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Rêves d’oiseaux…

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

Rêves d'oiseaux… dans OISEAUX r3hfxavb

Rêver de colombe : 

Traditionnellement, la colombe est un symbole de paix. C’est le même sens qui est présent dans les rêves. Si vous en avez rêvé, vous découvrez une paix intérieure qui suit une période de conflit. Si c’est un espoir, avent de disparaître, de son vol, elle vous indique quelle direction prendre pour attendre cette paix.

 

Paix intérieure, pureté.

 

 

Rêver de moineau

Le symbolisme du moineau est très proche de celui de l’oiseau en général, celui de l’âme humaine. Si un moineau apparaît à notre fenêtre, il représente l’âme d’un proche disparu qui nous visite ou qui continue de veillez sur nous.

 

 Passer domesticus, mâle adultePlusieurs moineaux qui évoluent devant nous représentent notre perception actuelle du monde et de certains de ses habitants. Notre regard nous permet de voir des âmes joyeuses et unies dans un groupe harmonieux. L’égrégore du groupe lui insuffle une énergie capable de les libérer de la pesanteur coutumière, celle de la condition humaine. C’est une force qui s’oppose à la fragilité de l’individu isolé.

 

Ame humaine, vision joyeuse de la vie.

 

 

Rêver de pigeon

Le pigeon, dans le langage populaire, c’est celui qui se fait plumer. Le plus souvent, il symbolise donc un homme trop gentil, qui 220px-D%C3%A9tail_t%C3%AAte_palombe dans OISEAUXse fait pigeonner. A l’inverse, le pigeon des villes est un parasite. Il se nourrit des déchets de l’homme. Mais il en produit plus qu’il n’en consomme. Sa présence est mal tolérée par ceux qu’il envahit. Ainsi, le pigeon de nos rêves peut être un parasite psychique. Il symbolise un personnage – ou plusieurs – qui vit à nos dépens, qui envahit votre esprit au point d’en devenir dérangeant.

 

Bouc émissaire, gogo, homme trop gentils, parasite.

 

 

Rêver de perroquet

Si le perroquet est un gros volatile, il n’en a pas forcément le caractère sexuel comme le gros oiseau. Il se pourrait même que le ramage soit au-dessus du plumage, malgré ou à l’instar de son gros bec, c’est-à-dire que ceux qui e parlent le plus sont ceux qui le font le moins. Néanmoins, nous pouvons quand même en admirer autant le plumage que le ramage.

 

En effet, cet oiseau ne manque pas d’attrait ni d’un donc certain pour la conversation.

 

gifs oiseaux De façon universelle, le perroquet est connu pour sa faculté de parole, imitation de la voix humaine qu’il répète et caricature. Dans cette optique, il peut s’en dégager deux sens : le perroquet n’est qu’n vilain rapporteur ou alors, il prend l’apparence d’une autre personne dont il se fait la voix. Qui se dissimule alors sous le masque multicolore du perroquet ? De par sa nature à imiter ou caricaturer la parole et les inflexions des autres, le perroquet peut faire songer à un être qui prend les apparences d’une personne, mais qui souffre d’un manque de personnalité. En langage plus psychologique, quelqu’un qui serait dépersonnalisé. De par sa recherche d’écoute et la séduction de son plumage, on peut y voir aussi une forme narcissique. La pluralité de ses imitations évoque un aspect polymorphe. Si nous associons tous ces éléments, nous obtenons une définition du manipulateur, pervers narcissique ou plus encore, pervers polymorphe.

 

Reflet de nous-mêmes, personnage haut en couleur, manipulateur émotionnel, intelligent, certes, mais n’est-il qu’un simple imitateur ? N’en gardons que l’exotisme, la longévité, et la beauté.

Toujours dans l’ambivalence, dans la langue d’Hézou Azau, le perroquet peut se décliner sur deux modes :le père OK ou le père roquet ; figure idéalisée ou méprisée ? Encore mieux, une invitation paradoxale au silence : le pet roquet ou la paix, roquet ! Ou dans son sens d’imitation mécanique itératif : pair-hoquet.

