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L’âne par Victor Hugo 7

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

L'âne par Victor Hugo 7 dans ANELe poète exagère-t-il ? Souvenez-vous de tous les inventeurs, morts dans la misère et l’abandon ; de tous ceux qui, comme Christophe Colomb, sont revenus, enchaînés de leurs immenses découvertes. L’égoïsme même ne suffit pas à susciter la reconnaissance, et Jeanne d’Arc, sur son bûcher, est le symbole éternel de l’ingratitude de la sottise.

 L’homme qui estropie l’enfant, qui martyrise le génie, se conduit-il mieux envers la création ? Non. Il la nie, la mutile, la fait entrer dans un système ; lui défend d’être autrement qu’il ne la veut. Il excommuniait la terre, quand la terre prétendait tourner ; il mettait le soleil en sentinelle, jusqu’à la rentrée des troupes, si Josué avait besoin du soleil.

 Ce sont des contes anciens, direz-vous ? Ce sont des histoires d’hier. Ces miracles injurieux se répètent, non seulement dans les sacristies, mais parfois dans les Académies.

 Enfin, comment les hommes se conduisent-ils envers la société ?

 Les uns veulent la refaire entièrement, systématiquement, en la soumettant à la torture d’une orthopédie monstrueuse ; les autres veulent l’ankyloser dans les bandelettes rigides du passé.

Ici, Messieurs, je demande à citer un peu longuement, car nous sommes dans la partie vivante de l’oeuvre, et c’est de nous, de nos droits, de nos libertés, de notre vie qu’il s’agit :

                                                                                                      gif animé anes 09.gif

…………………………………. Les uns suppriment
Les siècles, jetés bas de leur trône lointain ; Ils construisent, mettant en ordre le destin
Comme un vaisseau réglé de la hune à la cale, Une fraternité blafarde et monacale
Entre les froids vivants que rien ne lie entre eux ; Ce rêve fut déjà rêvé par les chartreux ;
L’homme est ronce et végète ; il est ver et fourmille ; Plus de nom paternel, plus de nom de famille ; Pas de tradition, pas de transmission ;
L’être est isolement et disparition ; Ils réduisent, voyant l’idéal dans la chute,
L’homme à l’individu, le temps à la minute ; L’homme est un numéro dans l’infini, flottant
Hors de ce qui l’engendre et de ce qui l’attend, Vain, fuyant, coudoyé par d’autres chiffres vagues ;
L’humanité n’est plus qu’un tremblement de vagues ; Ayant vu les abus, ils disent : – Supprimons ; Puisque l’air est malsain, retranchons les poumons ; L’opprobe du passé doit emporter sa gloire ; Ils rêvent une perte infâme de mémoire, Un monde social sans pères, établi Sur l’immensité morne et blême de l’oubli ; Ils combinent Lycurgue et le pacha du Caire ; L’homme enregistré naît et meurt sous une équerre ; Le pied doit s’emboîter dans le niveau, le pas Doit avant de s’ouvrir consulter le compas ; De cette égalité dure et qui vit à peine,
La liberté s’en va, vieille républicaine, Car elle est la rebelle et ne sait pas plier ;
chacun doit à son heure entrer à l’atelier, Chacun a son cadran, chacun a sa banquette ;
L’homme dans un casier avec une étiquette, Délié de son père, ignorant son aïeul,
C’est là le dernier mot du progrès, – l’homme seul. Ces fous mettraient un chiffre au blanc poitrail du cygne Géomètres, ils font un songe rectiligne ; Esprits qui n’ont jamais contre terre écouté Le silence du gouffre et de l’éternité, Jamais collé l’oreille au mur des catacombes,
Coeurs sourds au battement mystérieux des tombes, Chassant les disparus, parquant les arrivants, Ils abolissent, plaie effroyable aux vivants,
La solidarité sépulcrale des hommes.
……………………………………………….

 
Ils ne comprennent pas que la sainte série Des aïeux, à travers le sépulcre attendrie,
Suit tout des yeux, s’émeut à voir hors du tombeau Courir de main en main le frissonnant flambeau, Et que dans les enfants le père continue.
Chose sombre ! fermer la paupière inconnue, Eteindre ce regard d’en haut, et, sans remords,
Etouffer ce grand souffle obscur ; tuer les morts !
…………………………………………………

…………………………………………………
Tournant le dos au roi du ciel que l’aube dore, Ayant pour lampe un crâne où tremble le phosphore, Objectant à tout fait nouveau leur surdité, Engloutis par la caste et dans l’hérédité,
Ceux-ci, pires encor, sont l’extrême contraire.
A force d’être fils, on cesse d’être frère ; Le père par l’aïeul est lui-même éclipsé ;
L’ancêtre seul existe ; il se nomme Passé ; Il est l’immense chef, vénérable et stupide ;
Sa barbe est la sagesse, et le beau, c’est sa ride ; Il est mort ; c’est pourquoi lui seul est proclamé Vivant, et d’autant plus patent qu’il est fermé ; Il est pétrifié dans sa morne attitude,
Et son autorité, c’est la décrépitude.
……………………………………………..

(A SUIVRE…)                                                                          gif animé anes 09.gif

 

Issu de la conférence faite à Courbevoie, le 7 novembre 1880 au profit de la bibliothèque populaire

par Louis Ulbach – sous la présidence de M. Laurent Pichat, sénateur

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L’âne par Victor Hugo 8

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

L’homme, entre un passé qui s’obstine et un présent qui s’impatiente, est-il juste au moins envers lui-même ? Non. Sa conscience troublée fait défaillir sa volonté. Se sentant impuissant, il s’abandonne au hasard.

                                  File:Sommer, Giorgio (1834-1914) - n. 6143 - Napoli - (Kostümszene Gemüsehändler mit Esel (Asinaio).jpg

 Et pourtant, s’il le voulait, la nature est là, en attendant les maîtres, qui le conseille, qui l’invite, qui lui ouvre des horizons infinis ; mais, halluciné par ses rêves, égaré par ses calculs, ballotté entre le despotisme et la licence, abruti par l’autorité de la doctrine, de la loi, du fait, enivré de la liberté buissonnière, l’homme broie du vide dans un moulin qui tourne à tous les vents.

 Voilà ce que dit l’âne, à peu près, à un philosophe. Le philosophe devient triste. Il réfléchit que l’âne n’est pas si bête ; il s’incline, et les bras croisés, sentant battre son coeur dans son habit de pédant, il murmure :

 ……………………………….. Jusqu’à ce jour
Où la science aura pour but l’immense amour, Où partout l’homme, aidant la nature asservie,
Fera de la lumière et fera de la vie, Où les peuples verront les puissants écrivains,
Les songeurs, les penseurs, les poètes divins, Tous les saints instructeurs, toutes les fières âmes,
Passer devant leurs yeux comme des vols de flammes ; Où l’on verra, devant le grand, le pur, le beau,
Fuir le dernier despote et le dernier fléau ; Jusqu’au jour de vertu, de candeur, d’espérance,
Où l’étude pourra s’appeler délivrance, Où les livres plus clairs réflèteront les cieux,
Où tout convergera vers ce point radieux :
- L’esprit humain meilleur, l’âme humaine plus haute, La terre, éden sacré, digne d’Adam, son hôte,
L’homme marchant vers Dieu sans trouble et sans effroi, La douce liberté cherchant la douce loi,
La fin des attentats, la fin des catastrophes ; – Oui, jusqu’à ce jour-là, tant que les philosophes,
Prêtres du beau, d’autant plus vils qu’ils sont plus grands, Seront les courtisans possibles des tyrans,
………………………………………………………
Les oreilles de l’âne auront raison dans l’ombre !

