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Le Chat 4

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Par Théodore de Banville 

 


Le Chat 4 dans CHAT chatonPeut-être y a-t-il des côtés par lesquels le Chat ne nous est pas supérieur ; en tout cas, ce n’est pas par sa charmante, fine, subtile et sensitive moustache, qui orne si bien son joli visage et qui, munie d’un tact exquis, le protège, le gouverne, l’avertit des obstacles, l’empêche de tomber dans les pièges. Comparez cette parure de luxe, cet outil de sécurité, cet appendice qui semble fait de rayons de lumière, avec notre moustache à nous, rude, inflexible, grossière, qui écrase et tue le baiser, et met entre nous et la femme aimée une barrière matérielle.

 

Contrairement à la délicate moustache du Chat qui jamais n’obstrue et ne cache son petit museau rose, la moustache de l’homme, plus elle est d’un chef, d’un conducteur d’hommes, plus elle est belle et guerrière, plus elle rend la vie impossible ; c’est ainsi qu’une des plus belles moustaches modernes, celle du roi Victor-Emmanuel, qui lui coupait si bien le visage en deux comme une héroïque balafre, ne lui permettait pas de manger en public ; et, quand il mangeait tout seul, les portes bien closes, il fallait qu’il les relevât avec un foulard, dont il attachait les bouts derrière sa tête. Combien alors ne devait-il pas envier la moustache du Chat, qui se relève d’elle-même et toute seule, et ne le gêne en aucune façon dans les plus pompeux festins d’apparat !

 

220px-American_Shorthair dans CHATLe Scapin gravé à l’eau-forte dans le Théâtre Italien du comédien Riccoboni a une moustache de Chat, et c’est justice, car le Chat botté est, bien plus que Dave, le père de tous les Scapins et de tous les Mascarilles. A l’époque où se passa cette belle histoire, le Chat voulut prouver, une fois pour toutes, que s’il n’est pas intrigant, c’est, non pas par impuissance de l’être, mais par un noble mépris pour l’art des Mazarin et des Talleyrand. Mais la diplomatie n’a rien qui dépasse ses aptitudes, et pour une fois qu’il voulut s’en mêler, il maria, comme on le sait, son maître, ou plutôt son ami, avec la fille d’un roi. Bien plus, il exécuta toute cette mission sans autres accessoires qu’un petit sac fermé par une coulisse, et une paire de bottes, et nous ne savons guère de ministres de France à l’étranger qui, pour arriver souvent à de plus minces résultats, se contenteraient d’un bagage si peu compliqué.

 

A la certitude avec laquelle le Chat combina, ourdit son plan et l’exécuta sans une faute de composition, on pourrait voir en lui un auteur dramatique de premier ordre, et il le serait sans doute s’il n’eût préféré à tout sa noble et chère paresse. Toutefois il adore le théâtre, et il se plaît infiniment dans les coulisses, où il retrouve quelques-uns de ses instincts chez les comédiennes, essentiellement Chattes de leur nature. Notamment à la Comédie-Française, où depuis Molière s’entassent, accumulés à toutes les époques, des mobiliers d’un prix inestimable, des dynasties de Chats, commencées en même temps que les premières collections, protègent ces meubles et les serges, les damas, les lampas antiques, les tapisseries, les verdures, qui sans eux seraient dévorés par d’innombrables légions de souris. Ces braves sociétaires de la Chatterie comique, héritiers légitimes et directs de ceux que caressaient les belles mains de mademoiselle de Brie et d’Armande Béjart, étranglent les souris, non pour les manger, car la Comédie-Française est trop riche pour nourrir ses Chats d’une manière si sauvage et si primitive, mais par amour pour les délicates sculptures et les somptueuses et amusantes étoffes. (A SUIVRE….)

 

THÉODORE DE BANVILLE.

