L’oiseau-tonnerre
Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011
(Thunderbird en anglais) est une créature légendaire à la forme d’oiseau, commune aux religions de plusieurs populations amérindiennes d’Amérique du Nord. C’est un concept populaire dans l’art amérindien de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord, qui apparaît souvent sur les totems. Le nom de l’oiseau-tonnerre proviendrait du bruit que produisent ses ailes lorsqu’il vole. Il est aussi considéré comme une créature de la cryptozoologie, issue de rapports d’observations de personnes qui décrivent avoir vu des oiseaux gigantesques dans le ciel américain.
Omniprésent dans l’ensemble des cultures humaines, cette créature est désignée par une grande variété de noms que ce soit en Asie où il est désigné « Oiseau vermillon des mers du sud« , en Europe sous le nom de Phénix (rouge en grec) et dans les Amériques sous les appellations suivantes: Achiyalaopa chez les indiens Pueblo, Alkuntam chez les Bella-Coola, Animikii, Grand oiseau, Binesi ou Pinesi chez les indiens Ojibwa et Algonquins, Ba’a chez les Comanches, Chequah chez les indiens Potawatomi et Algonquins, Cullona chez les indiens Malecite et Algonquins, Culloo chez les indiens Micmac et Algonquins, Dukwally ou Theukloots chez les indiens Makah et Wakashan, Hahness chez les indiens Chehalis et Salishan, Huhuk chez les indiens Pawnee et Caddoan, Kunna-kat-eth chez les Tlingit, Kwunusela chez les indiens Kwakiutl et Wakashan, Mechquan chez les Ossippee, Met’co chez les indiens Montagnais et Algonquins, Nunyenunc chez les Shoshones, Nu-tugh-o-wik chez les Inuktitut, Inuits et Aléoutiens, Omaxsapiteau chez les indiens Pieds noirs et Algonquins, Pach-an-a-ho chez les Yakima, Piasa ou Pilhan-naw chez les indiens Ossippee, Sanuwa ou Tlanuwa chez les indiens Cherokee et Iroquois, Tse’na’hale chez les Navajo, Yello-kin chez les indiens Miwok et Pentiens, Wakinyan chez les Sioux.
Il est probable que son appellation d’Oiseau Tonnerre soit liée au fait que ce dernier, proche cousin de l’Aigle de Haast ou Pouākai d’Océanie, chassait en piqué en s’abattant comme la foudre sur ces proies pour leur briser le cou, de préférence par temps orageux de manière à pouvoir profiter des turbulences augmentant la puissance de son vol, l’aidant à ramener ses proies avec un minimum d’effort directement dans ses serres à son nid.
Gardien de l’arbre de la connaissance, sa disparition coïnciderait avec la généralisation de la culture sur brûlis autour de l’an 1000 de notre ère, supplantant la culture millénaire de la terra preta lors des premiers contacts entre les cultures amérindiennes et celle des vikings.
Selon des croyances amérindiennes, les oiseaux-tonnerres auraient disparu peu avant l’arrivée des Européens en Amérique. Pourtant, de nombreuses observations d’oiseaux-tonnerre ont été signalées au XIXe et XXe siècles à travers l’Amérique du Nord.
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