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Abeille, signe de la création

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2012

 

 honeybee-525224_960_720Les abeilles sont irremplaçables et surtout indispensables… Pourquoi ?

 Car elles participent au bon fonctionnement du cycle végétal et animal.

Sans les abeilles, il n’y aurait pas la reproduction possible d’entre les plantes, ni le moment temps important pour la fécondation des plantes qu’elles quelles soient.

Bien sûr elles fabriquent du miel, qui purifie l’organisme et reste un aliment très sein et pur également, mais il est formellement déconseillé de tuer ou de chasser les abeilles pour cette cause ci que je viens d’énoncer.

 Si nous voulons garder une Terre naturelle et toujours vivante et surtout en pleine croissance et expansion alors pensez-y…

 Les abeilles dans la civilisation pharaonique ancienne étaient considérées comme des symboles et comme des signes venant des Dieux et de la toute puissance créatrice. Les abeilles et le miel sont considérés, encore de nos jours, comme un moyen de lutter contre les agressions extérieures du corps et de favoriser l’élimination des toxines du corps en le redynamisant.

 Tout comme le papillon ou toutes sortes d’insectes, selon mon expérience nous avons tendance “malheureusement” à croire que c’est un signe médiumnique  et à se persuader que ce sont bien des signes de Dieu ! Des signes de la puissance créatrice certes, mais médiumnique… ? Pourquoi pas.

 Prenons alors l’abeille, tout comme le papillon ou encore la chauve-souris ou la chouette, le hibou également comme des petits animaux ou cellules vivantes prêtent à nous donner un signe selon notre réceptivité. Si celui qui y croit pense que sa présence est un signe, alors très bien. Nous avons tous nos croyances, et celles-ci demeurent depuis la nuit des temps très ancrées dans nos moeurs…

 De même, que les petits rongeurs et mammifères nocturnes participent également à la démarche! Disons-nous plutôt que toutes ces espèces présentes à nos côtés sont là grâce à la puissance créatrice divine mais aussi pour nous rassurer des mauvais présages ou toutes autres sortes de mauvais sorts jetés contre nous.

  (Nous avons des abeilles en liberté qui volent au dessus de notre maison, signe de bon augure).

 

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Veau d’or

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2012

 

Veau d'or dans VACHE - BOEUF.... 220px-Christofle-vache-troph%C3%A9eagricoleEnviron trois mois après avoir quitté l’Egypte, les Hébreux campent au pied du mont Sinaï. Moïse s’est déjà rendu une première fois sur cette montagne, lors de l’épisode du Buisson ardent. Délaissant momentanément son peuple, il y retourne une deuxième fois, et reçoit le code de l’Alliance, fondement de la Torah (la Loi divine). Pour sceller cette alliance, il sacrifie de jeunes taureaux. Puis il y revient une troisième fois, et Dieu (Yahvé) lui remet alors deux tables de pierre sur lesquelles est gravé le Décalogue (les Dix Paroles), qui stipule notamment : « Tu ne feras pas d’images de moi ». Il reste sur le Sinaï pendant quarante jours, et les Hébreux, au bas de la montagne, se croient abandonnés. Moïse serait-il mort ?

Inquiets pour leur avenir, ils ressentent le besoin d’un support spirituel. Aaron, le prêtre, menacé de mort (cela pourrait entraîner la disparition du sacerdoce), accède à leur demande : construire un veau en or, une représentation païenne par excellence, qui fait penser à Baal, souvent figuré par cet animal, ou aux taureaux divinisés d’Egypte,  Apis, Boukhis et Mnèvis. En redescendant du Sinaï, Moïse constate le sacrilège : son frère Aaron a construit un autel pour cette statue, autour de laquelle  dansent les Hébreux. Il parvient à calmer la colère de Dieu et, devant les siens, brise les tables,  dans VACHE - BOEUF....signifiant ainsi que l’Alliance est rompue. Il fait fondre le métal de l’idole, lequel, réduit en poudre, est mélangé à de l’eau que chaque Hébreu doit boire pour prouver son repentir. Moïse retourne sur le Sinaï, où Dieu lui remet deux autres tables identiques aux premières. L’Alliance est renouée. Cet épisode célèbre a bien entendu une grande portée religieuse : l’Alliance ne doit jamais cesser, les exigences de Dieu sont grandes, mais son amour et son pardon sont immenses.

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

 

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Vache rousse de la Bible

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2012

Vache rousse de la Bible dans VACHE - BOEUF.... 220px-CH_cow_2La Vache est un animal emblématique pour de nombreuses religions, en Inde comme en Egypte ancienne. Comme les moutons et les chèvres, elle fournit à la fois le lait, liquide nourricier, sa viande, et une peau réservée à de multiples usages. Il n’est donc pas étonnant de la voir figurer dans la Bible.

Ainsi, Josèph, petit-fils d’Abraham et fils de Jaco, s’installe en Egypte, où il prédit au pharaon sept années d’abondantes récoltes (symbolisées par sept « vaches grasses ») et sept années de disette (sept « vaches maigres ») – rejoint ensuite par son père et ses frères, il sera avec ces derniers, l’ancêtre des douze tribus qui formeront le pays d’Israël. Plus tard, quand les Hébreux vivent leur Exode dans le désert, est institué le sacrifice de la vache rousse, couleur liée traditionnellement, et injustement, au péché et au Malin. Dans la Bible, le livre des Nombres (19, 1-22) en décrit le déroulement. Cette vache doit avoir presque la couleur du sang (expression de la vie), ne comporter aucun défaut (poil blanc par exemple), et n’avoir jamais porté le joug, car elle aurait alors servi au domaine profane, c’est-à-dire non sacré.

Elle est ensuite sacrifiée et entièrement brûlée ; ses cendres, mélangées à de l’eau, servent alors à composer une préparation destinée à purifier ceux qui ont été au contact d’un cadavre, humain ou animal ; on y ajoute du bois de cèdre, symbole de résistance, et de l’hysope, plante odorante qui sert à purifier les lépreux (maladie considérée comme un châtiment de Dieu). Cette pratique, ou « offrande d’expiation » (hattat en hébreu) ; fut poursuivie dans le Temple de Jérusalem, et pris fin après la destruction de celui-ci (70 apr. JC). Dans la Michnah (commentaires des rabbins du IIIè siècle av. JC à la fin du IIè siècle de notre ère), le traité Parah (« vache »), intégré dans l’ordre Tohorot, s’intéresse à la manière de choisir, d’abattre et brûler les vaches rousses.

Selon ces écrits, le rite de la vache rousse, considéré comme majeur, était si difficile à appréhender pour les humains que, dit-on, même Salomon, le roi réputé pour sa sagesse, ne pouvait le comprendre.

Le christianisme n’a pas retenu ce sacrifice. Dans le Nouveau Testament, l’épître aux Hébreux (9, 13-14) est claire : le sang versé par le Christ, qui s’est volontairement sacrifié pour le salut des hommes, est infiniment plus purificateur.

220px-Jersey_cow_and_her_calf dans VACHE - BOEUF....Enfin, la Vache (al-Baqara) est le titre de la 2è sourate (chapitre) du Coran, la plus longue avec ses 286 versets. Après avoir évoqué le mystère de Dieu et les fondements de l’islam (aumône, dénonciation de l’incrédulité, nécessité de louer le Dieu créateur, paradis et enfer…), cette sourate se penche ensuite sur Moïse et sur la vache rousse (67-73), puis sur d’autres éléments essentiels, comme la révélation du Coran, le pouvoir qu’a Dieu d’abroger des versets du Coran, la quibla, direction de la Kaaba (sanctuaire) de La Mecque, où se tournent les prières des musulmans, le pèlerinage à La Mecque (Hadjj),la communauté musulmane (oumma), la condition des femmes. Nous y retrouvons aussi Abraham, le père des croyants (juifs, chrétiens et musulmans), Saül, le premier roi d’Israël, Goliath, l’ennemi abattu par David, Jésus, les « gens du Livre » (ahl al-Kitab), c’est-à-dire juifs et chrétiens, et enfin le démon,  source du mal.

 

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

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Araignée de la Création

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

 

Areop-Enap ou Areow Eñab est une divinité araignée de la mythologie nauruane à l’origine de la création du monde. Areop-Enap est un nom nauruan qui signifie en français « vieille araignée ».

