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Chasse au renard

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2012

 

 Vulpes vulpesLes renards ne présentent aucun risque pour la population : ils n’agressent pas l’homme et rarement les animaux domestiques (volaille si elles ne sont pas enfermées et chats domestiques) et la rage vulpine a été éradiquée officiellement en France depuis 1998, grâce a une distribution massive d’appâts vaccinaux. La vaccination est d’ailleurs le seul procédé efficace d’éradication de la rage et le seul responsable de la disparition totale de la pathologie en France et en Belgique. Il n’y a donc plus de raison de pourchasser le renard en tant que vecteur potentiel de la rage. L’échinocoque est un ver qui transmet la maladie de l’échinococcose alvéolaire. Le porteur de cette maladie est, en général, le renard et le chien. L’homme peut se contaminer en ingérant des œufs du parasite qui va ronger le foie. Ces œufs existent dans les excréments du renard (mais pas dans les urines). On les retrouve sur les végétaux et les baies sauvages accessibles aux renards et aux chiens et souillés par leurs déjections. Les œufs d’échinocoques sont détruits par la cuisson. N’oubliez pas l’échinococcose alveolaire qui est responsable de la mort de 59 personnes en France ces dernières années et de la contamination de plus de 400 personnes. Les renards peuvent cependant représenter une nuisance, notamment pour les propriétaires de poulaillers. Ils peuvent aussi localement fouiller les poubelles à la recherche de nourriture.

 La chasse au renard permet également de limiter l’impact du prédateur sur les populations de petits mammifères déjà amoindries par l’influence de l’homme dans certaines zones.

 Chiens et chats errants, rats, fouines et corvidés sont autant responsables du pillage des poulaillers ou de l’éventration des poubelles que le renard. Pour éviter de telles nuisances, il est possible d’aménager les poulaillers de manière à limiter les possibilités d’accès par les animaux prédateurs. Structures en dur, grillage suffisamment haut, couvrant et partiellement enterré suffisent bien souvent à éviter toute attaque.

 Chasse au renard dans RENARD 320px-Urban_fox_and_rabbitConcernant les poubelles éventrées, la part qui incombe au renard est difficile à déterminer. Le renard est attiré par la nourriture. Par conséquent, moins on laisse traîner de nourriture à l’extérieur, moins on risque d’être ennuyés par les renards. Il est ainsi recommandé par exemple de ne pas laisser de nourriture pour le chien ou le chat dans le jardin.

 La chasse au renard en France est règlementée (consulter les panneaux préfectoraux et les fédérations de chasse locales). Elle peut se pratiquer au fusil (nécessite un permis de chasse), au piège (mais nécessite un permis de piégeage) ou à coure (équipage de vènerie). L’emploi d’appâts empoisonnés est strictement interdit. Un vaccin oral contraceptif en direction des renards femelle est à l’étude.

 

 

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Renards de fiction

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2012

Liste des renards de fiction

 

 

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Navire « Le Renard »

Posté par othoharmonie le 22 janvier 2012

Le Renard est aussi un aviso de la Marine Nationale de France mis en service en 1865 et disparu en 1885.

 Aviso Le RenardAviso de 813 tonneaux, 70 m sur 8m, Le Renard a été construit aux Chantiers et Ateliers de l’Océan- Pastoureau (reprise des chantiers Lucien Arman) sur le site de Bacalan, suivant des plans originaux du capitaine de frégate Béléguic. C’est une construction mixte : bois pour les bordages et carcasse de fer. Propulsé par une machine à vapeur de 150 chevaux et par une voilure de 503 m² sur trois mâts, c’est en effet un bâtiment manœuvrant et rapide : il peut filer 11 nœuds à la vapeur et jusqu’à 14 nœuds sous voiles et vapeur. Armé en guerre il porte 4 canons rayés de 12.

 Sur l’étrave il est doté d’un très long éperon sous l’eau, de 3 m de long ; ce rostre est considéré alors comme une arme miracle permettant de couler l’ennemi d’un coup de butoir. Cette particularité lui aurait donné, en outre, un avantage peu prévu : l’éperon, comme « taille-mer », lui permettant de fendre les vagues quand il marche contre elles. Si certains commandants confirment qu’en effet les paquets de mer par vent debout ne font jamais obstacle à sa marche, d’autres soulignent en revanche son manque de stabilité par mer de travers… Le 3 juin 1885, les déferlantes et les rafales de vent du typhon arrivant par tribord leur auraient ainsi donné raison.

 Mis à l’eau le 20 décembre 1865 et après son lancement le 19 janvier 1866, l’aviso Le Renard quitte Bordeaux : il rejoint Rochefort pour compléter son armement et poursuivre ses essais en mer sous le commandement de son concepteur le capitaine de frégate Eugène Béléguic.

Du 15 septembre 1866 à mai 1867 il est affecté à la Division Cuirassée du Nord, puis il rejoint l’escadre d’évolutions de la Méditerranée où il demeure jusqu’en septembre 1867. Il va remplir de nombreuses missions notamment sur les côtes de l’Algérie, comme escorteur, une « mouche d’escadre » comme on dit pour caractériser sa vivacité dans les patrouilles et le transport de messages urgents. Le navire est ensuite désarmé à Toulon où son hélice est changée en octobre 1867 pour être remplacée par une autre d’un pas plus grand. Le Renard effectue alors de nombreux essais, puis rejoint Rochefort où il est à nouveau désarmé.

 Après avoir été réarmé à Rochefort le 16 mars 1868, Le Renard regagne la Méditerranée ; il quitte Toulon le 18 février 1869 pour Nice où il doit remplacer l’aviso Latouche-Tréville avarié à la suite d’un abordage avec le paquebot de Corse Prince Pierre Bonaparte près du cap Camarat le 17 février 1869. Empêché par le mauvais temps d’entrer dans le port de Nice, il doit rallier Villefranche-sur-mer. C’est là qu’il est requis pour transporter à Constantinople le cercueil de Fouad Pacha, homme d’État turc décédé à Nice le 10 février 1869. Une fois cette mission terminée il rejoint Toulon en mars 1869 où il sera désarmé et réarmé à plusieurs reprises pour des missions en Méditerranée.

 Navire En février 1873 on le retrouve à Brest pour un changement de ses chaudières. En mars suivant Le Renard est envoyé en mission de stationnaire en Méditerranée et sur les côtes d’Espagne et d’Algérie.

 Retour à Toulon le 6 janvier 1875, il est plusieurs fois désarmé et réarmé pour effectuer des missions de stationnaire sur les côtes de Tunisie, Tripolitaine, Grèce et Syrie . Il rentre à Toulon en octobre 1880 pour être désarmé jusqu’en 1884.

