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Les éléphants dans l’Histoire

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Les éléphants et les mammouths 

Une description succinte des mammouths…

 Reconstitution d'un mammouthA l’heure actuelle les éléphants vivent uniquement dans les zones tropicales de la planète… Cependant, parmi les quelques 500 autres espèces d’éléphants ayant peuplé la Terre durant les 55 derniers millions d’années, certaines d’entre elles vivaient dans les climats plus froids du nord de l’Europe. Les mammouths sont de celles-ci : pour être plus précis, l’appellation mammouths regroupe une vingtaine d’espèces différentes (il est en réalité impossible de déterminer si ces différents groupes constituaient véritablement des espèces différentes -au sens biologique du terme-, cette appellation ne repose en fait que sur des aspects purement physiologiques), dont la plus connue (celle qui a disparue le plus récemment…) est le mammouth laineux (Mammuthus primigenius). Les mammouths existaient depuis 4 millions d’années lorsqu’ils s’éteignirent il y a 4000 ans.

Si les mammouths laineux étaient plutôt plus petits que les éléphants africains (environ 3m aux épaules), leurs prédécesseurs (les mammouths des steppes d’Europe et d’Amérique du nord, Mammuthus trogontherii) pouvaient atteindre la taille impressionnate de 4m50 ! Dans l’ensemble, l’aspect des mammouths était vraiment différent des éléphants modernes : ils étaient recouvert d’unet toison noire ou brune, et leurs défenses, très longues étaient recourbées. De plus, pour des raisons évidentes de conservation de la chaleur corporelle, les mammouths avaient des oreilles beacoup plus petites que les éléphants modernes ; de même, leur trompe était plus petite, et, qui plus est, adaptée aux conditions climatiques, à savoir capables de couper des herbes courtes et de fouiller dans la neige. Dans le même ordre d’idées, ils étaient pourvus d’une couche de graisse de 10 cm sous la peau…

Quel est le lien de parenté entre les éléphants et les mammouths ?

 Reconstitution de Mammuthus primigeniusOn l’a déjà vu, les mammouths sont des éléphants fossiles. Cette question n’a de sens que comprise comme « quel est le lien de parenté entre les éléphants modernes (ie actuellement vivants) et les mammouths ? ».

La spéciation qui fit diverger les éléphants d’Afrique et les éléphants d’Asie eut lieu il y a environ 2 millions d’années. On a de bonnes raisons de penser que les mammouths et les éléphants d’Asie sont de proches parents, c’est-à-dire que leur divergence a eu lieu plus tard que la divergence d’avec les éléphants d’Afrique.

Que savons-nous sur les mammouths ?

 

Notre connaissance des mammouths est à la fois assez bonne et encore nettement insuffisante… En effet, grâce au nombre important de carcasses de mammouths retouvées congelées, notre connaissance de l’anatomie de ces animaux est relativement bonne (le plus beau spécimen de mammouth congelé a été retrouvé en Sibérie).

Cela nous permet de connaître aussi la répartition spatiale des mammouths à travers le monde : on estime à l’heure actuelle que, originaires d’Europe centrale et d’Europe du Nord, le mammouth aurait colonisé à peu près l’ensemble de l’Europe, le nord de l’Asie, et l’Amérique de Nord (grâce au détroit de Behring). Par ailleurs, on au pu recueillir d’autres informations sur les mammouths grâce aux peintures rupestres, témoignages de nos ancêtres sur ceux des éléphants.

Mais de nombreuses questions restent sans réponse ou bien avec des réponses peu sûres : comment les mammouths que l’on a pu retrouver ont-ils été congelés (cette question pose de nombreux problèmes physiologiques) ? comment ont-ils disparus (il y deux hypothèses : soit à cause du réchauffement climatique qui eut lieu à peu près à l’époque de leur disparition, soit à cause d’une chasse excessive par l’homme) ? Et comment l’homme pouvait réussir à tuer de tels animaux ?