 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 

 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 

 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 

 



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Le Chat 5

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Par Théodore de Banville

Le Chat 5 dans CHAT chat2A la comédie sensée et raisonnable du justicier Molière, le Chat qui, ayant été dieu, sait le fond des choses, préfère encore celle qui se joue dans la maison de Guignol, comme étant plus initiale et absolue. Tandis que le guerrier, le conquérant, le héros-monstre, le meurtrier difforme et couvert d’or éclatant, vêtu d’un pourpoint taillé dans l’azur du ciel et dans la pourpre des aurores, l’homme, Polichinelle en un mot, se sert, comme Thésée ou Hercule, d’un bâton qui est une massue, boit le vin de la joie, savoure son triomphe, et se plonge avec ravissement dans les voluptés et dans les crimes, battant le commissaire, pendant le bourreau à sa propre potence, et tirant la queue écarlate du diable ; lui, le Chat, il est là, tranquillement assis, apaisé, calme, superbe, regardant ces turbulences avec l’indifférence d’un sage, et estimant qu’elles résument la vie avec une impartialité sereine.

Là, il est dans son élément, il approuve tout, tandis qu’à la Comédie-Française, il fait quelquefois de la critique, et de la meilleure. On se souvient que par amitié pour la grande Rachel, la plus spirituelle parmi les femmes et aussi parmi les hommes qui vécurent de l’esprit, la belle madame Delphine de Girardin aux cheveux d’or se laissa mordre par la muse tragique. Elle fit une tragédie, elle en fit deux, elle allait en faire d’autres ; nous allions perdre à la fois cette verve, cet esprit, ces vives historiettes, ces anecdotes sorties de la meilleure veine française, tout ce qui faisait la grâce, le charme, la séduction irrésistible de cette poétesse extra parisienne, et tout cela allait se noyer dans le vague océan des alexandrins récités par des acteurs affublés de barbes coupant la joue en deux, et tenues par des crochets qui reposent sur les oreilles.

Comme personne ne songeait à sauver l’illustre femme menacée d’une tragédite chronique, le Chat y songea pour tout le monde, et se décida à faire un grand coup d’État. Au premier acte de Judith, tragédie, et précisément au moment où l’on parlait de tigres, un des Chats de la Comédie-Française (je le vois encore, maigre, efflanqué, noir, terrible, charmant !) s’élança sur la scène sans y avoir été provoqué par l’avertisseur, bondit, passa comme une flèche, sauta d’un rocher de toile peinte à un autre rocher de toile peinte, et, dans sa course vertigineuse, emporta la tragédie épouvantée, rendant ainsi à l’improvisation éblouissante, à la verve heureuse, à l’inspiration quotidienne, à l’historiette de Tallemant des Réaux merveilleusement ressuscitée, une femme qui, lorsqu’elle parlait avec Méry, avec Théophile Gautier, avec Balzac, les faisait paraître des causeurs pâles. Ce n’est aucun d’eux qui la sauva du songe, du récit de Théramène, de toute la friperie classique et qui la remit dans son vrai chemin ; non, c’est le Chat !

220px-WhiteCat dans CHATD’ailleurs, entre lui et les poètes, c’est une amitié profonde, sérieuse, éternelle, et qui ne peut finir. La Fontaine, qui mieux que personne a connu l’animal appelé : homme, mais qui, n’en déplaise à Lamartine, connaissait aussi les autres animaux, a peint le Chat sous la figure d’un conquérant, d’un Attila, d’un Alexandre, ou aussi d’un vieux malin ayant plus d’un tour dans son sac ; mais, pour la Chatte, il s’est contenté de ce beau titre, qui est toute une phrase significative et décisive : La Chatte métamorphosée en femme ! En effet, la Chatte est toute la femme ; elle est courtisane, si vous voulez, paresseusement étendue sur les coussins et écoutant les propos d’amour ; elle est aussi mère de famille, élevant, soignant, pomponnant ses petits, de la manière la plus touchante leur apprenant à grimper aux arbres, et les défendant contre leur père, qui pour un peu les mangerait, car en ménage, les mâles sont tous les mêmes, imbéciles et féroces. Lorsqu’à Saint-Pétersbourg, les femmes, avec leur petit museau rosé et rougi passent en calèches, emmitouflées des plus riches et soyeuses fourrures, elles sont alors l’idéal même de la femme, parce qu’elles ressemblent parfaitement à des Chattes ; elles font ron-ron, miaulent gentiment, parfois même égratignent, et, comme les Chattes, écoutent longuement les plaintes d’amour tandis que la brise glacée caresse cruellement leurs folles lèvres de rose.