Après un nouvel armement, Le Renard quitte Toulon pour la dernière fois fin janvier 1885 : il a mission de rejoindre Obock comme stationnaire avec son nouveau commandant Gaston Peyrouton Laffon de Ladebat, Capitaine de frégate, né à Paris le 29 juillet 1841, neveu de l’Amiral André Émile Léon Laffon de Ladebat

 Le Renard, disparaît corps et biens au cours de la nuit du 3 au 4 juin 1885, pris dans un typhon au large d’Aden ; il avait quitté quelques heures plus tôt le port d’Obock, avec 130 personnes à son bord.

220px-Le_RenardWiki dans RENARD Composition de l’état-major lors du naufrage :

 Saint-Rémy de Rotrou, Lieutenant de vaisseau, Commandant en second, né la 15 janvier 1844

  • Edouard Lambinet, Enseigne de vaisseau, né le 20 novembre 1850
  • Xavier Marcadier, Enseigne de Vaisseau, né le 23 décembre 1859
  • Léopold Héliès, Aspirant de 1e classe, né le 21 juillet 1863
  • Jules Baratte, Aide commissaire, officier d’administration, né le 31 janvier 1857
  • Marie-Anatole Saint-Pierre, médecin de 2e classe, né le 12 décembre 1852.

 

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Rêver de renard

Posté par othoharmonie le 22 janvier 2012

Rêver de renard dans RENARD renard_015Le renard est avant tout un symbole de ruse ou d’intelligence, selon le contexte du rêve. Dans une première approche, il peut représenter l’intelligence du rêveur, mais aussi son isolement, sa marginalité. Il vit loin de la société des hommes et n’est pas un animal grégaire. Il ne vit pas en meute.

 Dans une deuxième approche, il peut symboliser un homme rusé, séducteur et prédateur. C’est le renard qui pénètre dans le poulailler pour voler des poules qu’il va dévorer. Il agit de façon insidieuse, par la ruse, comme un hors-la-loi. A ce titre, il représente le séducteur qui pénètre dans le domaine des autres pour voler leur femme, c’st à dire les séduire. Sa ruse, son pelage flamboyant et sa queue touffue illustrent bien cette apparence séduisante.

 Traditionnellement, c’est ce sens de malin, rusé ou fourbe – c’est-à-dire avec une notion de nuisible pour l’homme – qui se retrouve dans l’ensemble des traditions populaires du globe.

renard 18Une seconde lecture – plus initiatique – nous amène au renard du Petit Prince, livre essentiel à la symbolique dense. Ici, le renard symbolise l’homme intelligent, en marge de la société, l’homme à la recherche de lui-même, de l’amour et de la fraternité véritable. Le renard tisse des liens avec des êtres authentiques face à une société figée qui le rejette, celle qui a perdu le sens de ses valeurs.

 Positif : Intelligence, recherche de soi et de l’amour authentique, énergie (sexuelle).

Négatif : séduction, ruse solitude, marginalité, énergie sexuelle basse.

                                                  barre20separation dans RENARD

Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue
Analyse et interprétation de rêves

En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur
« Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM

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Renard et Mythe africain

Posté par othoharmonie le 22 janvier 2012

Un renard

Selon une des versions, simplifiée, de la cosmogonie, Amma, dieu suprême, créa la terre et en fit son épouse. Une termitière, clitoris de la terre, se dressa en rivale du sexe mâle, et Amma dut l’abattre. Un fils unique naquit, Yurugu ou le Renard pâle. La terre excisée fut plus docile à son époux et mit au monde le Nommo, à la fois mâle et femelle, couple idéal, maître de l’eau et de la parole.

 Le Renard pâle, unique et donc imparfait, principe de désordre, commit l’inceste avec sa mère parce qu’il ne trouvait pas de compagne, et c’est alors qu’apparut le sang menstruel, impur parce que signe de stérilité. Errant sans cesse à la recherche d’une épouse, il ne connaît que la première parole, celle qu’il révèle aux devins.

 Amma façonna avec de l’argile un couple humain, qui devait donner naissance aux huit ancêtres. Nommo leur enseigna la parole, liée à l’humidité, ainsi qu’au tissage car elle est faite de questions et de réponses entrelacées.

 Renard et Mythe africain dans RENARDLa mythologie explique donc, outre l’origine du monde, le fondement des coutumes, comme l’excision des filles et la réclusion des femmes réglées. Mais il apparaît que le mythe est, lui-même, symbole de convictions plus profondes. Ainsi la dualité mâle-femelle, nécessaire à la vie, est source de conflit jusqu’au cur même de chaque individu. C’est pourquoi un garçon ne devient pleinement homme qu’à la circoncision, qui le débarrasse de son principe féminin. L’opposition, celle du Nommo idéal et du Renard maudit, est elle aussi complémentaire, puisque le Renard est l’inspirateur des devins que chacun consulte dans les moments difficiles. Il n’y a donc pas de mal absolu, mais rupture d’un équilibre, ou violation, volontaire ou non, d’un interdit, qu’un rituel approprié compensera.

 La parole est support et véhicule de la force vitale, qui doit être entretenue par le culte; de même, les principes spirituels des défunts, libérés au moment de la mort, sont recueillis et redistribués par le moyen des cérémonies funéraires, exécutées par les masques.

 

 

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Renard… Fennec… animal totem

Posté par othoharmonie le 22 janvier 2012

Le symbolisme du renard s’avère important et très varié selon les civilisations.

Renard... Fennec... animal totem dans RENARD 320px-Urocyon_littoralis_full_figurePour la sagesse africaine, le renard incarne les contradictions inhérentes à la nature humaine : il est actif, inventif… et en même temps destructeur, audacieux; on le sait craintif, inquiet et rusé… mais désinvolte. Réfléchissant, comme un miroir les ambivalences de l’homme, le renard se présente comme un double de la conscience humaine ; il révèle à l’individu ses pensées les plus intimes, ses plus profonds désirs et lui fait prendre conscience de la responsabilité de ses actes.

L’aspect le plus important révélé par le renard à l’être humain est lié à son comportement émotionnel. L’individu renard, se protège particulièrement dans le domaine relationnel en se repliant sur lui-même et en se coupant des autres par peur  du rejet, du manque d’amour ou de l’abandon.

Renard peut se duper lui-même en se convainquant de son peu d’estime de lui-même qui selon lui dépend du fait qu’il est né ordinaire et qu’il continue de mener une vie ordinaire.

Renard, Animal Totem, vous demande d’apprendre à rester vous-même et à exprimer ce que vous ressentez profondément, quelque soit l’environnement extérieur…à ne plus agir selon ce que vous dicte votre mental, mais à vous mettre à l’écoute de votre cœur et de votre intuition.

La maîtrise émotionnelle s’avère une étape importante de votre évolution. Après transformation, autocréation, votre énergie émotionnelle vous donne la faculté de percevoir la réalité au-delà de l’apparence, de relier l’invisible au visible, le monde spirituel au monde matériel.