 Cosmogonie

  Nesticus eremitaÀ l’origine du monde, celui-ci est constitué d’une vaste étendue d’eau. L’araignée nommée Areop-Enap, plongée dans l’obscurité, cherche alors à se nourrir et trouve un objet arrondi qu’elle ramasse. Elle l’examine sans succès de tous les côtés pour trouver une ouverture et voir l’intérieur. L’objet, qui s’avère être un bénitier, sonne creux lorsque Areop-Enap tape dessus et elle en conclut qu’il est vide. Finalement, en usant de charme et de diplomatie, le coquillage s’entrouvre et Areop-Enap se glisse à l’intérieur (ou Areop-Enap est happé par la moule selon une autre version).

 Le coquillage refusant de se rouvrir, Areop-Enap entreprend d’explorer à tâtons cet endroit sombre et étroit et trouve un petit escargot. Au lieu de le manger, elle le recueille entre ses pattes et dort ainsi durant trois jours afin de se renforcer aux côtés de cet autre être ancien. Délaissant le petit escargot, elle continue ensuite ses recherches, trouve un plus grand escargot et dort de la même manière à ses côtés pendant trois jours. Après une demande de l’araignée, le petit escargot parvient à ouvrir légèrement le bénitier. Pour le récompenser, Areop-Enap le transforme en Lune en le plaçant dans la partie occidentale du ciel.

 Avec le peu de lumière qui éclaire ainsi l’intérieur du coquillage, Areop-Enap aperçoit un ver ou une chenille qu’il appelle Rigi. Il lance alors un sort à Rigi pour le rendre plus fort et qu’il puisse ainsi ouvrir la moule. Rigi place ainsi sa tête contre la valve supérieure et sa queue contre la valve inférieure mais la moule résiste. Rigi commence à transpirer au point que sa sueur forme une flaque, puis un lac et enfin une mer. La salinité de la mer force la moule à s’ouvrir ce qui la tue. Areop-Enap crée alors la Terre à partir de la valve inférieure, le ciel avec la valve supérieure et le Soleil à partir du grand escargot qu’il place dans la partie orientale du ciel. La chair de la moule sert à fabriquer les îles et Areop-Ena Conculus lyugadinusp utilise sa soie pour créer la végétation. Areop-Enap, se rendant alors compte que Rigi est mort d’épuisement, l’enveloppe dans un cocon et le place dans le ciel pour former la Voie lactée.

 Une fois le monde en place, Areop-Enap crée les humains avec des pierres pour que ceux-ci soulèvent encore plus le ciel et découvre qu’il existe d’autres créatures dans ce monde récent. Areop-Enap crée alors une créature ailée à partir de la poussière présente sous ses ongles afin que celle-ci harcèle toutes les créatures. Ces dernières se rassemblent toutes dans le but de la tuer et Areop-Enap peut ainsi connaitre tous les noms des habitants du monde.

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Victor Hugo aime l’Araignée

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

 

Victor Hugo aime l'Araignée dans ARAIGNEE 220px-White_tailed_spiderIl s’agit d’un poème de Victor Hugo, célèbre poète du XIXe siècle, chef de file du mouvement romantique. Ce texte, J’aime l’araignée, composé de sept quatrains alternant décasyllabes et pentasyllabes en des rimes croisées, est extrait d’un recueil, Les Contemplations, publié durant l’exil de l’écrivain en 1856, et plus précisément du livre III, Les luttes et les rêves. Il semble en effet que, à travers cette oeuvre, l’auteur tente de lutter contre les préjugés des hommes envers les êtres rejetés que sont les araignées et les orties.

C’est pourquoi il convient de se demander comment Victor Hugo parvient, en exprimant une compassion paradoxale à l’égard de ces créatures, à inviter le lecteur à adopter une vision nouvelle de l’araignée et de l’ortie. Nous répondrons à cette question tout d’abord en étudiant l’expression de l’amour et de la compassion paradoxales du poète pour ces deux êtres ; puis la manière avec laquelle il tente de convaincre le lecteur de les percevoir autrement.

Introduction

I) L’amour et la compassion du poète pour l’araignée et…

Voir la version complète

 

Victor Hugo, J’Aime L’Araignée

J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,
Parce qu’on les hait ;
Et que rien n’exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu’elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu’elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu’elles sont prises dans leur oeuvre ;
O sort ! fatals noeuds !
Parce que l’ortie est une couleuvre,
L’araignée un gueux ;

Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,
Parce qu’on les fuit,
Parce qu’elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.

Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie
De les écraser,

Pour peu qu’on leur jette un oeil moins superbe1,
Tout bas, loin du jour,
La mauvaise bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

 Heteropoda sp.

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Araignée rouge

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

 

Araignée rouge dans ARAIGNEEL’araignée rouge est un minuscule acarien qui parasite les plantes de jardin, de serre et d’intérieur. En suçant la sève, elle provoque un jaunissement des feuilles. On peut en prévenir l’apparition avec des vaporisations régulières, mais les infestations importantes doivent faire l’objet d’un traitement.

 Les araignées rouges, Tetranychus urticae, sont de redoutables ravageurs qui peuvent parasiter les plantes, les arbustes et les arbres (notamment les conifères) du jardin durant la belle saison, ainsi que les plantes sous serre ou d’intérieur. Ce ne sont pas des insectes : les araignées rouges appartiennent à la famille des Arachnides, et plus précisément à l’ordre des Acariens. Elles se nourrissent des tissus de la plante et surtout de sa sève.

 Ce parasite est difficilement visible à l’oeil nu, car les individus adultes sont d’une taille inférieure au millimètre ! Leur couleur est variable selon la plante dont ils sucent la sève : vert pâle ou vert foncé, jaune, orange, rouge, brun foncé…

 L’araignée rouge apprécie une atmosphère chaude et sèche. Les plantes placées au soleil ou sur le rebord d’une fenêtre seront des victimes de choix.

 En situation « favorable », la vitesse de multiplication de ces ravageurs peut être très importante, et l’infestation devenir rapidement massive.

 Les araignées rouges se déplacent peu d’une plante à l’autre, toutefois, une plante infestée peut contaminer ses voisines (adultes tombant au sol et se déplaçant vers une autre plante, migration via un vecteur extérieur comme un outil, un vêtement….).

 Prévention et traitement

 dans ARAIGNEELes araignées rouges détestent l’humidité, on peut donc, en prévention, vaporiser régulièrement les plantes d’intérieur ou de serre, ou celles du jardin en cas de temps sec prolongé. Plusieurs vaporisations d’eau successives peuvent aussi suffire à enrayer une faible infestation.

 Si le stade est trop avancé, il faudra recourir à un acaricide spécifique, comme le dicofol ou le cyhexatin (mais attention, les araignées rouges ont développé des résistances à certains traitements chimiques, il est donc conseillé d’alterner les substances actives).

 En lutte biologique, vous pouvez utiliser un prédateur naturel de l’araignée rouge : Phytoselulus persimillis. Cette petite araignée se nourrit des oeufs, les larves et des adultes de l’araignée rouge, et son appétit vorace couplé à une forte capacité reproductive lui permet de venir à bout du parasite… Revers de la médaille, ce prédateur meurt souvent de faim après avoir détruit les populations d’araignées rouges, et il sera nécessaire de le réintroduire lors de la prochaine attaque.

 En savoir plus…

Le cycle de vie de l’araignée rouge se compose de 4 stades : l’oeuf, la larve, la première nymphe (protonymphe), la seconde nymphe (deutonymphe), puis l’adulte. Les individus adultes sont minuscules; ils possèdent 4 paires de pattes, sont mobiles et leur couleur est variable.

 L’araignée carmin, Tetranychus cinnabarinus, cousine de l’araignée rouge, lui ressemble beaucoup et cause des dommages similaires (voire plus importants).

 La température influence beaucoup leur vitesse de multiplication. Ainsi, elles ne se développent pas en dessous de 12°C ; à 15°C, il faut 36 jours entre la ponte de l’oeuf et le stade adulte, pour seulement 7 jours à 30°C. Quand les conditions sont idéales, une seule femelle peut pondre jusqu’à 100 oeufs durant sa courte vie, d’où une vitesse de multiplication qui peut être très importante…

 Lorsque la température baisse trop, ou si la nourriture se fait rare, les femelles peuvent entrer en hibernation. Elles quittent alors la plante pour gagner un endroit protégé et s’y cacher en attendant que les conditions redeviennent favorables.

 Des oeufs, de forme ronde, peuvent être présents à la face inférieure des feuilles : aussitôt après la ponte, ils sont transparents et incolores, puis ils s’opacifient au fil des jours pour devenir jaune juste avant l’éclosion. Les larves et les nymphes se rencontrent plutôt sur les feuilles, quant aux adultes, ils se déplacent le long des feuilles et des tiges, sur de fines toiles.