 

 

Rêver de hibou

 Asio flammeusDans l’imaginaire de beaucoup, le hibou ou la chouette sont des oiseaux de mauvais augure. Volatiles nocturnes, au cri lugubre, ils effraient, font naître des terreurs imaginaires. Le hibou rappelle l’homme à ses angoisses, à la peur de l’invisible et de l’inconnu.

 

Pourtant, le symbolisme de cet oiseau est éloigné de ce sens négatif. Capable de voir la nuit, de faire la lumière sur ce qui est caché, le hibou symbolise la sagesse qui nous vient de la nuit, soit par nos rêves, soit par le travail que nous accomplissons durant cette période. Le regard du hibou est le seul à bien discerner la réalité du fantasme.

 

Cet oiseau évoque encore une certaine solitude mêlée de tristesse. C’est un sentiment d’isolement, parfois volontaire un retrait momentané de la lumière pour accéder à celle plus secrète et plus difficile, la lumière intérieure.

 

 

Négatif : Terreur nocturne, peur de l’inconnu, solitude.

  Positif :    sagesse, lumière intérieure.

 

 

Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html 

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves


En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur
« Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM 

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Les oiseaux mythiques

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

Parmi les oiseaux mythiques, on peut citer le Rokh des « Les Mille et Une Nuits » qui est un rapace géant capable de capturer des bateaux

 Représentation d'artiste : un aigle géant de Haast attaquant un moaLe Pouākai, selon les légendes māori, était capable de capturer un humain. Cet oiseau mythique étant probablement la sublimation de l’aigle géant de Haast, disparu avec l’extermination des moas par ces mêmes Māori

Le Sphinx grec, la harpie, Pégase, les sirènes, les chimères sont des créatures hybrides possédant des traits d’oiseaux et sont plutôt hostiles à l’homme. 

Le Phénix, symbole de la renaissance est une créature mythique qui a volontiers été utilisée par les chrétiens qui y voient un symbole de la renaissance de Jésus Christ. 

Garuda est un oiseau géant de la mythologie indienne, incarnation de Vishnu

Le Simurgh, oiseau de la mythologie perse, est également présent dans l’Avesta ou le Shahnameh.

gifs oiseaux

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Hiéroglyphe de l’oiseau

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

L’oiseau « nèh »    


 Hiéroglyphe de l'oiseau dans OISEAUX neh4   Les ouvrages traitant des hiéroglyphes étant innombrables, nous nous attarderons ici sur un signe rare, celui de l’« oiseau-nèh », classé G.21, dans la nomenclature de Gardiner . 

 

    Il se présente sous la silhouette stylisée d’un oiseau banal, de profil, stable, au repos, d’une forme indistincte noyée dans la foule des oiseaux du type « rapace ».
    Heureusement les peintres et lapicides égyptiens ont ajouté parfois à leurs figures des appendices ou des signes diacritiques qui aident à les distinguer les uns des autres, ainsi que des déterminatifs.  

 

    L’Oiseau-nèh, nous le savons depuis les travaux indépassés de Ludwig Keimer en 1938, est la pintade nubienne Nous éviterons ici de nous perdre dans le débat sur les espèces de pintades pour nous en tenir au hiéroglyphe « Oiseau-nèh« . Les nombreuses photos reproduites dans l’article, dont certaines sont inédites, le décrivent mieux qu’un long discours. Les égyptologues sont convenus de nommer ainsi ce hiéroglyphe « nèh » et de le vocaliser « nèè ». 


    Ce n’est pas seulement un idéogramme pour désigner l’oiseau pintade, il est aussi utilisé dans l’écriture de notions complexes où il devient un phonogramme « bilitère » (valant pour deux consonnes) avec valeur « nèhèh ». Par exemple, il sert à écrire le mot « Éternité ». 

