Dernière rumeur sur les abeilles 1
Posté par othoharmonie le 4 janvier 2012
Parfois le silence parle plus fort que tout. Par leur absence même, les abeilles ont parlé et elles continuent de le faire. Leur offrande à l’humanité est des plus précieuses, car leur fonction est sans égale et leur perte serait incommensurable. Qui ou quoi pourrait les remplacer dans l’œuvre incessante qu’elles accomplissent au nom de la nature et produire les mêmes résultats quotidiennement ? Leur mystère a déconcerté autant les philosophes et les poètes que les mathématiciens et les métaphysiciens. Tout semble avoir été dit et théoriser à leur sujet.
Les abeilles habituent cette planète depuis plus longtemps que l’humanité. Elles ont aussi existé ailleurs, particulièrement là où l’humanité (ou une version d’elle) était présente, y compris sur d’autres planètes de ce système solaire. Le comment et le pourquoi de leur apparition constituent un sujet au moins aussi intéressant que la raison de leur disparition. Peut-être trouverez-vous un lien dimensionnel tandis que nous examinerons leur message.
Les abeilles sont aussi pures que le miel qu’elles produisent. Elles constituent une espèce très évoluées, qui s’est élevée dans les règnes de la nature ainsi que dans la toile de la vie. Leur société est supérieure et idéale sous plusieurs aspects. Symboliquement, elles représentent le disciple fidèle oeuvrant au perfectionnement de l’ensemble, lequel sert autant le multiple que l’un. Le disciple (l’ouvrier) prépare le miel (le nectar), la nourriture la plus délectable et la plus unique, qui est extraite de la fleur (l’univers). Si vous observez les abeilles assez longtemps, elles vous enseigneront comment extraire le miel de votre propre existence en élevant votre esprit et en l’emplissant du parfum délicieux et enivrant des vibrations supérieures de la vie.
Aucun autre insecte ne ressemble aux abeilles. Elles ne sont pas nées de cette terre plus que vous et les mystères qu’elles protègent ne sont pas différents de ceux qui vous échappent encore. La nature offre toujours un miroir, un reflet d’elle-même, comme pour feindre l’illusion de la singularité de la vie. En ce qui concerne les abeilles, elle a offert la guêpe comme contrepartie ou cousine de basse fréquence. Les guêpes peuvent construire des alvéoles de crie, mais ne peuvent fabriquer le miel. Symboliquement, elles représentent le côté inconscient de l’homme, celui qui prend mais qui n’a pas encore appris à donner, le disciple non éveillé qui mange du miel mais qui ne peut en préparer. Les guêpes représentent l’illusion de l’égoïsme ou ceux qui servent le soi inférieur tandis que le soi supérieur a faim ? La nature va continuer de protéger ses secrets et ses mystères jusqu’à ce que l’homme retire les voiles de la mauvaise perception qui obscurcirent sa vision.
Les humains craignent la piqûre de l’abeille, mais de son dard s’écoule une substance qui conserve la pureté du miel en toutes circonstances. Sans cet ingrédient unique, le miel devient affecté, et sujet aux variations et altérations des aspects inférieurs de la nature. Une fois altéré, il n’est plus propre à la consommation humaine. Il est vrai que l’abeille meurt après avoir utilisé son dard ; si elle ne peut plus servir l’ensemble (la ruche) en fabriquant du miel pur, sa vie n’a plus alors aucune valeur ; servir avec une capacité moindre, c’est amoindrir la valeur de la vie.
Les abeilles sont de parfaites architectes et de parfaites constructrices. Travailleuses infatigables, elles ont une boussole interne qui s’appuie sur les grilles magnétiques terrestres. Il leur est impossible de se perdre, bien qu’elles puissent feindre la désorientation si c’est pour un but supérieur. Les abeilles peuvent reconnaître et identifier des énergies subtiles, y compris le manque d’harmonie et la malhonnêteté. Comme elles ont pour but de parfaire à la fois la ruche et le miel, elles construisent rarement une ruche dans un environnement impropre. Elles peuvent aussi distinguer un environnement paisible d’un environnement chaotique, et les peuvent même détecter les vibrations de la peur, qu’elles détestent. Plusieurs piqûres d’abeille sont le simple résultat de la vibration chaotique de la peur, aggravée par les mouvements des bras et autres tentatives acrobatiques pour échapper à l’insecte ; les abeilles ont une étonnante capacité d’attention, et tout le monde trouve comiques ces tentatives désespérées, mais ceux qui se croient à risque sont des victimes potentielles.