 

Est-ce le dernier mot du poème ? Non, Messieurs. Je vous ai dit d’espérer. Victor Hugo est de ceux qui ne désespèrent jamais ; car ils ont la moitié du secret que l’homme n’aura jamais tout entier. Le poète répond au philosophe :

 

Tout marche au but ; tout sert ; il ne faut pas maudire. Le bleu sort de la brume et le mieux sort du pire ;
Pas un nuage n’est au hasard répandu ; Pas un pli du rideau du temple n’est perdu ; L’éternelle splendeur lentement se dévoile.
Laisse passer l’éclipse et tu verras l’étoile !

 

C’est là la conclusion du livre. (A SUIVRE…)

  

Issu de la c onférence faite à Courbevoie, le 7 novembre 1880 au profit de la bibliothèque populaire

par Louis Ulbach – sous la présidence de M. Laurent Pichat, sénateur

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L’âne par Victor Hugo 9

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

Vous le voyez, l’âne soumis rentrera à l’étable ; et quelque jour, l’homme sachant mieux lire dans la nature, dans lui-même, et dans la science, ayant conquis avec son estime l’estime de l’âne qu’il torture et qui le juge, s’en servira comme de File:Johan Thomas Lundbye - Et æsel, plaget af fluer og et æselhoved set forfra.jpgmonture triomphale pour entrer dans une Jérusalem lumineuse, où commencera la Pâque des délivrances définitives, sans qu’on ait à redouter des crachats et un gibet pour le juste.

 Victor Hugo fait-il un rêve impossible ? Faisons-le avec lui, Messieurs ; car on gagne toujours quelque chose à souhaiter l’irréalisable, et, quand nous bornons trop nos désirs de justice et d’amour, nous les tuons.

 Suivons-le dans cette ascension, et, surtout, à chaque fois qu’il écrit un livre, lisons-le avec recueillement, en souhaitant qu’il en écrive longtemps encore.

 Ce grand vieillard est le survivant d’une génération disparue qui a préparé par l’élaboration de toutes sortes d’idées généreuses ou folles, par ses enthousiasmes, par ses découvertes, par ses erreurs aussi, la crise salutaire que nous traversons.

 Croyons, comme lui, que la science, qui n’augmente pas la fraternité, si audacieuse qu’elle soit dans ses recherches, rapetisse l’horizon humain ; mais pour aimer instruisons-nous, et ceci, Messieurs, est la secrète intention de cette conférence.

 Je ne vous ai lu des passages du poème de Victor Hugo que pour vous exhorter à lire, lui d’abord, d’autres ensuite.

 Nous n’insistons pour vous attirer dans nos bibliothèques, pour vous donner la passion du livre, que pour vous initier plus vite, plus profondément à cette solidarité des âmes qui est la conséquence naturelle de la solidarité des intelligences.

 Le livre est le gage le plus solide des fédérations. L’échange des idées entre les peuples rendra impossible l’échange des coups de fusils ; et la communion des citoyens autour d’une table de lecture est le véritable banquet d’où l’on sort fraternels. On se dispute partout, dans la vie, à la tribune comme au cabaret ; mais le recueillement indispensable pour la lecture, l’émotion qui se dégage du livre, cette confidence humaine qui semble s’adresser à chacun en particulier, qui s’exhale doucement, qui monte en vous, qui donne des formules de paix, de concorde à vos instincts, qui vous fait aimer l’humanité, en vous faisant aimer l’auteur, qui vous rend fiers de votre raison quand elle se mesure au génie ; voilà le véritable apaisement, l’amnistie incessante et féconde, voilà le relèvement par le progrès !

 Je reviens d’un congrès qui s’est tenu à Lisbonne, d’un congrès littéraire. En allant y travailler, je savais bien qu’il dépasserait son but, et que, quand nous aurions affirmé les principes de la propriété litttéraire, provoqué des traités internationaux, il se dégagerait de cette réunion d’écrivains, venus de tous les points du monde, une cordialité qui nouerait les mains et les coeurs. (A SUIVRE…)

  

gif animé anes 13.gifIssu de la conférence faite à Courbevoie, le 7 novembre 1880 au profit de la bibliothèque populaire

par Louis Ulbach – sous la présidence de M. Laurent Pichat, sénateurgif animé anes 13.gif

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L’âne par Victor Hugo 10

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

Je n’avais pas prévu, je l’avoue, cette effusion rapide, instantanée, dès la première minute de notre arrivée en Portugal. Nous trouvions des amis, une famille dans ceux qui nous avaient lus, qui nous connaissaient, pour nous avoir fouillé l’esprit.

 Mais ne croyez pas que cette hospitalité soit exclusivement réservée à ceux qui écrivent des livres ! Il suffit d’en lire, pour participer à cette franc-maçonnerie, interdite aux ignorants. Les lecteurs entre eux se tâtent vite, se lient promptement, et même, quand ils ne sont pas d’accord sur les conséquences à tirer de leurs lectures, ils fraternisent par le souvenir des passages dont ils se sont émus simultanément et différemment.

File:Nellie Bly-6m-in-Mexico-03.jpg Puisque je vous fais mes confidences, il faut bien que vous m’en permettiez une dernière qui brûle mes lèvres depuis que j’ai commencé, et qui n’est d’ailleurs qu’un hommage à la poésie, à la fraternité, à la liberté, les trois choses qui nous occupent, et que je glorifie dans l’éloge du livre de Victor Hugo.

 Messieurs, j’ai voulu que notre réunion fût présidée par mon ami Laurent Pichat, pour qu’il fût à côté de moi la démonstration visible de cette union commencée par les livres, de cette fraternité qui a vieilli dans la lutte, et qui s’épanouit dans le triomphe de la République. Il y a quarante ans que, nos livres d’école sous le bras, nous nous sommes donné la main. L’étreinte est aussi chaude aujourd’hui qu’elle l’était à la porte du vieux collège Charlemagne ; et quand, depuis ces jours d’aurore intellectuelle, de poésie en commun, les circonstances, les devoirs nous ont séparés, la séparation a toujours été vite interrompue, supprimée, par l’échange de nos livres, par ces embrassements de nos esprits à distance, qui réglaient et maintenaient à l’unisson le battement de nos deux coeurs.