BARSEPA - grenouilles

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Eléphant et vénération

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Eléphant et vénération dans ELEPHANT 175px-Agni_god_of_fireChaque famille Bishnoi de la région dédie une partie de ce que produit sa terre à ses enfants (antilopes et autres animaux), véritables membres de la famille qui se trouvent seulement exister dans une autre forme de vie. Et quand ces « enfants » meurent, ils les enterrent en donnant un nom spécifique à chaque tombe. Le dévouement des Bishnois est tel qu’ils n’apprivoisent pas de chiens, de peur que ces derniers ne fassent leur proie de jeunes antilopes. Quant aux membres de la communauté religieuse des jaïns, ils ne tuent aucune créature vivante allant même jusqu’à porter des masques sur leur bouche et balayer le sol au devant d’eux par crainte de tuer de petits insectes par mégarde. La tribu des Kongs, dans l’état d’Orissa, ne tue pas les éléphants qui ravagent ses cultures année après année, et une histoire de son folklore vient expliquer ce fatalisme : La tribu maltraita un jour des chiens qui allèrent se plaindre 220px-Elephant_african_mask dans ELEPHANTaux dieux de leur sort. Les dieux eurent pitié d’eux et les transformèrent en éléphants. Depuis, ces éléphants se vengent en détruisant leurs cultures et les membres de la tribu pensent que c’est un juste retour des choses. 

     

Beaucoup d’autres histoires ont créé chez les indiens une attitude propre à encourager la coexistence avec le monde sauvage. La philosophie est, parmi d’autres aspects de la culture indienne, à la racine de cette attitude. Dans les anciens textes de la religion, obligation est faite aux humains de respecter leur environnement. L’homme n’est pas le possesseur de toute la connaissance, il n’est qu’une créature parmi d’autres, et ce qu’il connaît, il l’a appris des autres formes de vie autour de lui. Ainsi, les offrandes ou prières aux différentes formes de vie, plantes ou animaux, tiennent une place importante dans le coeur de tous les hindous. 

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La science des éléphants

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Beaucoup de voyageurs et même de naturalistes, heureux d’avoir à parler d’êtres aussi merveilleux, ont adopté trop facilement les récits mensongers ou exagérés qu’ils avaient recueillis, et longtemps l’histoire des éléphants a tenu du roman plus que de la vérité.

 

Les Anciens et les Modernes.

La science des éléphants  dans ELEPHANT 220px-Elfenbein-NaturL’ivoire des éléphants a été connu bien avant que l’on sût de quels animaux il provenait. Il en est plusieurs fois question dans la Bible, où il est désigné sous le nom de sissabim (les Rois, liv. III, chap. x). Hérodote est le plus ancien des auteurs grecs qui aient parlé des éléphants. Il les cite, ainsi que les lions et quelques autres animaux, parmi les productions de la Libye orientale; toutefois ce ne fut guère qu’à l’époque d’Alexandre que les Européens eurent à leur égard des renseignements un peu exacts. Aristote parle longuement des éléphants. C’était l’éléphant de l’Inde (Elephas maximus) qu’on découvrit donc d’abord en Grèce, dans la deuxième moitié 220px-Elfenbein_verarbeitet dans ELEPHANTdu IVe siècle avant notre ère ; il était (jusqu’à l’époque de Cuvier, qui distinguera l’Elephas indicus et l’elephas africanus), regardé; comme identique avec l’éléphant africain (Loxodonta africana). La description qu’en fait Aristote est, au jugement de Cuvier, plus exacte que celle que fera beaucoup plus tard Buffon. Ce qui le frappa d’abord, c’est ce nez allongé qu’on appelle la trompe.

 

« Le nez de l’éléphant est, dit Aristote, fait de manière et tellement allongé qu’il lui sert de main ; il porte ainsi à la bouche son boire et son manger; en le relevant, il le tend à son conducteur comme une main; il s’en sert pour arracher des arbres, et lorsqu’il traverse un fleuve, il le tient élevé au-dessus des eaux pour respirer; étant cartilagineux, ce nez se courbe facilement par son extrémité. » (Aristote, Histoire des Animaux, II,I) . 

 

 

C’est ce qui fera dire à Buffon que  :

« l’éléphant a le nez dans la main, et qu’il est le maître de joindre la puissance de ses poumons à l’action de ses doigts.  » 

 

220px-La_Palmyre_088Aristote a manqué de faire mention d’une sorte de doigt qui termine la trompe et qui permet à l’animal de toucher et de saisir les plus petits objets. C’est avec raison qu’il donne le nom de dents
, et non celui de cornes, aux deux défenses qui sortent de chaque côté de la trompe et qui sont de véritables incisives. Hérodote a dit le premier que l’ivoire est la matière fournie par ces dents. Aristote est encore dans le vrai quand il dit que l’éléphant a cinq doigts à chaque pied, que leur division est peu sensible et qu’on n’y remarque pas d’ongles. Son aspect rugueux lui fit dire que l’éléphant est le moins velu des quadrupèdes (mammifères).

