Oiseau Grand Esprit
Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011
Un conte amérindien rapporte qu’autrefois, il y avait un faucon très puissant mais bon avec ceux qui l’approchaient. Les créatures du tonnerre décidèrent alors de lui donner le moyen de les appeler s’il en avait le besoin ou l’envie. Elles lui expliquèrent le rituel (tracer un cercle, apporter des offrandes, inviter des animaux, remercier le Grand Esprit) et le chant nécessaires. Le faucon fit un jour appel à elles en respectant le rituel et il devint encore plus puissant. Tellement qu’il fut de plus en plus orgueilleux, tant qu’un jour il invita tous les animaux à le voir invoquer les créatures du tonnerre. Il ne respecta rien du rituel mis à part le chant. Les créatures vinrent quand même mais avant que le rituel ne s’achève, le Grand Esprit (Animisme) enleva le grand faucon et le punit. Au lieu de se servir des pouvoirs des créatures du tonnerre, il devint leur serviteur. Toujours à les suivre là où elles vont, il apparait à certains comme une formation nuageuse, parfois comme une langue de feu et seulement à ceux qui ont une très bonne vue, il apparait tel qu’il est, comme l’« oiseau-tonnerre ». Ce châtiment durera tant que le faucon n’aura pas appris le plaisir de rester à sa place dans l’univers
Principes de l’animisme
- Tout ce qui existe, et particulièrement ce qui est mobile, ce qui est vivant, recèle une âme.
- L’essence de cette âme est la force, douée de puissance variable et se localisant inégalement dans l’univers.
- A côté de ces forces-émanations, résultantes des vibrations créatrices, se placent les êtres-forces, les âmes personnifiées douées d’intelligence et de volonté.
- L’âme de l’homme, sur qui est centrée la création, constitue un exemple remarquable de ces êtres-forces personnifiées.
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L’âme désincarnée, nourrie par le viatique des sacrifices funéraires, sublimée et purifiée par les épreuves, se mue en force supérieure par la relation avec le minimum, centre de création ou de génération de toutes les forces existantes.
Par extension, le psychologue Jean Piaget a identifié un « animisme enfantin », car l’enfant considère longtemps les objets comme des êtres vivants, doués d’intention et de conscience. On a décrit aussi une forme d’animisme chez les jeunes adultes (Wayne Dennis, « Animistic Thinking among College and University Students », Scientific Monthly, 1957, vol. 76, no 4, p. 247-249) ou chez le mystique (William James, Les formes multiples de l’expérience religieuse, 1952), également chez les malades mentaux, notamment les schizophrènes.
L’animisme est souvent fortement rapproché du chamanisme ; un dieu de la terre est certes invoqué dans ces deux courants. En réalité, le chamanisme désigne plutôt la croyance en la possibilité de communiquer (médiation) avec un autre monde, et l’existence d’individus (les Chamans) et techniques privilégiés pour accéder à ce monde; qui peut certes être celui des âmes ou esprits mais aussi celui des morts, des animaux, d’êtres supérieurs ou d’un passé mythologique, ou de tout autre univers que celui ‘réel’ directement accessible à tout humain. Dans la pratique cependant l’animisme implique un certain niveau de chamanisme en ce sens où postuler l’existence d’un monde des âmes sans laisser entrevoir aucun moyen d’y accéder ou d’échanger avec lui serait vain.
Les religions théistes postulent d’ailleurs elles aussi un moyen de communiquer avec leurs entités divines, tel que par la prière.
Edward Tylor, est le pionnier de la théorie Animiste.
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