(A SUIVRE….) 

THÉODORE DE BANVILLE.

 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

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Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 



 

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Le Chat 6

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Par Théodore de Banville 

 

Le Chat 6 dans CHAT pt50166Le divin Théophile Gautier, qui en un livre impérissable nous a raconté l’histoire de ses Chats et de ses Chattes blanches et noires, avait une Chatte qui mangeait à table, et à qui l’on mettait son couvert. Ses Chats, très instruits comme lui, comprenaient le langage humain, et si l’on disait devant eux de mauvais vers, frémissaient comme un fer rouge plongé dans l’eau vive.

 

C’étaient eux qui faisaient attendre les visiteurs, leur montraient les sièges de damas pourpre, et les invitaient à regarder les tableaux pour prendre patience. Ne sachant pas aimer à demi, et respectant religieusement la liberté, Gautier leur livrait ses salons, son jardin, toute sa maison, et jusqu’à cette belle pièce meublée en chêne artistement sculpté, qui lui servait à la fois de chambre à coucher et de cabinet de travail. Mais Baudelaire, après les avoir chantés dans le sonnet sublime où il dit que l’Erèbe les eût pris pour ses coursiers si leur fierté pouvait être assouplie à un joug, Baudelaire les loge plus magnifiquement encore que ne le fait son ami, comme on peut le voir dans son LIIe poème, intitulé : Le Chat.

 

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu’en son appartement,
Un beau Chat, fort, doux et charmant.
Quant il miaule, on l’entend à peine,
 
Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais, que sa voix s’apaise ou gronde,
Elle est toujours nette et profonde.
C’est là son charme et son secret.
 
Cette voix qui perle et qui filtre
Dans mon fond le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre. 

 

Loger dans la cervelle du poète de Spleen et idéal, certes ce n’est pas un honneur à dédaigner, et je me figure que le Chat devait avoir là une bien belle chambre, discrète, profonde, avec de moelleux divans, des ors brillants dans l’obscurité et de grandes fleurs étranges ; plus d’une femme sans doute y passa et voulut y demeurer ; mais elle était accaparée pour jamais par ces deux êtres familiers et divins : la Poésie et le chat, qui sont inséparables.

 

chatonlibre1 dans CHATEt le doux être pensif et mystérieux habite aussi dans la plus secrète solitude des cœurs féminins, jeunes et vieux. Dans l’École des Femmes de Molière, lorsqu’Arnolphe revient dans sa maison, s’informe de ce qui a pu se passer en son absence et demande anxieusement : « Quelle nouvelle ? » Agnès, la naïveté, l’innocence, l’âme en fleur, encore blanche comme un lys, ne trouve que ceci à lui répondre : « Le petit Chat est mort. » De tous les évènements qui se sont succédés autour d’elle, même lorsque le rusé Amour commence à tendre autour d’elle son filet aux invisibles mailles, elle n’a retenu que cette tragédie : la mort du petit Chat, auprès de laquelle tout le reste n’est rien. Et connaissez-vous un plus beau cri envolé que celui-ci : « C’est la mère Michel qui a perdu son Chat ! » Les autres vers de la chanson peuvent être absurdes, ils le sont et cela ne fait rien ; en ce premier vers sinistre et grandiose, le poète a tout dit, et il a montré la mère Michel désespérée, tordant ses bras, privée de celui qui dans sa vie absurde représentait la grâce, la caresse, la grandeur épique, l’idéal sans lequel ne peut vivre aucun être humain. Tout à l’heure elle était la compagne de la Rêverie, du Rythme visible, de la Pensée agile et mystique ; elle n’est plus à présent qu’une ruine en carton couleur d’amadou, cuisant sur un bleuissant feu de braise un miroton arrosé de ses larmes ridicules.