 

Buffon admettra, sur le rapport des historiens et des voyageurs, que

« les éléphants ne produisent jamais dans l’état de domesticité. »  

 

Cette assertion est absolument contredite par l’expérience, déjà comme des Anciens;  Elien (liv. 11, chap. XI), Columelle (liv. III, chap. VIII) disent positivement que du temps du Néron on possédait à Rome des éléphants nés dans cette ville en domesticité et qu’on profitait de leur jeune âge pour les dresser à mille tours d’adresse. Ce que Buffon dit de la pudeur des éléphants qui  « en se livrant à l’amour craignent surtout les regards de leurs semblables », est évidemment une pure fiction poétique. Aristote avait déjà fait remarquer que l’incertitude qui règne sur certains détails vient de ce que ces animaux s’accouplent dans des lieux solitaires. Contrairement à l’opinion d’Aristote, Buffon et ses collègues de l’Académie ont affirmé que l’éléphant nouveau-né tète avec la trompe et non avec la bouche. Cependant Aristote avait raison : des observations postérieures à celles de Buffon et de ses collègues ont démontré que l’éléphant nouveau-né tète avec la bouche et non avec la trompe.

 

Les Anciens ont également raconté des faits nombreux des l’intelligence des éléphants et en cela ils n’ont pas été contredits par les modernes, qui ont repris la question de plus haut. Ils ont montré que, si l’on compare le cerveau à le masse du corps, l’éléphant est de tous les mammifères celui qui a le cerveau le plus petit, et que la souris est celui qui l’a le plus grand. Certainement si l’on compare cerveau à cerveau, on trouve que l’éléphant est le mammifère qui a le cerveau le plus grand (le cerveau de l’éléphant est à peu près le double de celui de l’humain). 

 

« Mais, disait Flourens, ce n’est ni l’un ni l’autre de ces deux modes de comparaison qui donne le rapport de l’intelligence aux autres facultés. Pour avoir ce rapport, il faut comparer le cerveau proprement dit, organe exclusif de l’intelligence, aux autres parties de l’encéphale. » (note de Flourens, dans son édition de Buffon, t. III). 

 

On avait traité de fable ce que Pline avait dit de la crainte que l’éléphant aurait des rats. 

« Le fait, affirme Cuvier, est très exact ; nos éléphants de la ménagerie tremblent à la vue d’une souris. »  

 

Aura-t-on, après cela, des doutes sur l’intelligence des éléphants? car ne pas jauger un adversaire à sa taille, c’est déjà plus que de l’intelligence, c’est déjà de la sagesse ! 

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Les humains contre les éléphants

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

L’esclavage des éléphants. 

Les humains contre les éléphants  dans ELEPHANT 220px-Schlacht_bei_Zama_Gem%C3%A4lde_H_P_MotteLes menaces d’extinction qui pèsent sur les éléphants ne sont pas nouvelles. Et si aujourd’hui c’est surtout la survie de l’Éléphant d’Afrique qui préoccupe, c’est de la préservation de l’éléphant d’Asie dont on s’est d’abord préoccupé. La chasse des Éléphants a été réglementée en Inde par le gouvernement anglais dès le XIXe siècle, et c’est grâce à cette protection que l’espèce est encore représentée sur le continent, comme à Ceylan, par de nombreux individus. Mais, ce qui aura sauvé les éléphants d’Asie, et aura justifié leur protection, c’est leur utilisation pour les travaux de force. Il n’est pas négligeable aujourd’hui dans certaines campagnes; il était essentiel dans les siècles passés dans tout le Sud-Est de l’Asie. 

 

170px-The_phalanx_attacking_the_centre_in_the_battle_of_the_Hydaspes_by_Andre_Castaigne_%281898-1899%29 dans ELEPHANTOn peut les dresser à tous les ouvrages qui exigent à la fois de la force et de l’adresse, à porter des fardeaux tels que des poutres, à traîner des chariots ou même la charrue, etc. Pour charger une poutre, l’Éléphant se sert de sa trompe et place ce fardeau en équilibre sur ses défenses, qui peuvent soulever jusqu’à 500 kilogrammes, mais non très longtemps. Sur le dos, un Éléphant peut transporter de 1000 à 1 250 kg sur un parcours de 60 à 80 kilomètres.  