    Dans certaines sociétés traditionnelles d’Afrique, les rituels d’initiation utilisaient le symbole de la pintade pour exalter l’activité agricole de l’homme, étroitement dépendante du cosmos, du soleil et de la terre, des étoiles et des saisons. La pintade, levée avant l’aube, cherchant sa pitance en grattant le sol, et ponctuant son parcours de jacassements lancinants, représentait le paysan dans son labeur ingrat. 

 

nh dans OISEAUXLa pintade dans les Textes des Pyramides 


    Le signe oiseau-nèh apparaît, pour sa plus ancienne attestation connue, gravé et peint sur les murs de la salle du sarcophage du pharaon Ounas, fin de la Ve dynastie (2350/2321), à Saqqarah, dans ce qu’il est convenu de nommer les « Textes des Pyramides » (Auparavant, il s’agissait de silhouettes gravées sur des palettes prédynastiques, hors écriture organisée). 

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L’oiseau-tonnerre

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

  

L'oiseau-tonnerre dans OISEAUX numa119628957007_art(Thunderbird en anglais) est une créature légendaire à la forme d’oiseau, commune aux religions de plusieurs populations amérindiennes d’Amérique du Nord. C’est un concept populaire dans l’art amérindien de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord, qui apparaît souvent sur les totems. Le nom de l’oiseau-tonnerre proviendrait du bruit que produisent ses ailes lorsqu’il vole. Il est aussi considéré comme une créature de la cryptozoologie, issue de rapports d’observations de personnes qui décrivent avoir vu des oiseaux gigantesques dans le ciel américain. 

Omniprésent dans l’ensemble des cultures humaines, cette créature est désignée par une grande variété de noms que ce soit en Asie où il est désigné « Oiseau vermillon des mers du sud« , en Europe sous le nom de Phénix (rouge en grec) et dans les Amériques sous les appellations suivantes: Achiyalaopa chez les indiens Pueblo, Alkuntam chez les Bella-Coola, Animikii, Grand oiseau, Binesi ou Pinesi chez les indiens Ojibwa et Algonquins, Ba’a chez les 2956976613_1_5_HfANHRvE dans OISEAUXComanches, Chequah chez les indiens Potawatomi et Algonquins, Cullona chez les indiens Malecite et Algonquins, Culloo chez les indiens Micmac et Algonquins, Dukwally ou Theukloots chez les indiens Makah et Wakashan, Hahness chez les indiens Chehalis et Salishan, Huhuk chez les indiens Pawnee et Caddoan, Kunna-kat-eth chez les Tlingit, Kwunusela chez les indiens Kwakiutl et Wakashan, Mechquan chez les Ossippee, Met’co chez les indiens Montagnais et Algonquins, Nunyenunc chez les Shoshones, Nu-tugh-o-wik chez les Inuktitut, Inuits et Aléoutiens, Omaxsapiteau chez les indiens Pieds noirs et Algonquins, Pach-an-a-ho chez les Yakima, Piasa ou Pilhan-naw chez les indiens Ossippee, Sanuwa ou Tlanuwa chez les indiens Cherokee et Iroquois, Tse’na’hale chez les Navajo, Yello-kin chez les indiens Miwok et Pentiens, Wakinyan chez les Sioux. 

Il est probable que son appellation d’Oiseau Tonnerre soit liée au fait que ce dernier, proche cousin de l’Aigle de Haast ou Pouākai d’Océanie, chassait en piqué en s’abattant comme la foudre sur ces proies pour leur briser le cou, de préférence par temps orageux de manière à pouvoir profiter des turbulences augmentant la puissance de son vol, l’aidant à ramener ses proies avec un minimum d’effort directement dans ses serres à son nid. 

TotemGardien de l’arbre de la connaissance, sa disparition coïnciderait avec la généralisation de la culture sur brûlis autour de l’an 1000 de notre ère, supplantant la culture millénaire de la terra preta lors des premiers contacts entre les cultures amérindiennes et celle des vikings. 