 Quand nous nous retrouvons, après une séparation, nous reprenons l’entretien d’il y a quarante ans, et qui semble l’entretien d’hier. Seulement, nous ne parlons plus uniquement de poésie : nous mêlons la famille à nos élégies, et la République à notre prose.

 Si, par respect pour le grand poète qui fut notre maître et notre premier ami illustre à tous deux, je ne me défendais de faire applaudir aujourd’hui autre chose que les vers de Victor Hugo, je vous lirais les beaux vers de mon ami Laurent Pichat.

 Vous les trouverez, Messieurs, dans la bibliothèque de Courbevoie ; car mon ami veut que ses livres coudoient les miens, et que nous nous unissions encore dans le dévouement à porter à votre oeuvre. Vous lirez ce volume des Réveils paru cette année, et qui est l’appel d’un patriote au redressement moral, au devoir patient, résolu, à la liberté de la conscience, à la libre-pensée. Vous comprendrez alors pourquoi notre amitié n’a pas faibli ; pourquoi le sénateur et le simple écrivain, debout jadis devant l’Empire qui les frappait sans les vaincre, debout devant la République qu’ils servent de toute leur âme, ne seront disjoints et séparés, que si l’un deux doit aller attendre l’autre là où l’on ne se sépare plus !  (A SUIVRE…)

  

Issu de la conférence faite à Courbevoie, le 7 novembre 1880 au profit de la bibliothèque populaire

par Louis Ulbach – sous la présidence de M. Laurent Pichat, sénateur

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L’âne par Victor Hugo 11

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

Je vous ai dit comment notre amitié a commencé ; mais un détail particulier rattache cette confidence intime à la solennité d’aujourd’hui :

 

File:Gerard ter Borch the Elde 3 studies of a donkey circa 1612.jpgTu te souviens, mon premier complice dans mes escapades littéraires, que c’est toi, heureux externe, qui achetais pour moi les livraisons de Victor Hugo, et qui me les remettais à la porte du collège, quand nous défilions en rang. J’ai bien des éditions de Victor Hugo, de plus belles ; mais je n’en ai aucune qui me soit aussi précieuse que celle-là, et, quand j’y cherche une pièce de vers, une page de prose, il se dégage de la strophe ou de la page un parfum de notre jeunesse à qui rien ne manque, pas même la goutte de rosée qui tombe des yeux sur la fleur. Quand je t’ai demandé de venir présider cette conférence, tu m’as dit oui, sans hésiter ; d’abord parce que j’avais besoin de toi, et puis parce qu’il te semblait, comme à moi, particulièrement doux de nous réunir, vieux et grands-pères, autour de ce premier et grand foyer qui nous a donné la flamme de nos débuts. Victor Hugo est trop mêlé à notre histoire obscure, comme il est mêlé à l’histoire de la France, pour que son nom ne reste pas toujours, pour nous, un mot de ralliement sublime, qui nous rappelle à l’honneur, comme il nous a appelés souvent à la peine !

 

Imitez-nous, Messieurs ; prenez l’amour des livres comme le talisman de vos amitiés, de vos ardeurs politiques et sociales.

 

Lire, c’est se préparer à aimer, puisque c’est se préparer à servir.

 

Il y a dans les bibliothèques un nom symbolique. Ces planches sur lesquelles s’alignent les livres, on les appelle des rayons. Eh bien ! oui, elles rayonnent : elles doivent rayonner, puisqu’elles portent la lumière !

 

Le livre le plus insuffisant a presque toujours une étincelle. Il ne faut repousser que les livres abjects. Vous n’aurez pas à les refuser ici, puisque la bibliothèque de Courbevoie n’en a admis aucun.

 

On vous a dit que le nombre des lecteurs avait légèrement augmenté pendant le second semestre. J’espère que, d’ici à quelques mois, il se sera encore multiplié.

 

Dépêchez-vous, jeunes gens, de contracter l’amour de la lecture, car la République vous attend, et il lui faut des hommes instruits de leurs devoirs, pénétrés des sentiments de solidarité, attendris par la lecture de romans honnêtes, fortifiés par la lecture de l’histoire, éclairés, enflammés par la lecture des poètes !

 

On ne représente plus la République française menaçante et armée. On sait bien que sa plus grande menace, c’est son sourire, et que sa plus grande arme, c’est un flambeau. On l’a fait s’appuyer sur la loi ; mais le livre de la loi n’est que le premier livre d’un grand peuple, le livre suprême de la bibliothèque universelle.

 

Servez la République, Messieurs, en aimant la lecture, en vous aimant au nom du livre.

L'âne par Victor Hugo 11 dans ANEVous augmenterez ainsi pour la patrie, le nombre des citoyens libres de préjugés, de méfiances, et si elle avait besoin de vous, ailleurs que dans les bibliothèques, vous lui donneriez une armée qui n’ignorerait plus son chemin chez elle, et qui saurait trouver son chemin chez les autres.

 

Mais souhaitons, Messieurs, que vous ne vous prépariez qu’à la paix, ce qui est souvent plus difficile, et souvent plus glorieux que de se préparer à la guerre ; ce qui donne aussi les revanches les plus belles, celles où l’humanité s’agrandit, au lieu de se diminuer.

Souhaitons que la Marseillaise, qui a deux éclairs, l’un pour la foudre, l’autre pour l’autel de la patrie, ne retentisse plus aux oreilles des nations que comme l’hymne fier d’un peuple heureux de ses destinées, respectant les autres, voulant être respecté, et ne nous serve plus qu’à des fêtes !

 

Rappelez-vous que notre chant national a été improvisé comme l’expression de la fraternité, mise au défi par les haines coalisées ! C’est comme expression de la fraternité sans péril et sans colère, que la Fanfare de Courbevoie, toujours prête, ainsi que l’Orphéon, à nous apporter son concours, l’ajoute à notre programme, et en fait le cri final, unanime, de nos acclamations patriotiques !  (FIN).

 

Issu de la conférence faite à Courbevoie, le 7 novembre 1880 au profit de la bibliothèque populaire

par Louis Ulbach – sous la présidence de M. Laurent Pichat, sénateur

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Message de l’âne

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

Message de l'âne dans ANEUn jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.

Il a invité tous ses voisins à venir et à l’aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu. Avec chaque pelleté de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait encore et encore dessus. Bientôt, chacun a été stupéfié que l’âne soit hors du puits et se mit à trotter !

La vie va essayer de t’engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus
profonds en n’arrêtant jamais.. Il ne faut jamais abandonner !

Secoue-toi et fonce! Rappelle-toi, les cinq règles simples !

À ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.

Pour être heureux / heureuse :

1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.gif animé anes 17.gif
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.

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L’Ane

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2011

 

L'Ane dans ANEÂne est le nom vernaculaire donné à certaines espèces de mammifères quadrupèdes de taille moyenne et à longues oreilles de la famille des équidés. Le plus connu des ânes est l’âne commun (Equus asinus) qui a été domestiqué et à partir duquel de nombreuses races ont pu être sélectionnées.