 

Lorsqu’il doit transporter des voyageurs, on place sur son dos une sorte de palanquin solidement assujetti par des sangles et qui peut contenir deux ou trois personnes assises. Le cornac se place à cheval sur le cou de l’animal et le dirige de la voix en s’aidant d’un aiguillon fourchu, dont l’une des pointes est rabattue en forme de crochet. C’est une monture désagréable en raison du roulis que son allure ordinaire, l’amble, imprime au palanquin. Cependant tous les princes et les gens des hautes castes de l’Inde se servaient de cette monture; non seulement pour voyager, mais encore pour chasser le tigre, un de leurs plus dangereux divertissements. La hauteur de cette monture donnait aux chasseurs plus de sécurité que le dos d’un cheval. Au Siam, on leur faisait aussi remplir le rôle du bourreau en écrasant sous leur lourde patte le corps des condamnés à mort.  

 

Les éléphants se sont révélés très utile pour traverser les montagnes, car leur pied large et sûr leur permet de monter avec aisance; la descente est plus difficile, mais ils en éludent les difficultés en s’agenouillant des pattes de derrière et se laissant glisser avec adresse, le ventre contre le sol, jusqu’à ce que ses pattes de devant rencontrent un appui sûr. Tous les princes asiatiques, ainsi que la Compagnie anglaise des Indes orientales, entretenaient à l’époque coloniale un grand nombre d’éléphants dressés.  

 

220px-Elephant_sanctuary_GuruvayurLes éléphants ont eu, comme on l’a vu, dans l’histoire militaire de l’Antiquité un rôle considérable. Dans les temps modernes, ces animaux ont été utilisés à la guerre, mais seulement  pour porter des bagages et de l’artillerie. En 1868, l’armée anglaise marchant contre le roi d’Abyssinie, Théodoros, débarqua sur la côté occidentale de la mer Rouge quarante-cinq éléphants asiatiques qui permirent à cette armée de transporter ses munitions et sa grosse artillerie à travers les montagnes et jusque sur le haut plateau où Théodoros s’était retranché dans la forteresse de Magdala. Au début du XXe siècle, l’armée anglaise de l’Inde possédait encore mille éléphants d’artillerie; chaque pièce était traînée par deux éléphants attelés en flèche. 


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On a bien sûr songé à utiliser les éléphants en Europe; on s’est dit, au XIXe siècle, qu’un seul éléphant traînerait les lourds omnibus et les tramways à travers les rues encombrées des grandes villes, avec autant d’aisance et beaucoup plus de sécurité que trois ou quatre chevaux. Mais la raison qui s’est opposée à l’utilisation de cette puissante force motrice était ici encore économique : l’énorme quantité de nourriture nécessaire à l’éléphant aurait rendu ce mode de locomotion très coûteux. De plus il aurait fallu ajouter le prix du transport depuis l’Asie, car l’élevage de l’éléphant sur place aurait été prohibitif; il est d’ailleurs exclu même en Asie. En effet, bien que l’on ait de nombreux exemples d’éléphants s’étant reproduits en captivité, les différentes espèces n’ont jamais été complètement domestiquées, et c’est parmi les Éléphants sauvages que l’on va toujours chercher les individus que l’on utilise ensuite, en Inde, comme animaux domestiques. L’éléphant est pratiquement le seul animal domestique dont l’humain n’ait pas complètement détruit la souche sauvage originelle. Cette exception s’explique par la croissance très lente de l’éléphant, l’énorme quantité de nourriture dont il a besoin et la facilité avec laquelle il se laisse apprivoiser. Il est donc plus économique de laisser à la nature le soin de son élevage et de n’enlever l’animal à sa forêt natale que lorsqu’il est d’âge à rendre des services, c.-à-d. lorsqu’il est à peu près adulte, vers l’âge de vingt ans. Il peut d’ailleurs vivre soixante-dix ans et plus. 

 

Eléphants en Inde.

