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Girafe et signes particuliers

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

Cornes

Girafe et signes particuliers dans GIRAFE 320px-Giraffe_ossicones_at_binder_parz_zooLes girafes portent une paire de cornes qui peuvent atteindre 25 cm de haut. Certains mâles développent deux autres excroissances osseuses en arrière de ces deux cornes, ainsi qu’une autre proéminence, impaire, sur le chanfrein. On peut donc voir des girafes avec 2, 4 ou 5 cornes. La femelle porte des cornes plus fines et plus inclinées que le mâle.

 220px-GiraffeSkelLyd2 dans GIRAFE

Squelette et musculature

Le cou démesuré de la girafe ne possède que 7 vertèbres cervicales, si longues qu’elles forment près de la moitié de la longueur de la colonne vertébrale. Celle-ci est très mobile, surtout au niveau du cou. La région cervicale est animée par plusieurs groupes de muscles qui s’attachent à différents endroits : selon le mouvement désiré, ces masses musculaires se contractent ensemble ou les unes après les autres.

 

Appareil buccal

Les mâchoires longues et fines, sont pourvues de 32 dents. Les incisives et les canines échancrées sont présentes uniquement sur la mâchoire inférieure, et disposées en un demi-cercle.

 

Sabot

Les girafes sont des ongulés : elles prennent appui au sol par le bord des sabots. La corne du sabot protège un tissu podophylleux et l’ossature réduite à deux doigts. Les sabots sont plus bas à l’arrière du pied.

 

                                                                                                   Gif girafes

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Girafe, une cible trop facile

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

Girafe, une cible trop facile dans GIRAFE 220px-Hieronymus_Bosch_015Depuis fort longtemps, la girafe cohabite avec l’homme, qui la considère comme un animal gibier. Grâce aux peintures rupestres des cavernes et aux ossements trouvés lors de fouilles, dans une partie du Sahara, on sait que les Africains chassent la girafe depuis des temps très reculés. Les Arabes l’ont chassée depuis des siècles à dos de chameau ou de cheval. Ces montures s’épuisant très vite, les cavaliers devaient donc se relayer souvent. Cette activité était fort périlleuse, car les girafes, en pleine course, envoyaient des rafales de cailloux sur leurs poursuivants. De temps en temps, l’une d’elles s’arrêtait net, faisait volte-face et frappait chevaux et cavaliers de ses pattes antérieures.

    Les Arabes utilisaient plusieurs techniques de chasse : ils lui sectionnaient le tendon du membre postérieur pour la mettre hors d’attaque ou bien ils l’acculaient à un bosquet d’arbres, mettaient pied à terre et la transperçaient de leurs lances. En Éthiopie et au Soudan, ils mettaient le feu à la savane pour rabattre les girafes vers un précipice, au bord duquel ils les achevaient.

    La viande des jeunes girafes femelles est très appréciée des Africains. Un grand mâle fournit environ 450 kg de viande fraîche : de quoi nourrir un village entier pendant plusieurs semaines. Pour être conservée, la viande est boucanée : elle est découpée en fines lamelles, puis séchée au soleil et fumée. Les os sont utilisés comme fertilisant, le lait est bu. La peau de la girafe fournit 2 m2 de cuir de très bonne qualité qui sert à faire des outres, des tam-tams, des lanières, des cravaches, des fouets, des sandales et des amulettes destinées à éloigner les lions. Les boucliers en peau de girafe sont particulièrement appréciés des guerriers, car ils sont plus légers que ceux en peau de buffle ou de rhinocéros, tout en étant très résistants au tranchant des épées et des lances. Les tendons des membres de la girafe sont utiles pour confectionner les cordes des guitares et des arcs ainsi que du fil à coudre.

    170px-Namibie_Etosha_Girafe_04 dans GIRAFETant que les Africains étaient les seuls à chasser la girafe, à l’aide de filets, de lances et de flèches empoisonnées, pour s’en nourrir et fabriquer divers objets, son existence n’était pas menacée. C’est à l’arrivée des colonisateurs, armés de fusils, que commença la véritable extermination des grands ongulés, comme celle de beaucoup d’autres animaux sauvages. Les Boers d’Afrique du Sud ont massacré des troupeaux entiers. En Afrique de l’Est, des chasseurs la traquèrent pour son trophée orné de cornes de 25 cm de long ! Aujourd’hui, les braconniers abandonnent tout simplement la viande de la girafe morte aux vautours et coupent seulement sa queue, terminée par une touffe de crins noirs. Cette queue porte-bonheur sert à confectionner des bracelets vendus aux touristes ainsi qu’aux femmes de certaines tribus d’Afrique orientale pour combattre la stérilité. Elle est aussi utilisée comme chasse-mouches ou comme ornement. On en fait également du fil à coudre pour fixer les perles aux vêtements des femmes masai. Au Tchad, la puissance des chefs de village est proportionnelle au nombre de queues de girafe qu’ils possèdent.

    Une telle industrie a provoqué l’effondrement des populations sauvages. De 1800 à 1865, les effectifs ont diminué considérablement et, en 1900, peu d’animaux subsistaient encore dans leur milieu naturel. En 1898, par exemple, il restait moins de 30 girafes dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud. Le nombre chuta encore davantage lors de l’épidémie de peste bovine. Cette maladie contagieuse terrassa beaucoup d’herbivores au début du siècle. Au Botswana, entre 1942 et 1955, les girafes, avec d’autres animaux, furent systématiquement abattus lors d’une campagne contre la mouche tsé-tsé, dans le nord du pays.

