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Mythe de la Baleine

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

mythe amérindien: le rêve de la baleine

 

 Voici un mythe amérindien expliquant l’histoire de l’univers, intéressante à méditer; mais laissons-nous déjà porter par sa poésie… 

 

Mythe de la Baleine dans BALEINE l_homme_et_la_baleine_un_neurone_cle_en_communAu début, le Grand Esprit dormait dans le rien. Son sommeil durait depuis l’éternité. Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit, il fit un rêve. En lui gonfla un immense désir… Et il rêva la lumière. Ce fut le premier rêve, la toute première route. Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase. Quand finalement elle trouva, elle vit que c’était la transparence. Et la transparence régna. Mais voilà qu’à son tour, ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer, la transparence s’emplit du désir d’autre chose. A son tour elle fit un rêve. 

 

Elle qui était si légère, elle rêva d’être lourde. Alors apparut le caillou. Et ce fut le deuxième rêve, la deuxième route. Longtemps le caillou chercha son extase, son accomplissement. Quand finalement il trouva, il vit que c’était le cristal. Et le cristal régna. Mais à son tour, ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre, le cristal s’emplit du désir d’autre chose qui le dépasserait. A son tour il se mit à rêver.

Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité. Alors apparut la fleur. Et ce fut le troisième rêve, la troisième route. Longtemps, la fleur, ce sexe de parfum, chercha son accomplissement, son extase. Quand enfin elle trouva, elle vit que c’était l’arbre. Et l’arbre régna sur le monde. Mais vous connaissez les arbres, on ne trouve pas plus rêveurs qu’eux (ne vous amusez pas à pénétrer dans une forêt qui fait un cauchemar). L’arbre, à son tour, fit un rêve. 

 

Lui qui était si ancré à la terre, il rêva de la parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d’elle. Alors apparut le ver de terre. Et ce fut le quatrième rêve, la quatrième route. Longtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase. Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, de l’aigle, du puma, du serpent à sonnette. Longtemps il tâtonna. Et puis un beau jour, dans une immense éclaboussure, au beau milieu de l’océan, un être très étrange surgit, en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement. Et ils virent que c’était la baleine. Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde. Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c’était très beau. Seulement voilà… Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine, à son tour, ne pût s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
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Elle qui vivait fondue dans le monde, elle rêva de s’en détacher. Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes. Car nous sommes le cinquième rêve, la cinquième route, en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase. 

 

Et ici je vous dis : Faites très attention ! Car voyez-vous : Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.
 

Quant à nous, nous ne sommes pas  » le plus bel animal « , nous sommes le rêve de l’animal ! Et ce rêve est encore inaccompli.
Que se passerait-il si nous éliminions la dernière des baleines qui sont en train de nous rêver ? 

 

Mythe rapporté par Patrice Van Eersel dans son livre : Le Cinquième Rêve.

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Conte de Baleine

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

Le Royaume des Baleines (conte Argentin)

 Il y a une vieille légende qui parle d’un endroit inaccessible et lointain où vit le groupe de baleines le plus grand du monde. Comme toutes les baleines, elles nagent et chassent au large, mais leur refuse secret est au centre d’un archipel qui n’a qu’une sortie sur la mer et les eaux y sont si sereines qu’elles sont idéales pour élever les petits et pour se reposer. Deux baleines franches de l'Atlantique Nord.

 

Dans ce groupe, il y avait un jeune baleineau qui, malgré sa jeunesse, se détachait par son courage, son calme et son intelligence. C’était aussi le meilleur nageur, celui qui sautait le plus haut et le plus amusant. Les plus âgés le respectaient et l’aiment. Le groupe vivait en paix et en harmonie jusqu’au jour où un dauphin ami vint les prévenir qu’un baleinier explorait la zone à leur recherche et qu’une barque avait été envoyée en reconnaissance. 

Les plus vieilles baleines, effrayées, voulaient sortir pour se sacrifier, d’autres proposèrent d’abandonner le refuge et de partir vers des zones plus froides? Toutes parlaient en même temps sans se mettre d’accord jusqu’à ce que le baleineau dise avec force ; « N’ayez pas peur et ne bougez pas. Je revient vite et tout sera comme avant ». 