                                                                  araignee-gif-003

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Araignée bénéfique à l’homme

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

  

L’araignée tissant le destin de grands personnages historiques.

Araignée bénéfique à l'homme dans ARAIGNEE 180px-MILAN_Jean-Jacques_Pisaura_mirabilis_2Le Coran raconte que le prophète Mahomet qui vécu de 570 à 632 du sa survie à une araignée. En effet en 610 (date à laquelle il commença son apostolat) alors qu’il dut fuir sa ville, pourchassé par les Koraïchites, une araignée qu’il eut le bon sens de suivre le mena dans une grotte bien cachée. C’est ainsi qu’il réussit à survivre pour fonder l’une des grandes religions révélées.

Plus proche de nous historiquement et géographiquement l’araignée a joué un rôle important dans l’affirmation de la souveraineté de l’Écosse au onzième siècle en stimulant l’un des grands rois unionistes de l’Écosse, Robert Bruce. En effet, selon la légende lors d’un jour de cafard, ce dernier était couché dans l’herbe déprimé après une nouvelle défaite contre un duc anglais. Il restait là remâchant de sombres pensées pleines de défaitisme quand soudain il remarqua une araignée qui tentait de construire sa toile dans les hautes herbes, l’animal devait recommencer sans cesse car le vent déchirait son ouvrage au fur et à mesure de sa construction. Voyant ce spectacle Robert Bruce décréta que si un si petit animal avait autant de détermination, un homme ne pouvait en avoir moins. Fort de ce constat, il reprit espoir, rassembla ses troupes et réussit à garantir l’indépendance de l’Écosse pour plusieurs siècles jusqu’à que les luttes de clans ne déchirent l’unité en 1370.

 

L’araignée, muse d’écrivains célèbres.

262px-Argiope_bruennichi_%28white_background%29 dans ARAIGNEELovecraft, fondateur de grands mythes fantastiques à écrit un poème sur une araignée qui vivait dans la chambre où il travaillait, cet oeuvre est superbe car elle exprime la solitude de ce pauvre écrivain mort avant de vraiment devenir célèbre. En effet, Dans ce long poème ce génial auteur désespère de ne plus voir son amie à huit pattes dans son petit cocon douillet et se montre très attristé par la disparition de cette compagne inhabituelle.

Victor Hugo s’est lui aussi laissé inspiré par l’araignée en écrivant « Une grosse araignée noire, velue, horrible. Pauvre bête se n’est pas sa faute. » par cette phrase il se moque de la peur ridicule et injustifiée que l’homme ressent vis à vis de cet animal incompris.

 

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Araignée, être inoffensif

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

Avant d’aller plus loin, tordons le cou à deux idées reçues sur les araignées ; sa venimosité et son inutilité.

 

Araignée, être inoffensif dans ARAIGNEE 192px-MILAN_Jean-Jacques_Pisaura_mirabilis_3La soi-disant venimosité de l’araignée est la cause première des répugnances qu’elle nous inspire, mais même s’il est vrai que cet animal est muni de deux crochets donnant une mort rapide à ses proies, ce venin est cependant sans gravité sur les humains car sur les 50 000 espèces décrites, seules une demi-douzaine sont dangereuses pour l’homme. Et pour finir de vous rassurer, sachez que parmi les plus de 800 espèces recensées en France, seules 12 d’entre elles peuvent pénétrer notre peau. En effet, la plupart des araignées ne disposent pas de crochets venimeux assez longs, effilés et puissants pour transpercer notre peau, c’est ainsi que quand on parle de piqûres d’araignées, la plupart du temps il ne s’agit que d’une légère irritation causée par l’injection de venin entre le derme et l’épiderme, et sous réserve d’une réaction allergique cet accident est tout à fait bénin. 

 

Il faut cependant reconnaître que même en France certaines espèces présentent des dangers pour l’homme, citons par exemple la malmignatte (photo) espèce méridionale de la fameuse veuve noire, vivant dans les sillons des champs en Corse et étant à l’origine de quelques accidents, c’est aussi le cas pour le théridion lugubre (photo) qui si l’on se réfère à L. Dufour a causé lui aussi de sérieuses frayeurs aux montagnards de la Catalogne ainsi que dans la région d’Avignon. Et tout près de nos frontières, n’oublions pas non plus la tarentule qui vit en Italie et peut provoquer chez la personne piquée des accès convulsifs qui, selon la légende ont pour remède certains airs spéciaux de musique. Cette thérapeutique étrange héritée d’un médecin des Calabre semble être à l’origine de la tarentelle, mot qualifiant cette danse rapide et gaie ainsi que la musique qui l’accompagne.

 Mais aucun cas de décès entraîné par une morsure d’araignée originaire de france n’a jamais été recensé dans ce pays.

 240px-Pisaura_mirabilis_Luc_Viatour dans ARAIGNEEEn fait, en Europe les accidents relatifs aux piqûres d’araignées sont rares et souvent exagérés, l’araignée bien loin de nuire à l’homme est tout au contraire, et ce, de façon involontaire, un vaillant protecteur de sa santé. En effet, les araignées se nourrissent d’insectes volants et rampants qui en s’introduisant dans nos foyers amènent parasites et impuretés diverses, telle la mouche qui après avoir folâtré dans des déjections vient se poser dans votre assiette… ou la fourmi venant en éclaireuse pour chercher un nouveau garde-manger pour ses congénères… Et pour ceux qui détestent vraiment les araignées sachez que les trois espèces que nous allons étudier dévorent les autres araignées qui entrent dans vos maisons !!!

 Aux États-Unis la présence d’une espèce de tégénaire est encouragée dans les maisons car elle détruit une autre espèce de tégénaire tegenaria agrestis qui fait partie des trois espèces d’araignées d’Amérique du nord qui peuvent être à l’origine de mauvaises blessures pour l’homme.

 De plus même si l’on a depuis longtemps renoncé à utiliser la soie d’araignée pour confectionner des vêtement, cette dernière est sur le point de rendre un grand service à l’homme car après avoir découvert que certaines araignées produisaient des fils de soie proportionnellement plus solides qu’un câble d’acier. Certains scientifiques ont calculé qu’un filet constitué de fils d’araignées de l’épaisseur d’un crayon serait assez résistant pour arrêter un Boeing 747 en plein vol !!! l’armée américaine envisage sérieusement la confection de gilets pare-balles en soie d’araignée mais pour l’instant les chimistes étant incapables de synthétiser cette substance en laboratoire ce projet reste en suspend car il serait trop long et fastidieux de « traire » assez d’araignées pour fabriquer une quantité industrielle de ces gilets.

                                                         

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Araignée tissant sa toile

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

 

 

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Araignée du Coran

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

 Argiope bruennichiL’araignée, que de nombreuses civilisations admirent pour la perfection de ses toiles, est le titre donné à la sourate (chapitre) 29 du Coran (al-Ankabout en arabe), qui compte 69 versets. Dans cette sourate, il s’agit de résister aux incrédules qui détournent les croyants de leur foi et qui devront répondre de leurs actes au jour de la résurrection. On y rappelle l’épisode de Noé et du Déluge envoyé pour punir le péché. Il y est précisé que : « Ceux qui prennent des maîtres en dehors de Dieu sont semblables à l’araignée : celle-ci s’est donné une demeure, mais la demeure de l’araignée est la plus fragile des demeures » [14].

On retrouve une telle allusion dans le livre de Job : « Sa confiance [celle de l’impie] n’est que filandre, sa sécurité, une toile d’araignée. S’appuie-t-il sur sa demeure, elle ne tient pas ; s’y cramponne-t-il, elle ne résiste pas » [8, 14-15]. Il faut pratiquer la prière qui « éloigne l’homme de la turpitude et des actions blâmables » [45], s’entretenir avec les gens du Livre, juifs et chrétiens, « de la manière la plus courtoise » [46] sauf s’ils sont injustes, car : « Oui, nous dirigerons sur nos chemins ceux qui auront combattu pour nous. Dieu est avec ceux qui font le bien » [69]

 

 

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

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La Sourate de l’Eléphant

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2012

La Sourate de l'Eléphant dans ELEPHANTL’Eléphant (al-Fit en arabe) est la 105è sourate (chapitre) du Coran ; elle est composée de cinq versets. Il y est question des « hommes de l’Eléphant », agresseurs lancés contre La Mecque, et comptant dans leurs ranges quelques-uns de ces animaux. Cette attaque, qui fut un échec, aurait eu lieu l’année traditionnelle de la naissance de Mahomet, en 579. La sourate précise que Dieu déjoua leur ruse à l’aide d’oiseaux qui les bombardèrent de pierres, au point de les rendre méconnaissables.