   169px-Girafe_r%C3%A9ticul%C3%A9e La girafe est aujourd’hui protégée dans la plupart des pays qu’elle habite. La Tanzanie l’a même choisie comme emblème national. Néanmoins, son aire de répartition ne cesse de régresser : la sécheresse qui sévit en Afrique affecte les végétaux dont elle se nourrit, l’homme détruit son milieu naturel (exploitation pour le bois de chauffage, extension des villages et des cultures…) et le braconnage continue. À la fin des années 1990, on estimait à 111 000 le nombre de girafes en Afrique (U.I.C.N., 1998 ) mais au cours de la dernière décennie, le nombre total de girafes aurait décliné d’environ 30 % selon l’International Giraffe Working Group (IGWG), en particulier en Afrique centrale et occidentale, dans le nord du Kenya, en Éthiopie et en Somalie. Le braconnage et les conflits armés ont entraîné, par exemple, une diminution du nombre de girafes réticulées d’environ 27 000 individus dans les années 1990 à moins de 3 000 aujourd’hui, en Somalie, en Éthiopie et au Kenya. Certains groupes identifiés par la recherche citée menée par David M. Brown sont plus particulièrement menacés.

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Bibliographie de la Girafe

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

  • Gif girafes

 

 

Gif girafes

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Piqûre d’abeille

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

Piqûre d'abeille dans ABEILLESLorsqu’elle se trouve menacée, l’abeille utilise son dard pour injecter du venin à son agresseur. Cet aiguillon dentelé, dont seules les femelles sont pourvues, reste fiché dans la peau de la victime et est arraché de l’abdomen de l’abeille lorsque celle-ci s’éloigne. Il entraîne à sa suite une partie des organes internes de l’abeille, dont son sac à venin. Cette déchirure est presque toujours fatale à l’abeille piqueuse. Même après le départ de l’abeille, les contractions réflexes des muscles arrachés continuent d’injecter le venin contenu dans le sac, une trentaine de secondes étant nécessaires pour vider celui-ci. Il faut donc éviter de le compresser en le retirant dans les secondes suivant la piqûre.

Chez certaines espèces comme les mélipones, l’aiguillon, sous-développé, ne permet pas la piqûre : l’abeille se défend alors par une morsure urticante.

Une piqûre injecte en moyenne 140 µg de venin, selon l’espèce d’abeille et le délai avant lequel l’aiguillon est retiré. Sauf en cas d’intolérance, une unique piqûre est inoffensive pour l’Homme. Toutefois, l’emplacement des piqûres, leur nombre ou une sensibilité allergique peuvent occasionner des décès en cas de choc anaphylactique.

220px-Bienenstich_Oberlippe dans ABEILLESEn l’absence de données significatives, la dose létale médiane n’est pas établie avec certitude et oscille, selon les auteurs, entre 1,3 mg⋅kg- et 3,5 mg⋅kg- de venin. Le nombre de piqûres nécessaires pour atteindre ces doses, pour un adulte pesant entre 60 kg et 70 kg, varie selon les espèces et les estimations entre 600 et 1 750. Seules les abeilles tueuses, au comportement extrêmement agressif, sont susceptibles de causer un si grand nombre de piqûres. En revanche, leur venin ne diffère pas sensiblement de celui des autres espèces d’Apis mellifera.

Le jus d’oignon fraîchement coupé est assez efficace pour soulager la douleur des piqûres d’abeille. Plonger la partie blessée dans du vinaigre pendant 30 minutes permet aussi une très nette diminution de la douleur et du gonflement.

L’allergie au venin d’abeille

On estime qu’environ 2 % (certaines sources indiquent jusqu’à 5 %) de la population serait allergique au venin d’abeille. Néanmoins, dans de rares cas, cette allergie peut s’avérer fatale. Avant d’entreprendre une thérapie, il est donc préférable de subir un test d’allergie. On recommande également de toujours avoir à sa portée un auto-injecteur d’épinéphrine

 

                                                                                   Gif abeilleGif abeille

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Reine des abeilles

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

 

Comment devenir reine chez les abeilles

Reine des abeilles dans ABEILLESA la naissance les abeilles naissent égales, et sont toutes nourries de gelée royale jusqu’au 3ème jour. Mais une seule deviendra reine en étant nourrie de cette même gelée jusqu’au 14e et 15e jour de son existence.

 La reine assure la pérennité de la colonie et les ouvrières remplissent toutes les tâches d’entretien et de production. Les mâles dont le rôle est uniquement la reproduction sont tolérés dans la ruche l’espace d’un été. Ceux qui accompagnent la reine lors du vol nuptial pour la féconder meurent immédiatement après. La ruche s’éveille au printemps et les abeilles réalisent l’essentiel de leurs activités jusqu’à l’automne.

 

La reine (que l’on appelle aussi la mère) ne mérite aucun de ces deux noms. Ce n’est pas une reine, car elle ne dirige rien. Elle n’est pas une mère car elle ne s’occupe pas de ses enfants.

  Abeille en gros planLa reine (toujours unique) est en fait une pondeuse. Mais quelle pondeuse !!!!!  En haute saison, elle pond environ 2.500 oeufs par 24 heures, ce qui représente une fois et demi son poids !!!!!