Il sorti à toute vitesse et voyant la barque, fit une pirouette pour attirer leur attention. Les hommes, enthousiastes, commencèrent à le suivre pensant qu’ils les emmenaient vers le refuge. Mais le baleineau avait d’autres plans ; jouant et sautant, il entraîna la barque vers un lieu de dangereux récifs où les hommes ne tardèrent pas à faire naufrage. 

Grâce à leur gilet de survie, les hommes purent nager, mais pensaient leur dernière heure arrivée. Soudain, le baleineau s’approcha et leur permit de grimper sur son dos et nageant doucement, les emmena au bateau. C’était quasiment le nuit quand ils arrivèrent et leurs compagnons applaudissaient, incrédules quant à ce sauvetage incroyable. La baleine disparu ensuite dans les profondeurs de la mer. 

Quelques temps plus tard, le dauphin rapportait d’autres nouvelles ; les chasseurs rescapés avaient informé la population qu’il n’y avait aucune baleine dans le secteur ; les récifs rendaient toute navigation impossible et la légende n’est qu’un conte pour enfants. Ils dirent aussi que les baleines étaient des animaux fabuleux et gentils et que jamais ils n’en rechasseraient. 

Et c’est ainsi qu’aucun homme ne revint jamais près du royaume des baleines où celles-ci continuèrent à vivre ne paix et en harmonie.

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Les rêveurs de baleine

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

Par Emmanuel Moulin : Whaledreamers

Les rêveurs de baleine  dans BALEINE 600full-whaledreamers-posterLe documentaire «Whaledreamers» (les rêveurs de baleine) dure 96 minutes et raconte l’histoire étonnante de la tribu aborigène des Mirning en Australie qui a depuis des centaines d’années une relation très particulière avec les baleines. Certains membres de la tribu savent de génération en génération communiquer avec les baleines, « ces mères de l’océan », c’est même pour eux une forme de spiritualité et d’offrande à la nature. Les baleines sont encore aujourd’hui nombreuses près de la côte-est de l’Australie mais cette relation aux baleines a été perdue avec l’arrivée « des blancs » en Australie. Le documentaire explique dans une première partie comment « les blancs » ont empêché la tribu de continuer leur spiritualité liée à la mer et aux baleines.

La seconde partie est consacrée à cette spiritualité liée aux baleines. Avec des magnifiques images de baleine et de mer, le documentaire nous montre combien ces mammifères ont une intelligence supérieure et vibrent dans une énergie d’amour. A un moment, la caméra reste plusieurs secondes sur l’œil de la baleine…elle nous regarde tel un maître spirituel peut nous regarder : vide, avec silence et compassion.

Le film « Whaledreamers » regroupe des interviews de plusieurs membres de tribus anciennes de la planète qui partagent toutes le même constat alarmant : nous allons vers un suicide global.

« La sagesse des aînés à travers le monde, argumente le réalisateur, est omniprésente dans ce film, ainsi que les avertissements trop vite oubliés des menaces qui pèsent sur l’avenir de l’existence humaine. Et sans oublier une incitation à prendre conscience qu’il est encore possible d’arrêter le processus fatal… »

Ce film a été réalisé par Kim Kindersley et produit par Julian Lennon (le 1er fils de John Lennon et de Cynthia Powell) qui a crée aussi la belle musique du film. Julian Lennon a eu une carrière musicale plutôt discrète et depuis quelques années, il s’est investi pour l’écologie et la paix dans le monde.

Julian Lennon apparaît plusieurs fois dans le film avec une plume blanche. A la fin du film, il est révélé que John Lennon lui aurait dit avant de mourir : « Si quelque chose m’arrivait un jour, cherche alors une plume blanche et tu sauras alors que je suis toujours là avec toi ».

La fin du film est forte en émotions, c’est clairement un avertissement et un encouragement très vibrant pour que l’être humain se reconnecte à la nature et puisse vivre en paix avec les autres êtres humains. Le réalisateur revient encore une fois sur l’essentiel : ATTENTION il ne reste plus longtemps, soit nous détruisons la nature et nous nous détruisons alors nous-mêmes. (Les baleines nous le disent déjà parait-il par un certain nombre de leur comportements). Soit, nous arrêtons de soutenir les multinationales, les hommes politiques et nos habitudes inconscientes qui ne respectent pas la nature et la vie sur terre. Il nous fait faire un choix et ce choix appartient à notre génération.

