L’âne sauvage asiatique
Posté par othoharmonie le 10 décembre 2011
Il est plus généralement appelé » hémione « . Ce nom est issu du grec ancien (hêmonios) et signifie » demi-âne « . Son origine est discutée, mais, aujourd’hui, il est plus apparenté aux ânes qu’aux chevaux.
Son territoire s’étendrait sur la plus grande partie des steppes depuis la mer Noire jusqu’à la côte pacifique et depuis l’Anatolie jusqu’au nord de l’Inde. Les grandes variations de climat, de terrain et d’altitude ont obligé ces équins à s’adapter à des conditions très diverses. Les spécialistes distinguent, en effet, sur cette large aire d’extension au moins 8 sous espèces. Nous pouvons citer comme exemple le Kiang, adapté aux conditions extrêmes des hauts plateaux du nord de l’Himalaya ou bien l’Onagre, connu pour sa vélocité.
Au siècle dernier, l’effectif probable de l’ensemble de ces hémiones sauvages était d’une centaine de millions de têtes. La multiplication des armes à feu, l’extension de l’élevage avec l’occupation des rares points d’eau et la diminution des pâturages disponibles ont conduit à leur déclin rapide dès la fin du XIXème siècle. Il n’existe, aujourd’hui, plus que 10 000 têtes environ.
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