Selon des croyances amérindiennes, les oiseaux-tonnerres auraient disparu peu avant l’arrivée des Européens en Amérique. Pourtant, de nombreuses observations d’oiseaux-tonnerre ont été signalées au XIXe et XXe siècles à travers l’Amérique du Nord.

gifs oiseaux

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Oiseau Grand Esprit

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

Oiseau Grand Esprit dans OISEAUX EagleDancerPotawatomi58x36SUn conte amérindien rapporte qu’autrefois, il y avait un faucon très puissant mais bon avec ceux qui l’approchaient. Les créatures du tonnerre décidèrent alors de lui donner le moyen de les appeler s’il en avait le besoin ou l’envie. Elles lui expliquèrent le rituel (tracer un cercle, apporter des offrandes, inviter des animaux, remercier le Grand Esprit) et le chant nécessaires. Le faucon fit un jour appel à elles en respectant le rituel et il devint encore plus puissant. Tellement qu’il fut de plus en plus orgueilleux, tant qu’un jour il invita tous les animaux à le voir invoquer les créatures du tonnerre. Il ne respecta rien du rituel mis à part le chant. Les créatures vinrent quand même mais avant que le rituel ne s’achève, le Grand Esprit (Animisme) enleva le grand faucon et le punit. Au lieu de se servir des pouvoirs des créatures du tonnerre, il devint leur serviteur. Toujours à les suivre là où elles vont, il apparait à certains comme une formation nuageuse, parfois comme une langue de feu et seulement à ceux qui ont une très bonne vue, il apparait tel qu’il est, comme l’« oiseau-tonnerre ». Ce châtiment durera tant que le faucon n’aura pas appris le plaisir de rester à sa place dans l’univers

Principes de l’animisme

  1. Tout ce qui existe, et particulièrement ce qui est mobile, ce qui est vivant, recèle une âme.
  2. L’essence de cette âme est la force, douée de puissance variable et se localisant inégalement dans l’univers.
  3. A côté de ces forces-émanations, résultantes des vibrations créatrices, se placent les êtres-forces, les âmes personnifiées douées d’intelligence et de volonté.
  4. L’âme de l’homme, sur qui est centrée la création, constitue un exemple remarquable de ces êtres-forces personnifiées.
  5. L’âme désincarnée, nourrie par le viatique des sacrifices funéraires, sublimée et purifiée par les épreuves, se mue en force supérieure par la relation avec le minimum, centre de création ou de génération de toutes les forces existantes.

Par extension, le psychologue Jean Piaget a identifié un « animisme enfantin », car l’enfant considère longtemps les objets comme des êtres vivants, doués d’intention et de conscience. On a décrit aussi une forme d’animisme chez les jeunes adultes (Wayne Dennis, « Animistic Thinking among College and University Students », Scientific Monthly, 1957, vol. 76, no 4, p. 247-249) ou chez le mystique (William James, Les formes multiples de l’expérience religieuse, 1952), également chez les malades mentaux, notamment les schizophrènes.

txvii8f3 dans OISEAUXL’animisme est souvent fortement rapproché du chamanisme ; un dieu de la terre est certes invoqué dans ces deux courants. En réalité, le chamanisme désigne plutôt la croyance en la possibilité de communiquer (médiation) avec un autre monde, et l’existence d’individus (les Chamans) et techniques privilégiés pour accéder à ce monde; qui peut certes être celui des âmes ou esprits mais aussi celui des morts, des animaux, d’êtres supérieurs ou d’un passé mythologique, ou de tout autre univers que celui ‘réel’ directement accessible à tout humain. Dans la pratique cependant l’animisme implique un certain niveau de chamanisme en ce sens où postuler l’existence d’un monde des âmes sans laisser entrevoir aucun moyen d’y accéder ou d’échanger avec lui serait vain.

Les religions théistes postulent d’ailleurs elles aussi un moyen de communiquer avec leurs entités divines, tel que par la prière.