Le film a reçu plusieurs prix et a été montré au Festival de Cannes. Il n’existe pas encore en français. Seulement en anglais. Site web du film : www.whaledreamers.com

Bande-Annonce du film en anglais

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La baleine et son âme

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

 

Conte

 

Un corbeau stupide et arrogant volait jadis en direction de la mer, loin, très loin. Il volait, volait, volait… Quand il fut fatigué, il  Une baleine franche australecommença à guetter la terre, mais elle avait disparu depuis bien longtemps.  Finalement, il fut tellement épuisé qu’il put tout juste se maintenir en planant au-dessus de la surface de l’eau. 

 

Soudain, une gigantesque baleine émergea juste devant lui. Il fut si effrayé qu’il se jeta dans sa gueule. L’obscurité régna un instant autour de lui. Il ne perçut que clapotis et frémissements. Alors qu’il pensait mourir, il tomba dans une maison charmante où régnaient lumière et chaleur.  Sur la plateforme était assise une jeune fille qui prenait soin d’une lampe à huile. Elle se leva et l’accueillit en ces termes : 

 

— Tu es le bienvenu ici, mais tu dois seulement me jurer une chose, tu ne toucheras jamais à ma lampe. 

 

Le corbeau, ravi d’avoir sauvé sa vie, s’empressa de la rassurer, il ne toucherait jamais à la lampe et s’assit sur la plateforme.  Il fut émerveillé par la splendeur et la propreté de la petite maison. Elle ressemblait à une maison d’hommes. Tout était aménagé à la manière des hommes. 

 

Pourtant, la jeune fille présentait une agitation étrange. Elle ne restait jamais assise très longtemps. Elle se levait fréquemment et se faufilait dans l’entrée. Cela ne durait jamais longtemps. Elle revenait ensuite mais, presque aussitôt, elle repartait. 

 

— Qu’est-ce qui te rend donc si inquiète ? demanda le corbeau. 

— La vie ! répondit la jeune fille. La vie et mon souffle, reprit-elle, mais il ne comprit pas du tout le sens de cette réplique. 

 

Le corbeau s’était maintenant reposé. Sa peur n’était plus qu’un mauvais souvenir et il commençait à devenir curieux. 

 

— Pourquoi ne puis-je donc pas toucher à cette lampe ? se demanda-t-il. 

 

Et chaque fois que la jeune fille se faufilait dehors, le laissant seul, son envie de trahir sa promesse et d’aller picorer juste un tout petit, juste un tout petit morceau de graisse de la lampe devenait de plus en plus grande. 

 

Finalement, il ne put maîtriser plus longtemps sa curiosité. Au moment où la jeune fille se glissa de nouveau dehors, il bondit et picora les rebords de la lampe. Au même instant, la tête de la jeune fille roula dans l’entrée et la lampe s’éteignit.  Le corbeau comprit trop tard ce qu’il avait fait. Il tâtonnait dans l’obscurité, mais la belle maison avait disparu. Il était sur le point d’étouffer, battant des ailes parmi le sang et la graisse. La chaleur était si intense qu’il en perdait son plumage. 

 

A moitié asphyxié, il culbutait et tournoyait il culbutait et tournoyait dans le ventre de la baleine. Il avait enfin compris ce qui était arrivé : la jeune fille était l’âme de la baleine et se glissait à l’air libre chaque fois que la baleine devait respirer; la lampe à la longue et douce flamme représentait son coeur. 

 

Par pure curiosité, le corbeau avait picoré le coeur de la jeune fille qui avait succombé. Il ignorait que ce qui est beau et délicat est également fragile et facile à détruire, tant il était stupide et obstiné. 

 

Maintenant, il luttait pour sauver sa vie, se débattant dans le sang et l’obscurité. Finalement, il réussit à s’échapper en empruntant le même chemin qu’à l’arrivée. Il s’assit à moitié nu, couvert de graisse et tout sale, sur le dos de la baleine. 