 

 

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

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Dernière rumeur sur les abeilles 1

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

Fichier:Megachile sp1pl.jpgParfois le silence parle plus fort que tout. Par leur absence même, les abeilles ont parlé et elles continuent de le faire. Leur offrande à l’humanité est des plus précieuses, car leur fonction est sans égale et leur perte serait incommensurable. Qui ou quoi pourrait les remplacer dans l’œuvre incessante qu’elles accomplissent au nom de la nature et produire les mêmes résultats quotidiennement ? Leur mystère a déconcerté autant les philosophes et les poètes que les mathématiciens et les métaphysiciens. Tout semble avoir été dit et théoriser à leur sujet.

 Les abeilles habituent cette planète depuis plus longtemps que l’humanité. Elles ont aussi existé ailleurs, particulièrement là où l’humanité (ou une version d’elle) était présente, y compris sur d’autres planètes de ce système solaire. Le comment et le pourquoi de leur apparition constituent un sujet au moins aussi intéressant que la raison de leur disparition. Peut-être trouverez-vous un lien dimensionnel tandis que nous examinerons leur message.

 Les abeilles sont aussi pures que le miel qu’elles produisent. Elles constituent une espèce très évoluées, qui s’est élevée dans les règnes de la nature ainsi que dans la toile de la vie. Leur société est supérieure et idéale sous plusieurs aspects. Symboliquement, elles représentent le disciple fidèle oeuvrant au perfectionnement de l’ensemble, lequel sert autant le multiple que l’un. Le disciple (l’ouvrier) prépare le miel (le nectar), la nourriture la plus délectable et la plus unique, qui est extraite de la fleur (l’univers). Si vous observez les abeilles assez longtemps, elles vous enseigneront comment extraire le miel de votre propre existence en élevant votre esprit et en l’emplissant du parfum délicieux et enivrant des vibrations supérieures de la vie.

 Dernière rumeur sur les abeilles 1 dans ABEILLES 293px-Solitary_bee_June_2007-1Aucun autre insecte ne ressemble aux abeilles. Elles ne sont pas nées de cette terre plus que vous et les mystères qu’elles protègent ne sont pas différents de ceux qui vous échappent encore. La nature offre toujours un miroir, un reflet d’elle-même, comme pour feindre l’illusion de la singularité de la vie. En ce qui concerne les abeilles, elle a offert la guêpe comme contrepartie ou cousine de basse fréquence. Les guêpes peuvent construire des alvéoles de crie, mais ne peuvent fabriquer le miel. Symboliquement, elles représentent le côté inconscient de l’homme, celui qui prend mais qui n’a pas encore appris à donner, le disciple non éveillé qui mange du miel mais qui ne peut en préparer. Les guêpes représentent l’illusion de l’égoïsme ou ceux qui servent le soi inférieur tandis que le soi supérieur a faim ? La nature va continuer de protéger ses secrets et ses mystères jusqu’à ce que l’homme retire les voiles de la mauvaise perception qui  obscurcirent sa vision.

 Les humains craignent la piqûre de l’abeille, mais de son dard s’écoule une substance qui conserve la pureté du miel en toutes circonstances. Sans cet ingrédient unique, le miel devient affecté, et sujet aux variations et altérations des aspects inférieurs de la nature. Une fois altéré, il n’est plus propre à la consommation humaine. Il est vrai que l’abeille meurt après avoir utilisé son dard ; si elle ne peut plus servir l’ensemble (la ruche) en fabriquant du miel pur, sa vie n’a plus alors aucune valeur ; servir avec une capacité moindre, c’est amoindrir la valeur de la vie.

 Les abeilles sont de parfaites architectes et de parfaites constructrices. Travailleuses infatigables, elles ont une boussole interne qui s’appuie sur les grilles magnétiques terrestres. Il leur est impossible de se perdre, bien qu’elles puissent feindre la désorientation si c’est pour un but supérieur. Les abeilles peuvent reconnaître et identifier des énergies subtiles, y compris le manque d’harmonie et la malhonnêteté. Comme elles ont pour but de parfaire à la fois la ruche et le miel, elles construisent rarement une ruche dans un environnement impropre. Elles peuvent aussi distinguer un environnement paisible d’un environnement chaotique, et les peuvent même détecter les vibrations de la peur, qu’elles détestent. Plusieurs piqûres d’abeille sont le simple résultat de la vibration chaotique de la peur, aggravée par les mouvements des bras et autres tentatives acrobatiques pour échapper à l’insecte ; les abeilles ont une étonnante capacité d’attention, et tout le monde trouve comiques ces tentatives désespérées, mais ceux qui se croient à risque sont des victimes potentielles.

  Ouvrière vue de faceLes abeilles préfèrent la symétrie en toutes choses. Elles sont des insectes savants, capables de reconnaître autant la quantité que la qualité. Elles  peuvent distinguer une vaste gamme de couleurs, y compris des teintes à peine visibles à l’œil humain. Cette aptitude des abeilles à percevoir une si grande palette de couleurs les rend emblématiques du spectre lumineux complet, le prisme parfait qui distribue également la lumière (l’amour) par les forces bienfaitrices de la nature. Ces subtilités font aussi d’elles les protectrices symboliques de ceux et celles qui sont « nés deux fois », c’est-à-dire qui reviennent d’un voyage transformés par le chemin qu’ils ont choisi. Ces individus « nés deux fois » vivent comme tout le monde, mais peut-être plus simplement et en périphérie des autres, non pas par crainte de se retrouver piégés dans leur vie précédente, mais parce qu’ils ont chois de vivre autrement.

 Les abeilles sont de vrais alchimistes de la nature ; aucune autre créature ne peut protéger ou projeter le savoir autant qu’elles. Elles sont les enfants de la nature et les rejetons de la sagesse. Leur disparition est notable, particulièrement parce que l’homme ne sait pas encore comment fabriquer le miel. Nous voyons pourtant l’abeille comme une guêpe, construisant dans le champ de son voisin des forteresses de peur plutôt que de symétrie et de paix, augmentant la menace de son dard et revendiquant le droit à des ressources simulées, tandis que la nature continue à lui échapper. La guêpe, prise dans sa propre illusion,  ne peut s’empêcher de piquer même ceux qui veulent la libérer.

 En tant qu’insectes savants, les abeilles sont des instruments de la nature et, comme tels, elles réagissent aux mêmes codes d’évolution invisibles que vous ; alors que le sentier évolutif de l’humanité s’accélère, celui de chaque aspect doit aussi s’accélérer. Ce sentier serait faux s’il en était autrement. Les humains ne sont habitués à mesurer leur croissance en se comparant à quelque chose ou à quelqu’un d’autre, autrement dit en regardant derrière ou vers le passé pour voir le chemin parcouru. Quand on regarde vers le passé, tout ce qui fut laissé derrière paraît inchangé, car la vitesse de la vie (de la lumière) reflète une vitesse constante de changement, montrant celui-ci comme nouveau ou comme le prochain maintenant ; parce que le nouveau moment semble uniquement différent du dernier ou de celui qui est passé, le contraste entre les deux est perçu comme une croissance ou une évolution. Déroutant ? Voici un exemple simple. Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez assisté à une réunion scolaire ou familiale ? Aviez-vous l’impression d’avoir fait un bond évolutif en avant par rapport aux autres personnes qui assistaient à cette réunion ?

 Quel est le rapport avec les abeilles ?

Il est total, car le rythme de votre cycle évolutif est lié au leur et vice-versa. Elles sont incapables de vous refléter une fausse réalité, car ce serait incompatible avec leur modèle de recherche d e la perfection, mais si vous continuez à les observer et à les étudier, elles vous montreront alors une métamorphose de leur façon de vivre et peut-être même qu’elles offriront quelques solutions  certains des prochains défis de l’humanité. Nous avons élucidé les qualités irrémédiables de l’abeille et l’avons rendue plus indispensable que jamais, mais nous n’avons pas encore entièrement répondu à la question de savoir ce qui, dans le monde, fait du tort aux abeilles et où elles s’en vont. Pour dire les choses simplement, l’alarme interne de toute l’espèce est déclenchée, et elles répondent en foule à l’appel de la nature.

  Gaïa  - Issu du livre : 2009 La Grande Transformation – L’année de la cocréation – série Kryeon canalisé par Lee Carroll – page 236.