 La vie de la ruchée dépend exclusivement de la reine. C’est la seule qui est capable de pondre des oeufs fécondés, c’est à dire des ouvrières qui elles mêmes s’occupent de tout. Et pourtant cette reine, dont dépend la vie de la ruchée et qui réalise des pontes extraordinaires, n’ était au départ qu’une larve comme les autres. On peut faire une reine à partir de n’ importe quelle larve ….à condition qu’on la nourrisse avec de la gelée royale. Je parlerai de cette gelée royale par la suite.

 Contrairement à ce que l’on pensait il y a encore quelques années, la reine connaîtra plusieurs accouplements et c’est ce qui explique, que dans une ruche, il y a des abeilles différentes (certaines toutes noires, d’autres avec des bandes jaunes ou orangés).

  Toutes les220px-Opened_queencell_0021 dans ABEILLES abeilles ont la même mère mais peuvent avoir des pères différents.

 

 

 

Lorsque la spermathèque de la reine sera pleine, la reine rentrera à la ruche….pour ne plus en sortir.

  Après quelques jours de repos, la reine se mettra à pondre. C’ est-à-dire qu’elle déposera un œuf au fond d’une cellule, libérera quelques spermatozoïdes de sa spermathèque, pour les déposer sur l’œuf, puis passera à la cellule suivante, pour recommencer son manège…..Le seul qu’elle accomplira durant toute sa vie qui peut durer 5 ans. Ce sont les ouvrières qui décideront de l’avenir de ces œufs.

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Abeille et essainage

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

 

Gif abeilleLes colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage. Au début du printemps, quelques cellules à reine sont édifiées, d’une forme différente de celle des cellules d’ouvrières. Peu de temps avant la naissance des reines, l’ancienne reine quitte la ruche avec la moitié des effectifs de toutes les catégories d’ouvrières pour former un essaim: au moment du départ, toutes les ouvrières se sont gavées le jabot de provisions et, trop obèses, elles ne peuvent pas piquer : un essaim est donc inoffensif, et le reste en principe tout le temps de son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée. L’essaim cherchera à trouver un autre abri pour établir sa ruche ou, plus rarement en créera une ex nihilo sur les branche d’un arbre, sur une falaise…

Abeille et essainage dans ABEILLES 188px-CeranaDans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales, qui sont encore dans leurs cellules, sauf dans les colonies très importantes, où les abeilles doivent préserver les jeunes reines afin d’essaimer encore deux fois. Il ne peut en effet y avoir qu’une reine par colonie. Une semaine plus tard, elle effectue son premier vol nuptial.

Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l’été, jusqu’à trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire.

 

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Communication des abeilles

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

La communication revêt une importance particulière chez les insectes sociaux, elle est un facteur de cohésion et de coordination des actions du groupe. Les abeilles communiquent par contacts antennaires, par voie chimique via des phéromones émises par la reine et par des danses qui permettent aux ouvrières de se renseigner entre elles sur les sources de nourriture.

Communication entre la reine et les ouvrières

Abeille en train de collecter du pollen.

Il s’agit d’une communication chimique qui assure la cohésion de la structure familiale de la colonie. La reine émet des phéromones royales qui sont transmises à toutes les ouvrières par l’intermédiaire de contacts de leurs antennes, et par les échanges de nourriture. Celles-ci régulent le comportement des ouvrières et bloquent leur fonction ovarienne.

Au moment de l’essaimage, la reine ne produit pas suffisamment de phéromones par rapport au nombre d’ouvrières. Certaines se mettent à construire quelques alvéoles royaux, plus grands, et vont nourrir la larve uniquement de gelée royale, ce qui provoque le développement d’une ou plusieurs jeunes reines. La première éclose tue les autres larves de reine en développement. Si deux reines éclosent en même temps, elles se combattent à mort. La survivante entreprend quelques jours plus tard son vol nuptial, et se fait féconder par les faux bourdons. C’est en général la vieille reine qui quitte la colonie, avec une partie des ouvrières, pour former un essaim.

 

                                                                                                           Communication des abeilles dans ABEILLES abeille_gif

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Danse des abeilles

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

Danse des abeilles dans ABEILLES 320px-ApisDorsataHiveC’est à l’éthologue autrichien Karl von Frisch (1886 – 1982), dans son ouvrage Vie et mœurs des abeilles, que l’on doit la description et la compréhension des «danses» des abeilles. Ces découvertes de Karl von Frisch ont pu être confirmées en 1986, à l’aide d’un robot miniature capable d’exécuter cette danse des abeilles. Grâce à ces mécanismes de communication, les colonies peuvent s’adapter et localiser efficacement les sources de nourriture disponibles. L’intensité plus ou moins grande des danses renseigne sur les plantes qui cessent d’être productives et sur celles qui le deviennent.

Aux autres ouvrières restées dans la colonie, l’abeille découvreuse indique, par danses, la direction des fleurs particulièrement intéressantes à butiner. Selon la proximité de la source de nourriture, elle effectue deux types de rondes différents.

Elle émet également avec ses ailes un son particulier et transmet l’odeur du nectar dont elle veut communiquer la position. Les réceptrices restent en contact avec la danseuse. Ces danses exécutées sur les rayons d’alvéoles sont d’autant plus vives, et de longue durée, que le nectar est abondant et riche en sucre. Alertées, les abeilles jusque-là inactives s’envolent à la recherche de cette nourriture.