 

 

290px-Elephant_br%C3%BBle-parfumLorsque l’on veut se procurer de ces animaux, on opère de grandes battues dans les forêts qu’ils habitent en poussant les éléphants vers un enclos formé de solides palissades et ouvert d’un seul côté. Lorsque tout le troupeau, ainsi cerné, s’est jeté de lui-même dans cette enceinte on en ferme l’ouverture et l’on y fait entrer des éléphants domestiques spécialement dressés dans ce but et qui, montés et dirigés pas leur cornac, savent avec une adresse et une astuce véritablement surprenante, aider à la capture de leurs frères sauvages. On passe à ceux-ci un noeud coulant qui leur serre solidement l’un des pieds de derrière et on attache solidement au tronc d’un arbre : la faim, les privations, les brimades diverses font le reste, si bien qu’au bout de six mois l’animal peut être monté et employé aux mêmes travaux que les éléphants réduits en domesticité depuis de longues années.

 

 

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Expressions avec Eléphant

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

   

Expressions avec Eléphant dans ELEPHANT ElephantAvoir une mémoire d’éléphant,

avoir une bonne mémoire, en particulier en ce qui concerne le mal qu’on vous a fait ; être rancunier.

Familier. 

Éléphant blanc,

Elephant dans ELEPHANTen Afrique, en Belgique, au Canada, réalisation qui a coûté très cher mais dont l’utilité est faible.

Éléphant de mer,

grand phoque des mers antarctiques, dont les mâles ont une sorte de trompe qu’ils gonflent en expirant l’air, qui se nourrit de céphalopodes.

Être comme un éléphant dans un magasin de porcelaine,

Elephant 

être très maladroit dans une affaire délicate ; faire de lourdes gaffes.

 

BARSEPA - étoiles

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Cimetière des éléphants

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Le cimetière des éléphants est un endroit où, selon une croyance européenne apparue au XIXe siècle mais infirmée depuis par les zoologues, les éléphants d’Afrique se rendent d’eux-mêmes pour mourir. Fondée sur la découverte fortuite de groupes de squelettes et certaines similitudes entre le comportement des éléphants et celui des hommes, nourrie par l’attrait pour l’ivoire, cette croyance a marqué l’imagination et la culture populaires (fiction, cinéma, jeux, chanson) et fasciné les chasseurs d’ivoire Cimetière des éléphants  dans ELEPHANT elephant-cimetierenombreux du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle. L’expression cimetière des éléphants est parfois employée de façon métaphorique pour évoquer le déclin ou la mise au rebut de personnes ou d’objets jadis valorisés.

 

Ce mythe, déjà mentionné par David Livingstone, est probablement né de la découverte de squelettes groupés dans des lieux fréquentés par des éléphants âgés. Enrico Bruhl a émis l’hypothèse que les découvertes paléontologiques de fossiles en grand nombre, comme les 27 Elephas antiquus de Saxe-Anhalt, avaient encouragé cette croyance. Ces derniers pourraient avoir été victimes de chasseurs car leurs défenses avaient disparu. Pour expliquer ces regroupements, certains chercheurs proposent que les éléphants vieillissants ont un état physique et des besoins alimentaires spécifiques qui les poussent à se rassembler dans des lieux adaptés. Ils recherchent la proximité des points d’eau ou des marécages où la nourriture est plus abondante ou plus tendre pour leurs molaires usées. Christian Zuber propose que l’eau boueuse pourrait soulager leurs souffrances et leurs caries. Rupert Sheldrake, pour sa part, pense que les éléphants souffrant de malnutrition cherchent à s’abreuver abondamment, ce qui peut au contraire aggraver leur état en diluant le glucose sanguin. En tout état de cause, mourant souvent de vieillesse ou de maladie à proximité de réserves d’eau ou d’étendues boueuses, leur cadavre finit par disparaître. Cela expliquerait la relative rareté des restes d’éléphants remarquée par les chasseurs d’ivoire européens, qui a encouragé la croyance en l’existence de cimetières cachés.

 

Le cimetière des éléphants est le thème de nombreux ouvrages de fiction, dont le plus notable en français est Le Cimetière des éléphants d’Henri de Monfreid. La bande dessinée y fait aussi appel, le premier tome de Freddy Lombard, une histoire de Picsou intitulée « Oncle Picsou se trompe d’éléphant ! » (Picsou Magazine N°156, 1985), Astérix chez Rahàzade et le premier tome de Donjon Crépuscule, Le Cimetière des dragons par exemple. Dans le domaine du cinéma, les films américains Trader Horn (1931) et Tarzan traitent le sujet. Du côté des jeux, il est évoqué dans World of Warcraft à travers le « cimetière de kodo » et nomme une carte « terrain » de Magic : l’assemblée. Le Cimetière des éléphants est aussi le nom d’un album d’Eddy Mitchell. Dans le dessin animé le Le Roi lion également on retrouve un cimetière des éléphants.

african_elephant dans ELEPHANT

 

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Oracle de L’éléphant

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

 

Oracle de L'éléphant dans ELEPHANT elephantDans le tirage d’une seule carte, pour une réponse divinatoire immédiate: Vous avez tiré l’éléphant, la chance vous permet de poser des bases solides et durables pour l’avenir.