160px-Red_fox dans RENARDLe Fennec… petit renard du désert…
Il vit loin des points d’eau et peut  rester de longues périodes sans boire. L’eau est la symbolique du corps astral constitué des désirs, des sentiments et des émotions.

Contrairement à l’individu renard qui projette sa colère sur autrui, l’individu fennec préfère refouler ses émotions plutôt que de les ressentir et de les exprimer.

Le fennec est un animal sédentaire, il vit en couple stable et en famille, pas en groupe.

L’individu Fennec a un désir de stabilité affective, d’amour attachement  basé sur une relation stable. Il a de la difficulté à exprimer, à manifester, sentiments et amour.

Très réceptif et perméable aux ambiances, l’individu Fennec doit développer la conscience de soi afin de savoir qui il est réellement.

« Dans un vrai désert, même les chacals ne peuvent survivre ; on n’y trouve que des addax et des fennecs : ces animaux créés par Dieu pour rappeler à l’homme ses propres limites.

 Dans Terre Sauvage, numéro de juin 2006
« Apprivoise-moi » dit le renard  – Histoire racontée par Stéphanie Françoise

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Renard Astrologique

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2012

 Du 12 novembre au 9 décembre

 Vos qualités principales : la rapidité, le sens de l’anticipation et de la débrouillardise. Vous trouvez toujours le moyen de retomber sur vos pattes, sans jamais paniquer ni broyer du noir. Confiante en vous-même, vous vous sentez à l’aise avec toutes sortes de gens ; joviale, enthousiaste et toujours partante pour vous lancer dans de nouveaux projets, personne ne peut vous arrêter. Mais vous n’avez aucun état d’âme à laisser les autres sur le bord du chemin et à continuer sans eux.

 Canis lupus lupusConvaincue que « quand on veut, on peut », vous avez naturellement une âme de chef. Que ce soit au boulot ou parmi vos amis, vous êtes souvent celle qui organise, planifie, décide et qui fait accepter aux autres… encore faut-il que vous preniez le temps de leur expliquer le pourquoi et le comment de vos décisions, sinon ils pourraient vous trouver un brin despotique !

Active, parfois agitée, vous vous épanouirez dans les métiers de contact, surtout ceux demandant de fréquents déplacements à l’étranger. Vous pourrez aussi vous lancer dans une activité « physique » : sport, bien sûr, mais aussi théâtre ou secourisme, peuvent parfaitement vous convenir.

Vos amours seront parfois chaotiques, mais vous finirez par vous stabiliser dans une relation probablement atypique (chacun son appart, chacun sa vie), qui vous conviendra à tous deux.

                                                                gifs lune

 

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Renard préhistorique

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2012

 Chacal à flancs rayés (Canis adustus)Un groupe de chercheurs des universités de Cambridge et de Toronto, qui analysaient les vestiges d’une tombe en Jordanie, a découvert une sépulture dans laquelle un renard avait été inhumé avec un humain. Dans un article paru le 27 janvier dernier, dans le journal scientifique PLoS One, les scientifiques montrent que cette pratique s’est développée quelques siècles plus tard, au cours de la révolution néolithique, avec l’avènement de l’agriculture et de la sédentarisation. Ainsi, bien avant d’utiliser des chiens pour chasser les renards, les hommes préhistoriques les entretenaient comme animaux domestiques.

 Le cimetière d’Uyun-al-Hammam, situé au nord de la Jordanie, est vieux de 16 500 ans et abritent plus de 4 000 tombes. Elles sont plus anciennes que les sépultures de chiens, découvertes à ce jour. Des études scientifiques ont déjà montré que le renard peut être apprivoisé, mais c’est un processus lent et difficile car l’animal est timide et peureux. Les chercheurs pensent que c’est la raison pour laquelle le chien a fini par l’emporter dans le cœur des hommes et acquérir son statut d’ami fidèle.

Selon le Dr Lisa Maher, du Centre d’Etude de l’Évolution Humaine à Cambridge, le site funéraire jordanien aurait fourni la preuve d’une relation spéciale entre l’homme et le renard et dont ont a trouvé aucun exemple comparable à ce jour dans l’histoire de la domestication animale. En effet, le renard a d’abord été enterré avec son maître ou sa maîtresse, avant d’être déplacé dans une autre tombe, pour une raison inconnue. L’animal était-il sensé accompagné les humains dans leur périple vers l’au-delà ? La question reste entière.

 Canis lycaon Les fouilles se sont focalisées sur deux sépultures particulières. Uyun-al-Hammam est localisé sur la terrasse d’une ancienne rivière dans la petite vallée de Wadi Ziqlab, un site archéologique déjà connu. Les premières tombes ont été ouvertes en 2005 et ont fourni de nombreuses informations sur la période Épipaléolithique, la dernière phase de la Préhistoire, succédant au Paléolithique supérieur. Les chercheurs ont remarqués deux sépultures adjacentes qui semblaient connectées l’une à l’autre. Dans la première, ils ont exhumés les restes d’un couple. Le squelette de l’homme était plus ancien que celui de la femme. A ses cotés, les scientifiques ont découverts divers objets et ‘un os de renard. Dans la seconde tombe, ils ont trouvés d’autres restes humains, appartenant au même homme, et le squelette du même renard. Le crâne de l’animal et l’humérus droit sont manquants mais les chercheurs ont pu déterminer qu’il s’agissait d’un renard roux.

Le déplacement et la position d’un corps dans une sépulture sont hautement symboliques. Aussi l’équipe accorde-t-elle une grande importance au fait que le renard ait été déplacé avec l’homme, tandis que les objets funéraires sont restés au même endroit. Selon eux, c’est bien la preuve qu’il existait une relation particulière entre le défunt et l’animal.

Il existe peu de cas similaires à celui d’ Uyun-al-Hammam. Par ailleurs les cas de sépulture contenant un animal domestique concernent surtout des chiens et sont plus récentes (au moins 4 000 ans). Un site archéologique en Israël a par exemple révélé une tombe féminine, avec une main posée sur un chiot.

Source : Daily Mail

 

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Oracle du Renard

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2012

l’Oracle des druides de Philp et Stéphanie CARR-GOMM,

Sa signification :

« Le Renard (ou Sionnach) symbolise la diplomatie, la ruse, l’aspect sauvage.

 Cuon alpinusLe renard est une créature fine et gracieuse qui représente la beauté et l’harmonie du monde naturel. Grâce à son pouvoir, vous saurez à quel moment sortir du monde naturel. Grâce à son pouvoir, vous saurez à quel moment sortir au grand jour et vous faire entendre, et à quel moment vous taire et garder vos idées secrètes. A l’image de l’animal, vous mènerez vos affaires avec diplomatie et vous serez « de bon conseil ». Si vous avez la ruse du Renard, le plus difficile sera de veiller à ne pas utiliser vos talents et votre diplomatie d’une manière malhonnête ou sournoise. Le silence ou l’invisibilité permettant d’observer le déroulement des évènements, conduit à une certaine culpabilité s’il ne comporte pas un élément de sagesse. »

 

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Le Renard du Petit Prince

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2012

CHAPITRE XXI

Gif renardsC’est alors qu’apparut le renard:

 - Bonjour, dit le renard.

- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.

- Je suis là, dit la voix, sous le pommier.

- Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…

- Je suis un renard, dit le renard.

- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…

- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.

- Ah! pardon, fit le petit prince.

 Mais, après réflexion, il ajouta:

 - Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

-Gif renards Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?

- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?

- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

- C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… »

- Créer des liens ?

- Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

 - Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…

 - C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…

- Oh! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit prince.

 Le renard parut très intrigué :

 - Sur une autre planète ?

- Oui.

- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?

- Non.

- Ça, c’est intéressant ! Et des poules ?

- Non.

- Rien n’est parfait, soupira le renard.

 Mais le renard revint à son idée:

 Gif renards- Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…

Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:

 - S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.

- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.

 - On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

 - Que faut-il faire? dit le petit prince.

- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…

 Le lendemain revint le petit prince.

 Gif renards- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites.

 - Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince.

- C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances.

 Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche:

 - Ah! dit le renard… Je pleurerai.

- C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…

- Bien sûr, dit le renard.

- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.

- Bien sûr, dit le renard.

- Alors tu n’y gagnes rien !

- J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

 Puis il ajouta:

 - Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.

 Le petit prince s’en fut revoir les roses:

 - Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

 Et les roses étaient bien gênées.

Gif renards- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.

 Et il revint vers le renard:

 - Adieu, dit-il…

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu’avec le cœur.

 L’essentiel est invisible pour les yeux.

 - L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

- C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

- C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.

- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…

 - Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.

 

                                                                       Gif renards

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Le peuple renard

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2012

Même si la cause lupine peut paraître, à priori, éloignée de celle de l’ami Goupil, c’est pourtant bien du même combat dont il s’agit.

  Loup grisToujours classé NUISIBLE dans nos peu évolutifs et souvent arbitraires textes, confectionnés, dirait-on, par des amis des chasseurs, afin de leur complaire bassement, le renard est aussi un animal persécuté.

 Pourtant, à part dans les lieux d’où la rage n’a pas été éradiquée, le renard ne devrait guère nous inquiéter et susciter tant d’illégitimes craintes.

 Victime, tout comme le loup, de préjugés tenaces et de médisances ancestrales, le renard, et ce, depuis Cro-Magnon où on commença à l’étriper pour sa viande, n’a jamais cessé d’être une proie.

 Dans l’antiquité déjà, considéré comme nuisible, on tuait sans remords cette bête réputée sale, méchante, et fort rusée que l’on situe à mi-chemin entre la vermine répugnante et la créature infernale, cynique et perfide.

 Ainsi le renard est un monstre de duplicité, qui doit périr au plus vite par le fer et le feu car lui aussi est accusé d’être en concurrence suspecte avec l’homme. Pour cela, avant d’entrer en guerre, les Assyriens et les Perses le chassaient au cours de leurs manoeuvres préliminaires.

 Urocyon littoralisAu Moyen-Age, « Renart » est une menace. On dit qu’il véhicule la rage et, ses sanglantes équipées dans les basses-cours n’arrangent rien à l’affaire.

 A la Renaissance, on l’apprécie surtout en fourrure, tout comme de nos jours.

Aussi ou davantage éliminé que le loup, comment se fait-il que le renard n’ait pas disparu de nos paysages ?

 C’est sans doute que le renard est méfiant, intelligent, et que les multiples facultés d’adaptation de cet opportuniste, lui ont permis de survivre dans les pires conditions. C’est un être hypersensible qui perçoit, démultipliées, les odeurs, les bruits, les images…

 Tout comme le loup, le renard est un mythe vivant. Notre culture judéo-chrétienne est imprégnée de sa présence, et dès le Moyen-Age on le découvre dans les églises et les poèmes épiques.

 Le Roman de Renart a été composé et recomposé dans tous les pays européens. Décrit comme solitaire, vindicatif et rebelle, ce canidé devint célèbre par sa malice.

 En fait, le renard n’est pas vraiment un solitaire obstiné comme on a voulu nous le faire croire et, s’il le devint c’est par la force des choses et non parce qu’il est associal, tant s’en faut. Une fois constitué leur couple et consommé leur union, Mr et Mme Renard ne se quittent plus et font preuve d’une grande tendresse l’un envers l’autre, si leur existence, semée d’embûches et de pièges mortels, leur en laisse le temps…

  Cerdocyon thousDoté d’un naturel jaloux, messire Goupil remet vertement à leur place, les individus susceptibles de mettre à mal l’équilibre et l’harmonie de son couple.

 En Europe, la haine ancestrale du loup et du renard est toujours aussi présente.

Abandonnant les campagnes trop peuplées de fusils et de pièges, le renard a élu domicile dans nos villes. Maintenant, il habite aussi bien à Rome qu’à Paris.

 Le renard nouveau est urbain; Londres, par exemple, compte plusieurs dizaines de milliers de renards dans ses banlieues (plus de soixante mille recensés par les scientifiques) Vivant sous les planchers des maisons, dans les combles, les jardins ou les parcs, dans le métro ou dans les tunnels ferroviaires, il détrône à présent le peuple Rat.

 

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Femmes poissons

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2012

Les sirènes

Femmes poissons dans POISSON 260px-Draper_Herbert_James_Ulysses_and_the_SirensNous nous représentons souvent les sirènes comme des créatures dotées d’un corps de femme sur une queue de poisson. Pourtant, dans l’Antiquité, elles avaient l’apparence d’oiseaux à visage de femme, elles possédaient des serres puissantes ou des pattes de lien. Elles étaient dotées d’une belle voix et parfois jouaient d’un instrument de musique, elle était alors pourvues de bras. Le mot « sirène » qui vient du latin siren et du grec seirèn aurait deux significations : « attacher avec une corde (rappel de l’épisode d’Ulysse dans « L’Odysée ») ou « clair et sec » car ce serait par temps clair, sec et sans vent que les sirènes apparaîtraient le plus souvent. Dans l’Antiquité, les marins devaient s’attacher au mât de leur navire pour ne pas être tenté de rejoindre les sirènes, leur chants fascinants visant à les attirer sur les écueils ». Ce fut ainsi le cas d’Ulysse dans l’Odyssée.

Les sirènes sont les filles du dieu-fleuve Achéloos (la filiation est moins assurée du côté maternel : les muses…) elles sont associées dès le départ, à la mort. Ainsi, les sirènes, femmes à corps d’oiseaux, apparaissent sur des vases funéraires ou sur des tombes grecques. Elles évoquent l’oiseau à tête humaine qui incarnait l’âme des morts en Egypte. Les sirènes symbolisent également le dernier refuge des noyés : elles prennent soin des marins morts et les emmènent au fond des mers, là où les vivants ne peuvent se rendre.