Lorsque l’exploratrice effectue une danse en rond, elle indique que la source de nectar est proche, dans un rayon d’environ quarante mètres. La découvreuse décrit un cercle, en tournant sur elle-même à un rythme très rapide, de huit à dix tours en quinze secondes, puis fait un demi-cercle en sens inverse. Les autres abeilles, qui suivent la danseuse en la palpant avec leurs antennes, détectent le parfum de la source de nectar dont son corps est imprégné, et quittent alors la colonie, à la recherche de la source de nourriture, guidées par l’odeur des fleurs à exploiter.

Une danse frétillante indique une ressource en nourriture située à une plus grande distance. Dans ce cas, la butineuse s’oriente par rapport à la direction du soleil: en plus de ses deux yeux composés, elle dispose, sur le haut de la tête, de trois ocelles, des yeux simples qui, sensibles à la lumière polarisée, permettent de repérer le soleil au travers des nuages.

Une reine entourée d'ouvrièresL’abeille découvreuse décrit une courte ligne droite, puis un demi-cercle, pour revenir à son point de départ, elle parcourt à nouveau le diamètre, effectue un nouveau demi-cercle, de l’autre côté, et recommence. Pendant les trajets en ligne droite, le corps de la danseuse est porté en avant, les pattes fermement en contact avec le support, et elle frétille rapidement, à la manière d’un pendule. En suivant la danseuse, les autres abeilles reconnaissent l’odeur de l’espèce de fleur à explorer, et obtiennent aussi des informations sur la direction de la ressource et sa distance par rapport à la colonie. La danse frétillante est d’autant plus rapide que la source de nourriture est proche, et l’angle formé entre la verticale et l’axe de la danse rectiligne est le même que celui formé entre la direction du soleil et celle de la nourriture. Au fur et à mesure de la course du soleil, la danseuse modifie l’angle de sa danse.

Sur les rayons, disposés verticalement, la butineuse se comporte comme précédemment, mais entreprend une danse différente: elle commence par décrire un demi-cercle, puis elle revient vers son point de départ, en suivant une ligne droite, le diamètre; de retour à son point de départ, elle parcourt l’autre demi-cercle, dans l’autre sens, puis parcourt à nouveau en ligne droite le diamètre précédent, avec le même sens de parcours. Ce cycle dont la forme rappelle celle d’un huit est parcouru de nombreuses fois. Lorsqu’elle parcourt le diamètre, l’abeille frétille en agitant l’abdomen latéralement.

 dans ABEILLESLa direction du diamètre indique celle de la source de la miellée. Imaginons un cadran avec la ruche au centre, et le soleil placé au-dessus à la verticale. Sur ce cadran, l’abeille se dirige du centre vers la source de nourriture. Si la source de nourriture est dans la direction du soleil, l’abeille va se diriger verticalement de bas en haut sur la ligne droite. Si la source se trouve à 30° à droite par rapport à la direction du soleil, la ligne droite qu’elle décrira sera inclinée de 30° à droite par rapport à la verticale, elle la parcourra de bas en haut. Si la miellée est à l’opposé du soleil, son trajet se fera alors de haut en bas.

Quant à la distance de la source de nectar, elle est indiquée par le nombre des mouvements latéraux de l’abdomen, lors d’une phase vibrante, ou par la durée de celle-ci (mesure équivalente): ainsi plus le nombre de mouvements est important, plus la source de nourriture est éloignée.

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Mémoire des abeilles

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

 

Mémoire des abeilles dans ABEILLES 120px-Asiatic-honey-beeL’utilisation de fleurs artificielles, délivrant une solution sucrée et odoriférante, a permis de mettre en évidence la mémoire olfactive des abeilles. L’odeur mémorisée permet à la butineuse de s’orienter sélectivement vers les fleurs sur lesquelles elle a précédemment trouvé de la nourriture. Au cours de la journée, les abeilles et les bourdons apprennent à mieux exploiter les fleurs qu’ils butinent. En revanche, leur mémoire décroît pendant la nuit. Cette amnésie présente un avantage: les fleurs ayant une vie courte, le souvenir trop persistant de ce qui n’est plus, pourrait inhiber, chez les ouvrières, la recherche de nouvelles fleurs.

De même, les abeilles peuvent utiliser leur mémoire olfactive afin de ne pas reconsommer le nectar de fleurs toxiques qui les a rendues malades.

Production des abeilles

Les abeilles produisent du miel, de la cire pour construire les alvéoles, de la gelée royale pour nourrir les jeunes reines, ainsi que de la propolis qui, une fois mastiquée, sert à colmater les ouvertures et à isoler la ruche.

                                                                                                   abeille-gif-007 dans ABEILLES

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Bibliographie Abeille

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

 Bibliographie Abeille dans ABEILLES animaux-abeille-00006

  • Jean Pérez (ill. Clément), Les abeilles, Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « Bibliothèque des merveilles », 1889, 348 p. [lire en ligne (page consultée le 1er septembre 2010)]  
  • Hans Bellmann (trad. Marie-Jo Dubourg-Savage, ill. Albert Kerbs, Leo Neuhold, Wolfgang Lang, Hans Bellman), Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe  : L’identification, le comportement, l’habitat [« Bienen, Wespen, Ameisen : die Hautflüger Mitteleuropas »], Paris, Delachaux et Niestlé, coll. « Les guides du naturaliste », 05 juin 2009 (1re éd. 1995), 336 p. (ISBN 978-2-603-01651-0) 

Articles connexes

 

                                                                  animaux-abeille-00001

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Fête des Anes à Sens

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

 

Fête des Anes à Sens dans ANEA Sens, la vieille métropole ecclésiastique de la France, la cérémonie de l’âne était jointe à la Fête des fous, qui se célébrait le jour de la Circoncision. Elle avait lieu, non à la messe, mais aux vêpres. Avant de commencer cet office, le clergé se rendait processionnellement à la porte de l’église, où deux chantres entonnaient un chant annonçant que la journée était toute dédiée à la joie : 

 

Lux hodie, lux laetitiae…. Laeta volunt quicumque colunt asinaria festa. 

