L’éléphant et l’homme
Posté par othoharmonie le 20 octobre 2011
Utilisé comme animal de trait par les humains, ainsi que lors de batailles en tant qu’éléphant de guerre, l’éléphant a occupé de nombreuses fonctions, notamment celle d’exécuteur lors d’exécutions par éléphant. En 1914-1918, des éléphants de cirque ont en Europe par exemple servi à débarder le bois en forêt (de Mormal, dans le Nord de la France), ou encore à labourer, ou à tirer des wagons dans les usines de munitions.
Le conducteur d’un éléphant est appelé cornac ou mahout.
À l’origine, les éléphants étaient chassés par les hommes pour leur viande.
Certaines parties, comme les pieds d’éléphants, ou des animaux entiers étaient naturalisés. Les poils et les défenses d’ivoire, bien sûr, étaient aussi utilisés. On s’en servait pour fabriquer des objets de décoration et en bijouterie, ou bien ils étaient destinés, ainsi que les dents et les ossements, à des cabinets de curiosité ou des museums.
L’ivoire a longtemps fait l’objet d’un commerce important qui subsiste encore parfois sous forme de trafic illégal malgré le statut de protection dont bénéficient les éléphants survivants.
Un mahout, ou cornac (dérivé du mot indien cornaca) est à la fois le maître, le guide et le soigneur de l’éléphant. On est cornac de génération en génération. Normalement un cornac s’occupe d’un seul éléphant au cours de sa vie. Cette relation entre l’homme et l’animal est particulièrement développée en Asie où l’éléphant reste encore un moyen de transport de matériaux dans les zones difficiles.
Le cornac est assis sur le cou de l’animal et communique avec son éléphant par l’intermédiaire de mots, de gestes et de mouvements de pieds. Ainsi un éléphant peut être dressé pour réagir à une cinquantaine de mots environ.
Au cour du dressage, deux éléphants adultes encadrent l’éléphanteau pour lui apprendre à répondre aux principaux ordres. Lorsqu’il est entravé dans sa cage, un enfant grimpe sur son dos pour l’habituer à la présence humaine.
A la fin du dressage, le maître grave plusieurs noms sur des tiges de canne à sucre et les présente à l’éléphant qui choisira lui-même son nom en se saisissant d’une des tiges. Une cérémonie de baci est organisée à laquelle est convié tout le village. Elle marque l’entrée de l’éléphant dans le monde des hommes et son renoncement à l’univers des esprits.
La cérémonie du Baci au Laos, est une tradition d’inspiration animiste qui s’appelle qui est une cérémonie rituelle organisée pour différentes occasions (naissance, mort, réjouissances etc…) par les familles à toute époque de l’année.
Pour la cérémonie du « Baci » la famille prépare un grand plateau, le « Phakhouan », sur lequel on pose coupes et vases en argent décorés de fleurs qui contiennent des aliments pour le « Khouan ». Le « Baci » est une cérémonie par laquelle le bon peuple lao, au milieu des sourires et des fleurs, manifeste sa joie de vivre et la générosité de son cœur. Par cette cérémonie, on formule les vœux de toutes sortes à l’enfant qui vient de naître, à la femme qui relève de couches, au malade qui vient de guérir, à l’homme qui va entreprendre un long voyage ou qui rentre dans son foyer. Ces vœux sont formulés autour du Khouan, face à la personne de son choix en lui attachant un bracelet blanc autour du poignet. On souhaite généralement la santé, la prospérité et le bonheur.
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