Edward Tylor, est le  pionnier de la théorie Animiste.

gifs  oiseaux

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La légende de l’Oiseau-Tonnerre

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

La légende de l'Oiseau-Tonnerre dans OISEAUX 220px-Firebird. Une légende raconte que l’Oiseau-tonnerre vit dans une grande maison au ciel avec sa femme, quatre enfants, son plus jeune frère et ses serviteurs. Il y est le chef des oiseaux et des êtres célestes et le seul à posséder un piège à saumons. Il est capable de produire des bourrasques, des éclairs et d’autres tempêtes. Le battement de ses ailes peut faire éclater le tonnerre et ses yeux lancent des éclairs. Alors qu’un ancêtre des ‘Namgis, ‘Namxxelagiyu, peinait à soulever de lourdes poutres, un oiseau-tonnerre descendit du ciel et l’aida en transportant les objets dans ses serres pour les mettre en place. Il prit ensuite une forme humaine en ôtant sa peau d’oiseau et en la jetant en l’air. Reprenant son vol, il dit : Tu ne provoqueras le tonnerre et les éclairs que lorsque quelqu’un de cet endroit mourra. C’est ainsi que le tonnerre est le présage de la mort.

Après que l’Oiseau-tonnerre eut capturé la femme du chef du peuple mythique vivant à Crooked Beach, une grande guerre éclata et quatre de ses enfants trouvèrent la mort. Seul un bébé de neuf mois survécut. L’Oiseau-tonnerre enleva alors ses parures et en couvrit le petit garçon. Il ordonna ensuite que les futures générations répètent les mêmes gestes auprès de leurs enfants afin de les garder en vie. Le bruit du tonnerre ne se ferait entendre que lors de son passage du côté été au côté hiver de sa maison.

gifs oiseaux

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Mythe du Phénix

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

L’oiseau mythique évoque donc également le feu créateur et destructeur. Comme le Soleil, le Feu symbolise l’action fécondante. 

 

En consumant, il purifie et permet la régénération. Il est à noter que Lucifer, le « porteur de lumière », précipité dans les flammes de l’enfer, incarne le feu qui ne consume pas et exclut de la régénération. 

 

Au contraire, le phénix rejoint le symbolisme du feu des rites initiatiques de mort et de renaissance. 

 

Mythe du Phénix dans OISEAUX 280px-Phoenix-FabelwesenDans la pensée chinoise, le Phénix garde l’un des points cardinaux, le sud. Oiseau de feu, il symbolise la chaleur et est associé à la couleur rouge. Il est également lié à l’alchimie, puisque le cinabre lui est associé, ce sulfure de mercure au rouge somptueux dont sont peints colonnes et frontons des temples bouddhiques. En outre, dans la cosmogonie chinoise, le Phénix représente le cycle solaire : oiseau de l’éternel retour, il symbolise la périodicité de l’astre, son immortalité aussi. Mais toujours pour les Chinois, le Phénix n’est pas uniquement un symbole solaire : il a aussi des caractéristiques animales, mythiques bien entendu. En particulier, il n’est pas hermaphrodite mais sexué : le Phénix mâle se nomme Feng tandis que le Phénix femelle se nomme Huang. Feng et Huang s’unissent formant ainsi l’allégorie du bonheur conjugal. Leur union les conduit au nirvana, au paradis des Immortels. Pour les chinois, le Phénix est une chimère : il rassemble en lui des éléments morphologiques de diverses provenances : crête de coq, bec d’hirondelle et tête de cygne, cou de serpent et ailes écailleuses, queue de poisson… Son plumage est de cinq couleurs, comme le nombre des vertus dont il sa pare pour le sage confucéen : l’humanité, la conformité morale, la bienveillance, la justice et la bonne foi. Associé à l’été et au yang dans la pulsation régulière du Cosmos, le Phénix chinois est un oiseau dont le chant forma la musique la plus mélodieuse que l’on puisse imaginer. 