 

Deux chanoines, délégués à cet effet, allaient auprès de l’âne, pour le conduire à la table du préchantre, Conductus ad tabulam. Alors commençaient, avec recommandation de chanter in falso, des vêpres d’une longueur insolite, bizarrement composées de fragments de tout ce qui se chantait dans l’année : on faisait alterner les morceaux les plus tristes avec les morceaux les plus gais et on y joignait la prose de l’âne. Dans l’intervalle des leçons, on faisait manger et boire l’animal; enfin, on le menait dans la nef, où tout le peuple, mêlé au clergé, dansait autour de lui, en imitant son chant. La danse finie, l’âne était ramené dans le chœur. 

 La manière dont la fête s’achevait est clairement indiquée par ces rubriques de la liturgie : Conductus ad prandium, Conductus ad poculum, Conductus ad ludos, accompagnées d’invocations à Jésus et à Marie, pour faire bonne chère et trouver de joyeux propos. Tandis que les plus graves se tenaient ad prandium et ad poculum, les autres, conduits par le préchantre et précédés d’une énorme lanterne, couraient ad ludos. Dans la place devant l’église, était dressé un grand théâtre, sur lequel on exécutait des farces singulièrement grasses; puis on dansait, en se livrant aux facéties les plus burlesques. Quand ces joyeusetés étaient terminées, on jetait quelques seaux d’eau sur la tête du préchantre et on rentrait pour les matines.

La prose de l’âne  est un document curieux pour le contenu et pour la forme. On l’a publiée plusieurs fois et avec des variantes qui semblent montrer qu’elle a servi pendant longtemps et en divers lieux. Elle se compose d’une poésie latine en vers léonins, formant des strophes suivies d’un refrain français. Nous la reproduisons telle qu’elle se chantait à Sens  au XIIIe siècle, d’après un manuscrit de Pierre de Corbeil. 

 L’officiant débitait les strophes

Orientis partibus,  – Adventavit asinus  – Pulcher et fortissimus,  – Sarcinis aptissimus. 

 Le choeur répondait : 

Hez, sire asne (âne), hez!

 (A ce moment, la foule devait probablement inciter l’âne à braire).

Hic in collibus Sichen,   - Enutritus sub Ruben,  – Transiit per Jordanem,  – Saliit in Bethleem.  – Hez, sire âne, hez!  – Saltu vincit hinnulos,  – Damas et capreolos,  – Super dromaderios  – Velox Madianos. 
Hez, sire âne, hez !  Aurum de Arabia – Thus et myrrham de Saba, – Tulit in ecclesia – Virtus asinaria. 
Hez, sire âne, hez !  – Dum trahit vehicula,  Multa cum sarcinula,  Illius mandibula  Dura terit pabula 
Hez, sire âne, hez ! Cum aristis hordeum – Comedit et carduum,  Triticum a palea  Segregat in area.  Hez, sire âne, hez !

 Amen dicas, asine  Jam satur ex gramine  Amen, amen, itera,  Aspernare vetera  Hez, sire âne, hez !

 Du Gange ajoute deux autres strophes, l’une après la première et l’autre après la seconde :

Lentus erat pedibus,  Nisi foret baculus  Et eum in clunibus  Pungeret. Ecce magnis auribus  Subjugalis filius,  Asinus egregius,  Asinorum dominus.

 ll donne comme refrain courant :220px-Sixt_fer_%C3%A0_cheval_x dans ANE

Hez, sire âne, car chantez  Belle bouche rechignez.  On aura du foin assez  Et de l’avoine à planté.

 Et comme refrain de la dernière strophe :

Hez va! hez va! hez va hez!   Bialx sire âne, car allez,  Belle bouche, car chantez.

 Ces deux refrains sont d’origine picarde. (E. H. Vollet).

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Mulet

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Le mulet et la mule sont des hybrides statistiquement stériles de la famille des équidés engendrés par un âne (Equus asinus) et une jument (Equus caballus). On distingue le mulet de bât, utilisé en montagne, le mulet de trait, qui rend les mêmes services Equus africanus somaliensisAu Zoo de St Louisque rendrait un cheval dans d’autres régions, et le mulet de selle, surtout aux États-Unis, qui est utilisé avec succès dans toutes les disciplines équestres.

 

Le nom de mulet vient du mot latin mulus, de même sens. On appelle mulet l’hybride mâle et mule l’hybride femelle.

 

Le bardot, parfois confondu avec les mules et les mulets, est issu du croisement entre une ânesse et un cheval. On a pu croire autrefois à l’existence du joumart, produit du croisement entre un cheval ou un âne et une vache, ou entre un taureau et une ânesse ou une jument. Ce nom désigne, par extension, tout animal de sang mêlé, issu du croisement de deux espèces voisines. Il existe aussi le cerf mulet, qui n’a de rapport que par le nom, et qui est désigné ainsi à cause de ses oreilles similaires à celles d’un mulet.