200px-John_Collier_-_The_Land_Baby dans POISSONIl semble que la sirène à queue de poisson soit apparue dans la littérature vers le 8ème siècle. Elle est représentée, tantôt comme une très jolie femme, dotée d’une belle poitrine, de cheveux toujours longs et ondulés, variant du blond au vert en passant par le roux flamboyant, tantôt comme un monstre hideux. Dans ce cas, la queue de poisson symbolisait une sorte de serpent et faisait d’elle un véritable démon femelle, symbole de la luxure (représentée par le miroir et le peigne qui évoquent les prostituées). Argument repris par l’Eglise chrétienne : la sirène représente l’amour charnel. L’élément dans lequel elle évolue, la mer, est un espace inconnu, insondable constituant le domaine du diable.

Femme-oiseau et femme-poisson coexistent au moyen Age et ont les mêmes fonctions : elles attirent les marins par leur beauté, les envoûtant par leurs chants mélodieux, les endorment puis les tuent et les dévorent. Une mort certaine attend donc les navigateurs (noyade : erreurs de navigation du marin en raison de sa baisse de vigilance ce qui peut être fatal en mer…). La vue d’une sirène par un marin, qu’il soit en mer ou à terre, est d’ailleurs un présage de malheur : tempête, mauvaise pêche, mort…

Puis progressivement, la femme-oiseau laisse la place à la femme-poisson : à partir des années 1500, elle disparaît définitivement. Il est d’ailleurs intéressent de préciser que les européens du nord, les asiatiques… avaient déjà intégré les femmes-poissons dans leurs traditions orales ou écrites. L’image associant la sirène à une séductrice maléfique va s’estomper avec la publication, en 1836, par Hans Christian Andersen de La Petite Sirène. Celle-ci  voulant vivre parmi les humains, échange sa voix contre deux jolies jambes. Mais elle ne parvient pas à séduire celui qu’elle aime et, tandis qu’il en épouse une autre, elle disparaît dans la mer avant de se transformer en fille des airs.

320px-John_William_Waterhouse_-_Ulysses_and_the_Sirens_%281891%29Selon Aliette Geistdoerfer, anthropologue, les sirènes « représentant les épreuves que doivent passer les terriens pour devenir matin… Le marin en mer qui aperçoit une sirène est attiré par cette femme nue. S’il se laisse aller à ses charmes, il mourra, non pas en termes physiques, mais parce qu’il restera en mer et ne reviendra pas à terre. Le terrien laissera la place au marin. » Mais « s’il rejette cette écoute, il s’expose également à une certaine forme de morts, il se détourne de la mer et reviendra à terre. Le marin doit écouter la sirène, elle lui apprendra à connaître et à apprécier la mer, mais il ne doit pas se donner à elle ».

Les naturalistes ont émis plusieurs hypothèses quant à la nature de la sirène. Elle serait, pour le suns, un lamantin (mammifère herbivore dont la poitrine chez les femelles porte deux seins apparents), pour les autres, une espèce de phoque ou une raie manta. Celle-ci possède en effet deux diverticules sous le ventre pouvant atteindre un mètre de long et ainsi être assimilés aux bras d’une femme-poisson.

Dossier thématique – La Cité de la Mer / mars 2006.

 

 

 

 

 

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Chat à pattes noires

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2012

 

 Felis nigripesLe Chat à pattes noires vit dans les déserts semi-arides et la savane. Il aime les régions sèches, recouvertes d’herbes hautes où il peut trouver ses proies et se cacher.

On le trouve dans le désert du Karoo et sur une partie du Highveld, mais n’est présent que sur le pourtour du désert du Kalahari. Il est essentiellement présent en Afrique du Sud dans l’État-Libre et dans la province du Cap. Son aire de répartition recouvre aussi la Namibie et le Botswana et il est peut-être présent dans les pays frontaliers du Mozambique, du Zimbabwe et de l’Angola, bien qu’il n’y ait jamais été signalé.

Le Chat à pieds noirs a un cri assez particulier, qui ressemble à un rugissement. En plus de celui-ci, différentes vocalisations permettent au mâle de séduire la femelle, ou encore la femelle de prévenir les chatons d’un danger.

Chat à pattes noires dans CHATLe Chat à pattes noires est un animal timide qui cherche à se cacher à la moindre perturbation. Cependant, quand il est acculé, il est connu pour se défendre farouchement. Même en captivité, son caractère féroce ne s’estompe pas, et il est impossible à dompter. Le zoologiste Alexander Sliwa a observé un Chat à pattes noire attaquer une autruche pendant plus d’une demi-heure, jusqu’à ce que celle-ci finisse par s’enfuir, effarouchée par la hargne de son adversaire. Pesant moins de deux kilogrammes, il dispute au chat rubigineux le record de plus petit félin au monde.

Dans les légendes San du Kalahari, le Chat à pattes noires est un animal téméraire qui attaque même les girafes en transperçant leurs jugulaires. Bien que n’hésitant pas à s’attaquer à des proies plus volumineuses que lui, les recherches ex situ menées par Alexander Sliwa ont montré que le Chat à pattes noires ne s’attaquerait jamais à une proie aussi grosse.

 

 dans CHAT

 

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Chat de navire

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2012

Les chats de navire sont des chats qui sont chargés de la lutte anti-parasitaire sur les navires. Ils peuvent également servir d’animaux de compagnie aux marins. L’utilisation de chats sur les bateaux date de l’Antiquité, et est encore monnaie courante dans de nombreux navires de commerce ou militaires au début du XXIe siècle.

Utilisation

Chat de navire dans CHAT 280px-A_cat_on_HMAS_EncounterLes chats ont été pris sur les bateaux pour des raisons diverses, le plus important étant la chasse aux rats et aux souris qui vont se nicher dans les dépôts chauds et humides des navires, causant des dommages aux cordes et à la coque des bateaux (en rongeant l’étoupe qui sert à calfeutrer). Plus grave encore est la menace que ces animaux font peser sur la santé des membres de l’équipage, car les souris peuvent manger de la nourriture et transmettre des maladies, un facteur important lorsque le navire reste pendant une longue période en mer. Les rats peuvent également abîmer certains types de cargaisons, telles que le son, les haricots et autres aliments.

Historique

250px-Collage_of_Six_Cats-02 dans CHATLa domestication des chats aurait eu lieu il y a environ ans, et que la pratique de prendre des chats à bord des navires a commencé peu de temps après. Les anciens Égyptiens prenaient des chats sur les bateaux du Nil pour chasser les oiseaux sur les rives des rivières. Les chats ont également été chargés sur des navires marchands pour contrôler les rongeurs, et le concept a été adopté par les marchands des autres nations. Cela a conduit à la propagation de chats dans le monde. À travers les siècles les descendants se sont développés en races différentes selon le climat et les conditions dans lesquelles ils se trouvaient. Il semblait que les cargos Phéniciens furent les premiers à amener des chats domestiques en Europe vers l’an -900.