Les abeilles préfèrent la symétrie en toutes choses. Elles sont des insectes savants, capables de reconnaître autant la quantité que la qualité. Elles peuvent distinguer une vaste gamme de couleurs, y compris des teintes à peine visibles à l’œil humain. Cette aptitude des abeilles à percevoir une si grande palette de couleurs les rend emblématiques du spectre lumineux complet, le prisme parfait qui distribue également la lumière (l’amour) par les forces bienfaitrices de la nature. Ces subtilités font aussi d’elles les protectrices symboliques de ceux et celles qui sont « nés deux fois », c’est-à-dire qui reviennent d’un voyage transformés par le chemin qu’ils ont choisi. Ces individus « nés deux fois » vivent comme tout le monde, mais peut-être plus simplement et en périphérie des autres, non pas par crainte de se retrouver piégés dans leur vie précédente, mais parce qu’ils ont chois de vivre autrement.
Les abeilles sont de vrais alchimistes de la nature ; aucune autre créature ne peut protéger ou projeter le savoir autant qu’elles. Elles sont les enfants de la nature et les rejetons de la sagesse. Leur disparition est notable, particulièrement parce que l’homme ne sait pas encore comment fabriquer le miel. Nous voyons pourtant l’abeille comme une guêpe, construisant dans le champ de son voisin des forteresses de peur plutôt que de symétrie et de paix, augmentant la menace de son dard et revendiquant le droit à des ressources simulées, tandis que la nature continue à lui échapper. La guêpe, prise dans sa propre illusion, ne peut s’empêcher de piquer même ceux qui veulent la libérer.
En tant qu’insectes savants, les abeilles sont des instruments de la nature et, comme tels, elles réagissent aux mêmes codes d’évolution invisibles que vous ; alors que le sentier évolutif de l’humanité s’accélère, celui de chaque aspect doit aussi s’accélérer. Ce sentier serait faux s’il en était autrement. Les humains ne sont habitués à mesurer leur croissance en se comparant à quelque chose ou à quelqu’un d’autre, autrement dit en regardant derrière ou vers le passé pour voir le chemin parcouru. Quand on regarde vers le passé, tout ce qui fut laissé derrière paraît inchangé, car la vitesse de la vie (de la lumière) reflète une vitesse constante de changement, montrant celui-ci comme nouveau ou comme le prochain maintenant ; parce que le nouveau moment semble uniquement différent du dernier ou de celui qui est passé, le contraste entre les deux est perçu comme une croissance ou une évolution. Déroutant ? Voici un exemple simple. Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez assisté à une réunion scolaire ou familiale ? Aviez-vous l’impression d’avoir fait un bond évolutif en avant par rapport aux autres personnes qui assistaient à cette réunion ?
Quel est le rapport avec les abeilles ?
Il est total, car le rythme de votre cycle évolutif est lié au leur et vice-versa. Elles sont incapables de vous refléter une fausse réalité, car ce serait incompatible avec leur modèle de recherche d e la perfection, mais si vous continuez à les observer et à les étudier, elles vous montreront alors une métamorphose de leur façon de vivre et peut-être même qu’elles offriront quelques solutions certains des prochains défis de l’humanité. Nous avons élucidé les qualités irrémédiables de l’abeille et l’avons rendue plus indispensable que jamais, mais nous n’avons pas encore entièrement répondu à la question de savoir ce qui, dans le monde, fait du tort aux abeilles et où elles s’en vont. Pour dire les choses simplement, l’alarme interne de toute l’espèce est déclenchée, et elles répondent en foule à l’appel de la nature.
Gaïa - Issu du livre : 2009 La Grande Transformation – L’année de la cocréation – série Kryeon canalisé par Lee Carroll – page 236.
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