Pour une question sentimentale: vous construirez des bases solides pour le bonheur de votre foyer.

 

Pour une question d’ordre professionnel ou financier: de nouvelles propositions vous donneront de grandes satisfactions.
En position 1 dans le tirage en croix: votre patience et votre persévérance vous permettent d’obtenir ce que vous désirez.

En position 2 dans le tirage: trop d’émotivité ou d’orgueil peuvent nuire à vos projets.

En position 3 dans le tirage: vous surmontez avec sagesse et prestance les obstacles que vous traversez.

En position 4 dans le tirage: de nouvelles relations vous permettent d’évoluer avec succès.

 

Superstition et tradition

L’éléphant est présage de bonne fortune et de justice; il représente, dans la tradition orientale, la subtilité, la stabilité et l’agilité spirituelle. L’éléphant porte bonheur dans le domaine des émotions qu’il réussit à exprimer et à maitriser avec courage. C’est pour cette raison que les rois, en Asie, sont représentés à dos d’éléphant. Caresser un éléphant blanc est un présage de bonne récolte et de prospérité durable.

 

http://www.iza-voyance.com/oracle-chance/chien.htm

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Le commerce de l’ivoire

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

  


Le commerce de l'ivoire dans ELEPHANT photo-elephant3Dans son malheur, l’éléphant d’Asie aura eu plus de chance que celui d’Afrique, qui a déjà disparu depuis longtemps du Nord de l’Afrique, où les Égyptiens et les Carthaginois l’avaient domestiqué, comme nous l’avons dit, avant l’ère chrétienne. Il a disparu de l’Afrique australe, où les colons hollandais et anglais n’ont pas su tirer parti de ses services, malgré l’exemple des Anciens et de l’Inde moderne, et n’ont vu en lui qu’un animal malfaisant et bon à détruire. Et même si au cours des deux dernières décennies du XIXe siècle, à l’époque où les Européens cherchaient  à fonder des établissements sur tous les points de l’Afrique, on a encore envisagé (en particulier au Congo belge) de reprendre les essais de domestication, appliquant le régime qui a toujours réussi en Inde, les résultats n’ont pas été concluants. En fait dès cette époque, l’espèce avait un autre intérêt, qui entraînait l’énorme destruction que l’on faisait chaque année de celle-ci, uniquement pour se procurer l’ivoire de ses défenses. Chacune de ces défenses cependant pèse, en moyenne, 30 à 32 kilogrammes. 

 

Le Sénégal, les rives de la Gambie et la côte du Grand Bassam étaient les points où le commerce avait le plus d’activité, et il provoquait les chasses actives que l’on faisait aux éléphants de ces contrées. L’industrie du travail de l’ivoire  a été très florissante en France où Dieppe était un des centres de cette industrie, et surtout en Angleterre : la seule ville de Sheffield reçoit chaque année à la fin du XIXe siècle quarante-six mille défenses, représentant vingt-trois mille éléphants,  

 

220px-Roosevelt_safari_elephant2 dans ELEPHANTLes molaires de l’éléphant étaient sciées en plaques minces et employées par les peintres de miniatures. Quant aux sculptures sur ivoire, c’est avec les défenses qu’on les exécutait. Pour la confection des dentiers artificiels, l’ivoire des canines de l’hippopotame, celui des grandes défenses du morse, étaient plus estimés que celui de l’éléphant; ces ivoires sont durs et serrés de grain, mais si celui de l’hippopotame ne jaunit pas, celui du morse jaunit au contraire très vite. En calcinant l’ivoire en vase clos on en faisait un corps noir velouté, qui est du charbon très fin, connu sous le nom de noir d’ivoire ou noir de velours. Les Arabes, en le calcinant en vase ouvert, en tiraient une substance blanche, nommée spode ou spodium, qui était du phosphate de chaux presque pur. Les os compacts étaient aussi employés pour les objets communs aux mêmes usages que l’ivoire ; c’est-à-dire pour la confection des manches de couteaux et de menues brosses, des ronds de table, chapelets, peignes, petits objets tournés. Les boules de billard, les jeux d’échecs étaient presque exclusivement faits en ivoire. 