 

 

 

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Essex (baleinier)

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2012

Essex (baleinier) dans BALEINE 220px-Cook-whalingL’Essex est un baleinier qui a fait naufrage le 20 novembre 1820 au milieu de l’océan Pacifique à la suite d’une collision avec un grand cachalot. Les naufragés dérivèrent pendant dix-huit semaines à bord des trois petites baleinières et se livrèrent à des actes de cannibalisme.

Ce fait a fortement inspiré Herman Melville pour l’écriture de son roman, Moby Dick.

250px-Humpback_flipper dans BALEINEL’Essex quitte l’île de Nantucket le 12 août 1819 pour une nouvelle campagne de chasse à la baleine qui doit durer deux ans et demi. Il est placé sous le commandement de George Pollard Jr, 28 ans, qui sert à bord de l’Essex depuis 1815. Il est assisté du premier maître Owen Chase, 22 ans et du second maître Matthew Joy, 26 ans. L’équipage comprend dix-huit matelots.

Ils font escale aux Açores et capturent leur première baleine une fois passé l’équateur. À partir du 25 novembre, ils commencent à doubler le cap Horn et arrivent enfin en janvier 1820 en vue de la petite île Sainte Mary, au large du Chili, près de la baie d’Arauco. Après quelques mois infructueux sur les côtes du Chili, le baleinier a plus de chance au large des côtes du Pérou où il capture onze cachalots en deux mois. Lors d’une escale dans un petit village de pêcheurs du nom d’Atacames, un des marins nommé Henry Dewitt déserte, ramenant l’effectif du bateau à 20 hommes. Cette désertion indispose le capitaine, car chacune des trois baleinières mobilise six hommes (quatre aux avirons, un à la barre, un au harpon) ce qui ne laisse plus que deux hommes au lieu de trois pour diriger le baleinier.

En octobre 1820, le navire fait escale huit jours aux îles Galápagos. Il atteint alors 700 barils d’huile, soit la moitié de sa capacité. Il se dirige alors en longeant l’équateur, vers l’Offshore Ground, lieu de concentration en plein Pacifique des bancs de cachalots. Le 20 novembre les trois baleinières sont mise à l’eau au vu d’un banc de cachalots, mais Chase doit revenir à bord pour réparer sa barque endommagée. C’est le moment que choisit un énorme cachalot de 25 mètres pour attaquer le navire. Après deux violents chocs, un latéral puis un frontal, le baleinier prend l’eau et commence à se coucher. Les deux autres baleinières commandées par Pollard et Joy reviennent sur leur navire d’attache. Avant que le baleinier ne sombre, l’équipage a le temps de rassembler vivres, matériels de navigation et d’équiper les trois baleinières de mâts et de voiles, puis ils se répartissent dans les trois embarcations.

Au lieu de se diriger vers les Marquises ou les îles de la Société, considérées comme peu sûres, ils décident de voguer vers le sud pour attraper les conditions plus favorables les ramenant sur l’Amérique du Sud220px-FatuIva_Omoa_Coast_20061111. Sans s’attacher pour ne pas réduire leur vitesse, les trois baleinières arrivent difficilement à naviguer de concert. À force de rationnement, souffrant cruellement de soif, alternativement ballotées par les tempêtes et immobilisées par manque de vent, les trois barques arrivent en vue de l’île Henderson que Pollard prend faussement pour l’île Ducie. Les naufragés ont dérivé beaucoup plus à l’ouest que prévu, et qu’ils ne le croient. L’île est inhabitée. Ils y séjournent du 20 au 27 décembre pour reprendre leurs forces. Mais les faibles ressources de l’île sont rapidement épuisées et ne permettent pas de survivre longtemps. Trois des marins (l’anglais Thomas Chappel, Seth Weeks et William Wright) toutefois décident de rester sur terre et de tenter leur chance sur l’île.

Les dix-sept hommes restants repartent, espérant rejoindre l’île de Pâques, mais le gros temps les entraîne plus au sud. Le 10 janvier 1821, Joy qui était malade depuis le départ de l’île, meurt. Son corps est livré à l’Océan et Pollard confie le troisième bateau au barreur Obed Hendricks. Le 12 janvier à l’aube, l’embarcation de Chase perd de vue les deux autres équipages.

La maladie de Joy ne lui avait pas permis d’être aussi vigilant dans le rationnement. Les provisions sont épuisées et les deux équipages vont devoir partager les maigres ressources. Le 20 janvier, un des hommes d’Hendricks meurt. Les rescapés, affamés et déshydratés, décident de manger le cadavre au lieu de le jeter par dessus bord. Ils partagent cette nourriture avec l’équipage de Pollard. Trois jours plus tard, un autre homme meurt et son cadavre suit le même sort. Puis le 26 c’est le tour d’un troisième et le 28 d’un quatrième décès. Il ne reste que quatre hommes dans l’embarcation de Pollard et trois dans celle d’Hendrickx lorsque à l’aube du 29 janvier, les deux équipages se perdent de vue. Le 6 février, de nouveau à court de vivres, les quatre rescapés de l’embarcation de Pollard décident de tirer au sort l’homme à sacrifier pour la survie des trois autres. C’est Owen Coffin, le cousin de Pollard que le sort désigne. Il est exécuté par Charles Ramsdell. Le 11 février un nouveau décès, naturel cette fois, offre un dernier répit. Le 23 février, alors qu’ils s’approchent de l’île Sainte-Mary, le bateau Dauphin les aperçoit et les recueille. Les deux rescapés sont le capitaine Pollard et le matelot, Charles Ramsdell. En revanche, Hendrickx et ses deux compagnons, William Bond et Joseph West ne seront jamais retrouvés.

220px-W_Buckelwale_GruppeSur le bateau de Chase, le premier décès a lieu le 20 janvier. Le corps est jeté à la mer. Le 8 février, un autre homme meurt et les survivants décident de garder son corps pour se nourrir. Le 18 février les trois rescapés, Chase, Lawrence et Nickerson sont récupérés par un vaisseau anglais l’Indian.

Le 10 mars, le Surry appareille de Valparaíso pour Sydney. Informé des événements, il a accepté de faire escale à l’île Ducie pour vérifier si les trois naufragés de l’île sont encore vivants. Ne trouvant personne sur l’île, il poursuit jusqu’à celle d’Henderson où il arrive le 9 avril 1821. Les trois hommes épuisés mais vivants sont récupérés.

 

 

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Le Baleinier

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2012

Le Baleinier dans BALEINE 220px-ChassebaleineUn baleinier est un navire utilisé pour la chasse à la baleine, équipé pour la capture (en utilisant des harpons) et le traitement de la chair en huile notamment. Le mot désigne aussi un membre de l’équipage d’un tel navire.

