’espèce est considérée comme en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature et est protégée sur l’ensemble des pays où elle vit. Chassées jusqu’au milieu du XXe siècle, les populations de tigres ont fortement décru, passant d’un effectif estimé à 100 000 individus en 1900 à environ 3 500 tigres, la majorité vivant en Inde. La réduction de son habitat et le braconnage alimentant la médecine traditionnelle chinoise sont les principales menaces pesant sur l’espèce.

 « Roi des animaux » et signe du zodiaque chinois, le tigre est également très présent dans la mythologie hindoue, servant de monture à Durga. Figure emblématique représentant la force et la férocité, ce félin est dépeint dans de nombreux tableaux de chasse, et a figuré dans de nombreuses œuvres musicales et littéraires : Shere Khan du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling ou encore Hobbes dans la bande dessinée Calvin et Hobbes.

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Robes de Tigre

Posté par othoharmonie le 13 février 2012

 Tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni)Le tigre a une fourrure de couleur jaune clair à orange foncé rayée de noir. Le pelage est blanc crème sur la face interne des membres, la poitrine, la gorge ainsi que sur les joues, la mâchoire inférieure et le dessus des yeux. Les rayures de couleur noire sont plus ou moins abondantes selon les sous-espèces, parfois doubles sur les flancs. Elles sont différentes d’un individu à l’autre et même d’un flanc à l’autre et forment une véritable « carte d’identité » ou « code barre » pour le tigre. Les tigres vivant dans les forêts sont en général plus sombres et ont un nombre de rayures plus important. En hiver, le poil s’éclaircit et devient plus dense pour le tigre de Sibérie et le tigre de la Caspienne. La queue est d’abord rayée puis devient annelée à son extrémité.

 Le tigre blanc, parfois présenté dans les zoos voire les cirques, n’est pas une sous-espèce ni une race géographique du tigre. Quelques spécimens sauvages furent observés en Inde, mais c’est un individu capturé en 1951, Mohan, qui est devenu l’ancêtre de la plupart des tigres blancs captifs. La plupart des tigres blancs ont des rayures noires à brun clair sur un pelage blanc cassé ; les yeux sont bleus. On considère qu’il s’agit d’une mutation autosomale récessive nommée chinchilla, rencontrée chez d’autres mammifères, notamment le chat domestique et le lapin. Il n’existe pas de cas d’albinisme reconnus. De nombreux cas de tigres entièrement blancs, sans aucune rayure, ont été reportés, mais il Fichier:Ligre - Redimensionnement.jpgs’agissait de tigres dont la coloration était très pâle, et non pas inexistante.

 Le tigre doré, ou golden tiger, a un pelage blanc avec des traces rousses formant des sortes de rayures.

 Des tigres noirs ont été signalés de temps en temps, mais la seule preuve de leur existence est une peau confisquée par la police en octobre 1992. La robe présente un élargissement anormal des rayures qui se rejoignent totalement sur le dos et la tête, provoquant l’illusion d’un tigre noir. Cette robe particulière pourrait être due à l’expression d’un gène agouti et ne constitue pas un cas de mélanisme.

 

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Evolution du Tigre

Posté par othoharmonie le 13 février 2012

 

Fichier:2012 Suedchinesischer Tiger.JPGLa lignée des panthères, les Pantherinae, a divergé il y a 10,8 millions d’années de l’ancêtre commun des Felidae, puis il y a 6,4 millions d’années, la lignée des panthères nébuleuses Neofelis et celle des Panthera. Le plus vieil ancêtre commun aux Panthera dont on possède des fossiles est Panthera palaeosinensis, qui vivait de la fin du Pliocène au début du Pléistocène. Le tigre est apparu bien avant le jaguar, le léopard et la panthère et est étroitement apparenté à la panthère des neiges : tigre et panthère des neiges auraient divergé il y a deux millions d’années. Selon l’avis général, le berceau de l’espèce est localisé dans l’Est et le Nord-Est de l’Asie. Le territoire du tigre se serait ensuite étendu sur les îles de la Sonde puis vers l’Inde.

 Des preuves fossiles de sa présence au Japon et sur l’île de Bornéo ont également été retrouvées. Il y a 73 000 ans, le tigre frôla l’extinction en raison des éruptions du volcan Toba à Sumatra, ce qui peut expliquer la faible diversité génétique de l’espèce actuelle.

La première description du tigre a été effectuée par Linné en 1758 dans son livre Systema Naturae.

