Rêves d’oiseaux…
Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011
Rêver de colombe :
Traditionnellement, la colombe est un symbole de paix. C’est le même sens qui est présent dans les rêves. Si vous en avez rêvé, vous découvrez une paix intérieure qui suit une période de conflit. Si c’est un espoir, avent de disparaître, de son vol, elle vous indique quelle direction prendre pour attendre cette paix.
Paix intérieure, pureté.
Rêver de moineau :
Le symbolisme du moineau est très proche de celui de l’oiseau en général, celui de l’âme humaine. Si un moineau apparaît à notre fenêtre, il représente l’âme d’un proche disparu qui nous visite ou qui continue de veillez sur nous.
Plusieurs moineaux qui évoluent devant nous représentent notre perception actuelle du monde et de certains de ses habitants. Notre regard nous permet de voir des âmes joyeuses et unies dans un groupe harmonieux. L’égrégore du groupe lui insuffle une énergie capable de les libérer de la pesanteur coutumière, celle de la condition humaine. C’est une force qui s’oppose à la fragilité de l’individu isolé.
Ame humaine, vision joyeuse de la vie.
Rêver de pigeon :
Le pigeon, dans le langage populaire, c’est celui qui se fait plumer. Le plus souvent, il symbolise donc un homme trop gentil, qui se fait pigeonner. A l’inverse, le pigeon des villes est un parasite. Il se nourrit des déchets de l’homme. Mais il en produit plus qu’il n’en consomme. Sa présence est mal tolérée par ceux qu’il envahit. Ainsi, le pigeon de nos rêves peut être un parasite psychique. Il symbolise un personnage – ou plusieurs – qui vit à nos dépens, qui envahit votre esprit au point d’en devenir dérangeant.
Bouc émissaire, gogo, homme trop gentils, parasite.
Rêver de perroquet :
Si le perroquet est un gros volatile, il n’en a pas forcément le caractère sexuel comme le gros oiseau. Il se pourrait même que le ramage soit au-dessus du plumage, malgré ou à l’instar de son gros bec, c’est-à-dire que ceux qui e parlent le plus sont ceux qui le font le moins. Néanmoins, nous pouvons quand même en admirer autant le plumage que le ramage.
En effet, cet oiseau ne manque pas d’attrait ni d’un donc certain pour la conversation.
De façon universelle, le perroquet est connu pour sa faculté de parole, imitation de la voix humaine qu’il répète et caricature. Dans cette optique, il peut s’en dégager deux sens : le perroquet n’est qu’n vilain rapporteur ou alors, il prend l’apparence d’une autre personne dont il se fait la voix. Qui se dissimule alors sous le masque multicolore du perroquet ? De par sa nature à imiter ou caricaturer la parole et les inflexions des autres, le perroquet peut faire songer à un être qui prend les apparences d’une personne, mais qui souffre d’un manque de personnalité. En langage plus psychologique, quelqu’un qui serait dépersonnalisé. De par sa recherche d’écoute et la séduction de son plumage, on peut y voir aussi une forme narcissique. La pluralité de ses imitations évoque un aspect polymorphe. Si nous associons tous ces éléments, nous obtenons une définition du manipulateur, pervers narcissique ou plus encore, pervers polymorphe.
Reflet de nous-mêmes, personnage haut en couleur, manipulateur émotionnel, intelligent, certes, mais n’est-il qu’un simple imitateur ? N’en gardons que l’exotisme, la longévité, et la beauté.
Toujours dans l’ambivalence, dans la langue d’Hézou Azau, le perroquet peut se décliner sur deux modes :le père OK ou le père roquet ; figure idéalisée ou méprisée ? Encore mieux, une invitation paradoxale au silence : le pet roquet ou la paix, roquet ! Ou dans son sens d’imitation mécanique itératif : pair-hoquet.
Rêver de hibou :
Dans l’imaginaire de beaucoup, le hibou ou la chouette sont des oiseaux de mauvais augure. Volatiles nocturnes, au cri lugubre, ils effraient, font naître des terreurs imaginaires. Le hibou rappelle l’homme à ses angoisses, à la peur de l’invisible et de l’inconnu.
Pourtant, le symbolisme de cet oiseau est éloigné de ce sens négatif. Capable de voir la nuit, de faire la lumière sur ce qui est caché, le hibou symbolise la sagesse qui nous vient de la nuit, soit par nos rêves, soit par le travail que nous accomplissons durant cette période. Le regard du hibou est le seul à bien discerner la réalité du fantasme.
Cet oiseau évoque encore une certaine solitude mêlée de tristesse. C’est un sentiment d’isolement, parfois volontaire un retrait momentané de la lumière pour accéder à celle plus secrète et plus difficile, la lumière intérieure.
Négatif : Terreur nocturne, peur de l’inconnu, solitude.
Positif : sagesse, lumière intérieure.
Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html
Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves
En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur « Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM
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