Autrefois le baleinier disposait d’une ou plusieurs baleinières manœuvrées par les membres de l’équipage, elles embarquaient le harponneur qui était chargé de harponner la baleine en s’approchant au plus près de celle-ci. Aujourd’hui, la plupart des baleiniers disposent d’un canon pour lancer le harpon.

Dans le roman Moby Dick de Herman Melville, le narrateur embarque sur le Pequod, baleinier du XIXe siècle.

Article à lire

                                                                          bal04 dans BALEINE

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Mocha Dick

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2012

 

Dessin en niveaux de gris d'un bord de mer, où trois cachalots gisent sur le sable. D'autres sont dans l'eau, peut-être sur le point de s'échouer également.Mocha Dick est un cachalot mâle fameux qui vivait dans le sud de l’Océan Pacifique aux débuts du XIXe siècle. Il fréquentait souvent les eaux de l’île Mocha, île côtière du sud du Chili. Contrairement à la plupart des cachalots, Mocha Dick était de couleur blanche, due peut-être à un albinisme. Il a peut-être été l’inspirateur de la baleine Moby Dick dans le roman éponyme d’Herman Melville en 1851 : le fait n’est pas établi faute de références à ce cachalot dans la correspondance et les manuscrits du romancier qui n’y parle que du navirel’Essex détruit par un cachalot noir anonyme. Dick renvoyait vraisemblablement au prénom, diminutif de Richard, comme ce fut le cas de plusieurs cachalots combatifs évoqués par Melville dans Moby Dick affublés par les marins d’un prénom.

Gravure ancienne représentant un cachalot échoué et titrée « Le Physale Cylindrique »Mocha Dick était célèbre pour avoir survécu à de nombreux harponnages ou tentatives de harponnages de chasseurs de baleines (selon certains décomptes, plus d’une centaine) avant d’être finalement tué. Il était grand et puissant, capable de faire sombrer de petites embarcations juste avec ses nageoires. Selon J.N. Reynolds, qui a rassemblé des informations de témoins directs de Mocha Dick, le cachalot avait une méthode particulière de souffler :

« Au lieu de projeter son jet vers l’avant en oblique, et de broncher en un effort bref et compulsif avec un bruit de reniflement comme le font en général ceux de son espèce, il chassait l’eau par son nez en un large volume altier et perpendiculaire à des intervalles réguliers et passablement distants ; son expulsion produisait un rugissement continu, comme la fumée s’échappant de la valve de sécurité d’une puissante machine à vapeur. »

« Instead of projecting his spout obliquely forward, and puffing with a short, convulsive effort, accompanied by a snorting noise, as usual with his species, he flung the water from his nose in a lofty, perpendicular, expanded volume, at regular and somewhat distant intervals; its expulsion producing a continuous roar, like that of vapor struggling from the safety valve of a powerful steam engine. »

Mocha Dick dans BALEINE 220px-Walfang_zwischen_1856_und_1907Mocha Dick était couvert par une énorme quantité de pouce-pieds, beaucoup plus que la normale pour son espèce, ce qui lui donnait un aspect rugueux.

Selon Reynolds, Mocha Dick a probablement été chassé une première fois avant l’année 1810 au large de l’île Mocha. Sa survie aux premiers harponnages ainsi que son apparence inhabituelle le rendirent rapidement célèbre parmi les baleiniers de Nantucket. Beaucoup de capitaines essayèrent de le chasser après avoir contourné le Cap Horn. Il était docile et amical s’il n’était pas attaqué, nageant quelquefois le long des navires. Cependant, très destructeur et capable d’une grande férocité quand on l’attaquait, il était craint des harponneurs.

Dessin du pont d'un bateau, avec la tête d'un cachalot découpée. Un homme se tient au milieu du spermaceti de la carcasse charcutée, plusieurs autres s'affairent autour, lui tendant notamment une bassine pour mettre le précieux produit.

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Moby Dick

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2012

Moby Dick est le nom donné à un cachalot blanc, animal au centre du célèbre roman d’Herman Melville dont le titre original en anglais est Moby-Dick, or The Whale (Moby-Dick ou le Cachalot). Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans.

Moby Dick dans BALEINE 270px-Essex_photo_03_bLe roman raconte comment Ismaël, le narrateur, attiré par la mer et le large, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier commandé par le capitaine Achab. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc d’une taille impressionnante et particulièrement féroce, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un périple autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger. Le Pequod finira par sombrer au large des îles Gilbert en laissant Ismaël seul survivant, flottant sur un cercueil.

Le roman est loin de se réduire à son aspect fictionnel : de nombreux chapitres sont consacrés à décrire minutieusement la technique de la chasse à la baleine ainsi qu’à s’interroger sur la nature (réelle ou symbolique) des cétacés, et peuvent se lire comme une seconde traque, spéculative et métaphysique.

Dans Moby-Dick, Melville emploie un langage stylisé, symbolique et métaphorique pour explore Saut d'une baleine à bosser de nombreux et complexes thèmes qu’il estime universels. À travers le voyage de son personnage principal, les concepts de classe et de statut social, du Bien et du Mal, et de l’existence de Dieu sont tous aussi bien explorés que les interrogations d’Ismaël sur ses convictions et sa place dans l’univers.

Ce livre est souvent considéré comme l’emblème du romantisme américain. Bien que sa première édition n’ait pas soulevé l’enthousiasme de la critique, Moby-Dick est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants romans de langue anglaise.

Origines du roman

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Melville s’est inspiré de deux faits réels :

  • le naufrage du baleinier Essex, qui sombra en 1820, après avoir affronté un grand cachalot, 3 700 km au large des côtes de l’Amérique du Sud. L’un des marins survivants, Owen Chase, consigna cette aventure dans un livre qui parut en 1821.
  • l’existence d’une baleine blanche, dans les années 1830, souvent aperçue à proximité de l’île chilienne de Mocha. Criblée de harpons, Mocha Dick attaquait régulièrement les baleiniers. Mais contrairement au drame de l’Essex aucune allusion dans le roman ni dans la correspondance de l’auteur n’authentifie cette référence. Les cachalots poursuivis portaient tous un nom.

Melville fut lui aussi marin comme la plupart de ses héros de roman. La rédaction du livre fut entamée en 1850. Le roman fut d’abord publié à Londres en octobre 1851 sous le titre The Whale (Le Cachalot) — cette édition était incomplète et le titre n’était pas celui voulu par Melville. C’est peu de temps après, lors de sa parution américaine, en novembre de la même année, que l’ouvrage prit le nom de Moby-Dick; or, The Whale (Moby-Dick ou le Cachalot).

Melville a été influencé par plusieurs écrivains romantiques (Walter Scott, Washington Irving, Lord Byron, Mary Shelley) dans sa jeunesse. Il souhaitait les imiter dans un livre qui soit captivant et vivant, à la fois sur les plans de l’émotion et de la poésie.