                                                                     dans ABEILLES

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Dernières rumeurs sur les abeilles 2

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

 

Dernières rumeurs sur les abeilles 2 dans ABEILLES 320px-Apis_mellifera_flyingNous vous avons dit qu’elles travaillaient infatigablement à la perfection de l’ensemble, mais que si l’ensemble (la ruche) ne pouvait plus être parfait, elles devaient trouver un autre but. C’est pourquoi certaines abeilles sont désorientées quand elles sont proches de leur ruche et que d’autres l’abandonnent carrément si la ruche ne correspond plus à leur raison d’être, il y aura inévitablement un changement. Les abeilles n’ont pas de personnalité individuelle, bien que chaque ruche ait ses caractéristiques propres. Ainsi, les abeilles européennes sont différentes des abeilles nord-américaines, et les bailles sud-américaines sont différentes de a abeilles australiennes. Les abeilles sont incapables de ressentir de la colère, mais elles sont désorientées et dissociées de leur modèle précédent. Leur relation avec la ruche n’est plus fondée sur le même processus ou sur ceux que l’humanité considérerait comme normaux.

 Les changements survenant dans les populations d’abeilles différeront selon les continents. La plupart des pays finiront par être affectés, mais seuls quelques-uns en souffriront. L’Amérique du Nord subira les plus lourdes pertes parce que le nombre de ses abeilles y était plus élevé au départ et parce que le stress de l’évolution y est plus prononcé. Depuis plusieurs décennies, il y en eu très peu de riches normales. Les abeilles sont trimballées dans des caisses comme tout ce qui voyage sur les routes. Elles ne sont plus un symbole de sagesse, et la prospérité qu’elles offrent semble réservée à ceux qui contrôlent les cultures qu’elles pollenisent. Nous pourrions énumérer les fardeaux que l’humanité a imposés à cette espèce, ais ce serait tout à fait inutile, surtout que les abeilles n’en ont aucun ressentiment puisqu’elles en sont incapables.

 170px-Western_honeybee_bottom_%28aka%29 dans ABEILLESPar ailleurs, leurs stress ne sont pas différents de ceux auxquels vous réagissez quotidiennement. Ne sont pas différents non plus les parasites, les pesticides et les virus auxquels elles sont exposées. Vous comprenez ? Il appartient à l’espèce la plus proche de ceux qu’elles servent non seulement d’être des passagers, mais aussi d‘indiquer le chemin vers le changement chaque fois que c’est possible. Toute la nature est un reflet d’elle-même. L’humanité dispose présentement d e plusieurs exemples dan la nature dont elle peut s’inspirer, et elle doit maintenant demander au meilleur d’elle-même de se manifester afin de créer le meilleur avenir possible ; son signal d’alarme d=s’est aussi fait entendre, et bientôt, même les moins alertes devront s’ouvrir les yeux. Où sont allées les abeilles ?

 La nature a dirigé les plus robustes vers l’hémisphère Sud. Guidées par les grilles magnétiques changeantes, elles se déplacent cers les  régions équatoriales et aussi plus au sud. Moins affectées, ces abeilles reprendront de la force dans leurs nouvelles colonies et formeront des alliances évolutives avec les abeilles indigènes. Elles portent une nouvelle série d’instructions encodées, fondées sur un nouveau modèle environnemental. Elles l’utiliseront pour créer un nouveau modèle de travail dans une nature équilibrée ; en poursuivant un but supérieur, elles construiront de meilleures ruches et seront plus productives, de la façon qui sera la plus bénéfique pour l’humanité.

 Qu’est-ce qui arrivera aux abeilles d’Amérique du Nord ? Fait intéressant, on importe en Amérique du Nord des abeilles d’Océanie [l’Australie et la Nouvelle- Zélande] en grand nombre pour tenter d’empêcher la fin abrupte de l’ancien modèle. Ce qui se produira ensuite dépendra beaucoup des apiculteurs modernes, des fermiers, des ranchers et des autres intermédiaires entre l’espèce humaine et toutes les autres. Plusieurs de ceux qui occupent ces postes aujourd’hui ont joué un rôle similaire auparavant, du moins en ce qui concerne la nature. Peut-être comprennent-ils mieux que d’autres que le vieux modèle n’est plus viable. Ceux qui travaillent dans les règnes de la nature, comme protagonistes ou antagonistes, connaissent à la fois les lois et les mystères qui la gouvernent. Même ceux qui manipulent ces lois à leur profit personnel ou professionnel savent qu’un, jour le balancier devra nécessairement changer de côté. La longue ignorance des lois de la nature par l’humanité ne la dispense pas de trouver des solutions pour y rétablir l’équilibre et nourrir un monde affamé.

 250px-CeranaEn restaurant la santé de la population d’abeilles d’Amérique du Nord, on facilitera aussi la restauration de la santé du monde. Il est peut-être évident que cette affirmation lie implicitement les changements du modèle/but des abeilles aux changements prochains du modèle/but humain. Pour dire les choses clairement : les abeilles n’offrent pas un avertissement ; elles donnent un exemple ; elles refusent de subir davantage les stress imposés par un vieux modèle qui ne sert plus l’ensemble. Les moins vigoureuses succombent à la maladie et à la malnutrition causées par des parasites. Elles rejettent les placebos chimiques et artificiels que le vieux modèle continuerait autrement à leur imposer. Elles changent le mode de vie et de lieu. Elles migrent, parfois sur de longues distances, pour s’établir dans des environnements plus sains, qui assureront l’avenir de leur espèce.

 Dans ces conditions inéluctables, les marchés agroalimentaires mondiaux vont changer et les économies qu’ils soutiennent vont nécessairement se tourner ailleurs. Les pratiques agroalimentaires du vieux modèle vont changer, mais plus lentement qu’il ne le faudrait. Dans un effort pour maintenir leur position commerciale et dans l’espoir d’exercer une emprise sur une population d’abeilles en baisse constante, les entreprises coopératives expérimenteront des techniques agroalimentaires en serre. Les grandes dépenses qu’entraîneront ces efforts, combinées à un changement de l’économie mondiale, provoqueront une hausse significative du prix de plusieurs produits. Du côté positif, on assistera à un plus grand  retour aux pratiques biologiques, alors que leurs bénéfices deviendront évidents, particulièrement ce qui concerne les pratiques agroalimentaires en serre. D’autres industries seront évidemment touchées par ces changements, mais ceux-ci pourront être évalués à un autre moment.

 L’avenir des ressources mondiales, dont la nourriture et l’eau, qui sont d’une importance vitale, dépendra de la coopération entre les divers pays et du désir de chacun de servir et de soutenir ses voisins, ainsi que de la prise en compte des forces et des faiblesses de chaque règne. On doit traiter de la manière appropriée chaque espèce et le service qu’elle rend. On doit exclure l’assistance et le soutien apportés à une espèce par l’extermination d’une autre non désirée. La manipulation continuelle de la nature par ceux qui prétendent la posséder ne peut persister, tout comme doit cesser l’action désastreuse de ceux qui préfèrent détruire la propriété des autres plutôt que la protéger, simplement parce qu’ils n’approuvent pas l’utilisation qui en est faite actuellement. La fraternité coopérative remplaçant l’ignorance, le monde sera ensemencé de futures générations qui promouvront le bien-être par la parole et par l’action, constituant des modèles d’une humanité vivant dans la paix plutôt que dans la peur. Ecoutez donc sans crante le message que les abeilles vous livrent. D’autres espèces ont aussi d’importants messages pour vous, et si vous les observez bien, elles se manifesteront.

 C’est avec un immense plaisir que je vis des moments comme celui-ci. J’en suis profondément reconnaissante. Il est toujours difficile de vous quitter et pourtant il le faut. Avec des mots doux et gentils, avec des prières ferventes, je vous accueillerai dans chaque élément et dans chaque règne, dans chaque battement de cœur et dans chaque clignement de paupière. Avec dans mon cœur un chant qui fait écho au vôtre, je vous dis au revoir.

 Gaïa  - Issu du livre : 2009 La Grande Transformation – L’année de la cocréation – série Kryeon canalisé par Lee Carroll – page 240.