 

 Eschrichtius robustusIl resta là, vivant de charogne, tandis que le vent et les vagues les ballottaient. Il ne pouvait plus voler car ses ailes étaient tout abîmées par la chaleur et le sang. Une tempête les poussa finalement vers le rivage et les hommes voyant le cadavre de la baleine prirent leurs umiaq et ramèrent vers le large pour se procurer viande et graisse. Quand le corbeau les vit, il se transforma instantanément en homme, un petit homme laid, tout souillé et fripé, debout sur le dos de la baleine. 

 

Il ne révéla pas que, par une sotte curiosité, il avait profané un coeur et détruit quelque chose de beau et de précieux; il criaillait simplement, triomphant : 

 

— C’est moi qui ai tué la baleine, c’est moi qui ai tué la baleine ! 

 

Et il devint un grand homme parmi les hommes.

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Baleine

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

Baleine  dans BALEINE 250px-Beluga%2C_Wei%C3%9Fwal_%28Delphinapterus_leucas%29La baleine est un mammifère marin de grande taille classé dans l’ordre des cétacés. Le terme s’applique à plusieurs espèces différentes dans les sous-ordres des mysticètes (baleines à fanons) et des odontocètes (baleines à dents). Les baleines représentent des animaux parmi les plus gros ; et deux espèces (respectivement la baleine bleue  et le rorqual commun) qui sont les deux animaux les plus imposants ayant jamais existé.

Aujourd’hui, ce terme décrit les espèces de grands cétacés, et regroupe toutes les espèces de cétacé à fanons et certaines espèces à dents parmi les baleines à bec, les cachalots, la baleine blanche et la baleine tueuse, à savoir l’orque

Les baleines à bec par exemple sont, avec les dauphins d’eau douce, les cétacés actuels jugés les plus primitifs. Le bec qui les caractérise est formé par l’allongement des deux mâchoires et il varie d’une espèce à l’autre : long et pointu chez le tasmacète de Shepherd (genre Tasmacetus), court et trapu chez les espèces du genre Mesoplodon. En raison de leur régime alimentaire constitué presque exclusivement de céphalopodes, la plupart des genres (Hyperoodon, Ziphius et Mesoplodon) n’ont que deux dents sur la mâchoire inférieure. Les Berardius en possèdent deux paires et le tasmacète de Shepherd en a de nombreuses à chaque maxillaire.

Il est possible de déterminer l’espèce, l’âge et le sexe d’une baleine à bec grâce à ses dents : leur nombre et leur emplacement dans la mâchoire indique l’espèce (voir plus haut), les dents dont la cavité est comblée indiquent qu’elles appartiennent à un spécimen adulte, celles portant des traces d’usure et étant sorties de la gencive appartiennent à un mâle et enfin, celles qui sont nettes et dont la pulpe est comblée appartiennent à une femelle.

Le front des vieux mâles présente souvent un renflement prononcé qui peut blanchir avec l’âge chez certaines espèces (comme l’hypérodon arctique).

 

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Une Histoire de Baleine…

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

 Saut d'une baleine à bosseUne baleine à bosse se retrouva empêtrée dans des filets et lignes de pièges à crabes. Le poids de ces pièges l’entraînait vers le fond et elle devait lutter pour rester en surface. En plus, des centaines de mètres de corde des filets s’étaient enroulés autour de son corps, de son torse et une ligne était prise dans sa bouche. Un pêcheur la repéra à l’est des îles Faralon (au large du pont Golden Gate [San Francisco]) et lança un appel radio. Quelques heures plus tard une équipe de sauvetage arrivait, et évaluait que la baleine était vraiment en bien mauvaise posture, la seule solution semblant être de plonger pour la libérer – mais le danger était grand puisqu’un coup de queue pouvait tuer le plongeur

 

Les plongeurs travaillèrent pendant des heures, avec des couteaux à lame courbe, et finirent par la libérer. Ils disent que, quand elle a senti qu’elle était libre, la baleine a nagé en cercles joyeux. Puis elle est revenue vers chaque plongeur, chacun d’eux, oui, et lui a donné de légères petites poussées en remerciement. Certains plongeurs ont dit que c’était l’expérience la plus extraordinaire qu’ils aient jamais vécue

