Le chuchotement d’un Papillon
Posté par othoharmonie le 6 novembre 2011
Extrait (volume 1) Nous nous envolerons
Comment envisager ce qui relève du vouloir ?
Naturellement, nous vient l’idée que les êtres vivants sont comme les petites mains ouvrières de la nature, celle qui nature, qui met en forme les forces contenues, dans une direction bien précise, mais qui semble échapper à notre entendement.
C’est banal de dire que les animaux ne savent faire que ce qu’ils savent et qu’ils le font à l’aveugle sans se poser de questions. Les hommes, dits supérieurs à la nature, semblent savoir ce qu’ils font, se posent les questions et tombent à côté de la plaque, si l’on en juge aux résultats. S’il y a de bonnes choses, il y en a de catastrophiques.
L’ensemble des hommes fait que non seulement les hommes ne font pas un ensemble conscient et une volonté orientés dans une même direction, mais c’est un ensemble inconscient et orienté dans de multiples directions, antagonistes.
Est-ce le fait de l’inconscience ou le fait d’aller en tous sens?
Ou autre hypothèse, est-ce le fait de vouloir et d’imposer une seule direction, un seul sens qui génère de la catastrophe?
Concernant les hommes, le rôle de la conscience est directeur. Nous disons que la vie allait vers l’inconnu. La conscience serait le connu. La conscience se dirige vers l’inconnu. Elle se développe dans ce sens. À partir de ce qu’elle est, de son connu, de sa base terrienne, ou de son donné corporel spécifique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est nécessairement multiforme entre les gens, que ceux-ci ne sont pas prêts à l’uniformisation, au nivellement et à la pensée unique sinon comme pis aller. Il y aura toujours quelqu’un qui lèvera le pouce et dira non.
Parce que ce ne sera pas son choix, et qu’il ne lui sera pas nécessaire de se justifier aux yeux du monde. En principe, c’est ainsi que les choses devraient se passer, pour que la vie soit un jeu et non une douloureuse expérience. Et s’il s’avère que les joueurs sont radicalement mauvais, nous avons vu qu’ils ne pourraient durer, qu’ils sont pris dans leurs règles, dans leurs logiques internes. Ou se heurtent alors à la logique de la terre qui, nous l’avons vu, est tendue vers un but bien précis. Ceci n’exclut nullement les points extrêmes, les points limites où la survie collective n’est plus assurée. Mais la raison à cela? C’est bien que la nature soit passivité, don, chance. Obéissance. Et que les hommes sont esclaves d’impératifs perdus dans la nuit des temps.
Comme des conditionnements dont il est impossible de se défaire. Ou encore que les hommes sont à côté de leur nature d’homme? Pas facile en tous les cas de démêler le nœud ; les liens qui nous enserrent. Comment concilier les contraires sans éliminer l’adversaire? Laisser aller le monde en terrain inconnu qui risque de nous coûter la vie? Nous ne pouvons l’accepter, du moins sur le papier, et ce papier ne fait pas peur aux méchants qui persistent dans cette direction sinistre. Ou bien aller vers une révolution inconnue mais qui ne connaît pas son passé?
Ainsi, nous contribuons selon nos moyens à cette illumination, ce qui est à mon avis la plus belle façon de vivre. Ainsi, cet être extérieur qui illumine notre terre et donne vie à nos corps, nous savons que nous sommes liés à lui, qu’il est dans notre sixième sens comme à un degré supérieur de l’échelle et plus simplement il relève de la conscience, d’un regard sur le regard, ce qui ne peut que poser une autre suite de questions. Comme par exemple la destinée de cette conscience, ce qu’elle advient quand nous mourrons.
Nous ne parlerions pas trop en vain. Nos mots auraient pris un tout petit peu leur envol comme s’ils étaient les chuchotements délicats d’un papillon.
Extrait de : Le chuchotement d’un Papillon (volume 1) Ecrit par ERIC LE NY
essai d’explication du bruit de fond
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