                                                                                              Abeille domestique

 

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Abeille dans le Monde

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

Abeille dans le Monde dans ABEILLESInnombrable, organisée, laborieuse, disciplinée, infatigable, l’abeille ne serait qu’une autre fourmi, comme elle symbole des masses soumises à l’inexorabilité du destin -homme ou dieu- qui l’enchaîne, si, de surcroît, elle n’avait des ailes, un chant, et ne sublimait en miel immortel le fragile parfum des fleurs.Ce qui suffit à côté du temporel, à conférer une haute portée spirituelle à son symbolisme. Ouvrières de la ruche, cette maison bourdonnante les compare plus naturellement à un joyeux atelier qu’à une sombre usine, les abeilles assurent la pérennité de l’espèce, mais aussi, prises individuellement en tant qu’animatrices de l’univers entre terre et ciel, elles en viennent à symboliser le principe vital, à matérialiser l’âme. C’est ce double aspect -collectif et individuel, temporel et spirituel- qui fait la richesse de leur complexe symbolique, partout où il est attesté. Commentant Proverbes, 6, 8 : Va voir l’abeille et apprends comme elle est laborieuse, saint Clément d’Alexandrie ajoute: Car l’abeille butine sur les fleurs de tout un pré pour n’en former qu’un seul miel (Stromates, 1). Imitez la prudence des abeilles, recommande Théopepte de Philadelphie, et il les cite comme un exemple, dans la vie spirituelle des communautés monastiques.

Pour les Nosaïris, hérésiarques musulmans de Syrie, Ali, lion d’Allah est le prince des abeilles, qui selon certaines versions, seraient les anges, et selon d’autres, les croyants: les vrais croyants ressemblent à des abeilles qui se choisissent les meilleures fleurs (HUAN, 62).

Dans le langage métaphorique des derviches Bektachi, l’abeille représente le derviche, et le miel est la divine réalité (le Hak) qu’il recherche (BIRD, 255). De même dans certains textes de l’Inde, l’abeille représente l’esprit s’enivrant du pollen de la connaissance.

Personnage de fable pour les Soudanais et les habitants de la boucle du Niger, elle est déjà symbole royal en Chaldée, bien que ne la glorifie le Premier Empire français. Ce symbolisme royal ou impérial est solaire, l’ancienne Égypte l’atteste, d’une part en l’associant à la foudre, d’autre part en disant que l’abeille serait née des larmes de , le dieu solaire, tombées sur la terre.

188px-NSRW_Smoker dans ABEILLESSymbole de l’âme, elle est parfois identifiée à Déméter dans la religion grecque, où elle peut figurer l’âme descendue aux Enfers; ou bien, au contraire, elle matérialise l’âme sortant du corps. On la retrouve au Cachemire et au Bengale, et dans de nombreuses traditions indiennes d’Amérique du Sud, ainsi qu’en Asie centrale et en Sibérie. Platon, enfin, affirme que les âmes des hommes sobres se réincarnent sous forme d’abeille.

Figuration de l’âme et du verbe -en hébreu le nom de l’abeille, Dbure, vient de la racine Dbr parole- il est normal que l’abeille remplisse aussi un rôle initiatique et liturgique. A Eleusis et à Ephèse, les prêtresses portent le nom d’abeilles. Virgile a célébré leurs vertus.

On les trouve figurées sur les tombeaux, en tant que signes de survie post-mortuaire. Car l’abeille devient symbole de résurrection. La saison d’hiver -trois mois- durant laquelle elle semble disparaître, car elle ne sort pas de sa ruche, est rapprochée du temps -trois jours- durant lequel le corps du Christ est invisible, après sa mort, avant d’apparaître à nouveau ressuscité.

L’abeille symbolise encore l’éloquence, la poésie et l’intelligence. La légende concernant Pindare et Platon (des abeilles se seraient posées sur leurs lèvres au berceau) est reprise pour Ambroise de Milan; les abeilles frôlent ses lèvres et pénètrent dans sa bouche. Le propos de Virgile selon lequel les abeilles renferment une parcelle de la divine Intelligence reste vivant chez les chrétiens du Moyen Age. On retrouve ici la valeur symbolique du bourdonnement, véritable chant, de l’abeille.

Un sacramentaire gélasien fait allusion aux qualités extraordinaires des abeilles qui butinent les fleurs en les frôlant sans les flétrir. Elles n’enfantent pas: grâce au travail de leurs lèvres elles deviennent mères; ainsi le Christ procède-t-il de la bouche du Père.

180px-Runny_hunnyPar son miel et par son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ: d’un côté, sa douceur et sa miséricorde; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge. Les auteurs du Moyen Age évoquent souvent cette figure; pour Bernard de Clairvaux elle symbolise l’Esprit Saint. Les Celtes se réconfortaient avec du vin miellé et de l’hydromel. L’abeille dont le miel servait à faire de l’hydromel ou liqueur d’immortalité, était l’objet, en Irlande, d’une étroite surveillance légale. Un texte juridique moyen-gallois dit que la noblesse des abeilles vient du paradis et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent de là; Dieu répandit sa grâce sur elles et c’est à cause de cela qu’on ne peut chanter la messe sans la cire. Même si ce texte est tardif et d’inspiration chrétienne, il confirme une tradition très ancienne dont le vocabulaire offre encore les traces (le gallois cwyraidd de cwry cire signifie parfait, accompli et l’irlandais moderne céir-bheach, littéralement cire d’abeille, désigne aussi la perfection). Le symbolise de l’abeille évoque donc chez les Celtes comme ailleurs, les notions de sagesse et d’immortalité de l’âme (CHAB, 857sqq; REVC, 47, 164-165).

L’ensemble des traits empreintés à toutes les traditions culturelles dénote que, partout, l’abeille apparaît essentiellement comme douée d’une nature ignée, c’est un être de feu. Elle représente les prêtresses du Temple, les Pythonisses, les âmes pures des initiés, l’Esprit, la Parole; elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel; elle brûle par son dard et illumine par son éclat. Sur le plan social, elle symbolise le maître de l’ordre et la prospérité, roi ou empereur, non moins que l’ardeur belliqueuse et le courage. Elle s’apparente aux héros civilisateurs, qui établissent l’harmonie par la sagesse et par le glaive.

                                                                         110px-Africanizedbee

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Abeille et mythologie Roumaine 1

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

Abeille et mythologie Roumaine 1 dans ABEILLESEn Roumanie, l’abeille est le seul insecte qui jouisse de l’estime et de l’admiration totale et entière des hommes. Les productions apicoles accompagnent l’existence de l’homme : naissance, mariage, mort. Rien d’étonnant à ce que l’abeille occupe une place centrale dans la cosmologie Roumaine.

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De l’alimentation des diablotins

 La mythologie populaire Roumaine fait une large place à l’abeille et aux produits de la ruche. Si jamais vous trouvez un diablotin, voici quelques conseils pour l’alimenter et ainsi bénéficier de ses largesses.

La possession d’un diablotin peut vous apporter de nombreuses satisfactions, bien au-delà  d’un billet gagnant au tirage de la super  cagnotte du loto. Il vous suffira tout simplement de suivre ces quelques conseils :

  • Tout d’abord, il vous faudra savoir comment le trouver. Sachez que les diablotins  naissent d’un petit œuf de poule noire, couvé sous l’aisselle gauche. (Désolé, mais je n’ai pas trouvé de précisions sur la durée d’incubation…)
  • Pour les gens pressés, le diablotin peut également s’acheter chez quelque apothicaire, ou il apparaît sous la forme d’une poupée ou d’un serpent, voire d’un homuncule invisible caché dans une bouteille. Donc la tâche de reconnaissance est bien malaisée, d’autant plus que la fonction d’apothicaire a disparu. Tout compte fait, préférez la solution  précédente
  • Vous venez d’obtenir votre diablotin. Il s’agit maintenant de l’alimenter correctement si vous souhaitez obtenir de lui la réalisation de vos souhaits. Sachez qu’on le nourrit de miel et de noix, et uniquement de cela.

 Enfin avec tel régime alimentaire, vous obtiendrez de lui à condition de ne point trop exiger, toute richesses et satisfactions que vous souhaiterez…

 

De l’abeille et de l’araignée  

Cette légende Roumaine vient illustrer les récompenses que nos différents comportements sont susceptibles de gratifier. Ainsi la « bonne fille » devient abeille, tandis que le mauvais fils est transformé en araignée.

 dans ABEILLESIl y a bien longtemps vivait une pauvre veuve.  Elle était mère de deux enfants : une fille maçon et, un garçon tisserand. Sentant sa dernière heure venue, elle les fit quérir.
La fille aussitôt  abandonna sa tâche pour se rendre au chevet de sa mère tandis que le fils, trop occupé, déclara n’avoir pas le temps d’effectuer une visite.

La mère de colère bénit sa fille et la transforma en abeille, et maudit son fils dont elle fit une araignée.
Ainsi l’abeille peut-être fière de ses produits, de sa cire, comme du miel…
Par contre le merveilleux et délicat travail de l’araignée : sa toile, n’est d’utilité pour personne.