 

Âne est le nom vernaculaire généralement donné aux animaux mâles. La femelle porte le nom d’ânesse et le petit, d’ânon.

 

Les caractéristiques des ânes sont notamment :

  • leurs oreilles sont plus longues que celles des autres équidés ;
  • leurs yeux sont plus dirigés vers l’avant que ceux des chevaux domestiques ;
  • leur robe est généralement grise sauf sur le ventre, le museau et le contour des yeux qui sont blancs. Des races domestiques peuvent être à dominante noire, comme l’âne noir du Berry, ou brun, comme l’âne mulassier du Poitou, ou blanc, comme l’âne blanc d’Égypte. Les races grises ont aussi une croix noire qui se dessine sur leur dos, appelée « croix de saint André ». Les espèces sauvages présentent une robe allant du gris au brun-sable, voire brun-rouge chez le Kiang ou âne sauvage du Tibet ;
  • leur cri est le braiment (braire comme un âne) et est une sorte de « Hi-Han » assez strident et puissant absolument caractéristique. Le braiment peut être entendu à près de 15 kilomètres ;
  • les ânes peuvent vivre une quarantaine d’années.

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Ane du Tibet

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

Le kiang (Equus kiang), ou âne sauvage du Tibet est un équidé du sous-genre asinus (les ânes).

Ane du Tibet dans ANE 250px-Equus_kiang_holdereri04 Extrêmement sauvage dans son milieu d’origine, il galope en immenses troupeaux (dans les plaines durant l’hiver) sur le plateau tibétain où il se nourrit de plantes salées.

La population est estimée en 2008 à 60 ou 70 000 animaux, vivant à 90% en Chine.

 C’est le plus grand des ânes sauvages, avec une taille moyenne au garrot de 150 cm.

Certains auteurs ont fait de Equus Kiang une sous-espèce de Equus hemionus : Equus hemionus Kiang. Cependant, comme l’indique le rapport de l’UICN de 2002, « Il est désormais largement accepté, d’après les analyses morphologiques ainsi que des chromosomes et de l’ADN mitochondrial, que l’âne sauvage du Tibet, ou kiang (Equus kiang), est une espèce spécifique (Ryder et Chemnick, 1990) ».

 Le kiang mesure environ 1,50 m au garrot, et pèse entre 250 et 350 Kg. Il est plus grand que les autres ânes sauvages, et sa robe est aussi plus contrastée.

 Le kiang, ou âne sauvage du Tibet, vit dans les steppes arides des hauts plateaux, jusqu’à 4800 mètres d’altitude. Il est localisé en Chine, Népal, Bouthan, Pakistan, et Inde. On dénombre aujourd’hui entre 60 000 et 70 000 individus, mais il est rare de trouver plus de 40 sujets dans un groupe.

 

 Equus kiangQuelques Sous-espèces :

  • Equus kiang kiang Moorcroft 1841
  • Equus kiang holdereri Matschie 1911
  • Equus kiang polyodon Hodgson 1847
  • Equus kiang chu Hodgson 1893

 

Son habitat déjà réduit est gravement menacé par les peuplements miniers et les activités militaires.

 Taxinomie :

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Ane du Cotentin

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

 

L’âne du Cotentin est une race d’âne originaire de l’Ouest du département de la Manche.

 Ses origines remontent au Moyen Âge. Il était essentiellement présent dans le nord-Cotentin, mais a été bien exporté depuis les foires de Lessay et Gavray, dans les régions françaises et à l’étranger.

 La race est reconnue par les Haras nationaux depuis 1997.

 Ane cotentin 101.jpgIl mesure entre 1,20 et 1,35 m pour les mâles, entre 1,15 et 1,30 m pour les femelles. Sa robe est grise (gris cendré, gris bleuté, gris tourterelles) avec une croix de Saint-André, son ventre gris blanc, l’œil vif à lunettes gris blanc parfois roux, la crinière droite.

 Comme l’âne normand, il était autrefois utilisé comme âne de bât dans les exploitations agricoles pour transporter les bidons de lait, mais aussi attelé pour les travaux agricoles.

 Ferme-musée du Cotentin

 En 1979, la ferme devient un musée. Bâti autour d’une vaste cour, cet ensemble architectural abrite une collection d’outils, de machines de meubles et d’autres objets évoquant le travail agricole et la vie rurale, du XIXe siècle à nos jours.

 L’écurie, le pressoir, la laiterie, la laverie ou encore la salle commune permettent d’imaginer les conditions de vie rurale il y Ferme-musée du Cotentina près de cent ans. Toutes les dépendances ont été conservées, comme la boulangerie, qui reprend du service lors de certaines animations, ou la charreterie. Une collection de charrettes, de machines agricoles et de tracteurs retrace les étapes de la mécanisation et de la motorisation de l’agriculture. Dans la basse-cour, on découvre la diversité des races locales : lapins Blancs de Hotot, lapins Normands, oies Normandes, poules Cotentines, canards de Rouen et canards de Duclair ; dans les parcs, l’Âne du Cotentin, le mouton Roussin de la Hague et le mouton Cotentin. La promenade se prolonge dans le potager et les vergers conservatoires de pommiers et de poiriers.

 Une exposition permanente « Y’a pus d’saisons! » retrace, grâce à un film accompagné de témoignages sonores, l’agriculture locale avant l’arrivée du tracteur.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferme-mus%C3%A9e_du_Cotentin

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Ane de Provence

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

Ane de provence SDA2010.JPGL’âne de Provence, dit « Gris de Provence », est une race d’âne originaire du sud-est de la France, dans la région de Provence et les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence, ainsi que les régions du Dauphiné, Savoie, et des Cévennes.

Cette race fut longtemps associée à la transhumance des moutons, portant le matériel des bergers le long des « drailles » menant aux alpages des Cévennes ou des Alpes. Elle a été sélectionnée sur une charpente et des membres solides pour parcourir les pistes plus ou moins escarpées des montagnes.

L’âne de Provence est un âne de moyen format, toisant de 1,20 à 1,35 m au garrot pour les mâles, 1,17 à 1,30 pour les femelles. La robe est claire, « gris tourterelle », et porte une croix de Saint-André noire sur le dos.

L’effectif de cette race est très réduit, environ 300 individus recensés en 1994. L’association « Âne de Provence » travaille à sa sauvegarde, en collaboration avec les Haras nationaux. La race a été reconnue officiellement en 1995.

AneAnimal rustique et patient, il est aujourd’hui utilisé principalement comme animal de compagnie ou dans le tourisme, pour le transport des bagages des randonneurs.

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Ane Bourbonnais

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

 

L’âne bourbonnais est une race d’ânes originaire d’Auvergne, et plus précisément de l’Allier.