 

 

220px-Ivory_tradeDès cette époque, quelques esprits se sont montrés effrayés de cette rapide extermination atteignant un animal dont la croissance est si lente et dont la femelle ne reproduit que tous les quatre ans. On en appelait déjà à réglementer la production de l’ivoire, qui n’était que du gaspillage, car, expliquait-on, les procédés en usage conduisaient fatalement et rapidement à la disparition complète de l’animal qui le produit. Cette première alerte n’a eu aucun écho. Au cours du XXe siècle, la chasse intensive n’a fait qu’accélérer la mise en danger l’éléphant d’Afrique. Dans les années 1970, un braconnage sans frein a accentué encore cette menace, et a conduit à limiter, puis interdire complètement, sous les auspices de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) à partir de septembre 1989, le commerce international de l’ivoire. Une interdiction efficace, mais qui a connu des entorses depuis 1997, avec l’autorisation de vente au Japon de l’ivoire collecté (légalement) au Zimbabwé, au Botswana et en Namibie, puis en Afrique du Sud. 

elephant

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Abraha et L’éléphant

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Abraha et L'éléphant dans ELEPHANT pt61412Au Yémen, existait un roi méchant, du nom de Abraha. Jaloux du prestige donné à la ville de la Mecque et de celui des arabes qui y vivaient, il décida de construire un grand temple équivalent. Il nourrissait l’espoir que cette construction détourne les riches commerçant et voyageurs de la Mecque vers le Yémen. Mais une fois son temple achevé, les gens continuèrent à privilégier le centre de la Mecque. Face à cet échec, Abraha, furieux, décida de réunir une grande armée afin de détruire la Kaaba. A l’époque, l’armée de guerre la plus puissante était l’éléphant.

 

Arrivé à la Mecque, Abraha vola les chameaux d’Abdul Mottalib, le grand père du prophète Mohammed PSL. Abdul Mottalib alla le voir pour récupérer ses chameaux. Abraha, étonné, lui demanda :  » Comment pouvez-vous réclamer vos chameaux et ne pas venir défendre la Kaaba que je m’apprête à détruire. »  Abdul Mottalib lui répondit qu’il était le maître des chameaux alors que la Kaaba a un autre Maître qui la protégera: Dieu.

 

Abraha rendit les chameaux à Abdul Mottalib et ordonna de diriger l’éléphant vers la Kaaba défiant les conseils d’Abdul Mottalib.

 

L’éléphant continua son avancée vers la Kaaba puis d’un seul coup s’arrêta. Les soldats le frappèrent de toutes leurs forces mais l’éléphant refusa d’avancer plus. Dieu lui avait ordonné de s’arrêter. Et voilà que des oiseaux en grandes vagues survolèrent l’armée d’Abraha. Ils transportèrent dans leurs pattes des braises de feux qu’ils jetèrent sur l’armée d’Abraha. En quelques heures, l’armée était anéantie et « la maison de Dieu », la Kaaba, sauvée de la destruction.

 

Dieu nous rappelle cet événement dans le Coran dans la sourate l’éléphant :
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Source internet.

elephant dans ELEPHANT

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Les quatre aveugles et l’éléphant

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

Les quatre aveugles et l'éléphant dans ELEPHANT elephanttexte d’Adhémard Leclère (1912)

Il y avait en ce temps-là quatre aveugles qui habitaient un pays où il n’y avait point d’éléphant. Comme ils étaient aveugles de naissance et qu’on n’avait point dit en leur présence comment étaient faits les éléphants, ils n’en avaient aucune idée. Or, il arriva qu’un prince traversa leur ville et que ce prince possédait plusieurs de ces pachydermes. Ils eurent une si grande envie de savoir comment étaient faits ces animaux dont tout le monde parlait qu’ils se firent conduire au chef des cornacs et lui demandèrent de les autoriser à toucher un éléphant, afin qu’ils puissent se rendre compte de sa forme.

 

elephant dans ELEPHANTLe chef des cornacs accéda à leur demande et les conduisit près d’un éléphant. Quand ils l’eurent touché, ils s’en allèrent tous les quatre et se mirent à causer de la forme qu’avait l’étrange bête qu’on leur avait permis de toucher .