 

Une Histoire de Baleine… dans BALEINE 220px-Buckelwal_NahaufnahmeLe gars qui a coupé la corde prise dans la bouche de la baleine dit qu’elle l’a suivi de l’oeil pendant tout le temps, et que maintenant il ne sera jamais plus le même

 

Puissiez-vous avoir autant de chance, vous-même et ceux que vous aimez. Puissiez-vous être entouré de gens qui vous aideront à vous dépêtrer de ces fils qui vous lient. Et puissiez-vous toujours avoir de la reconnaissance/gratitude pour la joie de donner et de recevoir

 

Je passe ceci à mes amis – donc à toi.

Barres scintillantes

 

 

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La baleine dans les arts et la littérature

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

 

  • Dans certaines traductions de la Bible, le « grand poisson » qui avale Jonas est présenté comme une baleine.
  • La baleine dans les arts et la littérature dans BALEINE 220px-Le_Labrador_-_Baleine_d%C3%A9vor%C3%A9e_par_des_loupsAu IIe s., Lucien de Samosate, dans ses Histoires vraies (livre II), montre un groupe de voyageurs grecs avalés par une baleine géante.

  • Dans Les Aventures de Pinocchio de Carlo Collodi, Pinocchio est avalé par une baleine.

  • En 1885, les membres du Sport Nautique d’Ostende organisent au Carnaval d’Ostende une Cavalcade de la Baleine, fanfare et tambour-major en tête comme au Carnaval de Dunkerque. Un dessin a été conservé qui immortalise l’événement.

  • Le roman Moby Dick de Herman Melville, qui décrit le milieu des baleiniers américains de l’époque, est aujourd’hui considéré comme un grand classique de la littérature américaine. La baleine du roman est inspirée d’un cachalot réel, Mocha Dick.
  • La chanson La Baleine bleue, de Léo Ferré (tirée de l’album L’Opéra du pauvre, 1983). Il s’agit d’un monologue ironique (et libertaire) adressé aux hommes par une baleine.

Une série de timbre danois de 2001 a pour thème la baleine :  80px-Faroe_stamp_400_sperm_whale_%28physeter_macrocephatus%29 dans BALEINE    80px-Faroe_stamp_401_fin_whale_%28Balaenoptera_physalus%29   80px-Faroe_stamp_402_blue_whale_%28Balaenoptera_musculus%29   80px-Faroe_stamp_403_sei_whale_%28Balaenoptera_borealis%29

 

 

Barre de séparation

 

 

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La baleine bleue

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

La baleine bleue (Balaenoptera musculus), appelée aussi rorqual bleu, est un mammifère marin appartenant au sous-ordre des baleines à fanons (mysticètes). Pouvant dépasser 30 mètres de longueur et 170 tonnes, c’est le plus gros animal vivant à notre époque  et, dans l’état actuel des connaissances, le plus gros ayant jamais vécu sur Terre.

La baleine bleue  dans BALEINE 220px-Blue_Whale_001_noaa_body_colorLong et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris-bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous. On dénombre au moins trois sous-espèces distinctes : B. m. musculus dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda découverte dans l’océan Indien et dans le sud de l’océan Pacifique. B. m. indica, découverte dans l’océan Indien, pourrait être une autre sous-espèce. Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d’un petit crustacé, le krill, mais également de petits poissons et parfois de calmars.

Les baleines bleues furent abondantes dans presque tous les océans avant le début du XXe siècle. Pendant près de quarante ans, elles furent chassées par les baleiniers qui ont amené l’espèce au bord de l’extinction avant qu’elle ne soit protégée par la communauté internationale en 1966. Un rapport de 2002 estimait qu’il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes. Des études plus récentes sur la sous-espèce B. m. brevicauda suggère qu’il pourrait s’agir d’une sous-estimation. Avant la chasse industrielle à la baleine, la plus forte population se trouvait dans l’Atlantique, qui en comptait approximativement 240 000 (entre 202 000 et 311 000). L’espèce est considérée comme menacée.