Source et bibliographie :
*Petit dictionnaire de mythologie populaire roumaine  – Ion Talos – Editions littéraires et linguistiques de l’université de Grenoble -2002

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Abeille et mythologie Roumaine 2

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

 

Des pouvoirs conférés par une aile donnée par l’abeille

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsDans la tradition populaire Roumaine, l’abeille est très souvent présentée dans les contes comme un animal reconnaissant.

En Roumanie, il s’agit de s’attirer les bonnes grâces des abeilles.
Dans les contes populaires, l’abeille ne manque pas d’être reconnaissante envers la personne qui lui vient en aide. En guise de remerciement elle lui abandonne une de ses ailes.
Que le protagoniste à son tour ait besoin d’aide, il lui suffit simplement de prendre dans sa main l’aile que l’abeille lui a confiée, pour que des essaims exécutent sa requête : constructions en cire, indication sur les chemins à prendre pour aller à la rencontre des fées, ou bien celui de l’autre monde…

L’abeille âme des morts

 Cette légende Roumaine est partagée par de nombreux peuples et civilisations. L’abeille est considérée comme l’âme des morts et participe de ce fait au rite mortuaire.
C’est également le cas en
Pays Basque.

Par contre l’interprétation de cette légende  Roumaine est quelque peu ambiguë. S’agit-il d’un hommage des essaims à l’apiculteur,  les abeilles accompagnant son âme ; d’une punition pour les familles qui n’ayant pas offert de cire se voient privées des productions du rucher faute d’essaim ; ou d’une critique voilée à l’égard de l’église qui prive l’apiculteur d’une source de revenu. A vous de vous faire une opinion à la lecture de cette légende que voici :

Voilà un fait établi : l’âme humaine après la mort, se transforme en abeille. L’apiculteur qui n’a pas vendu mais offert la cire à l’église est, à sa mort, accompagné jusqu’à sa tombe pas des essaims*.

Source et bibliographie :
*Petit dictionnaire de mythologie populaire roumaine  – Ion Taloş,- Editions littéraires et linguistiques de l’université de Grenoble -2002

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Abeille et mythologie Roumaine 3

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

 

D’une explication de l’essaimage

 Voici une légende Roumaine qui apporte une explication sur le phénomène de l’essaimage. Apiculteurs vous voilà désormais informés des raisons de la perte de vos essaims.

Abeille et mythologie Roumaine 3 dans ABEILLESL’abeille, splendide jeune fille à pour prétendant un gros bourdon, fort, vigoureusement ailé et poilu à souhait.
A chaque début de printemps, notre sémillant bourdon, scintillant de pollen, se présente à l’abeille pour demander sa main. Mais l’abeille est bien trop faible à cette période là. La voilà qui lui oppose un refus catégorique. Notre bourdon bien dépité repart alors à ses affaires, dans un bzz bien sonore et bien triste…

Arrive l’automne. L’abeille vigoureuse et satisfaite d’une belle saison passée à butiner, épouserait bien le bourdon. Mais ce dernier, à  cette période de l’année n’en a cure. Affamé, il cherche pitance et approvisionnement  pour passer l’hiver.

Voilà pourquoi l’abeille est chaste.
Et l’apiculteur, me direz-vous dans tout cela ?
L’apiculteur, précise la légende, a tout intérêt à être chaste aussi, s’il ne veut pas voir ses essaims quitter la ruche…

 De l’origine du dard de l’abeille

 Cette légende Roumaine atteste que l’abeille souhaita être équipée d’un aiguillon pour en punir l’homme. Mais l’histoire ne précise pas la nature des griefs reprochés par l’abeille à l’homme. Faut-il  lire dans ce conte quelques conseils avisés ?

 dans ABEILLESSur les conseils du serpent, l’abeille demanda à Dieu le pouvoir de tuer l’homme qu’elle piquerait. Dieu était fort ennuyé, mais après tous les services et missions qu’il avait demandé à celle-ci, il ne pouvait refuser sa requête.
Après quelques temps de réflexion, il acquiesça mais au préalable émit la condition suivante : si l’abeille produisait 10 litres de miel dans l’année, l’homme piqué périrait, dans le cas contraire, c’est elle qui mourrait une fois l’homme piqué.
La pauvrette, satisfaite, ne réalisa pas qu’elle ne parviendrait pas à produire autant de miel en l’espace d’une année.

Source et bibliographie :
Petit dictionnaire de mythologie populaire roumaine  – Ion Taloş,- Editions littéraires et linguistiques de l’université de Grenoble -2002

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Abeille et mythologie Roumaine 4

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012

 

De l’actuelle couleur des abeilles

 

Abeille et mythologie Roumaine 4 dans ABEILLESUne légende Roumaine attribue les couleurs que nous connaissons à l’abeille aux suites d’une mission confiée par Dieu auprès du diable.

Il y a bien longtemps, à l’origine du monde, l’abeille était blanche, toute blanche.

Dieu toujours occupé à faire le monde se posait la question de l’opportunité d’un ou plusieurs soleils.

Il manda l’abeille, son fidèle messager, demander au diable son avis.

L’abeille doucement, comme si de rien n’était, se posa sur la tête du diable sans que celui-ci ne se rende compte de sa présence.

Ainsi posée sur le sommet de son crâne, elle pût percevoir les sombres pensées qui animaient le diable. Malheureusement, au moment de s’envoler, le diable se rendit compte de sa présence. D’un geste vif et adroit, il la frappa de son fouet.

Et c’est ainsi que l’abeille de blanche qu’elle était, devint noire avec un étranglement en son milieu dû à la marque du fouet.

N’est-il pas ici question d’une abeille et d’un hérisson.

Pressé par le temps, Dieu à l’origine, créa la Terre comme on déroule un tapis : désespérément plate. Après tout, à chacun sa vision…
Mais un problème ne tarda pas à se poser. Une fois le ciel formé et qu’il désira le mettre en place, le ciel était bien trop petit pour recouvrir la terre.
Dieu s’en trouva fort ennuyé, d’autant plus que sa tâche était grande et les jours comptés. Il envoya l’abeille chez le hérisson pour lui demander conseil.

L’abeille finit par trouver ce dernier et lui demanda :
« Hérisson, Dieu m’envoie vers toi recueillir tes conseils judicieux. Que faudrait-il faire pour que le ciel recouvre la terre comme une tente ? » Le hérisson fit la sourde oreille et continua son chemin. Détenteur de secrets cosmogoniques, il entendait bien les garder.
 dans ABEILLESL’abeille dépitée par l’indifférence du hérisson fit mine de s’éloigner. Elle se cacha dans le calice d’une fleur et entreprit d’écouter les propos du sage hérisson, connu pour sa fâcheuse tendance à monologuer.

L’attente ne fut guère longue. L’abeille entendit le hérisson prononcer : « Dieu n’a qu’à faire des montagnes et des vallées afin que la terre soit plus petite »Satisfaite, l’abeille s’envola en bourdonnant, et notre hérisson réalisa sa bévue. Dieu désormais connaîtrait son secret. Et pour punir l’abeille de sa servilité, il la condamna à manger toute sa vie ses propres déjections.

Mais Dieu, satisfait de la mission que l’abeille venait de remplir, ne l’entendit pas de cette oreille. Il transforma la malédiction : les déjections de l’abeille profiteraient également aux hommes qui les utiliseraient tant comme aliments que pour médicaments. C’est ainsi que les déjections de l’abeille devinrent du miel.

Source et bibliographie :
Petit dictionnaire de mythologie populaire roumaine  – Ion Talos – Editions littéraires et linguistiques de l’université de Grenoble -2002

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Abeille et symbole

Posté par othoharmonie le 2 janvier 2012

 

Abeille: Innombrable, organisée, laborieuse, disciplinée, infatigable, l’abeille ne serait qu’une autre fourmi, comme elle symbole des masses soumises à l’inexorabilité du destin -homme ou dieu- qui l’enchaîne, si, de surcroît, elle n’avait des ailes, un chant, et ne sublimait en miel immortel le fragile parfum des fleurs. Ce qui suffit à côté du temporel, à conférer une haute portée spirituelle à son symbolisme.

 Abeille et symbole dans ABEILLES 220px-ARS_Megachile_rotundataOuvrières de la ruche, cette maison bourdonnante les compare plus naturellement à un joyeux atelier qu’à une sombre usine, les abeilles assurent la pérennité de l’espèce, mais aussi, prises individuellement en tant qu’animatrices de l’univers entre terre et ciel, elles en viennent à symboliser le principe vital, à matérialiser l’âme. C’est ce double aspect -collectif et individuel, temporel et spirituel- qui fait la richesse de leur complexe symbolique, partout où il est attesté.