Anes bourbonnais SDA2010.JPGLa présence d’ânes dans la région du Bourbonnais est avérée dès le XIIe siècle où une frise de l’église de Saint-Julien dans la ville de Meillers montre un âne jouant de la harpe. Compagnon du métayer au XIXe siècle, l’âne bourbonnais est utilisé pour le travail de la terre et pour les déplacements. Mais il sert aussi bien d’autres professions qui l’utilisent pour le transport des légumes, du charbon ou du lait. Sa place dans le tourisme local est aussi très forte puisque, dès le début du XXe siècle, des carrioles promenaient les touristes et les curistes à Vichy.

 

L’Association de l’âne bourbonnais a été créée le 27 février 1994 dans le but d’aboutir à un stud-book d’après les documents répertoriés sur le sujet et surtout de faire officialiser la race auprès des Haras nationaux. Ceci est chose faite depuis le 25 octobre 2002.

 La tête de l’âne bourbonnais se présente avec un chanfrein rectiligne, les arcades saillantes, le contour des yeux clair et les paupières soulignées. Le front est droit et le bout du nez est gris clair. Le liseré roux est apprécié. Ses oreilles sont longues et droites attachées haut. Le dos est rectiligne et musculeux. La croupe est ronde et bien remplie. Les membres sont solides et osseux et les articulations sont bien marquées. L’avant-bras est fourni et le canon est court, avec ou sans zébrure. Le sabot est large et le talon est marqué. Le ventre est gris à gris clair. Son encolure est forte, implantée à mi-corps et bien dirigée. Sa robe est brune à bai brune, la nuance chocolat est appréciée. Il possède une bande cruciale dite Croix de Saint-André.

Ane Bourbonnais dans ANEL’âne bourbonnais est aujourd’hui un animal de compagnie ainsi que de loisir. Il est utilisé attelé ou bâté pour des promenades en carriole ou pour des randonnées.

 Une foire aux ânes a lieu chaque année, le dernier dimanche d’août, en Bourbonnais, à Braize, près de la forêt de Tronçais.

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Ane Andalou

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

Alboxmonachilmotril 037.jpgL’âne andalou (andaluz-cordobés) ou Anko du Perche en France est une race d’ânes originaire d’Andalousie. Ses origines sont anciennes et liées à l’Égypte. Elevé en France sous le nom d’Anko depuis les années 1990, c’est un âne de grande taille à la robe grise, principalement utilisé pour les randonnées montées ou attelées.

 L’âne andalou est originaire d’Égypte où l’on retrouve ses traces vers 700 ans avant J.C. Il a ensuite été importé en Espagne où son élevage s’est réparti sur deux régions : Cordoue, d’une part, et la région délimitée par le Guadalquivir, le Guadajoz et les villages de Genil et Baena, de l’autre.

 Dans les années 1990, une sélection est pratiquée et élevée en France au cœur de l’Orne dans le parc du Perche. Cet âne prend le nom spécifique d’Anko en 1993.

 AneL’âne Andalou est de grande taille : plus d’1m40 pour les ânesses et plus d’1m45 pour les ânes mâles. Sa robe est grise, allant du blanc au gris fer et le plus pommelé possible. Sa peau est foncée et son poil ras. Sa crinière est droite de préférence.

 Il est notamment utilisé à la selle et à l’attelage du fait de sa résistance et de sa grande taille : morphologie athlétique et résistance au climat tempéré. C’est ainsi le compagnon idéal des randonnées montées ou attelées.

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Le Baudet du Poitou

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

 

Le Baudet du Poitou dans ANE 220px-BaudetD%C3%A9sir%C3%A9Le baudet du Poitou est une race d’ânes très ancienne et originaire de l’ouest de la France, dans les départements des Deux-Sèvres, de la Vendée, de la Vienne, de la Charente et de la Charente-Maritime. Il est essentiellement caractérisé par son pelage, d’une longueur peu commune chez un équidé.

 

Le baudet du Poitou est la plus ancienne race d’âne de France puisque des traces formelles existent dès le Moyen Âge et que la tradition rapporte que saint Hilaire, évêque de Poitiers, l’utilisait pour tous ses déplacements. Le stud-book est ouvert en 1884.

 Cette race, justement pour sa grande taille, fut surtout utilisée pour la production de mulets, par croisement avec la jument mulassière poitevine. Mais cette activité qui fut florissante jusqu’au XIXe siècle a quasiment disparu. Le baudet du Poitou a failli disparaître de son berceau d’origine après le Seconde Guerre mondiale. En 1977, l’effectif n’y était plus que de 44 têtes répartis dans huit élevages. Il a été sauvé grâce à la création de l’Asinerie nationale du baudet du Poitou à Dampierre-sur-Boutonne (en Charente-Maritime) dans l’ancienne ferme d’un des tout derniers élevages de la race connus dans les années 80.

 Vers 1980 un plan de sauvegarde a été mis en œuvre par les Haras nationaux, avec le concours des éleveurs et du parc interrégional du Marais poitevin. L’effectif total du troupeau de race pure est d’environ 350 têtes.

 Actuellement, le troupeau se répartit à 90 % en France et 10 % dans le reste du monde (Brésil, Allemagne, Angleterre, Belgique, Inde). Dans le cheptel français, les deux tiers sont élevés dans le Poitou.

 Grâce aux exportations réalisées au début du XXe siècle, le baudet du Poitou est présent dans un certain nombre de pays étrangers, notamment en Allemagne et aux États-Unis.

 Baudet du Poitou 1.JPGC’est un âne de grande taille qui mesure entre 1,40 à 1,50 m au garrot pour les mâles et 1,35 à 1,45 m pour les femelles. Il possède une forte structure osseuse et pèse de 350 à 450 kg. La robe est uniformément bai brun foncé à presque noire, avec le contour des yeux, le nez, le museau argenté bordé d’une auréole rougeâtre. L’encolure est forte, le garrot peu prononcé et le dos droit et long. Son rein est bien attaché et sa croupe est courte. Le ventre et l’intérieur des cuisses sont très clairs. La tête est longue et grosse. Ses oreilles sont bien ouvertes, garnies de poils longs et peuvent être longues de près de 34 cm. Le baudet du Poitou est reconnaissable par ses longs poils qui s’emmêlent en poussant pour former des guenilles.

 Un baudet du Poitou et une ânesse du Poitou donnent un fedon.

Autrefois le baudet du Poitou n’était utilisé ni pour l’attelage, ni pour les travaux des champs, mais était quasi exclusivement destiné à la production mulassière.

Le baudet du Poitou est aujourd’hui utilisé comme animal de bât ainsi que pour l’attelage. Il participe aussi chaque année à la fête de l’Âne, ainsi qu’à des concours départementaux et nationaux.

                                                                     Gif anes

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L’âne noir du Berry

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

L’âne grand noir du Berry est une race d’âne originaire du centre de la France (départements du Cher et de l’Indre).

 Grand noir du berry.jpgLes origines de cet âne sont sujettes à conjectures. Certains pensent qu’il proviendrait d’Algérie, importé massivement au début de l’époque coloniale ; d’autres que des maquignons d’origine gitane l’auraient importé dans les importantes foires locales.

 La race n’a été reconnue officiellement qu’en 1994. Son berceau se situe dans le sud du Berry, dans le département du Cher.