Les baleines bleues vivent généralement seules ou avec un autre individu. On ne sait pas si celles qui voyagent en paire restent ensemble pour de longues périodes ou si elles forment seulement des relations passagères. Dans des lieux dans lesquels on trouve une forte concentration dBl-10 blue.jpge nourriture on a pu voir jusqu’à 50 baleines bleues regroupées dans une aire réduite. Cependant elles ne forment pas de grands groupes structurés comme on peut le voir chez d’autres espèces de baleines.

Les baleines passent l’été dans hautes latitudes, plus fraîches, où elles se nourrissent des eaux abondantes en krill ; elles passent l’hiver dans des eaux plus chaudes à des latitudes moins importantes, où elles se reproduisent et mettent bas. Au cours de la migration, elles ne s’alimentent quasiment pas et mobilisent près de la moitié de leurs réserves corporelles, qui représentent elles-mêmes 70 % de leur masse corporelle avant le départ. Dans les eaux tempérées où le krill est peu abondant elles consomment jusqu’à dix fois moins de nourriture par jour. La migration vise principalement à faire naître le baleineau, qui n’a pas à la naissance une protection thermique aussi efficace que celle de l’adulte, dans des eaux suffisamment chaudes.

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Baleine blanche

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

 

 Delphinapterus leucasLe béluga ou bélouga (Delphinapterus leucas), appelé également baleine blanche, dauphin blanc et marsouin blanc est un cétacé blanc de l’océan Arctique. Le nom béluga vient du mot russe beloye qui signifie blanc.

Le biologiste marin Le Gall note qu’en Europe, le mot Béluga a aussi été utilisé, à tort, par les marins-pêcheurs pour désigner les marsouins et d’autres petits cétacés.

Le béluga a été décrit en premier par Peter Simon Pallas en 1776. Il fait partie de la famille des Monodontidae au même titre que le narval. Le dauphin Irrawaddy fut un temps classé dans cette famille avant que de récentes études génétiques n’infirment cette hypothèse.

Le plus ancien ancêtre connu du béluga est le Denebola brachycephala espèce du Miocène aujourd’hui éteinte. Un seul fossile a été découvert, dans la péninsule de la Basse-Californie, indiquant que la famille prospérait autrefois dans des eaux plus chaudes. Les fossiles suggèrent également que l’habitat des bélugas s’est déplacé en fonction de la couverture de la banquise : suivant son expansion durant les périodes glaciaires et de son retrait au cours des périodes de réchauffement.

Baleine blanche dans BALEINE 250px-Delphinapterus_leucas_head_3L’habitat du béluga est compris entre 50° N a 80° N, dans les eaux arctiques et subarctiques. Il existe également une population isolée depuis 7000 ans qui vit dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent et dans le fjord du Saguenay autour du village de Tadoussac au Québec. Au printemps, les groupes de bélugas gagnent leur territoire estival : des baies, des estuaires et d’autres eaux peu profondes. Il a été remarqué qu’une femelle béluga regagne années après années toujours le même territoire estival. Ces zones sont prises dans les glaces l’hiver, les groupes refluent alors vers le large. La plupart avancent ensuite au fur et à mesure de la progression de la banquise. D’autres restent sous la glace, survivant grâce aux endroits de la banquise non gelés qui leur permettent de respirer ; ou alors grâce aux poches d’air emprisonnées sous la glace. La facilité avec laquelle les bélugas sont capables de trouver des zones où la glace est si fine qu’il est possible de la briser pour respirer en surface, alors que plus de 95% de la banquise est trop épaisse pour cela, est un mystère qui intrigue grandement les scientifiques. Il semble presque certain que cette faculté fait appel au système d’écholocalisation pour repérer les zones de moindre densité de la glace.

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Baleine et les humains

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

La population globale des bélugas (baleine blanche) s’est stabilisée aux environs de 100 000 individus. Bien que ce nombre soit Baleine et les humains dans BALEINE 220px-Walfang_zwischen_1856_und_1907plus important que celui d’autres cétacés, il est bien moins important qu’il y a des décennies, avant la chasse au béluga. On estime qu’il y a 40 000 individus en mer de Beaufort, 25 000 dans la baie d’Hudson, 18 000 dans la mer de Behring et 28 000 dans les eaux arctiques canadiennes. La population de l’estuaire du Saint-Laurent est estimée entre 500 et 1 000 individus. Les bélugas du Saint-Laurent nagent dans des eaux beaucoup plus propres qu’il y a 20 ans.