 

C’est un animal robuste, sobre et patient. Mais, quand il est jeune, il peut être très joueur.

Les caractéristiques physiques les plus notables sont :

 

  • infécond (chromosomes issus de deux espèces proches mais différentes)
  • souvent plus grand qu’un âne, il peut être plus grand que ses deux parents
  • robe (pelage) souvent baie ou noire pangaré, plus rarement alezane, grise ou isabelle dun (les robes appaloosa ou pie existent aux États-Unis)
  • tête volumineuse et allongée
  • naseaux peu dilatés
  • oreilles longues, d’une taille idéalement intermédiaire entre celles du cheval et de l’âne
  • arcades sourcilières proéminentes
  • membres fins et secs, tour de canon et sabots plus larges pour les mules de trait.

 

Le mulet et la mule tirent comme avantages :

  • du cheval, une plus grande force et une plus grande taille que l’âne ;

  • de l’âne, une plus grande sobriété et une plus grande robustesse face aux maladies.

 

 Hémione (Equus hemionus)Les mulets sont le plus souvent stériles entre eux. En cinq siècles, la société muletière britannique n’a enregistré que 60 naissances naturelles dues à des croisements de mulets, ce qui montre la marginalité du phénomène et la quasi impossibilité en pratique de créer une nouvelle espèce commercialement viable pour les éleveurs.

 

Les mulets ont 63 chromosomes, à comparer aux 64 des chevaux et aux 62 des ânes. La méiose est donc chez les femelles particulièrement compromise, puisqu’elle travaille ordinairement par paires de chromosomes.

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Races de Mules

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Deux races sont reconnues par les Haras Nationaux en France :

 

 Mulet de bâtIssue d’une jument trait mulassier poitevin et d’un baudet du Poitou, c’est la plus grande et la plus forte des mules. Autrefois fleuron de la production mulassière française et reconnue dans le monde entier, elle a failli disparaître, ainsi que les races servant à la produire. Aujourd’hui elle est encore recherchée dans les pays du sud de l’Europe pour les travaux agricoles et pour les corridas (en pair, elles tirent le corps du taureau). Son avenir sera sans doute lié à un développement de son utilisation à l’attelage et à la traction urbaine.

 

Issue de juments de différentes races de trait ou de selle (le plus souvent trait breton) et d’un baudet catalan. Excellent animal de bât en montagne, elle peut également être montée et attelée.

 

Deux races en cours de création en accord et avec l’aide des Haras Nationaux :

 

  • Le mulet breton, issu d’une jument trait breton et d’un baudet grand noir du Berry.

  • La mule cotentine, issue d’une jument cob normand et d’un baudet du Cotentin.

 

D’autres races existent en France mais ne sont pas reconnues, car surtout liées à une région de production et moins à des races locales : mulet seynard, mule gasconne, mule corse, mule cévenole…

fleur

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Expressions de Mulet

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Diverses expressions font référence au mulet :

  • « Faire une mulle » Une mulle est un rapport sexuel très précoce (30 secondes). Employé dans une phrase cela donne « Je lui ai fait une mulle »

  • chargé comme un mulet pour parler d’un très lourd fardeau,

 Expressions de Mulet dans ANE

  • têtu comme un mulet ou tête de mule qui se dit d’une personne très têtue,

 

  • les mulets de Marius, un sobriquet qui désignait les légionnaires romains obligés de porter leur équipement pour le camp et leur ravitaillement, transport auparavant assuré par les mulets ; pour diminuer la tentation d’une attaque de l’ennemi sur le train transportant ces équipements et augmenter la mobilité de ses troupes, il fit passer la charge des mules aux légionnaires ;

 

  • le mulet chargé d’or de Philippe rappelle, lui, la puissance irrésistible de l’or, par référence à Philippe II de Macédoine, qui acheta l’alliance de certaines cités grecques.

 

  • Il est comme la mule du Pape se disait de quelqu’un de très rancunier. Alphonse Daudet propose une explication de cette expression dans les Lettres de mon moulin.

 

Littérature

Le Mulet est un personnage des ouvrages Fondation et Empire et Seconde Fondation, d’Isaac Asimov. Il tire son surnom de la mutation qui l’a rendu différent des autres humains, et de ses conséquences génétiques malheureuses chez lui.

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Cerf-mulet

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Le Cerf mulet, Cerf hémione ou Cerf à queue noire (Odocoileus hemionus) est une espèce de Cervidé qui vit dans les forêts de l’ouest de l’Amérique du Nord. Il se distingue du cerf de Virginie par ses bois plus droits.

 

 Odocoileus hemionusOn rencontre le Cerf Mulet dans le  Nord-Ouest de l’Amérique à une latitude de  23 degrés à 60 degrés N. Il se différencie du Cerf de Virginie par des bois dressés vers le haut. On distingue 11 sous-espèces dont  Odocoileus hemionus californicus le Cerf Mulet de Californie (Caton 1876). 

  

Odocoileus hemionus est un ruminant qui se nourrit de fourrages ligneux et herbacés dans des proportions égales. L’espèce consomme aussi des glands, des graines de légumineuses et des fruits charnus. 

