Girafe de Rouen
Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012
La Suite… Projet. La Girafe, ce belvédère qui s’élèvera à trente mètres du sol sur la rive gauche, risque de changer profondément la physionomie de Rouen.
La Girafe a tapé dans l’œil du jury. Sur les quatre agences d’urbanistes en lice pour l’obtention du marché de l’aménagement des quais rive gauche, In Situ a décroché l’appel d’offres en premier lieu grâce à elle. Le maire de Rouen Valérie Fourneyron le révèle : « Le choix de l’équipe d’In Situ prenait en compte cette proposition de la Girafe, c’est-à-dire d’un repère majeur sur la rive gauche, un peu comme on a sur la rive droite tous ces repères des clochers de la ville. » L’approche a séduit, « ça a été l’élément majeur ». Le deuxième, c’est la vocation de la structure à relier les quais hauts aux quais bas. La députée-maire rappelle que Rouen vivait autrefois au ras du fleuve. C’est après-guerre que les quais hauts ont été construits, provoquant « une coupure » entre les habitants et la Seine.
Autre argument convaincant, la structure métallique de la Girafe, à l’image des grues Picasso devant le 106, représente « un dialogue avec l’histoire industrielle du port ». La dimension artistique enfin, a beaucoup plu au maire, dont l’intérêt pour l’art contemporain dans la cité s’est exprimé le mieux en 2010 avec le pont Camille d’Arne Quinze.
Vivement la Girafe, donc, qui devrait naître sur les quais au cours de la deuxième phase des travaux, en 2013. Des délais jugés « très serrés » par Emmanuel Jalbert, d’In Situ, qui appelle de ses vœux des dates « réalistes ». Fourneyron persiste et signe : « Il faut fixer un cadre contraint. C’est encore la meilleure façon d’avancer. »
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