Les vertus de l’hirondelle.
Posté par othoharmonie le 27 octobre 2011
1] L’hirondelle, qui le matin réveille tout le monde par son chant, a ces vertus : si on met ses petits dans une marmite, et qu’après l’avoir lutée avec de la terre, on chauffe fortement, puis qu’on ouvre la marmite et qu’on regarde, on trouve deux petits se bécotant et deux qui se détournent l’un de l’autre.
2] Si donc tu prends ceux qui s’aimaient, que tu les broyés avec de l’huile et que tu en frottes une femme, immédiatement elle te suivra.
3] Si tu lui donnes a boire de leur cendre, elle deviendra folle d’amour ; tu la délieras ainsi : prends de la cendre des petits qui se détournaient l’un de l’autre, frottes-en la femme ou fais lui en boire, el l’amour excessif sera détourné.
4] Leur cendre et celle des mères, en liniment, avec du miel, guérit l’esquinancie; bue avec de l’hydromel, les ulcérations de la trachée-artère.
5] L’hirondelle elle-même, mangée d’une façon continue, sert à soigner le mal sacré.
6] Les pierres qui se trouvent dans l’intérieur du ventre des petits, suspendues au bras droit, guérissent les hépatiques; elles préservent de la toux, du coryza, de l’enflure de la luette et des amygdales, et de toute ophtalmie.
7] Leurs yeux, attachés au front, calment l’ophtalmie et guérissent toute fièvre accompagnée de frisson. Mangés, ils calment l’épilepsie et donnent une vue perçante.
8] Leur cendre, en liniment, rend la vue perçante. En onctions, elle est également excellente pour soigner les ulcères du pharynx et de la langue, les chancres rongeants et les gangrènes.
9] La terre de son nid, délayée dans l’eau et appliquée sur la gorge et sur le pharynx, guérit les phlegmons et l’esquinancie ; avec du vinaigre, elle calme les maux de tête.
10] Sa fiente, en breuvage, guérit les abcès. Mélangée à du fiel de chèvre, elle teint les cheveux en noir et guérit les dartres blanches.
Sa cervelle, avec du miel, est également bonne pour la cataracte.
Le fiel de l’animai, avec de la terre de Cimole, teint les cheveux.
Issu du livre médical sommaire d’Hermès Trismégiste De la connaissance scientifique et de l’influence physique des animaux, Composé pour son élève Asclépios

Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.