  

La souplesse d’adaptation du Cerf Mulet est remarquable. Au Canada, O. hemionus se rencontre dans cinq types de forêts boréales. Aux États-Unis, l’espèce occupe un grand nombre d’habitats comme le chaparral boisé de Californie (sorte de maquis formé par des buissons et des broussailles), le désert de Mojave, Sonora, les forêts arbustives semi-désertiques, les Grandes Plaines et le Plateau du Colorado. 

  

Les hardes de cerfs mulets ont tendance à limiter leurs déplacements quotidiens à l’intérieur de leur domaine vital. On note cependant quelques mouvements ne s’écartant pas de plus de 5 km du domaine vital. Cependant des migrations saisonnières importantes peuvent se produire en fonction de la température (estivation en altitude) et des précipitations. 

  

 Odocoileus virginianusLa longueur du corps varie de 126 à 168 cm chez les mâles, et 125 à 156 cm chez les femelles. Hauteur au garrot : de 84 à 106 cm chez les mâles et de 80 à 100 cm chez les femelles. 

  

Comme tous les Cervidés, les mâles portent des bois. Le cycle annuel de la croissance des bois chez O. hemionus est initié et contrôlé par des changements dans la longueur du jour agissant sur plusieurs types cellulaires gonadotropes de l’hypophyse antérieure. Ces types cellulaires stimulent la sécrétion des hormones qui agissent principalement sur les bois et, incidemment, sur les testicules. 

  

O. hemionus est doté d’une vision binoculaire excellente et très sensible aux objets en mouvement. Le sens de l’ouïe est aussi aigu. 

  

La communication entre individus se fait par phéromones sécrétées par les glandes sébacées et sudoripares. La glande métatarsienne produit une phéromone d’alarme, la glande tarsienne permet la reconnaissance mutuelle. L’urine a également une fonction de phéromone à tous les âges et pour les deux sexes. 

  

Odocoileus hemionus est une espèce polygame. C’est le mâle dominant qui effectue la majeure partie des copulations. La position dominante est en grande partie fonction de la taille du corps et de la longueur des bois. La parade nuptiale et l’accouplement se produisent au sein du groupe. Le pic de reproduction chez O. hemionus se produit principalement à partir de fin novembre à la mi-décembre. Environ 27 à 29 jours s’écoulent entre la conception et l’implantation de l’œuf dans l’utérus. La durée moyenne de gestation est de 204 jours. Le pic des naissances se situe en juin. La femelle met bas deux faons. La maturité sexuelle est atteinte au bout de 500 jours. 

  

 En dehors de la période de reproduction, la harde est composée de femelles apparentées par filiation maternelle. Les mâles se dispersent en solitaires ou en agrégats d’individus non apparentés. Pendant l’hiver et au printemps, la stabi Odocoileus virginianus clavium, mâlelité des hardes de femelles et les groupes de mâles est maintenue avec une hiérarchie de domination. 

Les prédateurs se recrutent parmi pumas, coyotes, lynx, aigles royaux, chiens errants et ours noirs. L’espèce représente un gibier estimé. L’espèce a plusieurs stratégies distinctes pour éviter les prédateurs. O. hemionus est spécialisé dans la détection de danger à un très long parcours au moyen de grandes oreilles et une excellente vision. Les mâles peuvent rapidement détecter et suivre visuellement un autre animal à 600 m. Une fois le danger détecté, O. hemionus se dissimule dans le couvert végétal ou, si le prédateur est suffisamment éloigné de fuir à plusieurs kms. 

 

par André Guyard 

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Mule légendaire

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Almamula, également connue sous le nom la mulánima, est une mule fabuleuse issue du folklore au Nord de l’Argentine. Le légende liée à cet être serait une façon d’enseigner que les relations sexuelles immorales ne devraient pas arriver.

 

Légende

Mule légendaire dans ANESelon la légende, cet être était originellement une femme sans moralité, qui a commis l’inceste avec son frère et son père, et même le curé du village, et ne l’a jamais regretté. En punition pour cette conduite, elle a été maudite par Dieu, qui l’a changée en mule avec des chaînes attachées, qu’elle fait glisser. Il est très dangereux de la croiser car elle peut tuer n’importe qui sur son chemin d’un coup de pied durant la nuit, en haute montagne.

 

Elle erre dans la montagne durant la nuit et passe par la périphérie des villes les jours de tempête.

 

Il est dit que la chaîne, qui produit également un grand bruit, est la représentation du poids de ses péchés, mais aussi l’espoir que la femme transformée en mule parvienne un jour à rencontrer un homme vaillant qui saisirait ses rênes, accomplirait le rituel et ferait en sorte que son âme puisse enfin gagner le ciel.

 

D’autres traditions indiquent que les gens qui ont des relations sexuelles immorales et ne le regrettent pas seront maudits et transformés du jour au lendemain en mule.

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Le Bardot

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

  

 Vieux bardotLe bardot ou bardeau est un équidé hybride obtenu par croisement entre une ânesse et un cheval entier (mâle non castré).

 

 

 

Il est parfois confondu avec le mulet (la mule), issu d’un croisement entre un âne et une jument. Le bardot est généralement obtenu de manière accidentelle par les éleveurs. En effet, celui-ci ne possède ni la force du cheval ni la robustesse de l’âne. La femelle est appelée « bardote » ou « bardine ».

