Ane se Silene

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2011

L’âne de Silène ou les Anes de Meung

 Silène est qualifié de « fils d’Hermès », comme c’est le cas la plupart du temps pour les satyres, mais d’autres traditions en font le fils de Pan et d’une nymphe, ou de Pan et de Gaïa (la Terre), voire, selon Nonnos, de Gaïa fécondée par le sang d’Ouranos mutilé. Comme Dionysos, on le fait naître à Nysa, en Asie.

Ane se Silene dans ANE 220px-Bas-relief_R_Landesmuseum_Trier_101008_02Il est censé avoir participé à la gigantomachie. On lui attribue, de pair avec Marsyas, l’invention de la flûte, ainsi que l’invention d’une danse particulière, qu’on nomme en son honneur la silène.

Il est également le héros d’un certain nombre de contes burlesques, où son penchant pour le vin le mène à déambuler, ivre, parmi les mortels. Ainsi, un jour qu’il a trop bu, il s’égare en Phrygieet est recueilli

 

par le roi Midas. Quelques jours après, Dionysos inquiet le retrouve chez Midas et, en remerciement, lui offre d’exaucer un vœu. Midas choisit alors de transformer tout ce qu’il touche en or (voir Midas). Venu d’Arcadie, monté sur un âne, et s’étant fait insulter à cause de son ivresse, il invoqua Zeus qui lui permit de changer ses railleurs en baudet.

On attribue à Meung sur Loire une origine fabuleuse digne d’un conte de mille et une nuits.

Statue d'âne

Le fameux Silène, père nourricier de Bacchus, serait venu d’Arcadie, monté sur un âne, pour visiter cette cité dont le château féodal soutint plusieurs sièges.

Mal accueilli, Silène aurait invoqué Jupiter afin de transformer ses insulteurs en aliborons *

Mais l’origine des « ânes de Meung sur Loire », locution familière dans le pays, se rattache plutôt à la terrible famine qui sévit en 1338 à Orléans.

Les Magdunois seraient accourus avec des ânes chargés de farine pour venir au secours de leurs voisins infortunés. Les voyant arriver, les Orléanais se seraient écriés : « Allons au pain, voici les ânes de Meung ! ».

* Aliborons : Ces ânes étaient harnachés de bâts, de tétières et de croupières agrémentés de dessins en petits coquillages de différentes couleurs et n’avaient pas la mine piteuse de nos pauvres aliborons qui se sentent plaisantés.

                                                                                                                250px-Parc_de_Versailles%2C_Bassin_de_Bacchus%2C_Balthazar_et_Gaspard_Marsy%2C_%281672%E2%80%9375%29_05 dans ANE 

Qui est Bacchus :

Bacchus est l’équivalent romain du Dionysos grec (qui est beaucoup plus ancien ).
La panthère, l’âne, le bouc, la patère, le canthare, la vigne et la grappe de raisin. D’autres attributs ont été empruntés à Dionysos, comme le thyrse qu’il porte parfois.

Michelangelo Caravaggio 007.jpgLes Romains l’ont adopté, comme beaucoup d’autres divinités étrangères.
C’est le dieu du vin, de l’ivresse, des débordements, notamment sexuels, ainsi que de la nature.
C’est aussi le père du théâtre et de la tragédie.
Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère. Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d’une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.

Bacchus est le fils de Jupiter et de Sémélé, fille du roi de Thèbes, par translation du mythe de Dionysos.
Les romains l’ont calqué sur le mythe de Dionysos.
Sémélé était une jeune princesse mortelle, aimée de Jupiter.
Ce dernier trompa Junon et fit un enfant à Sémélé.
Par vengeance, Junon incite Sémélé à demander à Jupiter ( qui a promis d’accomplir le souhait de la future mère ) de se montrer dans sa gloire. Sémélé le lui demande. Jupiter ne peut se dédire et s’exécute, mais en apparaissant sous sa forme réelle, il la foudroie. Cependant il recueille le fœtus et le coud dans sa cuisse, le cachant pour un temps de la vindicte de Junon.
Cette dernière ne désarme pas : une fois Bacchus né, elle délègue les Titans pour en finir avec lui.
Ils le découpent en morceaux et le font bouillir dans un chaudron.
Puis Mercure transforme l’enfant en un chevreau et le confie aux Nymphes de Nysa.
Une vigne dissimule leur grotte et le jeune dieu s’en nourrit.

C’est le dieu de la vigne, de la fête et du vin.
C’est le père du théâtre et de la tragédie.
Ses symboles sont le lierre, la vigne et la panthère.
Il tient souvent à la main un thyrse, entouré de vigne et de lierre et est surmonté d’une pomme de pin. Le thyrse peut faire jaillir la vigne ou le lierre.

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