 

Celui qui avait touché une jambe disait :

 » Je sais que l’éléphant à la forme d’un mortier à décortiquer le paddy  » ( riz dans sa balle).

 » Non « , disait celui qui avait touché la trompe,  » il a la forme d’un pilon à décortiquer le paddy .  »

 

 » Que dites-vous là ?  » disait celui qui avait touché une oreille,  » l’éléphant a la forme du van dont les femmes se servent pour vanner le paddy.  »

 

 » Ce n’est pas cela « , dit le quatrième, qui avait touché la queue,  » l’éléphant a la forme d’un serpent.  »

 

Ayant changé leurs propos, ils se fâchèrent, s’insultèrent et finirent par se battre. On les sépara, on leur expliqua que chacun d’eux n’avait touché qu’une partie de l’animal et que, conséquemment, ils ne pouvaient savoir comment un éléphant était fait. Ils ne voulurent rien entendre, croyant qu’on se moquait d’eux et moururent convaincus, l’un que l’éléphant rassemblait à un mortier; l’autre qu’il ressemblait à un pilon, l’autre encore qu’il avait la forme d’un van, et le quatrième que l’éléphant était une sorte de serpent. .

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Symbolique de l’éléphant

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2011

 

Symbolique de l'éléphant  dans ELEPHANT Elephant-libre-de-droits---morguefileDans la symbolique occidentale comme orientale, l’éléphant est associé à la mémoire, la sagesse, la longévité, la prospérité, la bienveillance, le père. Dans le folklore africain, l’éléphant tient le rôle du père, du chef des animaux.

 

Dans la religion hindoue, Ganesh est un dieu à tête d’éléphant ; il est le dieu de la Sagesse et le patron des étudiants. Les rares éléphants blancs sont sacrés en Inde, et les éléphants domestiqués et décorés aux couleurs des dieux bénissent les fidèles de leur trompe dans certains temples.

 

En Inde par exemple, l’éléphant évoque la force, la puissance, l’orage (forme ronde et grise des nuages de pluie). Chaque dieu hindou chevauche un animal : Indra, dieu des Orages et de la Bataille, et Agni, dieu du Feu, se déplacent à dos d’éléphant.

 

Au Laos, passer sous la trompe d’un éléphant permet d’acquérir ses attributs : force, longévité, fertilité et caractère sacré. Chaque année à l’occasion du nouvel an bouddhique, les cornacs laotiens organisent un baci ou soukhouan, cérémonie de rappel des âmes, pour leur éléphant.

Sinon, dans le Coran, la 105e sourate (la 19e dans l’ordre chronologique) s’intitule Al-Fîl (l’Éléphant). Elle comprend cinq versets révélés à la Mecque et doit son nom à l’expression « ashâb al-fîl » (les gens de l’éléphant) présente dans le tout premier verset. Cette expression désigne les Abyssins, qui occupaient le Yémen voisin, voulaient évangéliser l’Arabie tout entière, notamment en attaquant la Kaaba, à La Mecque. En raison des entraves qu’ils mettaient au pèlerinage, le « ministre du calendrier » dans le gouvernement mecquois se vengea en profanant l’église de San’a. C’est alors que le gouverneur abyssin fit venir un éléphant de taille gigantesque appelé Mahmoud et dirigea une expédition sur La Mecque.

Alors qu’en Occident , dans la symbolique chrétienne, l’éléphant symbolise le baptême : la femelle met bas dans l’eau d’un étang à côté duquel le mâle monte la garde pour écarter le dragon, symbole de l’Esprit du Mal. 

 

Dans la symbolique chrétienne, il représente aussi la chasteté (de tempérament frigide, il ne peut engendrer qu’après avoir absorbé, en guise d’aphrodisiaque, une racine de mandragore), la constance, la maîtrise de soi, la bénignité des princes (il n’a pas de fiel), la tempérance, la circonspection et la prudence.

 

En France, on dit de quelqu’un qui a une bonne mémoire qu’il a « une mémoire d’éléphant » ; effectivement, l’éléphant a une excellente mémoire et se rappelle très longtemps les visages humains par exemple.

 

L’éléphant représente les quatre piliers du monde : il porte le monde sur son dos.

Il est également le symbole du Parti républicain aux États-Unis.

En Afrique, l’éléphant est l’emblème de la Côte d’Ivoire.

 

 

African_elephant dans ELEPHANT

 

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