 Commentant Proverbes : Va voir l’abeille et apprends comme elle est laborieuse, saint Clément d’Alexandrie ajoute: Car l’abeille butine sur les fleurs de tout un pré pour n’en former qu’un seul miel (Stromates, 1). Imitez la prudence des abeilles, recommande Théopepte de Philadelphie, et il les cite comme un exemple, dans la vie spirituelle des communautés monastiques.

Pour les Nosaïris, hérésiarques musulmans de Syrie, Ali, lion d’Allah est le prince des abeilles, qui selon certaines versions, seraient les anges, et selon d’autres, les croyants: les vrais croyants ressemblent à des abeilles qui se choisissent les meilleures fleurs (HUAN, 62).

Dans le langage métaphorique des derviches Bektachi, l’abeille représente le derviche, et le miel est la divine réalité (le Hak) qu’il recherche (BIRD, 255). De même dans certains textes de l’Inde, l’abeille représente l’esprit s’enivrant du pollen de la connaissance.

Nomada succincta

Personnage de fable pour les Soudanais et les habitants de la boucle du Niger, elle est déjà symbole royal en Chaldée, bien que ne la glorifie le Premier Empire français. Ce symbolisme royal ou impérial est solaire, l’ancienne Égypte l’atteste, d’une part en l’associant à la foudre, d’autre part en disant que l’abeille serait née des larmes de , le dieu solaire, tombées sur la terre.

 Symbole de l’âme, elle est parfois identifiée à Déméter dans la religion grecque, où elle peut figurer l’âme descendue aux Enfers; ou bien, au contraire, elle matérialise l’âme sortant du corps. On la retrouve au Cachemire et au Bengale, et dans de nombreuses traditions indiennes d’Amérique du Sud, ainsi qu’en Asie centrale et en Sibérie. Platon, enfin, affirme que les âmes des hommes sobres se réincarnent sous forme d’abeille.

 Figuration de l’âme et du verbe -en hébreu le nom de l’abeille, Dbure, vient de la racine Dbr parole- il est normal que l’abeille remplisse aussi un rôle initiatique et liturgique. A Eleusis et à Ephèse, les prêtresses portent le nom d’abeilles. Virgile a célébré leurs vertus.

 On les trouve figurées sur les tombeaux, en tant que signes de survie post-mortuaire. Car l’abeille devient symbole de résurrection. La saison d’hiver -trois mois- durant laquelle elle semble disparaître, car elle ne sort pas de sa ruche, est rapprochée du temps -trois jours- durant lequel le corps du Christ est invisible, après sa mort, avant d’apparaître à nouveau ressuscité.

 Trigona spinipesL’abeille symbolise encore l’éloquence, la poésie et l’intelligence. La légende concernant Pindare et Platon (des abeilles se seraient posées sur leurs lèvres au berceau) est reprise pour Ambroise de Milan ; les abeilles frôlent ses lèvres et pénètrent dans sa bouche. Le propos de Virgile selon lequel les abeilles renferment une parcelle de la divine Intelligence reste vivant chez les chrétiens du Moyen Age. On retrouve ici la valeur symbolique du bourdonnement, véritable chant, de l’abeille.

 Un sacramentaire gélasien fait allusion aux qualités extraordinaires des abeilles qui butinent les fleurs en les frôlant sans les flétrir. Elles n’enfantent pas: grâce au travail de leurs lèvres elles deviennent mères; ainsi le Christ procède-t-il de la bouche du Père.

Par son miel et par son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ: d’un côté, sa douceur et sa miséricorde; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge. Les auteurs du Moyen Age évoquent souvent cette figure; pour Bernard de Clairvaux elle symbolise l’Esprit Saint. Les Celtes se réconfortaient avec du vin miellé et de l’hydromel. L’abeille dont le miel servait à faire de l’hydromel ou liqueur d’immortalité, était l’objet, en Irlande, d’une étroite surveillance légale.

Un texte juridique moyen-gallois dit que : la noblesse des abeilles vient du paradis et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent de là; Dieu répandit sa grâce sur elles et c’est à cause de cela qu’on ne peut chanter la messe sans la cire.

 Apis mellifera scutellataMême si ce texte est tardif et d’inspiration chrétienne, il confirme une tradition très ancienne dont le vocabulaire offre encore les traces (le gallois cwyraidd de cwry cire signifie parfait, accompli et l’irlandais moderne céir-bheach, littéralement cire d’abeille, désigne aussi la perfection). Le symbolisme de l’abeille évoque donc chez les Celtes comme ailleurs, les notions de sagesse et d’immortalité de l’âme (CHAB, 857sqq; REVC, 47, 164-165).

L’ensemble des traits empreintes à toutes les traditions culturelles dénote que, partout, l’abeille apparaît essentiellement comme douée d’une nature ignée, c’est un être de feu. Elle représente les prêtresses du Temple, les Pythonisses, les âmes pures des initiés, l’Esprit, la Parole; elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel; elle brûle par son dard et illumine par son éclat. Sur le plan social, elle symbolise le maître de l’ordre et la prospérité, roi ou empereur, non moins que l’ardeur belliqueuse et le courage. Elle s’apparente aux héros civilisateurs, qui établissent l’harmonie par la sagesse et par le glaive.

                                                                                                                Abeille domestique

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L’abeille est historique

Posté par othoharmonie le 2 janvier 2012

L’abeille est plus ancienne que l’homme.

 L'abeille est historique dans ABEILLES 288px-Bees-wings.webAux alentours de la mer Baltique furent découvertes des empreintes fossiles de 50 millions d’années d’un insecte étant à l’origine de l’abeille actuelle.

Son nom «Apis Melifera» signifie : abeille qui porte le miel.

 Dès l’Antiquité, l’abeille a beaucoup intrigué les scientifiques. La croyance était que le nectar, nourriture des dieux, tombait du ciel. Que l’abeille soustrait le nectar des fleurs pour produire du miel n’est admis qu’après le Moyen – Age. Les abeilles furent considérées comme mystérieuses et, en quelque sorte, sanctifiées. On croyait que les abeilles avaient un certain contact avec les dieux, qu’elles pouvaient prédire l’avenir ou qu’elles étaient des «passeurs» emportant les âmes vers les dieux.

 On ne saisissait pas le système de procréation. Aristote, n’arrivant pas à cerner le schéma connu mâle/femelle, y consacra toute une dissertation d’autant que, sans ce schéma connu, chaque printemps il y avait prolifération. Dans l’Antiquité les abeilles étaient considérées comme très remarquables.

 Rappelons ce qu’aurait dit Einstein « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ».

En effet : plus de pollinisation, plus de fleurs, plus d’arbres, plus de chlorophylle, plus d’oxygène, plus d’herbes, plus d’animaux, etc … !

Voilà pourquoi aujourd’hui l’abeille est une sentinelle qui nous protège, et que nous devons protéger à notre tour, car ces dernières années « Mauvais temps pour les abeilles » : en plus d’une multitude de pesticides, nos abeilles sont menacées par le Varroa, parasite qui vient pondre dans les alvéoles du couvain de la ruche. Le varroa se développe ainsi dans la larve de l’abeille puis vit accroché sur son dos .

En 2004 est arrivé en Europe le Frelon Asiatique, devenu à présent un redoutable prédateur pour l’abeille. Les abeilles se font tuer par les frelons en sortant de leur ruche ou meurent de faim par peur de sortir !

Fichier:Asiatic-honey-bee.jpgComment protéger nos abeilles ?
En plantant des arbres et plantes mellifères, en diversifiant notre flore…
Mais aussi limitant les insecticides, les semences « enrobées », la pollution…

 Au Moyen – Age les abeilles continuèrent à susciter un grand intérêt. L’étude plus approfondie avait fait comprendre que l’ouvrière, jamais accouplée, produisait la cire et le miel.

Cette cire vierge fut employée à la réalisation des cierges pour les autels et pour l’éclairage des églises. En outre, la stricte hiérarchie de la colonie des abeilles et ses ouvrières vierges, servit très souvent d’exemple pour l’organisation d’une communauté religieuse. Aujourd’hui on peut considérer l’abeille comme un animal domestique faisant partie de la famille. Dans certaines régions, il était de coutume de faire part aux abeilles du décès d’un membre de la famille. Les abeilles jouissent d’un statut social considérable. On sait aujourd’hui quelle énorme contribution elles apportent à l’agriculture par leur activité de pollinisation, permettant l’obtention de graines et de fruits.

 

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