Nid d’Abeilles
Posté par othoharmonie le 31 décembre 2011
Les structures en nid d’abeilles (NIDA ou NIDAPLAST) comparables aux alvéoles d’abeille (ou de guêpes…), servent à renforcer la résistance d’un élément tout en garantissant une légèreté maximale. Les nids d’abeilles peuvent être constitués d’aluminium, de papier carton ou de matière plastique synthétique.
Un mode de production consiste à sortir des plaques qui sont ensuite pliées (gaufrage) et assemblées pour former des alvéoles hexagonales.
Un mode de production plus performant a été obtenu dès le milieu des années 1980 en France, pour la production de nid d’abeilles à base de matière plastique (polypropylène) à partir du procédé d’extrusion par la société Induplast qui deviendra par la suite la société Nidaplast.
Dans l’industrie des composites, l’âme d’un panneau sandwich est souvent constitué d’un nid d’abeilles sur lequel sont apposés des peaux à base de résine et de fibre de verre. L’âme procure ainsi au panneau une résistance en compression plus importante, une plus grande capacité de déformation (selon le type d’âme utilisé), ainsi qu’un taux de vide avoisinant les 95 % permettant une légèreté du matériau.
Elles sont employées en particulier dans l’industrie aéronautique pour le remplissage de volumes creux comme par exemple les « saumons » de voilure ou de gouvernes, mais aussi dans l’automobile, le nautisme, l’éolien.
Les nids d’abeilles sont également utilisés dans les travaux publics depuis le milieu des années 1980, assemblés en blocs de grande dimensions, ils associent légèreté (95 % de vide) et forte résistance en compression verticale.
Commercialisé par la société Nidaplast Honeycombs, ces blocs de nid d’abeilles donneront naissance à une nouvelle famille de matériaux, les SAUL pour Structure Alvéolaire Ultra Légère qui feront l’objet d’un guide, Les SAUL en remblai allégé par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées en 1992.
Ces blocs seront utilisés en remblai allégé pour le soutènement et le renforcement de sol.
Puis ces nids d’abeilles seront exploités pour leur taux de vide de 95 % de volume utile ainsi que leurs propriétés hydrauliques pour être utilisés en gestion et stockage des eaux pluviales, sous forme de Bassin de rétention des eaux pluviales enterrés sous espace vert, voirie, autoroute.
Cette solution fera également l’objet d’un guide, Les Structures Alvéolaires Ultra Légères SAUL en assainissement pluvial, édité en juin 1998 par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées et le CERTU (Centre d’Étude sur les Réseaux, le Transport et l’Urbanisme).
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.