En raison de leurs schémas migratoires prévisibles et de leur formation en groupes, les bélugas ont été chassés des siècles durant par les autochtones de l’Arctique. La chasse au béluga est encore autorisée de nos jours dans certaines zones et par certaines populations, dans des limites raisonnables. Toutefois, dans d’autres zones telles que la baie d’Anchorage, la baie d’Ungava et au large des côtes ouest du Groenland, la chasse acharnée à des fins commerciales (aujourd’hui interdite par le moratoire sur la chasse à la baleine) ont mis en danger la survie des populations y vivant. Bien que non-autorisée, la chasse au béluga par les autochtones persiste dans ces endroits et il est à prévoir une extinction des populations de bélugas de cette zone. Ces aires sont le sujet de dialogues entre les Inuits et les gouvernements afin d’instaurer une chasse intelligente et raisonnable. Cette chasse a également permis d’ajouter le béluga à la liste des espèces en danger en 1994.

220px-Chassebaleine dans BALEINELa pollution humaine qui se déverse dans les rivières a une incidence significative sur la santé des populations vivant dans les estuaires. Les cas de cancers rapportés sur des individus (27 % de la population des belugas) du Saint-Laurent semblent se stabiliser. Selon le Parc du Fjord du Saguenay, il est erroné de croire que la carcasse d’un béluga échoué est considéré comme un déchet toxique. Toutefois, l’impact à long-terme de la pollution sur le devenir de cette population est inconnu.

Étant tellement polluées, les carcasses de bélugas sont considérées comme déchets toxiques et traitées comme telles. Cette pollution engendre la diminution de l’effectif de l’espèce.

Les activités humaines constituent également une menace pour l’espèce. Alors que certaines populations en sont venues à tolérer les petites embarcations, d’autres au contraire les évitent. L’observation des bélugas est d’ailleurs devenue une activité florissante dans le Saint-Laurent et dans la rivière Churchill (baie d’Hudson). Assourdis par le brouhaha de l’incessant trafic maritime sur le fleuve Saint Laurent, les bélugas ne crient plus : ils hurlent. Les enregistrements en continu des vocalises d’une population de 600 à 700 individus montrent qu’en présence de bateaux les mammifères marins émettent une série de cris bruyants, qu’on a d’abord interprétés comme des signaux d’alarme. Mais ces cris durent plus longtemps et sont d’une fréquence plus haute. En outre, les « sirènes des mers » ont tendance à répéter leurs appels. La transformation des chants serait une tactique pour réduire la dégradation du signal et augmenter la probabilité de sa réception. Mais la modification du comportement vocal de ces animaux 330px-BlueWhaleWithCalfpour lutter contre la pollution sonore tend à diminuer leurs capacités à trouver de la nourriture, à s’orienter et à communiquer avec leurs congénères.

Les bélugas sont parmi les premières espèces à avoir été élevées en captivité. Le premier béluga fut exhibé au Barnum’s Museum de New York en 1861. Aujourd’hui, le béluga est l’une des rares espèces de cétacés que l’on rencontre dans les aquariums d’Occident. Leur popularité est en grande partie due à leur couleur caractéristique et à leurs mimiques faciales. Alors que la plupart des dauphins ont un « sourire » figé, la flexibilité cervicale du béluga lui autorise un répertoire plus vaste d’expressions faciales. La plupart des bélugas détenus dans les aquariums ont été capturés à l’état sauvage puisque les programmes d’adaptation de cet animal à la captivité ont rencontré un certain succès.

Aussi bien la marine américaine que la marine de l’ex-URSS ont utilisé les bélugas dans des opérations de déminage des eaux arctiques

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baleine_blanche 

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Bibliographie des Baleines

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2011

 

Site à visiter : http://www.lesbaleines.net/ 

Galerie des Baleines : http://www.cetace.info/baleine-description-anatomie-baleines.html 

 

Articles connexes 

Liens externes

 

 

Bibliographie des Baleines dans BALEINE bal04

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