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Protéger les Anes

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

Association de protection des ânes : l’Anim’ANErie 

 

Protéger les Anes dans ANE

Cette association, à l’époque appelée Oasis des ânes, a, au départ, été crée pour sauver des ânes de la maltraitance, l’abandon ou l’abattoir. Nous en avons récupéré certains dans un état lamentable : un, on s’est demandé comment il était encore vivant tellement sa prise de sang était mauvaise. Nous en avons retapés pas mal, certains ont été adopté ou d’autres sont resté parmi nous pour nous aider lors de notre travail avec les personnes handicapés ou lors de nos stages avec les enfants.

Par la suite, l’association s’est divisée en deux : l’Oasis des ânes pour les ânes à recueillir située à Dalhem et l’Anim’ANErie, située au Fort de Pontisse à Herstal, qui a surtout pour but se sensibiliser les gens et de faire de l’asinothérapie et de l’animation pour faire connaitre cet animal attachant.

Nous essayons d’avoir le titre de ferme pédagogique : en plus des ânes nous avons des chevaux en pension, des shetlands, des moutons ardennais, des chèvres, des oies, des poules, des canards, des cailles, des lapins et des chiens et chats.

Nous faisons régulièrement des journées portes ouvertes pour ceux que ca intéresse de visiter cette association qui me tient à coeur.

Ils ont du sauver mon propre cheval des mains d’un mauvais maréchal dans un manège où je ne pouvais pas en prendre un autre : je ne les remercierai jamais assez.

Voici le site des deux associations :
- http://www.animanerie.net
-
http://www.loasisdesanes.be

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L’Ane de Jean Buridan

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2011

 

L'Ane de Jean Buridan dans ANE aneJean Buridan, en latin Joannes Buridanus (1292 – 1363), philosophe français, docteur scolastique, fut l’instigateur du scepticisme religieux en Europe. Il fut, en Occident, le redécouvreur de la théorie de l’impetus, vers 1340. Son nom est plus fréquemment connu pour l’expérience de pensée dite de l’âne de Buridan. Une légende, propagée jusqu’au XXIe siècle par la ballade des dames du temps jadis de François Villon, l’associe à tort à l’affaire de la tour de Nesle.

 

Paradoxe de l’âne de Buridan

Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d’avoine et son seau d’eau, faute de choisir par quoi commencer.

On ne peut, à proprement parler, faire de ce cas de figure un paradoxe logique ; il s’agit plutôt d’un cas d’école de dilemme poussé à l’absurde, et ces deux traits caractérisent le phénomène de double contrainte.

 

Chez Buridan

Le paradoxe de l’âne de Buridan n’apparaît dans aucune des œuvres connues de Jean Buridan, bien qu’il soit tout à fait cohérent avec la théorie buridanienne de la liberté et de l’animal.

Buridan ne discute pas du problème particulier mais son apport est qu’il plaida pour un déterminisme moral où, sauf pour l’ignorance ou l’embarras, un humain qui fait face à des comportements possibles doit toujours choisir le plus grand bien. Buridan considère que la volonté peut retarder le choix pour déterminer plus complètement les résultats possibles de l’option. Des présentateurs ultérieurs ont satirisé cette vue en un âne assoiffé et affamé, positionné à égale distance entre un seau d’eau et un seau d’avoine. L’âne meurt de faim et de soif alors qu’il hésite entre ses deux désirs.

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Lait d’ânesse

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2011

On recommande le lait d’ânesse aux malades atteints de marasme, d’épuisement dû aux excès vénériens, d’affections pulmonaires et bronchiques, d’irritations gastro-intestinales, etc… 

 

 

Le lait d’ânesse, de par sa composition exceptionnelle (vitamines A, B, C et acides gras), est un « tenseur » idéal pour la peau, et a le pouvoir de ralentir son vieillissement en la régénérant. 

 

Lait d'ânesse  dans ANE 220px-Cleopatra_and_Caesar_by_Jean-Leon-GeromeOn se souvient de Cléopâtre, reine d’Egypte, qui prenait exclusivement des bains de lait d’ânesse. De Poppée, l’épouse de Néron, qui utilisait pour cet usage un troupeau de 500 ânesses. 

 

Le lait d’ânesse pour la beauté de la peau : 

On raconte que Cléopâtre, reine d’Égypte antique, prenait des bains de lait d’ânesse pour entretenir sa beauté et la jeunesse de sa peau. La légende dit qu’il ne fallait pas moins de 700 ânesses pour lui fournir la quantité de lait nécessaire à ses bains quotidiens.

 

C’est également le cas de Poppée (v. 30-65), seconde épouse de l’empereur romain Néron, mentionné par Pline l’Ancien, décrivant les vertus pour la peau : « On croit que le lait d’ânesse efface les rides du visage, rend la peau plus délicate et en entretient la blancheur. On sait que certaines femmes s’en fomentent le visage sept cents fois par jour, observant scrupuleusement ce nombre. Poppée, femme de l’empereur Néron, mit le lait d’ânesse à la mode ; elle s’en faisait même des bains et pour cela elle avait des troupeaux d’ânesses qui la suivaient dans ses voyages » 

Pauline (1780-1825), sœur de Napoléon Bonaparte, aurait également eu recours au lait d’ânesse pour des soins de peau.

 

On s’en sert encore aujourd’hui pour fabriquer des savons et de la crème hydratante. Les revenus de la vente complètent ceux que les éleveurs d’ânes tirent de l’élevage ou de la location aux randonneurs.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_d’%C3%A2nesse

 

 dans ANE

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