 

De Chine, le Phénix s’envola vers d’autres territoires, Corée, Japon, Inde. Puis l’oiseau de feu mythique fut intégré à la pense philosophique et religieuse persane. C’est sans doute là que la mystique musulmane soufie le trouva. Le farsi (forme parlé du persan en Iran) a nommé Angha, ou Ghoghnous, cet oiseau mythique qui se brûle lui-même pour mourir et renaître de ses cendres. Ce thème fournira l’une des images récurrentes à la poésie mystique soufie. 

 

190px-Phoenix_rising_from_its_ashes dans OISEAUXL’art musulman abonde en figuration de l’oiseau de feu. Takht-i Sulayman est le site d’un palais érigé vers 1270 par les Mongols, dans le nord-ouest de l’Iran, où l’on a retrouvé des carreaux de céramique vernissés et lustrés montrant, affrontés, un dragon menaçant et un Phénix prenant son envol. Il s’agit là, vraisemblablement, d’un motif décoratif emprunté, à l’époque, à des textiles chinois d’importation. 

 

En occident, les bestiaires médiévaux, en particulier ceux qui furent écrits et enluminés vers l’an 1200 – un manuscrit conservé en Ecosse, à Aberdeen, en est un magnifique témoignage- présentant diverses variantes du Philiologus, nom latin du Phénix. Le Christ y est assimilé à l’oiseau mythique : 

 

[…] lorsque cet oiseau constate qu’il se fait vieux, il érige pour lui-même un bûcher funéraire, fait de rameaux aromatiques. Il se tourne alors vers les rayons du soleil et, battant des ailes pour attiser la flamme, il s’immole et le feu le consume. Cependant le neuvième jour par après, l’oiseau renaît de ses cendres. Notre seigneur Jésus-Christ possède les attributs de cet oiseau, puisqu’il déclara : « J’ai pouvoir de la [la vie] donner et j’ai pouvoir de la reprendre » (Jean, X, 18). Si dès lors le Phénix a la capacité de se détruire et de ressusciter, pourquoi donc les sots s’irritent-ils de la Parole divine, celle du Fils de Dieu [lorsqu’il dit cela] ? N’est-il pas vrai que notre Sauveur est venu du ciel ? Il emplit ses ailes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il offrit sa vie à son père, pour nous, sur l’autel de la Croix, et ressuscita le troisième jour. 

 

Les Grecs associaient cet animal mythique aux temples égyptiens d’Héliopolis, dédiés au Soleil. Il est associé au cycle annuel des crues du Nil. 


Le témoignage d’Hérodote est précieux à cet égard : 

 

I220px-Phenix_roses_Antiochel y a encore un autre oiseau sacré, appelé le Phénix. Je ne l’ai pas vu sinon en peinture ; aussi bien visite t-il rarement les égyptiens, tous les cinq cents ans, à ce que disent les gens d’Héliopolis : il viendrait, d’après eux, quand son père meurt. S’il est tel qu’on le peint, voici quelles seraient sa grandeur et son apparence : les plumes de ses ailes sont les unes couleur d’or, les autres d’un rouge vif ; pour la silhouette et la taille, il ressemble de très près à l’aigle. On raconte de lui – à mon avis c’est un récit incroyable-, qu’il accomplirait cet exploit. Partant de l’Arabie, il transporterait au sanctuaire d’Hélios, le corps de son père enveloppé de myrrhe, et l’ensevelirait dans ce sanctuaire. Et, pour le transporter, il s’y prendrait de la manière suivante : il façonnerait d’abord avec la myrrhe un œuf, de la grosseur de ce qu’il peut porter, et s’essaierait ensuite à voler avec cette charge. L’épreuve faite, il creuserait l’œuf et y introduirait son père ; puis, avec d’autre myrrhe, il enduirait la partie de l’œuf qu’il aurait creusé […] et, enveloppé de la sorte, il le transporterait en Egypte au sanctuaire d’Hélios. Voilà dit-on ce que fit cet oiseau. 