 C’est un âne de grand format (1,35 à 1,45 m au garrot pour le mâle et 1,30 à 1,40 pour la femelle). La robe, à poil ras, est uniformément foncée, bai brun à noir pangaré (bai brun foncé), avec le ventre gris clair.

 L’effectif de cette race est très réduit, 600 individus recensés en l’an 2000. Une association d’éleveurs créée en mars 1993, l’Association française de l’âne noir grand du Berry (AFAGNB) travaille, en collaboration avec les Haras nationaux, à la sauvegarde de la race.

 En 200L'âne noir du Berry dans ANE5, on compte environ 1000 ânes inscrits à l’arbre généalogique (stud-book) dont 32 baudets aptes à la monte.

 Cette race fut d’abord un animal de trait, utilisé tant pour les travaux des champs dans le Berry, notamment pour travailler la vigne, que pour haler les péniches le long du canal de Berry et du canal de Briare. Animal docile et fort, il est reconverti de nos jours dans le tourisme et les loisirs, par exemple pour transporter les bagages de randonneurs.

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Ane se Silene

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

L’âne de Silène ou les Anes de Meung

 Silène est qualifié de « fils d’Hermès », comme c’est le cas la plupart du temps pour les satyres, mais d’autres traditions en font le fils de Pan et d’une nymphe, ou de Pan et de Gaïa (la Terre), voire, selon Nonnos, de Gaïa fécondée par le sang d’Ouranos mutilé. Comme Dionysos, on le fait naître à Nysa, en Asie.

Ane se Silene dans ANE 220px-Bas-relief_R_Landesmuseum_Trier_101008_02Il est censé avoir participé à la gigantomachie. On lui attribue, de pair avec Marsyas, l’invention de la flûte, ainsi que l’invention d’une danse particulière, qu’on nomme en son honneur la silène.

Il est également le héros d’un certain nombre de contes burlesques, où son penchant pour le vin le mène à déambuler, ivre, parmi les mortels. Ainsi, un jour qu’il a trop bu, il s’égare en Phrygieet est recueilli

 

par le roi Midas. Quelques jours après, Dionysos inquiet le retrouve chez Midas et, en remerciement, lui offre d’exaucer un vœu. Midas choisit alors de transformer tout ce qu’il touche en or (voir Midas). Venu d’Arcadie, monté sur un âne, et s’étant fait insulter à cause de son ivresse, il invoqua Zeus qui lui permit de changer ses railleurs en baudet.

On attribue à Meung sur Loire une origine fabuleuse digne d’un conte de mille et une nuits.

Statue d'âne

Le fameux Silène, père nourricier de Bacchus, serait venu d’Arcadie, monté sur un âne, pour visiter cette cité dont le château féodal soutint plusieurs sièges.

Mal accueilli, Silène aurait invoqué Jupiter afin de transformer ses insulteurs en aliborons *

Mais l’origine des « ânes de Meung sur Loire », locution familière dans le pays, se rattache plutôt à la terrible famine qui sévit en 1338 à Orléans.

Les Magdunois seraient accourus avec des ânes chargés de farine pour venir au secours de leurs voisins infortunés. Les voyant arriver, les Orléanais se seraient écriés : « Allons au pain, voici les ânes de Meung ! ».

* Aliborons : Ces ânes étaient harnachés de bâts, de tétières et de croupières agrémentés de dessins en petits coquillages de différentes couleurs et n’avaient pas la mine piteuse de nos pauvres aliborons qui se sentent plaisantés.

                                                                                                                250px-Parc_de_Versailles%2C_Bassin_de_Bacchus%2C_Balthazar_et_Gaspard_Marsy%2C_%281672%E2%80%9375%29_05 dans ANE 

Qui est Bacchus :

Bacchus est l’équivalent romain du Dionysos grec (qui est beaucoup plus ancien ).
La panthère, l’âne, le bouc, la patère, le canthare, la vigne et la grappe de raisin. D’autres attributs ont été empruntés à Dionysos, comme le thyrse qu’il porte parfois.

Michelangelo Caravaggio 007.jpgLes Romains l’ont adopté, comme beaucoup d’autres divinités étrangères.
C’est le dieu du vin, de l’ivresse, des débordements, notamment sexuels, ainsi que de la nature.
C’est aussi le père du théâtre et de la tragédie.
Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère. Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d’une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.

Bacchus est le fils de Jupiter et de Sémélé, fille du roi de Thèbes, par translation du mythe de Dionysos.
Les romains l’ont calqué sur le mythe de Dionysos.
Sémélé était une jeune princesse mortelle, aimée de Jupiter.
Ce dernier trompa Junon et fit un enfant à Sémélé.
Par vengeance, Junon incite Sémélé à demander à Jupiter ( qui a promis d’accomplir le souhait de la future mère ) de se montrer dans sa gloire. Sémélé le lui demande. Jupiter ne peut se dédire et s’exécute, mais en apparaissant sous sa forme réelle, il la foudroie. Cependant il recueille le fœtus et le coud dans sa cuisse, le cachant pour un temps de la vindicte de Junon.
Cette dernière ne désarme pas : une fois Bacchus né, elle délègue les Titans pour en finir avec lui.
Ils le découpent en morceaux et le font bouillir dans un chaudron.
Puis Mercure transforme l’enfant en un chevreau et le confie aux Nymphes de Nysa.
Une vigne dissimule leur grotte et le jeune dieu s’en nourrit.

C’est le dieu de la vigne, de la fête et du vin.
C’est le père du théâtre et de la tragédie.
Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère.
Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d’une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.

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Le culte de l’âne

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2011

Parmi les accusations intentées par les païens aux premiers chrétiens, deux des plus fréquentes étaient celles d’adorer une tête d’âne et de manger de la chair humaine. Ces calomnies avaient déjà été lancées par les Grecs d’Égypte contre les juifs ; les chrétiens s’y trouvèrent exposés par le seul fait que l’Église sortait de la Synagogue. Mais si l’accusation d’anthropophagie est de celles que la malignité imagine sans peine, il n’en est pas de même de celle d’onolâtrie ; depuis longtemps, les savants se préoccupent de savoir pourquoi et comment les juifs, puis les chrétiens, ont été soupçonnés d’adorer un âne. M. Joseph Halévy croit avoir découvert le mot de l’énigme .

Donkey Catalan race.jpgL’antisémite alexandrin Apion racontait, d’après un géographe du IIIe siècle nommé Mnaséas, l’histoire suivante. Autrefois, les Juifs et les Iduméens étaient en guerre pour la ville iduméenne de Dora. Un prêtre d’Apollon, Zabid, vint trouver les Juifs et leur promit de leur livrer Apollon, le dieu de Dora, qui se rendrait de lui-même à leur temple, à condition qu’ils s’éloigneraient tous de Jérusalem. Les Juifs le crurent et s’éloignèrent. Alors Zabid fabriqua une machine de bois dont il s’enveloppa et où il fixa trois rangs de lumières ; ainsi équipé, il se mit en marche, ayant de loin l’apparence d’une constellation. Zabid, profitant de la stupeur des Juifs, arriva à leur temple, enleva la tête d’or de l’âne et retourna à Dora.