 

Le Chat peut être représenté dans son élégante réalité par un Oudry, ou de nos jours par un Lambert ; mais il partage avec l’homme seul le privilège d’affecter une forme qui peut être miraculeusement simplifiée et idéalisée par l’art, comme l’ont montré les antiques égyptiens et les ingénieux peintres japonais. Le Rendez-vous de Chats d’Edouard Manet, donné par Champfleury dans son livre, est un chef-d’œuvre qui fait rêver. Sur un toit éclairé par la lune, le Chat blanc aux oreilles dressées dessiné d’un trait initial, et le Chat noir rassemblé, attentif, aux moustaches hérissées, dont la queue relevée en S dessine dans l’air comme un audacieux paraphe, s’observent l’un l’autre, enveloppés dans la vaste solitude des cieux. A ce moment où dort l’homme fatigué et stupide, l’extase est à eux et l’espace infini ; ils ne peuvent plus être attristés par les innombrables lieux-communs que débite effrontément le roi de la création, ni par les pianos des amateurs pour lesquels ils éprouvent une horreur sacrée, puisqu’ils adorent la musique !

 

La couleur du poil, qui chez le Chat sauvage est toujours la même, varie à l’infini et offre toute sorte de nuances diverses chez le Chat domestique ; cela tient à ce que, comme nous, par l’éducation il devient coloriste et se fait alors l’artisan de sa propre beauté. Une autre différence plus grave, c’est que le Chat sauvage, ainsi que l’a observé Buffon, a les intestins d’un tiers moins larges que ceux du Chat civilisé ; cette simple remarque ne contient-elle pas en germe toute la Comédie de la Vie, et ne fait-elle pas deviner tout ce qu’il faut d’audace, d’obstination, de ruse à l’habitant des villes pour remplir ces terribles intestins qui lui ont été accordés avec une générosité si prodigue, sans les titres de rente qu’ils eussent rendus nécessaires ?  (FIN) .

 

 

THÉODORE DE BANVILLE.

 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009)
Texte relu par : A. Guézou
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Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 



 

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Le Peuple des Ours 1

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011


Bonjour nous sommes le peuple ours !  Nous sommes les êtres de la grande constellation « URSUS » et nous nous sommes incarnés sur terre il y a bien longtemps.  À l’origine, nous avions une apparence un peu différente de celle que nous avons actuellement (par exemple, notre nez était plus allongé et notre corps parfois plus gros que celui d’un Grizzly !) mais l’ours a toujours été reconnu à travers l’histoire.  Parfois jouant les bons, parfois jouant les méchants dans la grande mythologie humaine…  mais nous ne sommes ni l’un, ni l’autre ;  nous sommes.  Les cadeaux que nous apportons à l’humanité sont multiples mais nul n’est aussi important que notre capacité à dormir/rêver/méditer.
 
 Ursus arctos isabellinusN’est-ce pas étrange de parler de sommeil dans un monde aussi occupé, soit disant réveillé.  L’activité humaine sur la planète terre est tellement intense qu’elle produit un son tout à fait distinct.  C’est une sorte de vibration continue et plutôt sourde que nous reconnaissons de loin et la plupart d’entre-nous, à moins d’avoir bien faim, n’oserons pas s’en approcher !  Car voyez-vous, ce bruit nous rend agressifs et changent notre comportement normal.  Nous ne sommes pas naturellement agressifs.  Le manque de nourriture, le manque d’espace et la peur que nous ressentons lorsque nous entendons les sons disharmonieux, nous rends agressifs et à ce titre, les humains et les ours ont beaucoup en commun…

Pourquoi dormir, rêver, méditer.  À quoi cela peut-il bien servir dans un monde ou l’activité est considérée comme primordiale ?…   Cela est essentiel !!!  Et heureusement que nous sommes là pour maintenir cette énergie car vous faites erreurs si vous pensez que la vie est réelle.  C’est elle qui est un songe et votre vie est la résultante de ce que vous avez créé dans votre Esprit !   N’est-ce pas là toute une clé que nous vous donnons ?! 