 

Sources : Le Phénix et la salamandre – Histoires de Sciences- Pierre Laszlo éd. Le Pommier – Wikipédia

 

gifs oiseaux

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Oiseaux

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

Oiseaux  dans OISEAUX 220px-ErithacusRubeculaLes oiseaux sont remarquables par leur faculté à voler, à quelques exceptions près (struthioniformes, manchots…), d’autant que cette caractéristique est particulièrement rare chez les vertébrés. Ils peuplent tous les milieux, des glaces de l’Antarctique aux forêts équatoriales et aux déserts. Ce fait a été rendu possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le phénomène migratoire) variées. Toutes ces caractéristiques sont étudiées par les ornithologues.

 

Initialement, la langue française disposait, pour désigner les oiseaux, de noms génériques basés uniquement sur la morphologie comme rapace, vautour, échassier, canard, perroquet, hirondelle, oie, cygne, etc. ou sur leur usage tels volaille ou sauvagine ; certains de ces termes ne désignant pas les mêmes oiseaux d’une région à l’autre, comme « chouan ». Puis avec l’apparition de la systématique, les ornithologues ont créé des noms davantage basés sur l’anatomie pour faire des regroupements adaptés à un classement taxinomique. Ceux-ci sont passés dans le langage courant, mais beaucoup se sont avérés polyphylétiques, par exemple palmipède.

Morphologie et Aspect général

220px-Ptarmigan9 dans OISEAUXUn oiseau est un animal à quatre membres, au corps couvert de plumes, avec un bec corné dépourvu de dents. Ses membres postérieurs sont des pattes et ses membres antérieurs des ailes permettant à la plupart d’entre eux de voler. Le type de vol et les performances que ces espèces peuvent réaliser sont très divers. Leur masse varie de quelques grammes pour les oiseaux-mouches à plus de 100 kg pour les autruches.

La morphologie des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie. Les oiseaux vivant sur les plages ou dans les marais ont, par exemple, des longues pattes. De la forme du bec, tout observateur peut aisément déduire le régime alimentaire. De l’étude des ailes, il est facile de déduire, par exemple, si l’oiseau peut voler. S’il est migrateur, ses ailes présentent une extrémité plutôt effilée ; des ailes à l’extrémité plus arrondie témoignent d’un caractère plus sédentaire.

La morphologie de la tête contient également de nombreux éléments particuliers qui permettent d’identifier les espèces comme la présence d’une huppe, d’une crête, de caroncule, de vibrisse, de barbillon, de cire de bec

Le plumage et sa couleur peuvent également être des moyens de reconnaître une espèce. Certaines possèdent de surprenantes plumes décoratives comme les plumes de queues des pailles en queue, oiseaux-lyre ou celle des paons mâles.

GIFS FLEURS

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Plumage

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2011

  

Plumage  dans OISEAUX 220px-Common_starling_in_londonLes plumages et les différentes sortes de plumes spécialisées qui les composent ont de nombreuses fonctions pour l’oiseau, la plus universelle étant l’isolation thermique, qui participe au maintien de la température interne de ces tétrapodes homéothermes. Pour certaines espèces, le plumage peut offrir une tenue de camouflage efficace. Pour d’autres, le plumage des mâles est utilisé dans les parades nuptiales ou est indispensable à la séduction. Ainsi, les juvéniles et les individus sexuellement immatures disposent généralement d’un plumage particulier qui évolue, le plus souvent graduellement, jusqu’à leur première saison de reproduction. L’état du plumage permet par ailleurs à une femelle de déterminer la santé d’un mâle. Enfin, pour bon nombre d’espèces, les plumes sont indispensables au vol. La forme de certaines plumes permet de savoir si l’espèce est capable de voler ou non.

Les plumes représentent pour les amérindiens un Cadeau venant du Grand Esprit, mais aussi de l’oiseau qui offre une partie de son essence

Pour les Amérindiens, ces plumes ont une propriété médicale. Elles permettent de faire pénétrer et diriger l’énergie de guérison car celle-ci capte et redistribue les énergies bénéfiques. Certaines plumes ont aussi des valeurs de protections, il suffit de porter celle-ci sur soi afin d’attirer l’Énergie.

GIFS SAISONS

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