Josèphe, qui rapporte ce conte, répond que le véritable âne de l’affaire, c’est Apion, qui ne sait même pas que la ville de Dora n’est point en Idumée, mais en Phénicie, près du mont Carmel. Il remarque d’ailleurs combien il est absurde de supposer qu’un homme ait pu pénétrer sans obstacle dans le temple de Jérusalem et emporter de là une lourde tête d’âne en or massif.

Les historiens grecs Posidonius et Apollonius Molon racontaient qu’Antiochus Epiphane, en pillant le temple de Jérusalem, avait trouvé, dans le trésor, une tête d’âne en or. Mais ii y découvrit encore autre chose. Le sanctuaire renfermait une statue en pierre, représentant Moïse monté sur un âne, tenant un livre dans ses mains. Apion ajoutait qu’Antiochus y vit aussi un Grec couché sur un lit, que l’on engraissait de toutes sortes de victuailles, dans l’intention de le sacrifier et de le manger rituellement. Cet horrible festin exigeait chaque année une victime.

M. Bücher a supposé que ces accusations d’onolâtrie et d’anthropophagie avaient primitivement été portées contre les peuples syriens en général et qu’Apion les appliqua spécialement aux Juifs pour les besoins de sa cause. L’anecdote de Mnaséas s’expliquerait comme suit. Il y avait en Idumée une ville nommée Adora, qui était en lutte avec une bourgade voisine. Zabid l’Adorien vola la tête d’âne dans le temple de la bourgade inconnue et la rapporta dans la sienne, qui était vouée au culte d’Apollon ; ces enlèvements d’idoles sont fréquents dans toute l’histoire de l’Orient. D’autre part, certaines pratiques des cultes syriens pouvaient donner lieu à l’accusation d’anthropophagie, et, quant au culte de la statue de Moïse, M. Bücher a rappelé un passage d’Epiphane (IVe siècle), qui signale précisément ce culte dans l’Arabie Pétrée.

M. Halévy a bien raison de repousser l’explication de M. Bücher. Jamais une rivalité entre deux obscurs villages n’aurait pu donner naissance à la fable rapportée par les historiens grecs. C’est dans des faits palestiniens mal compris, mais là seulement, qu’il convient d’en chercher la source. M. Halévy l’a essayé.

Le culte de l'âne dans ANEIl existait un vieil antagonisme, ou plutôt une haine intense (car il s’y mêlait des motifs religieux), entre les Juifs et les Samaritains, entre Jérusalem et Samarie. La Genèse raconte que Sichem (en hébreu « épaule »), fils de Hamor (en hébreu « âne »), prince de la ville de Sichem, viola Dina, la fille de Jacob. Sichem + Hamor, cela fait « un dos d’âne », d’où M. Halévy suppose qu’aura pu naître une légende populaire attribuant le culte de l’âne aux Sichémites. Dans les Juges (IX, 28), il est parlé avec mépris des « hommes d’Hamor, père de Sichem » ; donc, Hamor est l’objet d’une sorte de culte à Sichem (survivance d’un culte totémique, n’en déplaise à M. Halévy, qui ne veut pas entendre parler de totems chez les Juifs). Après tout, le culte de l’âne ne serait pas plus extraordinaire à Sichem qu’en Phrygie, où la légende du roi Midas nous prouve cependant qu’il existait.

Quand les Grecs de la côte attribuèrent le culte de l’âne aux Juifs de Sichem, il était assez naturel qu’ils en soupçonnassent tous les Juifs indistinctement, en particulier ceux de Jérusalem.

Aux yeux de M. Halévy, l’histoire de Mnaséas doit s’entendre presque à la lettre. La ville de Dora, non loin d’Apollonias, possédait un temple de Resheph, l’Apollon phénicien. Dora est en guerre avec Sichem, la ville samaritaine. Zabid, citoyen de Dora, va trouver les Sichémites et leur promet de faire venir la statue d’Apollon dans leur temple. Au lieu de cela, par une ruse de guerre, favorisée par la stupidité proverbiale des Samaritains, il enlève l’idole des Sichémites, la tête d’âne en  dans ANEor.

Cette même ville de Sichem rendait un culte à Moïse, en qui elle voyait le véritable sauveur du monde et une incarnation de Jéhovah. L’existence, dans le temple de Sichem, d’une statue de Moïse monté sur un âne est d’autant moins invraisemblable que les Samaritains ne répugnaient pas, comme les autres Juifs, aux simulacres religieux.

« Comme on le voit, conclut M. Halévy, la légende que nous étudions n’est peut-être pas aussi dépourvue de fondement qu’on est tenté de le croire. Elle pourrait avoir un fond de réalité si l’on en place le berceau dans le sanctuaire samaritain du mont Garizim. » En revanche, transportée à Jérusalem, elle devient absurde. Cette transposition est l’oeuvre d’écrivains grecs qui raisonnaient ainsi : « Pourquoi les Juifs de Jérusalem n’auraient-ils pas le même culte qu’ils attribuent aux Juifs (Samaritains) de Sichem ? »

Reste le Grec captif et engraissé. M. Halévy remarque que les Grecs d’Égypte appelaient le Dieu des Juifs Iaô, l’âne ciô  (en copte) et les Grecs iaones (singulier iaôn). Il y aurait donc eu confusion, par voie de calembour, entre le Dieu, l’âne et le Grec mangé rituellement. Cela est trop ingénieux pour être vrai. L’accusation d’anthropophagie entre gens de religions différentes n’est que le suprême effet de l’odium theologicum ; il n’est pas besoin de calembours pour l’expliquer .

L’accusation d’onolâtrie fut portée contre les chrétiens avec une ténacité singulière. Sous Septime Sévère, à Carthage, un gladiateur promena à travers la ville une figure d’âne avec l’inscription : « Dieu des chrétiens » . Tout le monde connaît le graffite découvert au Palatin à Rome, représentant un homme à tête d’âne qui paraît crucifié, à côté duquel se tient un autre homme en prière avec l’inscription : « Alexamène adore son Dieu . » Mais M. Wuensch semble avoir démontré, à la suite de Haupt, que l’interprétation ordinaire de ce graffite est inadmissible. Ce savant a publié, en 1898, une série d’inscriptions sur plomb, découvertes dans des sarcophages en terre cuite sur la voie Appienne. Ce sont des imprécations contre des chevaux et des cochers du cirque, dont les auteurs sont les adeptes d’une secte gnostique, adoratrice de Typhon-Seth, dieu à tête d’âne. Le graffite du Palatin n’est donc pas une caricature du Christ : c’est la représentation grossière de l’hommage rendu à Typhon-Seth par un de ses adorateurs .

