Baleine et mythologie
Posté par othoharmonie le 26 octobre 2011
Dans la mythologie grecque, la Baleine fait partie de la légende d’Andromède. Il est possible que le monstre ait été par la suite assimilé à la baleine ayant avalé Jonas dans la Bible. Elle était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée. Le Dieu égyptien Seth est rapproché de Typhon par Plutarque, identifié au principe du mal, souvent représenté par un porc noir (ou un Sanglier) dévorant la lune, où l’âme de son frère, Osiris le bienfaiteur (Le Grand Noir : Kem Our), s’est réfugiée. Aristote appuie cette thèse, lorsqu’il écrit, dans son Traité des Animaux : « II y a des poissons sans dents et sans écailles, comme l’aiguille; d’autres ont des pierres dans la tête, comme le kremys ; d’autres sont très-durs, et ont la peau rude, comme le sanglier marin ( kapros ou capriscus ) ».
Jonas signifie baleine en araméen, colombe en hébreu — où il a des assonances avec la racine ynh, qui signifie oppresser.
L’équivalent arabe de son nom, passé en turc, est Yunus (yûnus), en dialectal Younès. Un autre équivalent arabe est le surnom Dhû-n-Nûn : l’homme à la baleine ou au gros poisson, qui devient Zunnun en turc.
Nebi Yunis (« Prophète Jonas ») est le nom de l’une des deux collines de Ninive.
Dieu envoie Jonas à Ninive, capitale de l’empire assyrien. Jonas désobéit à Dieu et se rend à Jaffa pour prendre la fuite sur un bateau en direction de Tarsis. Durant le voyage, le bateau sur lequel se trouve Jonas essuie une tempête due à la colère divine consécutive à sa désobéissance. Les marins décident alors de tirer au sort pour connaître le responsable de ce malheur. Le sort désigne Jonas. Ils le prennent, le jettent par-dessus bord, et à l’instant même, la mer s’apaise. Il est recueilli dans le ventre d’un grand poisson (souvent vu comme une baleine) durant trois jours et trois nuits. Le « gros poisson » le recrache ensuite sur le rivage.
De là, Jonas gagne Ninive, en annonce la destruction, puis attend cette destruction. Cependant, les habitants de Ninive décident de jeûner et de se repentir. Dieu dans son amour décide de ne pas détruire la ville puisque toute la population se tourne vers Dieu et se détourne du péché. « Pourquoi Dieu ne détruit-il pas la ville, comme il l’avait annoncé ? » se demande Jonas.
Dieu décide alors de faire pousser une plante qui fera de l’ombre à Jonas. Puis, il fait mourir la plante, et Jonas souffre du soleil et se plaint. Dieu reproche alors à Jonas de se plaindre de la mort d’une simple plante. Pourquoi Dieu n’aurait-il pas pitié, lui, d’une ville entière ? Dieu n’est-il pas libre à tout moment de pardonner au pécheur repentant quelles que soient son origine et sa faute?
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.