Moby Dick est paru à un moment important de la littérature américaine. En 1850, son ami et voisin Nathaniel Hawthorne publiait la Lettre écarlate. En 1852, Harriet Beecher Stowe publia La Case de l’oncle Tom.

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Monstres marins au coeur de l’histoire

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2012

Dans l’antiquité, tout ce que l’homme ne peut pas atteindre (le ciel, le fond des mers) est le domaine des dieux et des héros. Ainsi, l’un des douze travaux d’Hercule fut de tuer l’Hydre de Lerne, serpent d’au à corps de chien possédant plusieurs têtes.

Monstres marins au coeur de l'histoire dans BALEINE 220px-Mosaico_Trabajos_H%C3%A9rcules_%28M.A.N._Madrid%29_13Poséidon, le dieu grec des mers et des océans (Neptune chez les romains) apparaît dans de nombreux récits dont « L’Odyssée » d’Homère où il poursuit Ulysse de sa vengeance, car le héros a tué son fils, le cyclope Polyphème.

A la renaissance, l’homme sait peu de choses du monde marin. Sur les cartes marines ou portulans, les cartographes font apparaître des monstres marins pour orner les espaces vides, mais aussi parce que l’on croyait encore en leur existence et qu’ls apparaissaient comme des démonstrations divines.

Dans la « Cosmographie » de Münster, publiée en 1552, les contours du monde sont plus précis ; les océans sont mieux dessinés et le continent américain, récemment découvert, est inséré. Et l’on note, aussi étonnant que cela puisse paraître, la présence de monstres marins. Ces ouvrages remportaient beaucoup de succès. Cela peut expliquer en partie la persistance de ces images dans les traités géographies ou scientifiques.

En 1561, Olaus Magnus évoque les horribles monstres marins qui se trouvent sur la côte norvégienne : « Il se trouve dans la mer de Norvège, des poissons forts étranges et monstrueux, dont on ne connaît pas le nom, ils provoquent une grande frayeur quand on les regarde et semblent fort cruels ».

Dans de nombreux ouvrages (Ambroise Paré, Ulysse Aldrovandi, Conrad Gesner…) sont évoqués les montres marins avec des noms toujours évocateurs :

-          La vache marine

-          Le monstre marin rhinocéros

-          Le poisson dit ailé

-          Le limaçon de la mer Sarmatique

-          Le lion marin couvert d’écailles

-          Le moine marin

-          La hyène cétacée qui possède trois yeux sur le corps

-          Le cheval de mer

-          Le veau marin

-          La truie marine

-          L’aigle de mer

-          Le diable de mer décrit comme ayant « la tête fort curieuse, avec deux cornes et longues oreilles, et tout le reste du corps d’un poisson hors les bras qui approchaient du naturel ».

Cette liste n’étant pas exhaustive !

300px-Petun_thevet dans BALEINECes monstres de la Renaissance recoupent en fait des catégories animales réelles, pas encore bien identifiées. Ainsi, Ambroise Paré écrit à propos de la baleine qu’elle est « le plus grand monstre poisson qui se trouve en la mer ».

Le requin quant à lui est évoqué sous le nom général de « lamie ». Ambroise Paré dépeint la voracité de ce poisson qui s’attaque à ses congénères, mais également aux hommes : ainsi, il écrit qu’un « homme entier tout armé » a été retrouvé dans l’estomac d’un « lamie ».

Les encyclopédies zoologiques, ouvrages par nature rigoureux et descriptifs, contiennent également des illustrations de monstres marins. En 1555, Pierre Belon ‘naturaliste et médecin) consacre dans son livre une rubrique aux montres marins avec, entre autre, une illustration d’un « monstre marin ayant façon d’un moyne » ; Il est pourtant considéré comme le premier écrivain scientifique en langue française. Traversant les siècles, les montres marins réapparaissent au 17ème et 18ème siècle, se déclinant en figures de proue ou en éléments de décoration. Au 19ème, des écrivains comme Victor Hugo ou Jules Vernes les font revivre : pieuvre géante dans « les travailleurs de la mer » (1866) ou poulpe gigantesque dans « Vingt Mille lieues sous les mers » (1870). Au 20ème siècle, le cinéma (science-fiction, horreur, aventure…) s’empare des montres marins : « Vingt Mille Lieues sous les mers » de Richard Fleisher (1954) ; « Moby Dick » de John Juston (1956) ; « Le sous-marin de l’apocalypse » d’Irwin Allen (1961) ; « Abyss » de James Cameron (1989)…

 

 

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Baleine, monstre marin

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2012

 

Certaines monstres fabuleux ont, au fil du temps, acquis une existence certaine, grâce à des preuves irréfutables. Pourtant, ils restent ancrés dans la légende. Au moyen âge, ce sont les récits scandinaves et islandais qui donnent le plus d’informations sur les cétacés. Le principal de ces textes, le « Speculum Regale » paru au milieu du 13ème siècle, décrit diverses espèces de cétacés vivant dans les mers autour de l’Islande. Ces monstres sont décrits comme féroces et cruels détruisant navires et hommes.

A l’exemple de la baleine.

Baleine, monstre marin dans BALEINE 220px-Saint_brendan_german_manuscriptAu moyen âge, les marins islandais craignent ce qu’ils appellent les « baleines du diable ». Il est même interdit de prononcer leur nom en mer (sous peine de privation de nourriture). Car si l’on en parle, elles s’approchent du bateau et tentent de le détruire…

D’ailleurs, certains d’entre eux pensent que les baleines sont friandes de chair humaine et qu’elles restent pendant une année entière à l’endroit où elles ont trouvé ce type de nourriture. Les marins évitent donc les  hauts-fonds où des baleines ont déjà coulé des navires. Plus généralement, les baleines sont qualifiées par les marins de « tueuses ».

On trouve dans de nombreux pays des histoires de marins prenant par erreur une baleine endormie pour une île… Par exemple : la légende de Saint Brendan l’irlandais, qui date du Moyen Age. Elle raconte l’histoire du moine Brendan qui prit la mer avec ses frères à la recherche du Paradis, un jour, ils décidèrent d’amarrer leur navire à un îlot étrange de forme ronde et dépourvu de végétation.

Après qu’ils eurent allumé un feu et mangé de la viande bouillie, le sol se mit à onduler et à s’éloigner du navire. Resté à bord, le moine aida ses frères à regagner le bateau. Ils comprirent alors que ce qu’ils avaient pris pour une île était en fait « le plus grand des poissons de la mer ». La légende raconte que, chaque année à Pâques, les frères revinrent sur le dos du monstre dénommé « Jasconius » pour y célébrer une messe et réembarquèrent sur leur bateau sans histoires.

issu de dossier thématique – La Cité de la Mer : Mars 2006

 

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