Si la légende de l’adoration de l’âne par les chrétiens est une calomnie inepte, il n’en est pas moins certain que l’âne occupe une place peu banale dans la tradition chrétienne primitive. Jésus fit son entrée à Jérusalem sur une ânesse accompagnée de son ânon (Matthieu, XXI, 7), afin que fut accomplie la prophétie: « Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire, et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug. » Parce qu’il avait été la monture de J.-C. (et de la Vierge lors de la fuite en Égypte, suivant la tradition iconographique), l’âne a toujours joué un certain rôle dans la religion populaire. Il suffit de rappeler la fête de l’âne, qui se célébrait, au Moyen Âge, le jour de la Circoncision . Une croyance assez répandue veut que le dos de l’âne soit marqué d’une croix, en mémoire de celui qu’il a porté.

Y aurait-il lieu d’établir un rapport quelconque entre la prétendue idole de Moïse monté sur un ânon et l’image familière de Jésus entrant sur une ânesse à Jérusalem ? Je me contente de poser la question, sans croire que nous ayons les moyens de la résoudre. Mais lorsqu’on cherche à démêler l’origine des traditions populaires, il ne faut jamais oublier que l’interprétation des images en a été l’un des facteurs les plus féconds.

 

                                                                                              Gif anes

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Ane d’Asie

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2011

                                                             Ane d'Asie dans ANE hemione

Anes sauvages d’Asie. By Lip Kee

L’âne sauvage d’Asie habite les steppes et les zones arides et montagneuses.

Sa robe est généralement brun-rougeâtre en été et s’éclaircit en hiver pour devenir brun-jaunâtre. La partie ventrale est blanche ou chamois. Cette espèce se caractérise par une raie noire aux bords blancs sur la partie dorsale.
Les jambes sont courtes et les pieds assez petits. Le poids varie de 200 à 260 kg.

Cette espèce est monogame. L’étalon reste avec une seule jument pendant la saison de reproduction et les 12 mois de gestation.

Les accouplements s’effectuent entre avril et octobre. La femelle met au monde un seul ânon.

                                             pt15913 dans ANE

Jeune Equus hemionus. By Lip Kee

Moins de 50% des jeunes survivent au-delà de la première année.

En liberté, l’âne sauvage d’Asie vit au maximum 14 ans mais peuvent atteindre près de 30 ans en captivité.

Le loup est le seul prédateur connu avec l’homme bien sûr. Les populations nomades de Mongolie estiment que les ânes font concurrence au bétail domestique pour les maigres ressources alimentaires.

Bien que protégée, l’espèce est donc chassée.

 

                                                                          Gif anes

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Protection de l’âne

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2011

L’association A.D.A.D.A (Association des Amis des Ânes) a vu le jour en 1968, sous l’impulsion du peintre corrézien Raymond Boissy, avec un but : « réhabiliter l’espèce asine et éviter sa disparition ».


Protection de l'âne dans ANERécalcitrant, caractériel, têtu, l’âne est assez méconnu du grand public. Il demeure pourtant un agréable animal de compagnie et très intelligent… « Il est donc nécessaire de le connaître un peu afin d’éviter de graves erreurs », souligne-t-on chez ADADA.

Depuis 2003, l’Association a construit son propre refuge en Auvergne, où vivent 80 ânes de toutes les races et en attente d’adoption. Ces animaux ont appartenu à des adhérents qui ont décédé, d’autres ont souhaité s’en séparer et elle recueille également des ânes maltraités, placés par la Direction des services vétérinaires. 

Disposant d’un réseau de correspondants en région et dans plusieurs pays  qui se dévouent à la cause asine, l’association compte aujourd’hui près de 950 adhérents. Passionnés par les ânes ou simplement curieux de connaître ce cousin du cheval. Ils ont en commun la passion pour ce doux animal de compagnie.

Comme pour la plupart des animaux de compagnie qui arrivent dans les refuges, l’âne est lui aussi victime de l’abandon. Acheter un ânon s’apparente souvent à l’acquisition d’une petite peluche vivante. Mais la cohabitation peut s’avérer contraignante pour le propriétaire, en raison des exigences engendrées par son élevage : les besoins d’espace, les soins vétérinaires, la promiscuité avec d’autres animaux ou avec certains de ses congénères. 

Tout le travail des bénévoles et du personnel d’ADADA est « d’encourager et responsabiliser les amis des ânes, leur prodiguer les soins indispensables à leur bien-être, leur faciliter les rencontres et échanges afin de promouvoir le monde asin ».

La Fondation 30 Millions d’Amis soutient régulièrement ADADA. En 2007, la Fondation lui a accordée une aide et a réglé à hauteur de 3000 € les frais vétérinaires nécessaires pour maintenir en bonne santé nos compagnons les ânes…

Un site …. http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/adoptez-moi/zoom-refuges/les-anes-bichonnes-du-refuge-dadada.html

                                                                          Gif anes

 

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L’âne d’Inde

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2011

 L'âne d'Inde dans ANE pt114121L’âne sauvage d’Inde ou onagre est un animal dont la robe d’été est brun pâle à crème, avec une raie brun clair sur le dos et le garrot. Le ventre est blanc. L’hiver, le pelage devient grisâtre et plus long.

 C’est le plus rapide des Equidés avec des pointes à 70 km/h. Il vit dans les zones arides d’Arabie Saoudite jusqu’en Russie et au Kazakhstan. Des populations habitent en Inde et au Tibet. Cette espèce a été réintroduite en Iran, en Mongolie et au Turkménistan.

Onagre. By Harry Moon

Les mâles peuvent peser jusqu’à 250 kg. La robe est brune assez pâle avec une raie brun clair sur le dos et sur les épaules. La partie ventrale est blanche.

En hiver, la robe devient grisâtre et le poil est plus long.

Equus onager

Le seul prédateur de l’onagre est l’homme. Chassé pour sa chair et pour cause de concurrence avec le bétail domestique, c’est devenu une espèce très rare.

On estime qu’il ne reste qu’environ 150 individus et l’espèce est donc classée en danger extrême d’extinction.

 

                                                                        Gif anes

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L’âne commun

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2011

 Equus asinusL’âne commun (Equus asinus ou Equus africanus asinus) ou plus simplement « âne », est à l’origine une espèce d’âne sauvage d’Afrique qui a été domestiquée et hybridée très tôt dans l’histoire pour remplir à moindre coût les mêmes fonctions que le cheval, un autre équidé comme lui. Les paysans les plus pauvres le préfèrent en effet au cheval car il se contente de peu sur le plan alimentaire, d’où son surnom de « cheval du pauvre ». De plus, l’âne peut se déplacer dans des endroits très escarpés, aussi est-il utilisé pour le transport de marchandises lourdes dans les régions peu accessibles, ou bien sous sa forme hybridée avec le cheval : le mulet. L’âne peut aussi être une ressource alimentaire ou un animal de compagnie.

Enfin, l’âne domestique a formé des populations vivant à l’état sauvage en Australie et en Amérique. C’est le phénomène du marronnage.

 

La femelle est l’ânesse et le petit l’ânon.                       Gif anes

 

 

 

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