 Ursus arctos syriacus, Parc zoologique de LunaretSi vous voulez transformer votre vie, vous devez d’abord la rêver car, ne vous y méprenez pas, tout est à créer.  La partie prédestinée de votre existence est plutôt mince comparée à tout ce qui vous revient de droit, à créer !  Dormez, dormez, dormez.  Créez, créez, créez.  Laissez-vous descendre dans votre inconscient, afin de maîtriser les forces de l’ombre et de la lumière, qui dansent dans vos vies.  Sans ces deux contrastes, vous ne pourriez exister dans votre forme actuelle mais pourtant, la véritable vie se situe entre ces deux polarités ! 

Mon confrère le lézard, est lui aussi un excellent rêveur.  Moi, je rêve pendant quelques mois et lui, il le fait à longueur de journée !  Je voudrais vous faire observer que plusieurs animaux sur cette terre, incarnent des forces, des énergies similaires mais le font dans des environnements différents.  Le lézard et moi ne partageons certes pas le même environnement et nos corps, nos véhicules, sont fait pour vivre à des endroits spécifiques. 

Play fight of polar bears edit 1.avi.OGGIl en est de même pour d’autres de mes frères animaux, tels le Condor et le rat musqué, qui diffusent un, sur terre l’autre, dans les airs, les qualités de vidangeur et transmuteur par excellence !  L’important, bien sûr, est de maintenir l’équilibre dans les diverses éléments terrestres.

Mais plusieurs diront comment pouvons nous rêver et créer?  Nous ne sommes pas conscients, lorsque nous dormons !  C’est là que nous, les ours, pouvons vous aider, si vous le désirez bien sûr.  Voici donc la clé du rêve éveillé : elle s’appelle la méditation. (à suivre…) 

 

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Le Peuple des Ours 2

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Bonjour nous sommes le peuple ours ! (suite)

La méditation est un pont entre le monde du rêve et le monde de ce que vous appelez la réalité.    Lorsque l’hiver arrive, nous descendons dans un endroit noir et fermé, afin d’entrer en contact avec l’inconscient de notre mère terre et de méditer, afin de Ours brun, Parc animalier des Pyrénées, 2005créer une nouvelle réalité.  La saison hivernale est donc utilisée pour rétablir l’équilibre et guérir les blessures (multiples) subis par notre planète.  Nous ne dormons pas vraiment, nous voyageons sur une onde alpha qui permet à notre corps de survivre malgré l’absence de nourriture physique.  Notre nourriture, puisée dans la méditation, nous permet de faire notre travail spirituel avec un minimum de dommage sur notre corps physique !  Vos scientifiques en savent plus long sur nous qu’ils ne vous laissent penser.  Cela ne vous semble-t-il pas fascinant, que nous puissions vivre aussi longtemps sans manger ou boire ?…

À quoi rêvent les ours ?  Mais à l’été bien sûr !  Car l’été représente l’héritage naturel des êtres de cette planète.  C’est une saison de rivières fraîches, de fleurs odorantes, de gibiers, de plantes, de fruits délicieux et de jeux interminables.  C’est la saison de l’insouciance à nouveau retrouvée et c’est la saison des nouveau-nés.  Que d’abondance !   Nous les ours savons bien l’apprécier !  Notre gratitude s’inscrit dans tous nos gestes quotidiens, notre célébration de la vie qui, nous le savons bien, va s’éteindre dans les mois à venir.   Ne serait-ce pas une bonne idée pour vous aussi de vivre ainsi, plus en harmonie ?  Bien sûr, nous savons que votre rythme est différent du nôtre mais si nous pouvions nous permettre de vous suggérer, essayez tout de même de prendre plus de temps pour rêver/méditer et par la suite, jouir de votre travail spirituel !  Pour nous les ours, il est clair que nous créons l’été, par notre travail de transmutation hivernale. 

Peut-être pourriez-vous faire de même pour les problèmes qui vous accablent tant…

Lorsque nous voyons des humains approcher, nous somme toujours fascinés par la quantité de « formes pensées » d’inquiétudes et de peurs qui s’en émanent.  Chers humains, vous avez de toutes évidences perdus le contrôle de vos pensées qui tournent en orbite autours de votre corps physique !  Et n’allez pas vous imaginer que les pensées n’on pas d’effets, simplement parce que vous ne pouvez les voir.  Elles sont parfois comme les insectes qui vous poursuivent sans relâche…  D’ailleurs, plus vous avez des pensées de peurs, plus vous attirez des insectes à vous et plus vous en serez incommodés ! 

