Comportement du renard

Posté par othoharmonie le 1 février 2012

Un renard

Tous les auteurs anciens s’accordaient à considérer le renard comme un animal exclusivement solitaire. Cette conception a prévalu jusqu’à la fin des années 1970, époque où les chercheurs se sont rendu compte, grâce notamment à la technique du radiopistage, que le renard était au contraire capable de communiquer et d’avoir une vie sociale élaborée, en constituant des groupes spatiaux, permanents ou temporaires, au sein desquels le couple dominant accepte la présence de congénères de rang inférieur. En fait, selon les circonstances et les conditions de vie du milieu (dispersion des ressources alimentaires), le renard peut être tout aussi bien solitaire que « social ». De même, le statut d’un individu n’est pas figé, il peut évoluer au cours de son existence.

 

Dans les grandes zones de forêts ou d’alpages, les renards n’ont guère de relations entre eux. Ils vivent en solitaire la majeure partie de l’année, dispersé sur de très grands domaines de plusieurs milliers d’hectares. A la différence d’autres espèces comme le loup ou le dauphin, le renard n’a pas besoin de former des bandes pour chercher s Vulpes veloxa nourriture ; sauf exception, il chasse tout seul, sans l’aide de ses congénères.

 Dans d’autres milieux, un peu plus riche en nourriture, les renards vivent en couple pratiquement toute l’année. Cette structure semble constituer l’unité de base de la population, mais les relations entre les deux partenaires ainsi qu’avec la portée sont plus ou moins étroite et demeurent très mal connues.

 Lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, en particulier dans les zones périurbaines, les renards adoptent un mode de vie communautaire. Ils forment des clans organisés sur d’étroits domaines vitaux de moins de 200 hectares défendus en commun. Le groupe se compose d’un couple dominant entouré de 1 à 5 individus de rang subalterne, presque toujours des femelles. Sa cohérence est entretenue par des rapports hiérarchiques amicaux entre ses membres. En revanche, les contacts avec les groupes voisins sont empreints d’hostilité, seules les femelles apparentées, mères et filles, peuvent avoir des relations de bon voisinage.

 La reproduction est assurée par les femelles dominantes. Les jeunes se dispersent rarement au-delà d’une trentaine de kilomètres. La quasi-totalité des mâles émigrent.

 

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