Le message du papillon 2
Posté par othoharmonie le 11 novembre 2011
La chenille est une bestiole désagréable, et même répugnante; elle se traîne goulûment sur les feuilles dont elle se nourrit, saccage et souille tout sur son passage. Mais, comme l’a expliqué si admirablement le Maître spirituel bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov, elle est également “une sorte de philosophe”. Un jour, elle se met à réfléchir sur elle-même: elle prend conscience de sa laideur, de ses limitations, des dégâts qu’elle occasionne sur son environnement, et elle décide de se transformer. Elle pénètre à l’intérieur d’elle-même, profondément, et elle s’enferme dans un cocon. Des forces mystérieuses commencent alors à travailler en elle, qui, peu à peu, la transforment…
Et un jour, de ce cocon où s’était enfermée la chenille, de cette chrysalide, c’est-à-dire de ce berceau christique, sort un nouvel être merveilleux, un papillon avec des ailes qui lui permettent de voler de fleur en fleur et de se nourrir de leur nectar sans jamais en ternir l’éclat ni la beauté.
La chenille transformée en papillon est le symbole de l’homme incarné appelé à sortir de ses limitations. D’une certaine manière, les véritables aspirants à l’Ère Nouvelle ne désirent et ne pensent qu’à se transformer en papillons; ce qu’ils veulent, c’est tout simplement sortir de leur état de chenille.
Le moment est à présent venu pour chaque être humain de comprendre qu’il doit mourir à la vie limitée de la chenille dans laquelle on ne peut rien comprendre de la splendeur de l’univers, pour naître à une vie de papillon, à une vie de joie, de beauté, de liberté. Telle est la quintessence du message d’Hailey Wood.
Si la chenille refuse de s’arrêter de manger des feuilles (ce qui se produit concrètement dans un grand nombre de cas), au bout de 40 jours, elle meurt; mais ce n’est plus une mort qui permet un changement, c’est une mort définitive. (à suivre…)
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