Les insectes sont ainsi le miroir de votre organe de pensée, totalement hors de contrôle et déstabilisée !  Nous vivons aussi avec beaucoup d’insectes mais notre relation à eux est bien différente et nous vous disons ceci : apprenez à maîtriser votre organe de pensée et le peuple des insectes diminuera considérablement !  Il ne restera que ce qui est nécessaire pour nourrir les êtres qui s’en nourrissent et qui sont destinés à rester sur cette planète. 

 Ursus arctos middendorffiVous savez, la relaxation est aussi une clef que nous désirons partagée…  Avez-vous déjà observé un Ours ?  Nous sommes des êtres puissants, rapides, souples, ludiques ; et nous sommes en perpétuel état de relaxation.  Cet état nous permet d’être très agile dans des corps assez volumineux.  La relaxation nous permet de faire tout ce que nous faisons avec plus de précision et moins d’effort.  Cet état serait définitivement un atout pour vous afin de faire face à vos multiples « soucis ».  La relaxation permet d’être dans le moment présent et de réagir adéquatement à tout ce qui se présente à vous.  Elle permet aussi aux inquiétudes de se transformer ;  elle crée l’espace nécessaire à la transformation.  Nous les ours sommes des êtres d’espaces et de silence.  C’est pourquoi nous souffrons beaucoup lorsque l’espace que nous occupons est menacée.  Notre besoin d’espace physique est le reflet de notre espace intérieur.  Nous sommes passés maître dans l’art du vide intérieur et c’est ce qui nous donne tant de facilité à « hiberner », comme vous dîtes.

Nous ne le dirons jamais assez : l’être humain doit apprendre à rêver sa vie avant d’essayer de la contrôler par des moyens extérieurs.   Toute création, donc toute vie, passe d’abord par l’intérieur avant de s’actualiser à l’extérieur.  Plus c’est confus, inconscient et chaotique en-dedans, plus l’extérieur reflètera cette état.  L’inverse est aussi vrai : plus vous créerez la joie, la paix et la vision consciente de ce que vous désirez en vous, plus votre monde se transformera, par moment, sous vos yeux. 

(à suivre.) 

 

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Le Peuple des Ours 3

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Bonjour nous sommes le peuple ours

Frères humains, laissez-nous vous demander : À quoi ressemble votre été ?  Quand allez-vous prendre le temps de vous arrêter pour rêver, créer, transmuter ? 

Prenez le temps de déterminer quel est votre rythme, votre cycle.  Si vous n’êtes pas sûr, vous pouvez toujours vous fier aux saisons, elles ne mentent pas…

 Ours noir d'AsieLes prochaines années seront très importantes pour tous les êtres de cette planète et vous, frères humains, serez appelés à changer toutes les destinées car vous êtes ceux qui ont rêvé, bien inconsciemment, le chaos que beaucoup d’Êtres vivent actuellement.  Le temps est venue pour vous de prendre vos véritables responsabilités.  Pas celles qui vous paralysent dans la peur et la culpabilité.  Mais bien votre responsabilité de rêveur/créateur.  Nous les ours savons que nous créons, chaque année, le retour du printemps et de l’été.  Nous savons que notre transmutation est vitale pour notre terre mère car nous sommes tous UN.  Frères humains, savez-vous seulement à quel point vous êtes puissants ?   Il ne vous reste qu’à ouvrir votre cœur et votre esprit à cette incroyable vérité et vous pourrez transformer le rêve que vous appelez « réalité »…

Nous des ours sommes toujours là pour vous guider, en toute sécurité, à l’intérieur de vous, là où tout est possible, dans le grand vide.  Nous des ours vous invitons à rêver/méditer/créer l’été que nous désirons tous/toutes au plus profond de nous.

Merci de nous avoir entendus. (FIN)

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