 Evolution du Tigre dans TIGRE 320px-Tiger_in_the_snow_at_the_Detroit_Zoo_March_2008_pic_2L’espèce Panthera tigris comprenait traditionnellement huit sous-espèces différentes ; toutefois, en 2004, une étude menée sur trois marqueurs génétiques différents de 130 tigres a révélé une nouvelle sous-espèce, le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni). La classification à neuf sous-espèces a été adoptée par l’UICN en 2008 puis par des fondations de protection du tigre comme Save the tiger fund ou 21st Century Tige. De plus, on constate que l’UICN a effectué un changement d’auteur pour l’espèce (de Linné à Mazák). La base de donnée NCBI ne reconnaît quant à elle que les six sous-espèces encore vivantes et celle du SITI est restée au modèle à huit sous-espèces. Les recherches sur les sous-espèces de tigres se poursuivent afin d’établir des plans de sauvegarde les plus adaptés possibles.

 

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Sous espèces de tigres

Posté par othoharmonie le 13 février 2012

 Panthera tigris corbettiLes neuf sous-espèces présentées ici sont celles reconnues par l’UICN, parmi elles on compte trois sous-espèces éteintes :

  • le tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica) est le plus grand des tigres. Sa robe est pâle avec des rayures plus brunes que noires. Les mâles ont souvent un épais collier de poils blancs autour du cou. Ses populations s’étendent sur la Mandchourie, le Nord-Est de la Chine, la Russie et peut-être la Corée du Nord ;

 

  • le tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis) est de taille assez compacte, ses rayures sont très espacées, courtes et larges. Sous-espèce en danger critique d’extinction, on trouve les derniers tigres chinois dans une réserve du sud de la Chine. Il fut déclaré « nuisible » par Mao Zedong ce qui précipita son déclin. Le gouvernement chinois tente maintenant de sauver les derniers spécimens ;

 

  • le tigre de Bali (Panthera tigris balica), ressemblant au tigre de Sumatra, était très méconnu au moment de sa disparition, au début des années 1930. On ne le trouvait que sur l’île de Bali ;

 

  • le tigre d’Indochine (Panthera tigris corbetti) est assez petit, sa robe est de couleur foncée, avec des rayures plus fines et plus nombreuses que le tigre du Bengale. Les marques blanches sont plus prononcées. Son aire de répartition couvre la Thaïlande mais aussi le sud de la Chine, le Cambodge, le Myanmar, le Laos, le Viêt Nam ;

 Sous espèces de tigres dans TIGRE 300px-COLLECTIE_TROPENMUSEUM_Geschoten_tijger_215_meter_groot_Sumatra_TMnr_10013408

  • le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) est une sous-espèce décrite en 2004, elle ressemble au tigre d’Indochine et vit en Malaisie ;

 

  • le tigre de Java (Panthera tigris sondaica) est une sous-espèce éteinte ; le dernier tigre de Java a été aperçu en 1972 et il a probablement disparu dans les années 1980, suite à la destruction de son habitat liée à l’exploitation intensive du bois de teck. Il ressemblait au tigre de Sumatra et ne se rencontrait que sur l’île de Java ;

 

  • le tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est la plus petite sous-espèce de tigres encore vivante. La robe est très foncée, le blanc de l’abdomen est moins étendu, et les rayures sont doubles, fines et très serrées. Les mâles ont la particularité de posséder un col de fourrure épaisse autour du cou. Il n’est présent que sur l’île de Sumatra ;

  Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata)

  • le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris) a des rayures assez espacées sur fond brun orangé. On le trouve principalement en Inde, mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Népal, à l’Ouest du Myanmar et dans le Sud de la Chine. C’est la sous-espèce la plus répandue ;

 

  • le tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) est une sous-espèce éteinte dans les années 1970. Ce tigre était d’assez grande taille, avec un ventre blanc et sa tête possédait une longue collerette. Les territoires des tigres de la Caspienne s’étendaient sur l’Afghanistan, l’Iran, la Turquie, la Mongolie, et le centre de la Russie.

 

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Tigres Hybrides

Posté par othoharmonie le 13 février 2012

Tigres Hybrides dans TIGRE 220px-Tender_Season.Des croisements en captivité ont eu lieu entre tigre et lion. Le ligre est le fruit du croisement entre un lion et une tigresse, le tigron celui d’un tigre et d’une lionne. Le ligre est en général plus grand que ses deux parents tandis que le tigron est plus petit. Ils possèdent des caractères physiques à mi-chemin entre ceux de leur père et ceux de leur mère et sont capables autant de rugir que de feuler. Selon le site Messybeast, la différence de taille entre le ligre et le tigron est due à un gène soumis à empreinte, c’est-à-dire d’un gène qui s’exprime différemment selon le sexe. Les ligres et tigrons femelles sont parfois fertiles avec l’une des espèces dont ils sont issus. Ces croisements ne peuvent se produire qu’en captivité car tigres et lions ne se rencontrent que très peu dans la nature. Souvent issus de croisements forcés pour obtenir un félin « hors norme », ces hybrides, sans utilité pour la conservation des espèces, souffrent souvent de problèmes de santé physique et mentale.

 Le dogla serait le croisement entre un léopard mâle et une tigresse et le tigard le croisement entre un tigre et un léopard femelle.

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